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Métapo infos - Page 381

  • Dersou Ouzala, le chasseur sibérien...

    Les éditions Transboréal viennent de publier pour la première fois la traduction intégrale de Dersou Ouzala, récit écrit par l'explorateur russe Vladimir Arseniev. Ce récit a été popularisé par le film extraordinaire d'Akira Kurosawa.

     

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    " Dans les forêts de l’Extrême-Orient russe, Vladimir Arseniev, officier explorateur avide de science et d’aventure, se prend d’amitié pour un chasseur sibérien : Dersou Ouzala, du peuple des Nanaïs, qui vouent au monde sauvage une dévotion ancestrale. De cette entente née d’expéditions au cœur de la taïga, Arseniev tire un récit aussi vrai que romanesque. Son témoignage peuplé d’ours, de tigres et de « gens de la forêt » portera le personnage de Dersou dans l’imaginaire de plusieurs générations de lecteurs du monde entier.

    Cent ans après la parution russe de ce texte fondateur porté à l’écran par Akira Kurosawa, en voici la première traduction française intégrale après restauration des nombreuses coupures de la censure soviétique. Éloge de la préservation des espaces, Dersou Ouzala est un western sibérien au début du XXe siècle… "

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  • Les GAFAM à l'assaut de l'Europe...

    Dans « Les portraits d’Éléments », vous pouvez découvrir ce mois-ci un entretien avec Marion Maréchal, directrice de l'Institut de sciences sociales, économiques et politiques, à l'occasion de la sortie d'une étude du Centre d'analyse et de prospective de son établissement consacrée aux GAFAM.

     

                                           

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  • Sur la piste de Blake et Mortimer !...

    La revue Raskar Kapac, dirigé par Maxime Dalle, vient de publier son deuxième numéro hors-série intitulé Sur la piste de Blake & Mortimer.

     

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    " Ce deuxième Hors-Série de Raskar est consacré à Edgar P. Jacobs et à ses personnages légendaires: Blake et Mortimer.

    Dans ce numéro exceptionnel au format “bande dessinée”, vous retrouverez des entretiens exclusifs avec des grands passionnés: l’acteur Pierre Arditi, l’écrivain François Rivière (le biographe de Jacobs), Jean van Hamme (le premier “repreneur” de la série, créateur génial de XIII, Largo Winch et Thorgal), Hubert et Laurent Védrine (biographes d’Olrik) mais aussi des études et des papiers incisifs de Maxime Dalle, Archibald Ney et Simon Bernard. N’oublions pas, à l’occasion du soixante-quinzième anniversaire du Secret de l’espadon, les dessins jacobsiens d’Hubert van Rie. Cerise sur le gâteau, une lettre illustrée de Jacobs inédite adressée à sa coloriste ! "

     

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  • Rap, Cannabis, Mangas... Qu'avons-nous fait de nos enfants ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur A moy que chault ! et consacré à la déculturation de la jeunesse française.

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Rap, Cannabis, Mangas... Qu'avons-nous fait de nos enfants ?

    Les maux qui nous accablent ne viennent pas tous de l’extérieur, certains, hélas, nous rongent intérieurement et ces derniers sont peut-être plus terribles encore car plus insidieux et pernicieux. La déculturation de la jeunesse et son addiction aux drogues sont de ceux-là et font peser sur l’avenir de lourdes inquiétudes si ces tendances ne sont pas efficacement et énergiquement combattues.

    Ainsi, le rap, cette musique d’origine afro-américaine devenue le « mode d’expression » des cités de l’immigration de l’Hexagone, est-il devenu la musique la plus écoutée, et de loin, par la jeunesse française, quelle que soit son origine ethnique ou sociale. Ainsi n’est-il pas rare désormais de voir des minets de Passy se dandiner au son du « gangsta rap » made in Trappes ou la Courneuve, quand bien même celui-ci appelle-t-il à « bolosser les babtous » (tabasser les bancs) ou à « niquer la France ». Les rappeurs dominent aujourd’hui notamment les écoutes sur Spotify, l’un des plus gros fournisseurs de musique en ligne, en trustant l’intégralité des places du « top 10 » 2021.

    Ces « poètes de la rue » (pour Libé) sont notamment Jul, suivi par Ninho, SCH, Damso, Naps, Booba, PNL, Djadja & Dinaz, PLK et Nekfeu… Ils représentent collectivement des dizaines de millions d’écoutes. Un phénomène qui ne pourrait être qu’une affaire de « goûts » si, au-delà de la violence et du racisme anti-blancs de certains titres, ce « rap français » ne se révélait pas être d’une totale indigence (onomatopées, borborygmes, sous-argot banlieusard, éloge des drogues, du fric…) sombrant souvent dans la débilité pure et simple. Plus qu’inquiétant pour les neurones de ces millions de fans qui ingurgitent cette soupe émétique à doses pluri-quotidiennes !

    Parallèlement, on apprenait que le « chèque culture », ces 300 euros généreusement distribués par le gouvernement à tous les Français de 18 ans pour leurs « achats culturels », avait provoqué une véritable ruée sur les « mangas », les bandes dessinées japonaises, à tel point que certains libraires l’ont rebaptisé le « pass mangas ». Les mangas représenteraient en effet près de 80 % des achats réalisés grâce au dispositif gouvernemental. S’il ne s’agit pas de dénigrer cet art populaire nippon, dont certaines créations sont d’une grande qualité (mais les acheteurs en question ont plutôt tendance à se tourner vers les médiocres « bockbusters » comme One Piece ou Demon Slayer), cette tendance lourde démontre de façon criante la déculturation croissante d’une jeunesse coupée de la littérature classique, voir plus globalement du livre, et de la culture nationale et européenne.

    Pour parfaire le tableau, le baromètre santé 2020 de Santé publique France nous rappelle que le cannabis reste la drogue illicite la plus consommée en France et que son usage est largement banalisé notamment dans les couches les plus jeunes de la société.

    Ainsi, à 17 ans, plus de 40 % des adolescents indiquent en avoir consommé dans l’année, et chez les 18-24 ans, ils sont près de 26 %. La France est par ailleurs le pays qui compte le plus de consommateurs de cannabis parmi les pays de l’Union européenne.

    Cet accablant état des lieux ne peut pas être uniquement imputé à « l’époque », au matraquage publicitaire et médiatique ou à une quelconque « fatalité », il est aussi d’évidence le fruit d’une démission collective, notamment éducative et parentale. Il est plus que temps de réagir et la période de Noël peut justement être l’occasion, notamment au travers de cadeaux utiles et intelligents, de tenter d’orienter positivement les plus jeunes et de les éveiller à autre chose qu’à la sous-culture mondialisée dans laquelle ils se complaisent.

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 3 décembre 2021)

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  • Un fascisme japonais ?...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier un essai de Masao Maruyama intitulé Le fascisme japonais (1931-1945). l'ouvrage est préfacé par Johann Chapoutot et complété par un court essai de Morvan Perroncel, "Maruyama Masao et l'ultranationalisme japonais". Historien des idées, Masao Maruyama a publié cette analyse, qui fait toujours référence, en 1946.

     

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    " Pourquoi un régime qui semblait devenir une démocratie libérale depuis la fin du XIXe siècle a-t-il emprunté dans les années 1930 une voie qui l’a fait comparer aux fascismes européens ?
    Contrairement à l’Italie et à l’Allemagne, le Japon a basculé dans l’ultranationalisme sans qu’un parti fasciste ne prenne le pouvoir et sans qu’on puisse distinguer un moment plus décisif que les autres.
    Convaincu que la démocratie n’a pas d’avenir si l’on ne cherche pas à comprendre la dynamique profonde de cette évolution, Maruyama Masao s’attache à mettre en lumière les singularités du cas japonais. Abordant tour à tour l’idéologie officielle, le rôle des mouvements d’extrême droite et la psychologie des dirigeants, il nous explique comment le système hérité de l’ère Meiji (1868-1912) a fini par engendrer ce « fascisme atrophié » qui a conduit son pays à un désastre pourtant prévisible.
    Écrite et publiée au lendemain de la guerre, cette analyse fit date et reste aujourd’hui encore incontournable. "

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  • Circus politicus...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, la "pipolisation" de la politique. Hier, les rois avaient des fous. Et si demain c’étaient les fous qui devenaient rois ?... On trouvera sur le plateau, François Bousquet , Patrick Lusinchi et Javier Portella, correspondant espagnol d’Éléments.



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