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Métapo infos - Page 1418

  • Relations transatlantiques...

    Sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin , auteur de l'essai intitulé Le renversement du monde (Gallimard, 2010), nous montre comment les Etats-Unis nous imposent des règles qu'eux-mêmes ne respectent jamais...

     


    Commerce international, IFRS, règlementations... par realpolitiktv

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  • Histoire d'un Arabe...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Labor et Fides d'un ouvrage de Tilman Nagel intitulé Mahomet - Histoire d'un Arabe ; invention d'un prophète. Son auteur a été professeur de langue et de civilisation arabe à l'université de Götingen, en Allemagne, pendant plus de vingt-cinq ans. Ce livre trouvera sa place à côté de celui de René Marchand, Mahomet - Contre-enquête (Editions de l'Echiquier, 2006).

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    "L'ouvrage du professeur Tilman Nagel est la première biographie historicocritique de Mahomet parue depuis plus de cent ans. Pour cela, il met à profit les importants progrès faits ces dernières décennies par la recherche historique sur l'Arabie préislamique et utilise l'intégralité des sources à disposition. Il peut ainsi à la fois revisiter l'image dogmatique de la vie de Mahomet transmise par les traditions musulmanes et proposer une biographie du fondateur de l'islam inscrite de façon aussi précise que possible dans l'histoire politique, religieuse et sociale de son temps. Dans les derniers chapitres du livre, Nagel montre par quels chemins et pour quelles raisons la vie du Prophète a été par la suite l'objet d'une dogmatisation qui en a estompé les contours historiques. C'est en ce sens qu'on peut parler de l'invention d'un Prophète. Cette seconde démarche n'explique pas seulement comment est née la conception habituelle de la vie de Mahomet; elle fournit aussi les clés nécessaires pour soumettre à la critique historique ces traditions et les rendre ainsi utilisables pour une discussion informée sur l'islam et son fondateur."

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  • L'Amérique (auto)destructrice ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Bourrinet cueilli sur Voxnr et consacré au phénomène des tueries de masse aux Etats-Unis...

     

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    Aurora (2012) - Virginia Tech (2007) - Columbine (1999)

     

    L'Amérique (auto)destructrice

    La récente tuerie, la dernière d’une longue série, de l’école primaire Sandy Hook, à Newtown, dans le Connecticut, qui a provoqué la mort de 27 personnes, dont 20 enfants, a suscité, outre une émotion bien légitime, les déclarations traditionnelles, que l’on s’attend à entendre dans de telles circonstances.

    Le lobby des armes à feu, incarné par la National Rifle Association, a encore une fois été dénoncé, mais l’on peut conjecturer qu’il n’y aura aucune suite à une mise en accusation, qui, pour autant, ne sert pas réellement à identifier le problème de fond qui mine la société américaine.

    Pour expliquer les aberrations qui prolifèrent comme une pandémie, et qui meurtrissent aveuglément des innocents au gré des caprices des tueurs, les commentateurs ont à leur disposition une mallette de notions passe-partout, qui, outre l’argument majeur des 200 000 000 d’armes qui se baladent de l’Atlantique au Pacifique, usent tout le lexique fourni en matière de sociologie, d’éducation, et surtout de psychologie. On met l’accent, avec raison, sur la déstructuration des personnes, sur les conflits qui détruisent les liens familiaux, sur la désocialisation des individus enfermés dans un monde intérieur peuplé des fantasmes virtuels de l’internet, sur la haine, la jalousie, le ressentiment qui empoisonnent des consciences perverties par la société du spectacle, de la marchandise, et de la réussite à tout prix, sur la disparition des inhibitions, des tabous moraux qui rendent les gestes meurtriers anodins, banals. Tout cela est vrai, mais peu sont ceux qui dévoileront la cause ultime de ce désastre : l’Amérique elle-même.

    Dans son passionnant ouvrage, « Stendhal et l’Amérique », Michel Crouzet a évoqué le désamour que l’auteur de Lucien Leuwen avait éprouvé pour la république américaine, après une période d’illusions démocratiques. Cette analyse d’un itinéraire que beaucoup connaîtront après avoir découvert la réalité du Nouveau Monde est en soi l’auscultation attentive d’une civilisation qui est la seule à avoir inventé, dans l’Histoire, une forme inédite de massacre, celui de ses propres enfants.


    Stendhal a bénéficié, en lecteur exigeant, de nombreux récits de voyageurs tels que Victor Jacquemont, Basil Hall, Mrs Trollope, Miss Frances Wright, Félix de Beaujour, Volney, dont certains étaient de ses amis, et tous, des écrivains capables de prendre une distance critique. Il n’est pas anodin que Mrs Trollope, par exemple, Anglaise émancipée s’il en est, passa l’Atlantique Wigh, pour revenir Tory !

    Stendhal, qui n’était pas réactionnaire, voyait dans l’Amérique, certes, le progrès, mais aussi la décadence, une régression de la civilisation. L’américanisme était l’avenir, mais il ne serait pour rien au monde devenu Américain. Le progressisme du Nouveau monde, extrémité occidentale de l’Europe, accentue la modernité, qui est arrachement à la sensibilité, jusqu’à son anéantissement. L’homo faber est avant tout l’homme destructeur. Si la volonté et le calcul y sont les instruments de sa liberté, elles servent aussi à maîtriser aussi bien l’être intérieur que la nature.


    Stendhal oppose l’homo americanus au Français, sociable, galant, léger et peu rentable, et surtout à l’Italien, dont la passion rentrée peut éclater en folie destructrice, mais néanmoins civilisatrice, pour peu qu’elle soit sublimée par l’éros et la beauté, ces frivolités essentielles de l’humain différencié. L’archaïsme italien favorise l’épanouissement individuel et collectif, tandis que la perfection politique des Etats-Unis les plonge dans une crise permanente.


    L’homme de raison des Lumières a porté dans ses bagages le progrès et l’ennui. Le négociant européen y est devenu roi. Dans le roman inachevé « Lucien Leuwen », le héros éponyme dit : « Prenez un petit marchand de Rouen ou de Lyon, avare et sans imagination, et vous aurez un Américain ». Un roi multiplié, plébéien, bassement calculateur, régnant sur un continent. Ce qui suffit à donner la mesure de la catastrophe historique que fut le triomphe des Anglo-saxons (Stendhal, à la suite de son ami anglais S. Sharpe, assure que « les Américains ne sont que la quintessence d’Anglais ») sur la terre des Amérindiens, et ce qu’elle fût devenu si les Français, qui s’occupaient plus de nouer des relations galantes avec les Indiennes que de bâtir une utopie biblique, avaient imposé leurs mœurs.


    Au lieu de quoi on eut une sorte d’in-civilisation, la société industrielle de l’Angleterre poussée à son paroxysme, dont les traits sont amplifiés : moralité hyperbolique, puritanisme, austérité, répression du désir, rentabilité, productivité, brutalité des rapports économiques et sociaux, exploitation de la force de travail. Une Angleterre sans sa culture aristocratique de la différence, au demeurant. « L’homme n’[y] est mû que par trois idées : l’argent, la liberté et Dieu ». Avec une prédilection pour la première.


    Ce qui pourra paraître paradoxal pour un contemporain est l’anti-rousseauisme de Stendhal. Il reprend, par l’idéologue Volney, les préjugés de Voltaire sur les « sauvages », qui, par nécessité, sont réduits à vivre misérablement, poussés par un besoin de subsistance précaire, sans imagination, sans dilapidation gracieuse des biens, qui est la condition indispensable pour que l’idée de luxe apparaisse, donc de plaisir, de raffinement, d’intériorisation du délice, et de la construction de rapports sophistiqués avec autrui. L’Indien est un barbare naturel, donc utilitariste. C’est pourquoi il est l’exact miroir de l’homme démocratique américain, uniquement préoccupé d’une économie matérielle d’accumulation des biens et de leur consommation mélancolique.


    La table rase qui a initié un monde nouveau, quelle qu’ait été sa violence originelle, qui subsiste cependant autant dans la conscience profonde du descendant de pionnier, que dans l’attachement épidermique à la possession d’armes à feu, a eu pour effet d’effacer toutes les origines, les personnalités, les véritables différences. L’Américain moyen ne déteste rien tant que la supériorité ou l’originalité. La Terre promise est un pré uniforme où paît le troupeau de Dieu. Le brassage recrée le désert. La masse oppresse, le jugement, le droit, le contrat deviennent le seul critère assurant un lien entre des atomes exilés.


    L’oppression du groupe est d’autant plus prégnant qu’elle n’est pas équilibrée par l’oisiveté cultivée, le loisir épicurien, la dilection gratuite, donc salvatrice. Hormis le travail et la prière, il n’y a rien. Ou tout, ce qui est la même chose. Il est même, et surtout, impossible de se rattacher à un passé, puisque le Nouvel Eden est à construire, et à universaliser. Le temps est à défricher, comme la frontière, et de façon violente. La forêt, la nature, les minerais, le territoire, les paysages, ne sont plus que des instruments de la puissance. Les voyageurs du XXème siècle ont été stupéfaits de découvrir combien le paysan américain, qui n’est plus un paysan, mais un spéculateur, ne s’attache ni à un lieu, ni à la beauté d’un endroit, ni même aux séductions existentielles qu’il offre : ils coupent tout, vendent, puis s’en vont. Le rapport à la nature y est brutal, irrespectueux. Les terres sont si nombreuses, si vastes, si étrangères, au fond, à l’identité des hommes qui en prennent possession, qu’il est vain de s’y arrêter, et, comme sur le Vieux continent, de les transformer en ces œuvres d’art que sont les paysages des nations européennes.


    Nous touchons là l’une des sources de la violence endémique qui mine la société américaine, et qui en fait une des civilisations les plus anormales de l’histoire humaine, une des raisons pour lesquelles elle parviendra peut-être à subjuguer les autres civilisations, à les détruire, et à anéantir, avec elles, l’humanité.


    Car si l’Europe s’est faite peu à peu, dans la longue durée, par une série de cultures conquérantes qui ont absorbé, sans les éradiquer, celles qui leur avaient succédé, des temps préhistoriques jusqu’au moyen-âge, la société américaine a supprimé tout ce qu’elle considérait comme le « mal », les Indiens, la culture européenne, le temps « mort », mais qui vit, pour instaurer ce qu’elle a toujours considéré come un destin manifeste, voulu par Dieu, sans distinction de la variété du monde et de la légitimité des autres visions du monde. En revanche, dès le néolithique, le terroir européen a pris forme, dans un équilibre sage et patient entre la nature sauvage et la nature domestiquée, entre la chasse, la cueillette et l’agriculture, entre la part libertaire de l’homme et sa portion sociale, perçue comme élévation vers une plus grande liberté, laquelle a toujours été perçue come une libération par rapport aux besoins biologiques de l’individu, donc des nécessités économiques. Cette prise en compte civilisationnelle des complexités humaines a produit le grand Art et l’amour fin, considérés comme des idéaux à atteindre par l’élite. L’esclavage réel n’est que celui de la rationalité instrumentale, qui ne donne que ce qu’elle vaut. L’homme se construit à partir de son affectivité, de sa sensibilité, de son monde intérieur, et de l’invention de nouvelles sensations, de tout ce qui éloigne du mécanique.


    Qui veut faire l’ange fait la bête. A vouloir en finir avec la corruption, à quoi l’Américain réduit l’oisiveté aristocratique, le luxe et les plaisirs de l’art et de l’amour, on finit par dénaturer l’homme, par le déshumaniser, par rompre avec ce qui le constitue en tant qu’être sociable, à conjuguer la froideur standardisante aux brusques explosions pornographiques et meurtrières, les deux d’ailleurs se rejoignant dans l’usage immodéré du calcul.


    Plutôt que la prolifération des armes à feu, que les journalistes et responsables politiques s’évertuent de combattre, comme si l’élimination de boutons sur la peau suffisait à faire disparaître une maladie, il vaudrait mieux se demander quelles sont les raison de fond d’un phénomène qui se répète, et s’amplifie. Toutes les règles drastiques de sécurité, et les tentatives d’éducation « civique », ne sont pas parvenues à prévenir un phénomène qui tend à se répandre partout où l’américanisation tend à déstabiliser les sociétés. De la Chine à la France, en passant par la Finlande ou l’Allemagne, la maladie gagne. Parfois, la pathologie s’adapte au terrain. En France, par exemple, il n’est pas rare qu’un père assassine femme et enfants avant de se donner la mort. Les modalités criminelles sont plus américanisées dans les pays du Nord, bien que la tuerie de Nanterre, le 26 au 27 mars 2002, nous ait livré un spécimen qui devrait réjouir le très californien groupe de « réflexion » Terra nova (tout un programme).Richard Durn apparaît en effet, par ses diplômes, son engagement dans le « camp du progrès », son ressentiment viscéral, comme un pur produit américanoïde.


    Du reste, tous ces tueurs appartiennent à la société hypermoderne. Non seulement parce qu’ils prennent la peine, comme dans les meilleurs scénarii hollywoodiens, de se déguiser en « guerriers » de la nuit, avec tenue noire commando et force armes automatiques, mais ils utilisent internet pour gonfler leur ego dans une geste pathétique et dérisoire de narcissisme aigu, et, si possible, de faire perdurer leur image, comme ils ont, eux-mêmes, pu s’inspirer de celle de leurs sinistres devanciers.

    Il est malheureusement certain que cette pathologie civilisationnelle va continuer de se mondialiser à mesure que le Nouvel Ordre mondiale s’universalise. Il est frappant, du reste, de noter que la tuerie de Newtown (dont le nom est révélateur) s’est produite dans une usine à éduquer, dans une école où plus de 600 enfants étaient rassemblés. La quantité, dans l’horreur, s’allie toujours avec l’atrocité, comme dans les abattoirs.

    Claude Bourrinet (Voxnr, 15 décembre 2012)

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  • Les snipers de la semaine... (53)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Marianne, Laurent Pinsolle dézingue The Economist, organe officiel du néo-libéralisme, pour un papier hostile au salaire minimum...

    « Il faut baisser le SMIC de 300 euros ! »

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    - sur Novopress, Julien Jauffret allume les bien-pensants qui voient dans l'immigration « une chance pour la France »...

    Une sacrée chance pour la France

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  • Made in USA : un bras d'honneur à la religion néo-libérale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Christian Harbulot, cueilli sur Les influences et consacré au retour en grâce du nationalisme économique aux Etats-Unis. Christian Harbulot est directeur de l'Ecole de guerre économique.

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    Made in USA : un bras d'honneur à la religion néo-libérale

    Le quotidien Le Monde a publié le 7 décembre dernier un article sur les relocalisations aux Etats-Unis, qui semble bien décalé lorsqu’on écoute la plupart des discours des économistes français s’exprimer dans les médias.

    Depuis le milieu des années 70, la pensée économique française s’est mise au diapason d’un discours centré sur les réalités compétitives de l’entreprise. A l’époque, le bilan gaulliste sur la politique industrielle du début de la Ve République a été jeté aux oubliettes avec une légèreté sans égal, comme si elle n’avait jamais existée. Oubliée la décision politique de limiter la dépendance pétrolière de la France par rapport aux sept majors anglo-saxonnes (débat relancé aujourd’hui sur la question des dépendances énergétiques), oubliée la volonté de créer une industrie informatique de souveraineté (débat relancé aujourd’hui par des pays comme l’Allemagne), oublié la critique sur la domination excessive du dollar dans les mécanismes financiers de l’économie mondiale (débat relancé par les pays qui ne veulent plus dépendre uniquement du dollar dans leurs transactions financières pétrolières, oublié la volonté de préserver un potentiel de création de richesse économique nationale avec les grands projets comme le nucléaire, le transport ou le spatial (débat relancé à cause de l’érosion dangereuse de notre tissu industriel).

    Un demi siècle plus tard, le pays qui se présente comme le plus libéral du monde, les Etats-Unis d’Amérique, prend un cap qui n’est plus conforme à l’orthodoxie de nos économistes libéraux. La journaliste du Monde, Audrey Fournier a des propos révélateurs sur le Made in America qu’elle présente comme un combat qui n’est plus seulement économique mais politique. Largement relayée lors la dernière campagne électorale américaine, cette thématique de la relocalisation industrielle a compté dans la réélection d’Obama. Ce dernier en a usé pour démontrer son rôle dans le sauvetage de General Motors grâce à des fonds publics et lorsqu’il accusa son rival Mitt Romney « d’avoir poussé des entreprises détenues par sa société de private equity à délocaliser massivement dans les années 1980 et 1990  ».
    Cette intrusion du politique américain sur le terrain des entreprises a le mérite de rappeler une constante de l’histoire humaine : la survie économique d’un peuple sur un territoire ne correspond pas forcément à l’application dogmatique de critères de rentabilité économique ou financière. En 1914, le principal partenaire économique de la France était l’Allemagne. La problématique de reconquête de l’Alsace-Lorraine l’a emporté sur les intérêts objectifs des industriels et des banquiers impliqués dans les échanges de part et d’autre du Rhin.

    Les centres de recherche et les diverses associations d’industriels américains qui s’interrogent ou contestent le bien-fondé de relocalisation sont obligés de tenir compte d’une évidence aussi paradoxale : les entreprises américaines cherchent à faire du business avec la Chine mais le durcissement des rapports de force géoéconomiques entre l’empire du Milieu et les Etats-Unis modifie la donne. Autrement dit, ce n’est pas l’avenir des bénéfices des grands de Wall Street qui est en cause mais c’est aussi et peut-être surtout celui des Etats-Unis.

    Quant à la France dans tout cela, il est temps pour elle de s’emparer du débat en laissant les sophistes radoter dans leur coin.

    Christian Harbulot (Les Influences, 9 décembre 2012)

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  • Des légions maudites...

    Le magazine Ligne de Front, dans un numéro hors-série actuellement en kiosque (n°17), s'intéressent aux nombreux volontaires étrangers qui ont combattu sous l'uniforme allemand pendant la deuxième guerre mondiale. Si tout le monde a entendu parler des volontaires européens au travers des livres de Jean Mabire, on sera tout de même étonné de croiser au détour des pages des Arméniens, des Arabes, des Indiens, des Kalmouks, des Tatars et même un Coréen !... L'iconographie est particulièrement riche et originale. A découvrir...

     

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    "L’armée hitlérienne présente le phénomène unique de mobiliser sous son étendard de très nombreux nationaux étrangers, engagés dans la « Croisade contre le bolchevisme ».

    En 1945, ces hommes représenteront toutes les nationalités du continent européen, voire au-delà, et on en dénombrera alors près de 2 millions au sein de la Wehrmacht (Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine) et de la Waffen-SS.

    Qu’ils soient Volksdeutsche, « germaniques » (Suédois, Norvégiens, Finlandais, Wallons, Flamands, Espagnols, Français…) ou encore « étrangers » (Russes, Polonais, Hongrois, Roumains, Serbes, Tchèques, Slovaques,Croates…), ce conglomérat forme une véritable « Internationale » nationale-socialiste.

    Mais qui sont ces hommes, qu’ils soient légionnaires ou volontaires SS, qui combattent sur tous les théâtres d’opérations ?

    Pourquoi et comment leurs motivations évoluent-t-elles avec le temps ?

    Superposent-ils leurs buts de guerre à ceux du Führer, où se réclament-ils pleinement de son idéologie ?

    Quelle est la proportion de « soldats politiques » et d’engagés « pour la gamelle » ?

    Et comment la SS, lorsqu’elle les accueille en son sein, s’accommode-t-elle avec ses dogmes idéologiques et raciaux ?

    A-t-elle d’ailleurs comme désir plus ou moins avoué d’en faire de purs combattants du national-socialisme ? Enfin, quelle influence leur participation a-t-elle eue sur le déroulement des opérations militaires ?"

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