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Métapo infos - Page 287

  • Écologie politique ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à la question de l'écologie politique...

    Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Il a également publié un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

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    Écologie politique ?

    La science des systèmes vivants complexes est mobilisée pour garantir les conditions favorables à l’existence humaine sur terre. C’est tout le sens d’une écologie politique, écologie des ressources et de la vie. Mais aussi, écologie des pouvoirs et des intérêts. Des Nations et des civilisations. Trop longtemps, le discours de l’écologie politique a ignoré les questions géopolitiques. Il a ignoré la puissance, la Défense, et la sécurité. Alibi de la globalisation, il s’est abandonné aux platitudes de l’universalisme marchand et il leur a sacrifié la réalité des écosystèmes et des cultures qui leur sont liées, tous différents, tous enfants de la géographie et de l’histoire, à la fiction d’un monde humain uniformisé par la technique, d’un côté, de l’autre, à une sacralisation de la nature importée du mythe américain du « wilderness » — que le monde serait beau sans hommes !

    Une évidence

    L’urgence est d’accepter l’évidence ; parce qu’elle concerne l’eau et la terre, la diversité animale et végétale, la qualité de l’air et des aliments, parce qu’elle touche à la fertilité et à la fécondité animale, végétale et humaine, parce qu’elle entre en consonance avec les identités collectives, les traditions et les frontières, l’écologie est aussi un savoir de la sécurité, de la défense — et de la paix. Les circonstances dramatiques déclenchées par l’invasion russe de l’Ukraine appellent aussi une révision drastique des politiques dites « environnementales ». D’abord pour affirmer sans ambiguïté que l’écologie humaine est seule capable d’assurer dans la durée les ressources naturelles et les services écosystémiques nécessaires à la vie de nos concitoyens sur leur terre et dans leur Nation. Une terre épuisée par l’abus de traitements artificiels et des exigences de rendement excessives met en danger la sécurité alimentaire de la population qu’elle nourrit et la rend dépendante de l’extérieur. À long terme, la qualité environnementale qu’exprime notamment la biodiversité est un facteur décisif de cette sécurité qui commence par l’autonomie ; produire chez soi ce que l’on consomme, qui se nourrit de l’économie circulaire ; rien ne se perd, rien ne se jette, tout se récupère, se répare ou se transforme, et qui s’achève par la conscience du devoir de transmission familiale, locale et nationale ; transmettre aux siens un territoire plus beau, plus riche et plus vivant.L’écologie nous appelle à ménager la terre, à respecter les cycles de la vie, et à imposer des limites à la croissance des productions animales et végétales ; rien ne le dit mieux que ces terres mortes, parce que les insectes qui assurent la fécondation ont disparu, éliminés par les pesticides, comme les oiseaux qui tuent les ravageurs, et parce que la matière vivante du sol est épuisée, jusqu’à plusieurs dizaines de centimètres de profondeur, par l’abus des fongicides et autres chimies du sol — des terres qui ne produisent plus que gorgées d’engrais, des terres écrasées par des machines de plus en plus lourdes, travaillées par des agriculteurs devenus les faire valoir du machinisme, des semenciers et des chimistes allemands, au moment où les prix des engrais vont exploser ! Où sont la sécurité alimentaire, l’autonomie nationale et le devoir de transmettre ?

    Des singularités nationales

    Ensuite pour promouvoir le respect des singularités nationales, régionales et locales qui s’expriment dans les traditions, dans les modes de faire et de vivre, et qui traduisent la coconstruction millénaire des hommes par leur foyer territorial, et de leur foyer territorial par les hommes. Cette intimité est la première source de la richesse culturelle européenne. Elle est bafouée par des réglementations et des obligations intrusives qui alignent, uniformisent et nivellent au nom de la technique, pour le plus grand profit des multinationales, dans une logique de concentration délétère. L’Union des directives, des normes et de la conformité fait de l’Europe un non-lieu, archipel de bulles métropolitaines artificielles, séparées par des déserts à exploiter et à faire obéir.L’intérêt des multinationales est que tous les hommes construisent les mêmes maisons avec les mêmes matériaux standardisés, mangent les mêmes produits sans origine, sans saveur et sans goût, avalent les mêmes images et soient soumis aux mêmes informations — que tous les hommes deviennent les mêmes, ce qui impose l’artificialisation de leurs conditions de vie. Numérique, climatisation et individualisation vont de pair ; la sortie de la nature est le projet du capitalisme totalitaire. Face à son emprise, le localisme est la voie de la liberté, le choix politique d’une écologie humaine ; celle de l’alliance renouvelée entre l’homme et la vie.Encore, pour reconnaître que l’écologie est la science de bien vivre sur son territoire, parmi les siens, avec toutes les formes de la vie. Une écologie humaine est aussi une écologie des pouvoirs, de la puissance, de la sécurité et de la Défense. Une écologie des frontières, des États, et des marchés. Des rêves, et des désirs. L’écologie n’est pas une punition infligée à des populations qui auraient tort de vouloir défendre leurs libertés, conserver leur mode de vie, et demeurer ce qu’elles sont. Le naufrage de l’écologie politique ne s’explique pas sans le caractère anti-social, anti-national et punitif de dispositions contraires aux libertés individuelles comme aux choix de vie de nos concitoyens, des dispositions qui multiplient les exclusions, les inégalités et les discriminations, des dispositions concernant aussi bien le transport routier que les automobiles, le chauffage que l’alimentation, et qui ajoutent à la pauvreté la mauvaise conscience.
    Bouée de sauvetage du globalisme en perdition, le dérèglement climatique a été instrumentalisé pour accréditer l’idée fausse que les mêmes solutions vont résoudre un problème unique. Dans la réalité, il n’est pas deux écosystèmes touchés de la même manière par le dérèglement du climat, qui peut signifier ici refroidissement quand il entraîne ailleurs réchauffement, ma perte de biodiversité quand ici il va favoriser la fécondité du vivant ! Dans la réalité, les capacités d’adaptation humaines aux extrêmes climatiques se sont révélées extraordinaires ; et si le temps semble cette fois compté, l’urgence est tout aussi bien d’adapter et de s’adapter qu’elle est de lutter contre le changement du climat par des moyens autoritaires qui sont bien proches de devenir totalitaires.

    Pour réconcilier écologie et économie

    Inutile de rappeler les complexités à court terme. À long terme, relocalisation, réduction des intrants et des composants réalisent l’idéal de toujours des ingénieurs ; faire pareil avec moins, moins d’énergie, de matière ou d’argent. C’est la voie de l’écologie sociale, nationale et heureuse. À long terme, démocratie et écologie se rejoignent pour faire du nouveau combat pour l’autonomie humaine leur cause commune ; le grand enjeu politique du moment est de reprendre le contrôle sur la technique, de ne pas laisser les techniques, notamment numériques, disposer de nos vies et de la vie comme elles tentent de le faire à travers la sujétion inouïe des politiques aux maîtres des écrans et des algorithmes. Le nouveau combat pour l’autonomie est le combat contre l’obéissance numérique, contre la sidération numérique, contre la saisie de l’esprit par l’écran. Et l’écologie et la démocratie se rejoignent pour dénoncer la fuite en avant qui veut qu’aux imperfections des marchés, une seule solution existe ; plus de marché ! Le capitalisme devenu totalitaire à la faveur de systèmes comptables, juridiques et numériques invasifs entend que pas un grain de sable, un atome d’air, une goutte d’eau, un gène ou un être vivant, n’échappent à la loi du rendement maximal. Cette privatisation universelle est une privation généralisée. La protection abusive du capital se tourne contre la propriété, elle se tourne contre la liberté politique et la souveraineté des Nations, elle finit par ruiner la notion même de politique — la capacité des peuples de décider eux-mêmes de ce qui les concerne. Sur les limites des opérations économiques, sur les limites de l’entreprise privée, sur le contrôle des techniques et des marchés, l’écologie est la science qui peut réconcilier économie et démocratie, et tenir cette promesse fondatrice ; remettre l’économie au service de la bonne vie.

    Écologie des Nations et des civilisations

    Un écosystème qui se ferme à tout échange avec l’extérieur dépérit et meurt, un écosystème ouvert à tout ce qui lui vient de l’extérieur dépérit et meurt. Nous en sommes là. L’écologie nous enseigne qu’un certain degré de fermeture et de protection est une condition de la survie, parce que « c’est la condition de la stabilité du milieu intérieur » (Claude Bernard). Un certain degré de séparation entre sociétés humaines garantit leur liberté réciproque, leur capacité de se donner leurs lois et de suivre leur destin. Comment mieux dire qu’une globalisation qui signifie alignement et mise en conformité universelle appelle le conflit, la guerre, et la destruction ?   Nous y sommes. Il est vain de demander à l’écologie des réponses à l’urgence de la paix et de nouvelles relations internationales. Mais il n’est pas inutile de rappeler le doux savoir que la science de la vie doit infuser aux rapports internationaux comme aux relations humaines, un doux savoir des limites, de la mesure et de la modestie.
     
    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 15 avril 2022)
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  • Qu’est-ce que l’idéologie du même ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie et l'Institut Iliade viennent de publier un court essai d'Alain de Benoist intitulé Qu'est-ce que l'idéologie du Même ? .

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

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    " Si l’on refuse l’égalitarisme, faut-il pour autant se satisfaire de toutes les inégalités ? Non, car l’égalité bien comprise n’est jamais un absolu. Les hommes peuvent être égaux sous certains rapports — par exemple, leur appartenance politique à une communauté — et inégaux sous d’autres. En tant qu’être communautaire, l’homme doit nécessairement admettre de telles formes d’égalité. Ce qui doit être combattu, en revanche, est l’« idéologie du Même », qui est au cœur de la dynamique moderne. Celle-ci vise l’arasement pur et simple de toutes les différences, la neutralisation du monde, et l’effacement des communautés — au nom d’une vision purement mathématique de l’égalité. C’est une dénaturation pathologique du concept d’égalité politique. L’égalité n’est pas synonyme de mêmeté. "

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (53)

     

     

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Fulgurante analyse de Guy Mettan sur la guerre russo-ukrainienne et ses conséquences prévisibles. Cet ancien rédacteur en chef de La Tribune de Genève rétablit la chronologie des évènements, montre le succès de la gigantesque opération psychologique à laquelle se sont livrée les médias occidentaux et surtout en décrit les conséquences à savoir le déclassement de l’Europe et sa totale servitude aux intérêts américains :

    https://guymettan.blog.tdg.ch/archive/2022/04/01/les-dessus-et-les-dessous-de-la-guerre-en-ukraine-321227.html

     
    Bonne vidéo sur le récent colloque de l’Iliade :
     
     
    Plus une courte vidéo sur les formations dispensées par l’Iliade. N’hésitez pas à la diffuser à vos connaissances :
     
     
    Revenant sans cesse aux étymologies grecques ou latines des mots qui touchent au politique, Michel Maffesoli dans cet entretien avec TV-liberté pour la quatrième réédition de La transfiguration du politique revient aux enseignements de son maître Julien Freund : à l’origine la politique consiste à bien gouverner sa maison. Pour les Grecs seuls méritent d’être élus pour gérer la maison commune ceux qui ont fait leur preuve dans la gestion domestique. Aujourd’hui la politique n’est plus liée au réel, c’est à dire attachée à la gestion de ce que nous vivons concrètement, elle s’est abstraite de tout cela; c’est le sens profond du mot transfiguration. La politique est devenue une théâtrocratie, c’est le mot qu’utilisait Platon pour signifier la dégénérescence de la démocratie. Ce théâtre de la caste politique est de plus en plus éloigné des préoccupations des électeurs, il est déraciné. À ce propos il évoque Guy Debord (« société du spectacle ») et Jean Baudrillard (« simulacre »). L’accent des discours politiques est mis de ce fait sur le « pathos » et non plus sur la « ratio », c’est le règne de l’émotion encourage par un hyper moralisme. Entretien très intéressant :
     
     
    « L’immonde dans lequel nous survivons » par Rémi Soulié. Une excellente vidéo produite par le zoom de TV-Liberté :
     
     
    Le point de vue de François Bousquet à l’issu du premier tour :
    « Quelques considérations politiques en ce lendemain de 1er tour :
    1. La France est un vieux pays, mais c’est surtout un pays de vieux. Si les plus de 65 ans n’étaient pas allés voter, on aurait eu droit à un second tour Marine Le Pen - Jean-Luc Mélenchon. La France est une gérontocratie vaccinale. Elle redemande une dose.
    2. Éric Zemmour s’est trompé de public. Il est revenu à son périmètre de départ : les pics d’audience de Cnews. Or ce n’est pas Médiamétrie qui dépouille les bulletins de vote. Ni le Trocadéro qui fait déplacer le populo. Doit revoir sa copie.
    3. Valérie Pécresse a été élue par défaut à la primaire LR et battu par KO à la présidentielle. Deux tiers Merkel, un tiers Thatcher, zéro de Gaulle. Quand elle donne des coups de menton, elle ne fait trembler que la vaisselle. C’est tout. Qui y a jamais cru ?
    4. Les acquis fondamentaux validés, Marine Le Pen a fait jouer la seule logique en temps de crise : « Qui est le moins cher ? », le comparateur de prix des Leclerc. La marque Repère dans une France sans repère. À deux euros le litre, les GJ votent avec leur voiture.
    5. Terra Nova a gagné à gauche, mais ce n’est pas le PS qui a raflé la mise, c’est LFI. À 49 % dans le 93 et 47 % dans le 20e, l’islamo-gauchisme s’éclaire. Naissance du Mélenchonistan, nouvelle force politique. La Mecque à Paris Plages, la colline du crack en perspective».
     
    Les matins de France culture donnent la parole à François Bousquet qui trace le bilan des dernières élections. Selon lui tous les populistes sont animés par un comportement d’échec et il prévoit en conséquence une défaite de Marine Le Pen au second tour. Par ailleurs il souligne que « lunion des droites » est un mythe sans consistance qui essaie de traduire en terme politique l’énergie qui a surgi de « La manif pour tous », celle d’une bourgeoisie qui se voudrait traditionnelle mais qui a l’arrivée préférera toujours son confort à l’aventure. Bousquet pense que seule est d’avenir une politique qui s’inscrira dans le schéma proposé par Guilluy et Jérôme Sainte-Marie d’une sociologie qui oppose les classes populaires toujours plus appauvries à la couche des privilégiés de moins en moins nombreuse et de plus en plus rapace.
     
     
    Jean-Yves Le Gallou s’entretient avec François Bousquet et se livre à une sorte d’autocritique de la campagne Zemmour à laquelle il a participé. Son appréciation, par ailleurs excellente, note que la campagne Zemmour au delà de ses aléas a contribué de toute évidence à déplacer la fenêtre d’Overton et à imposer le thème du « grand remplacement ». Métapolitiquement c’est un succès. Cette campagne, même si ses retombées électorales apparaissent décevantes, a permis dengranger des dizaines de milliers de militants jeunes, enthousiastes et bien sûr beaucoup mieux éduqués que les maigres phalanges de Marine Le Pen. Cet ensemble est un gage d’avenir, même si toutes les institutions sont rongées par la propagande de l’esprit woke. En fin d’entretien Le Gallou parait croire à une communautarisation des autochtones. Ce pourrait être un débouché face aux procédures électorales qui semblent de plus en plus bouchées :
     
     
    Marcel Gauchet invité sur les ondes d’Europe 1 détaille un bon diagnostic sur le second tour des présidentielles. Pour lui « Marine Le Pen représente une droite autoritaire, nationale et populaire, qui évoque furieusement les débuts du gaullisme. Elle n’est pas d’extrême droite. On gagnerait à le reconnaître » :
     
     
    Lionel Baland résume à gros traits la substance d'un livre de Benedikt Kaiser sur le patriotisme solidaire qui dénonce la dérive d’une partie de la sphère patriotique allemande vers le néo-libéralisme. Benedikt Kaiser est éditeur et membre de la nouvelle droite allemande :
     
     
    Sur le site d’Éléments une belle réflexion de François Bousquet sur Pier Paolo Pasolini et son rapport aux mythes :
     
     
     
     
    I-média du 14 avril. L’émission de Jean-Yves Le Gallou est principalement consacrée à la re-diabolisation de Marine Le Pen. Le paratonnerre Zemmour ne fonctionnant plus la rengaine bien connue du retour du fascisme se détourne sur Le Pen. On nous joue ce tintamarre depuis des décennies. Bien que peu de gens aient une mémoire incluant ce que fut le fascisme réel, aient été forcé de boire de l’huile de ricin et aient été bastonné à coup de manganello. On citera un expert en la matière, monsieur Jospin, qui reconnaissait que le soi disant « fascisme » de 2002 n’était que comédie. Fasciste est une invective commode quand on se refuse à réfléchir sur ce qui nous arrive :
     
     
    Pierre Brochand (HEC, ENA) ancien directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure de 2002 à 2008 a publié dans Le Figaro un article important sur l’immigration de masse et ses conséquences prévisibles. Résultat de ces propos chocs dans les médias : à peu près rien. Analyse de l’OJIM :
     
     
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  • Tour d'horizon... (225)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de la revue Jus Politicum, Carlos-Miguel Pimentel s'intéresse au populisme au pouvoir...

    Le populisme couronné, essai sur un jeu de rôles institutionnel

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    - sur la Lettre de Communication & Influence du mois de novembre, Bruno Racouchot interroge Thibault Kerlirzin sur la question de l'influence des ONG...

    Le narratif irénique des ONG, redoutable moteur d'influence : le décryptage de Thibault Kerlirzin

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  • Feu sur la désinformation... (373)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      La campagne présidentielle semble remuer violemment le président sortant Emmanuel Macron. Son déplacement à Denain nous a donné une image très drôle !
    • 2 - Marine Le Pen re-diabolisée par les médias ?
      Eric Zemmour semble avoir servi de paratonnerre à Marine le Pen pendant la campagne du premier tour, attirant sur lui les ires et les foudres du système médiatique. La candidate du Rassemblement national est-elle en passe d’être à nouveau diabolisée par le cartel des médias ?
    • 3 - Revue de presse
      Marine Le Pen épinglée par la presse sur ses chiffres de l’immigration, un tireur pro-Black Lives Matter à Brooklyn, 3 filles excisées dans la Sarthe, une production théâtrale pédophile à Londres, l’envoi douteux de mails de campagne au corps enseignant par Macron.
    • 4 - Médias et politique, relations tendues
      Depuis que Marine le Pen a refusé d’accréditer "Quotidien" à ses meetings, la polémique bat son plein. Les journalistes se sentent menacés par les candidats et vice-versa. Analyse d’une relation tendue entre médias et politiques.

     

                                              

     

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  • Les globalistes...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Quinn Slobodian intitulé Les globalistes - Une histoire intellectuelle du néolibéralisme. Historien canadien, professeur associé au Wellesley College, Quinn Slobodian s’intéresse tout particulièrement aux mouvements sociaux et à l’histoire intellectuelle du néolibéralisme. Il écrit régulièrement dans le Guardian.

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    " Quinn Slobodian retrace dans ce livre les chemins parcourus par un groupe d’intellectuels, les « néolibéraux », depuis les cendres de l’empire des Habsbourg jusqu’à la création de l’Organisation mondiale du commerce, montrant que l’objectif qui a accompagné l’émergence du néolibéralisme n’était pas tant la réduction de la taille de l’État ou l’abolition des réglementations que leur redéploiement à l’échelle mondiale.
    Son récit débute en Autriche dans les années 1920. Les Empires sont en train de se dissoudre et le nationalisme, le socialisme et l’autodétermination démocratique menacent la stabilité du système capitaliste. Face à cette situation, des intellectuels autrichiens en appellent à une nouvelle façon d’organiser le monde. Dans les universités où ils enseignent et auprès des gouvernements qu’ils conseillent, des économistes de renom tels Friedrich Hayek, Ludwig von Mises ou d’autres figures influentes mais moins connues comme Wilhelm Röpke et Michael Heilperin, ne prônent pas le laisser-faire. Ils voient au contraire dans les États et les institutions internationales de possibles instruments pour protéger les marchés contre les effets de la souveraineté nationale, les changements politiques et les turbulences des revendications démocratiques.
    Une généalogie intellectuelle du néolibéralisme essentielle pour comprendre le monde d’aujourd’hui. "

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