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Métapo infos - Page 381

  • Pouvoir d’achat, vraiment ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à la multiplication des pénuries et des hausses de prix depuis plusieurs mois.

    Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Il a également publié un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

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    Pouvoir d’achat, vraiment ?

    Une école américaine prévient les parents, que pour cause de rupture des chaînes d’approvisionnement, elle n'est pas en mesure d’assurer les petits déjeuners, ni sans doute les déjeuners. Les parents sont priés de nourrir leurs enfants avant l’école. Et des restaurants français s’inquiètent du nombre de produits en rupture de stock, des citrons aux mangues.

    Dans plusieurs secteurs industriels, dont l’automobile, la pénurie de semi-conducteurs arrête les chaînes de montage et provoque l’arrêt des livraisons. Et les garagistes signalent une impressionnante hausse du prix de vente des véhicules d’occasion ; jusqu’à 25 % depuis l’été !

    Des pénuries qui s’installent

    En Grande-Bretagne, plusieurs des premières usines de fertilisants, ces produits chimiques utilisés pour rendre la terre féconde et favorable aux cultures, sont arrêtées, en raison des difficultés d’approvisionnement en gaz naturel. Ce qui conduit les agriculteurs à s’interroger sur la récolte de 2022, et les prévisionnistes à pousser des cris d’alarme ; après la pénurie d’électricité à l’hiver 2021-2022 (espérons que les stocks de la France suffiront !), faut-il préparer les pénuries alimentaires pour le printemps-été 2022 ?

    Ajoutons à ces informations la réouverture d’une centrale à charbon au Royaume-Uni pour pallier la déficience des éoliennes due au manque de vent en cet automne, et nous pourrons retourner la question dans tous les sens ; comment ne pas s’inquiéter, non seulement du pouvoir d’achat, mais de l’approvisionnement en denrées essentielles, vitales, stratégiques, pour 2022 ? Car tout indique que les ruptures de chaînes, les retards de livraison, les goulots d’étranglement sont là pour durer.

    Trois facteurs expliquent une hausse des prix à la consommation que les indices de l’inflation reflètent mal, une tension croissante sur les approvisionnements, et une dégradation rapide et sensible de la qualité de vie des Français et des Européens.

    Un modèle obsolète

    D’abord, des modèles d’affaires délirants, dont le meilleur exemple est le « zéro stock, zéro délai, zéro trésorerie ». Les entreprises qui distribuent toute la trésorerie disponible à leurs actionnaires, notamment en rachetant leurs propres actions, qui ont supprimé tous leurs stocks (comme la France l’a fait avec ses masques sur recommandation de l’OMS !) et qui travaillent à flux tendu n’ont pas mesuré le risque qu’elles couraient en cas de toute rupture de chaîne logistique, en cas de tension géopolitique, ou simplement d’accident d’exploitation ?

    Voilà pourquoi l’État — le contribuable ! — a dû intervenir aussi vite et aussi massivement ; pour assurer la trésorerie de fins de mois que les dividendes servis aux actionnaires avaient sorti de l’entreprise ! Et voilà comment ce sont les déficits publics, donc les contribuables présents et futurs, qui paieront pour des modes managériales non durables, non soutenables — mais tellement rentables à court terme ! Et voilà comment l’entreprise privée reporte ses risques sur la collectivité — car nos modes de vie sont en jeu !

    L’argent ne remplace pas la stratégie

    Ensuite, l’erreur stratégique majeure, qui ignore qu’il y a des secteurs, des produits, des entreprises stratégiques. À l’inverse de ce qui s’enseigne à Sciences Po ou dans les écoles de commerce, tout ne se résume pas aux comptes, à la valeur boursière et au TRI (taux de rentabilité interne). L’argent n’achète pas tout. Il n’achetait pas des masques, des vaccins, il n’achètera pas le magnésium ou les engrais, pas plus que les semi-conducteurs et les puces — parce que ce sont là des produits stratégiques, des produits où peuvent se jouer la vie ou la mort, la puissance ou la dépendance, et que ceux qui ne sont pas capables de produire eux-mêmes ce qui leur est nécessaire ont d’avance perdu les guerres qu’ils ne pourront pas livrer. L’intelligence économique est l’arme décisive dans la guerre économique qui a remplacé la guerre des armes — ou qui décidera du sort des armes, qui sait ?

    La folie « écologique »

    Enfin, le totalitarisme écologique. La réalité du dérèglement climatique est utilisée pour porter les plus violentes attaques que l’indépendance des Nations et les libertés individuelles aient connues depuis les socialismes autoritaires. Et ce sont bien à des démocraties populaires que ressemblent de plus en plus ces pays qui souscrivent au pass sanitaire, instaurent le contrôle numérique permanent des populations, veulent faire payer pour tout et par tous les services gratuits de la nature, et plongent tout droit dans une dépendance aux maîtres du numérique dont les Etats ne semblent pas mesurer à quel point ils sont la nouvelle menace totalitaire du moment.

    Au moment où la COP26 réunit à Glasgow un grand nombre de dirigeants venus se soumettre aux injonctions des ONG et des Fondations qui occupent la rue, mais aussi les médias avec des injonctions aussi péremptoires qu’infondées, il n’est pas inutile d’affronter les contradictions affolantes du système écologique qui se met en place, et qui aggrave les tensions déjà observées sur les prix, les approvisionnements, les modes de vie. Tout commence avec l’affirmation scientifiquement erronée qu’à problème global, réponse globale. Les écosystèmes ne sont jamais les mêmes, et la réponse aux changements du climat — qui entraînent ici ou là refroidissement ! — si elle doit être pertinente sera d’abord locale, elle sera choisie, et elle entraînera l’adhésion des populations concernées — ou bien son autoritarisme la condamnera. Tout continue avec le syndrome bien connu de celui qui cherche la pièce perdue là où il y a de la lumière.

    Rien ne justifie les oukazes portés contre la France, l’un des cinq pays les plus vertueux de la planète en matière d’émissions de CO2 (0,6 % du total, grâce au nucléaire !), l’un aussi de ceux qui a su le mieux préserver son territoire et ses côtes. Chacun le sait, c’est en Asie, c’est en Amérique du Nord et du Sud que se jouent les équilibres de la planète, et les privations de libertés, et les restrictions insensées exigées par le Green Deal n’auront que deux conséquences. D’abord ruiner des pans de l’industrie européenne et affaiblir l’Union, et surtout, fâcher durablement les Européens avec l’écologie. La protection de la qualité de la vie en Europe et la défense de nos territoires sont chose trop sérieuse pour être laissées à la Commission.

    Des migrants aux vaccins, les preuves de l’abandon européen ne manquent pas. Et pour finir, le hold up sur l’écologie par Fondations et ONG sert à tout, et d’abord à manipuler les consciences, pour cacher les réalités qu’il ne faut pas voir. Le vrai enjeu de l’écologie est d’en finir avec les chaînes logistiques qui font le tour de la terre, et de relocaliser massivement les productions ; c’est de réduire le commerce international par un découplage entre continents. C’est d’en finir avec le nomadisme des biens, des capitaux et des hommes qui procède à la grande expulsion de ceux qui sont d’ici et de chez nous, c’est de lutter contre des migrations de masse qui ne peuvent que converger vers les terres tempérées et détruire les équilibres écologiques construits depuis des siècles – non, la terre n’est pas à tout le monde, mais à ceux qui se sont battus pour la garder des invasions, la mettre en valeur et la rendre féconde.

    C’est d’en finir avec la liberté de mouvement des capitaux, qui conduit nécessairement à valoriser le moins-disant écologique, et c’est d’en finir avec le privilège insensé du capital protégé des politiques nationales et de la loi par les cours d’arbitrage qui l’immunisent des choix démocratiques. Et c’est de sortir de la globalisation par la prise de pouvoir des collectivités sur les territoires qui sont les leurs, et par la responsabilité familiale de la transmission d’un cadre de vie préservé, bienveillant et sain. Famille, territoire, frontières, démocratie ; rien ne saurait être plus éloigné du vocabulaire de ceux qui entreprennent d’en finir avec la démocratie par la peur, la fausse science et la vraie propagande.

    Le catastrophisme écologique et la panique pandémique s’ajoutent pour imposer aux Nations européennes des contraintes qui ne sont ni environnementales, ni sanitaires, mais qui servent l’agenda globaliste de nos pires ennemis ; en finir avec la liberté des peuples européens. Si l’Union européenne doit avoir un sens, c’est de rendre aux citoyens des Nations européennes le pouvoir sur eux, sur leurs terres et sur la technique qui leur a été enlevé. Et c’est de préserver cette qualité de vie qui a été leur apanage pendant tant si longtemps. Que le vertige qui saisit la COP26 devant les conséquences d’engagements aberrants le rappelle à ceux qui oublient si vite qui les a élus, et pour quoi !

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 31 octobre 2021)

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  • Le Totem de l’Etat de droit...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Ghislain Benhessa intitulé Le Totem de l’Etat de droit - Concept flou, conséquences claires. Docteur en droit public, avocat et philosophe, Ghislain Benhessa est enseignant à l’Université de Strasbourg et est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages dont L’Etat de droit à l’épreuve du terrorisme (L’Archipel, 2017).

     

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    « Ce qui distingue la civilisation de la barbarie, c’est l’Etat de droit ! » tonne le garde des sceaux Eric Dupont-Moretti.

    Face aux décisions du tribunal constitutionnel polonais, « Bruxelles ne peut plus tergiverser pour défendre les valeurs de l’Union et l’Etat de droit » affirme le journal Le Monde dans un éditorial solennel.

    Il ne se passe désormais plus une journée sans que responsables politiques, journalistes ou magistrats n’invoquent l’Etat de droit comme pierre angulaire de toute vie démocratique. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Et pourquoi le soudain surgissement de cette notion, alors qu’on n’a jamais entendu le général de Gaulle, Georges Pompidou ou même Valéry Giscard d’Estaing lui accorder la moindre considération ?

    Dans cette étude détaillée, appuyée sur les principaux arrêts et décisions des tribunaux nationaux et européens, Ghislain Benhessa retrace l’histoire juridique du concept d’Etat de droit et montre comment on est passé pour l’essentiel du « droit de l’Etat » à la prévalence du droit sur l’Etat.

    Une fois les mécanismes juridiques mis en lumière, le lecteur comprend pourquoi la France ne pourra pas affronter sérieusement les nombreux périls qui approchent (sécuritaires, industriels, géopolitiques ou culturels) dans une configuration où l’Etat est empêché par le Droit et où l’émancipation de l’individu a pris place, de fait, au sommet de la hiérarchie des normes.

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  • D'un délire idéologique à l'autre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gérard Dussouy cueilli sur Voxnr et consacré au déni du réel qui pèse sur l'Europe... Professeur émérite à l'Université de Bordeaux, Gérard Dussouy est l'auteur de plusieurs essais, dont Les théories de la mondialité (L'Harmattan, 2011) et Contre l'Europe de Bruxelles - Fonder un Etat européen (Tatamis, 2013).

     

     

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    Mosquée centrale de Cologne...

     

    D'un délire idéologique à l'autre

    De tous les bords en Europe, le déni du réel et le délire idéologique qui va avec l’emportent. Il est vrai que moins les hommes n’ont de prise sur la réalité et plus ils s’en remettent à des représentations mythifiées. C’est un constat vérifié depuis longtemps par les sociologues pragmatistes. D’un côté, Il y a tous ceux qui s’accrochent à leur vision universaliste et naïvement humanitaire, alors que la réalité du choc des civilisations et des empires s’impose à leurs yeux, et d’un autre côté, ceux qui entretiennent la nostalgie d’une souveraineté nationale perdue, et qui ne peut plus être parce qu’elle est déconnectée de la puissance.
    Le pic du délire du multiculturalisme, version postmoderne de l’universalisme, a semble-t-il été atteint en Allemagne. Après quelques autres villes allemandes, la bourgmestre de Cologne vient d’annoncer qu’à l’avenir, chaque vendredi, l’appel du muezzin à la prière lancé à tous les Musulmans, sera autorisé. Sous certaines conditions, et en fonction des quartiers, est-il dit. L’argument avancé est que la décision est commandée par la tolérance et l’équité et par la volonté d’aller vers une société plus homogène et plus fraternelle. Alors que ces autorisations sont clairement des capitulations sociétales, significatives, tout simplement, d’un basculement dans le rapport de force démographique en faveur de la composante musulmane (principalement turque) de la population allemande. Comme sa voisine la France et peut-être plus vite qu’elle, et de façon plus nette en raison du vieillissement plus accentué de sa population, l’Allemagne se transforme en une polyarchie ethnique. Soit une société où les communautés ethnoreligieuses font les votes et influencent la politique nationale (cf. l’attitude toujours passive ou consentante de l’Allemagne envers Erdogan, le dictateur turc). Il y a donc de quoi s’inquiéter pour la nation germanique quand on sait devant quelle crise démographique elle se trouve, et que les Musulmans ne représentent « encore » que 12% de la population d’une ville comme Cologne. Qu’en sera-t-il quand ce pourcentage aura augmenté, sinon explosé ?
    D’après Le Figaro, qui cite l’Institut de sciences sociales Insa-Consulere, 61% des Allemands se prononcent contre cette autorisation, qui fait tache d’huile, de l’appel musulman à la prière. Mais cette majorité reste bien silencieuse dans un pays où l’opinion est fortement conditionnée et où la repentance bat son plein. N’y voit-on pas la municipalité de la pourtant traditionnelle Munich envisager de débaptiser les rues portant les noms de Richard Wagner et de Richard Strauss soupçonnés du pire, c’est-à-dire d’avoir à leur manière, avec leur musique et les présupposés qu’elle colportait, fait le lit du nazisme… Rien de moins.

    Quant à la France qui s’enfonce dans le désordre communautaire induit par les politiques de laxisme migratoire conduites depuis cinquante ans , le débat public sur cette question vitale y devient plus vif, et plus ouvert, que chez sa voisine d’outre Rhin depuis quelques mois. Une première raison réside dans le triste et brutal spectacle permanent de ce désordre, dont la dénonciation fait le miel d’une chaîne de télévision privée (celles du service publique pratiquant au contraire l’omerta) dont le nouveau propriétaire a compris tout le profit qu’il pouvait en tirer en termes d’audience. Une seconde raison est la percée médiatique qu’effectue Éric Zemmour dans sa démarche présidentialiste en centrant son discours sur l’immigration et sur le déclin de la France. La justesse de son diagnostic, ses paroles sans circonvolutions et fondées sur une véritable culture à l’opposé de sa concurrente la plus à droite, en font dans le contexte actuel et face à un panel de protagonistes insipides, un excellent candidat de premier tour.
    Néanmoins, dans la perspective d’une victoire finale, le discours du polémiste, s’il entre dans l’arène électorale, est trop chargé de nostalgie. Car l’on ne construit pas l’avenir sur celle-ci (la France ne sera jamais plus celle de Louis XIV ou de Bonaparte). Mais au contraire sur des adaptations et des stratégies audacieuses. Il lui faudra donc se garder du délire souverainiste et ne pas prôner, comme nombre de ses partisans le souhaitent, le repli national. Il serait bien plus honorable et ambitieux pour la France, mais aussi bien plus adapté à un monde rempli de risques et d’hostilités, que de s’ériger en chef de file, car d’autres Etats suivraient, pour transformer l’Union européenne en une véritable puissance au service des peuples européens.
    On ne peut, bien entendu, préjuger du résultat du combat électoral à venir. Le passé incite à la prudence quant à tout pronostic et on se gardera bien d’en faire ici. Ce dont on peut, cependant, se réjouir à la lumière de ce que l’on observe, et à condition que cela dure, c’est au retour à la « guerre des dieux » de Max Weber, autrement dit à la guerre des représentations du monde qui marquerait le début de la fin de l’idéologie dominante.

    Gérard Dussouy (Voxnr, 25 octobre 2021)

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  • Le monde sinon rien...

    Les éditions Flammarion viennent de publier Hitler - Le monde sinon rien, une biographie du chef du IIIe Reich écrite par Brendan Simms. L'auteur est professeur d'histoire des Relations internationales à l'université de Cambridge et poursuit des travaux sur la grande stratégie allemande dans son contexte européen et mondial.

     

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    " La vie d'Hitler est certes l'un des récits les plus stupéfiants du XXᵉ siècle. Brendan Simms, dans une biographie originale, en renouvelle la perspective en mettant l'accent sur la dimension internationale du projet hitlérien autour de son lien puissant mais ambivalent avec l'Amérique et l'Empire britannique. Si sa relation avec le monde anglo-saxon fut au final conflictuelle, du fait de Churchill et Roosevelt, elle a été d'abord empreinte d'admiration et même de fascination. Cette dernière serait née pendant la Grande Guerre, alors même que le caporal Hitler affrontait la vaillance anglaise au combat puis, à partir de 1917, la puissance des jeunes sammies. Par la suite, la diversité de l'empire colonial anglais et l'immensité du territoire américain lui inspireront son projet d'espace vital à l'Est, tout comme leur way of life viendra nourrir son programme pour la société allemande. Des motifs d'admiration qui n'ont cependant jamais pu effacer sa répulsion absolue du capitalisme international associé aux Juifs. Cette approche mondiale de l'homme ouvre de nouvelles pistes de réflexion qui, si elles étaient pérennisées, renouvelleraient en profondeur l'histoire du IIIᵉ Reich. "

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  • Réflexions sur l'Europe, le déclin et le renouveau hespérialiste...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Ego Non et consacré au déclin de l'Europe ainsi qu'à la voie à suivre pour un renouveau de notre civilisation.

    Historien, spécialiste de l'antiquité romaine et président de la société Oswald Spengler, David Engels, qui vit en Pologne, est devenu une figure de la pensée conservatrice en Europe et est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

     

                                              

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  • Tour d'horizon... (214)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de la revue Conflits, un entretien avec Gérard Chaliand sur le thème des guérillas et de la contre-insurrection...

    Guérillas et contre-insurrection

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    - sur Stalker, une copieuse note de lecture de Francis Moury consacrée à un texte d'Ernst Jünger publié voilà plusieurs années dans la revue Nouvelle Ecole...

    Notes nouvelles sur Ernst Jünger

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    - sur le site du Délit, journal francophone de l'Université de McGill à Montréal, un article de Nikolas Morel-Ferland consacré à Carl Schmitt...

    Carl Schmitt et le politique - Appréhender l'état d'exception

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