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Métapo infos - Page 1099

  • Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être Européen !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une superbe vidéo mise en ligne par l'Institut Iliade pour la longue mémoire européenne et destinée à rappeler les fondements de l'identité européenne... A diffuser !

     

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  • Notice d'ingénierie sociale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Eric Guéguen , cueilli sur le Cercle Aristote et consacré aux technique d'ingénierie sociale utilisée par l'oligarchie pour asseoir sa domination. Philosophe et essayiste, Eric Guéguen vient de publier Le miroir des peuples (Perspectives libres, 2015).

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    Notice d'ingénierie sociale

    Constat sans appel : de plus en plus de gens ont l’impression que leur vie est régentée par une oligarchie qui, peu à peu, met en application un projet de société ourdi à leur insu. Ne pouvant faire confiance aux médias dits mainstream, auxquels qualité et probité font désormais défaut, les plus volontaires investissent massivement le Net et ses relais pour se convaincre d’un autre son de cloche et partager leur désillusion. On commence alors à parler d’« ingénierie sociale » pour qualifier une emprise refusant de dire son nom. Dans les hautes sphères, en attendant un arsenal juridique adéquat à opposer à la « dissidence » qualifiée de paranoïaque, on aura tendance à n’y voir qu’une nébuleuse accro des complots. En quelques lignes, j’aimerais aider à éclaircir un point.

    En matière d’ingénierie sociale, l’actualité ne tarit plus d’exemples. Du faux référendum de 2005 (dix ans déjà !) au traité transatlantique, en passant par le « genrisme », la gestation pour autrui, l’uniformisation scolaire ou la loi sur le renseignement, les partis accrédités (UMPS, Verts et centristes) sont sur tous les fronts. Tantôt seront mis en avant des promoteurs, tantôt des objecteurs de commande. Le côté théâtral est à ce point manifeste qu’il renforce le sentiment de manipulation. Et la colère monte.

    Mais il y a une autre facette du problème, tout aussi snobée par les nantis bien en vue et les petites mains du système, mais plus difficile à entendre de la part du grand nombre indistinct. Pour y avoir accès, il faut croiser la lecture du Discours de la servitude volontaire d’Étienne de La Boétie avec celle de Propaganda d’Edward Bernays. De fait, lorsque la fabrique du consentement rencontre le conformisme résolu, le gros du travail est fait. La tyrannie douce s’insinue et seule une crise du confort marchand sur laquelle elle s’appuie peut la mettre au jour. C’est précisément ce que nous éprouvons depuis maintenant quelques années, et c’est un mal pour un bien. À condition d’assumer le rôle que nous tenons quotidiennement dans un ordre marchand à vocation apolitique.

    « La vapeur qui fait tourner la machine sociale, ce sont les désirs humains. Ce n’est qu’en s’attachant à les sonder que le propagandiste parviendra à contrôler ce vaste mécanisme aux pièces mal emboîtées que forme la société moderne. » Ce sont les mots d’Edward Bernays en 1928, peu avant la grande crise économique qui débouchera sur un conflit mondial. Et au sortir de ce conflit, la société bernaysienne entrera en action dans les pays occidentaux. Pour le grand bonheur des masses usées par la guerre durant au moins trente années « glorieuses ».

    La toute-puissance marchande, aussi bien dans sa dimension macroéconomique (TAFTA) que microéconomique (GPA), se nourrit d’une mentalité d’ayants droit qui, dans le même temps, la déplore et s’en remet entièrement à elle. Il y a bel et bien un projet de société à l’œuvre et une oligarchie aux manettes, mais ce sont aussi les symptômes de nos modes de vie.

    Eric Gueguen (Cercle Aristote, 9 juin 2015)

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  • La stratégie oubliée...

    Les éditions Economica viennent de publier un essai de Hans Delbrück intitulé La stratégie oubliée - Périclès, Frédéric le Grand, Thucydide et Cléon. Historien et homme politique allemand, Hans Delbrück est un des fondateurs de l'histoire militaire moderne.

     

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    " La stratégie d’anéantissement, fondée sur la destruction des forces ennemies, s’impose-t-elle nécessairement lors d’une guerre ? Les Allemands en furent convaincus à partir de leur victoire de 1870, et ils interprétèrent Clausewitz en ce sens. Illustrée par Moltke, cette doctrine fut érigée en dogme. Elle inspira Ludendorff qui, en 1914-1918, vit dans la guerre totale l’ultime planche de salut.

    Or il y eut, dès les années 1880, une voix pour contester cette conception de la guerre, celle de Hans Delbrück. En 1890, l’année où tout bascule, avec la disgrâce de Bismarck et l’avènement de la Weltpolitik du Kaiser, Delbrück publie La Stratégie de Périclès. Il y rappelle ce qu’on avait oublié ou négligé : qu’à côté de la stratégie d’anéantissement, Clausewitz en avait envisagé une autre, visant à user la volonté de vaincre de l’ennemi. Et Delbrück démontre que la stratégie de Frédéric le Grand comme celle de Périclès participaient de cette seconde espèce de guerre, que Clausewitz n’avait pas eu le temps de théoriser.

    Delbrück ne fut pas écouté, mais l’Histoire fut plus sévère encore pour ses détracteurs, qui conduisirent le Reich à la défaite de 1918. Relire Delbrück aujourd’hui, dans une Europe qui doute d’elle-même, c’est redécouvrir une pensée rigoureuse mais passionnée, nourrie aux sources de l’Europe des Lumières comme du classicisme athénien. C’est se remémorer l’idée fondamentale de Clausewitz, la subordination de la guerre à la politique et, contre le fatalisme de l’ascension aux extrêmes, faire le pari de l’intelligence. "

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  • Faut-il choisir entre la peste et le choléra ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une réponse de Javier Portella à un point de vue de Nicolas Gauthier, intitulé « Églises ou mosquées ? Ou Starbucks…» et publié sur Boulevard Voltaire. Journaliste et philosophe, Javier Portella a publié Les esclaves heureux de la liberté (David Reinharc, 2012).

     

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    Faut-il choisir entre la peste et le choléra ?

    Faut-il choisir entre des mosquées ou des Starbucks afin de remplacer nos églises abandonnées ? Une religion comme l’islam serait-elle préférable face à la déchéance d’un capitalisme sans âme ?

    Telle est la question que Nicolas Gauthier soulevait dans un article marqué par son style étincelant et mordant. Il y répondait. Il préférait, tout comme un certain évêque, « voir une église changée en mosquée qu’en Starbucks ou en McDo ».

    Pourquoi ? Parce qu’il vaut mieux ce qui a de l’âme, fût-elle sinistre, que ce qui n’a rien du tout. Parce que la mosquée voue un culte à quelque chose de grand, de sacré (même en multipliant au centuple les tares de religions révélées), tandis que le Starbucks (ce qu’il représente) voue un culte au néant du matérialisme dans lequel nous nous vautrons. En d’autres mots, parce que la soumission (permettez-moi de traduire le mot « islam ») est un mal, certes, mais moindre que la soumission à notre déchéance matérialiste, individualiste et nihiliste.

    C’est vrai, notre déchéance est immense. Mais non seulement pour les raisons que l’auteur évoque et que je fais tout à fait miennes. Notre déchéance est sans bornes… lorsque des esprits aussi fins (et d’autres auxquels je pense) sont capables de voir de telles vertus dans une religion, dans une culture comme celle de l’islam.

    Des vertus pour eux, chez eux ? Peut-être bien, l’âme des peuples étant insondable. Si ça leur plaît… C’est leur droit, leur affaire la plus stricte. Mais pas chez nous ! Pas sur cette terre d’Europe qui s’est affirmée, entre autres, dans la lutte millénaire contre un islam qui lui avait déclaré la guerre – et qui la lui déclare toujours. « La longue mémoire » dont parlait Dominique Venner n’est pas encore tout à fait évanouie chez nos peuples « en dormition ».

    Est-il si difficile de rejeter autant les mosquées que les McDonald’s ? Est-il si difficile de mener la lutte sur les deux fronts à la fois ? Ils sont aussi décisifs ou
    « stratégiques » l’un que l’autre. Le maintien de notre nihilisme serait aussi catastrophique que le développement – le triomphe final, vu le déséquilibre démographique – de la vision islamique du monde. C’est bien parce que nous nous vautrons dans le néant, parce que nous n’avons plus ni carrure ni élan, parce que rien de grand n’est là pour nous élever sur les grandes hauteurs du monde… que nous sommes incapables de monter sur les remparts depuis lesquels arrêter ceux qui, eux, ont bien de carrure et d’élan.

    Mais à quoi bon monter sur les remparts ? Nous y apercevrions, certes, des foules immenses traversant la mer. D’autres, pourtant, ne sont plus aux murailles : elles sont déjà dans Byzance. Nos oligarchies les ont appelées (ne disais-je pas que les deux fronts vont de pair ?). Nos peuples se sont tus – jusqu’à présent, du moins. Que faire, dès lors, avec tous ces millions de gens qui finiront – c’est là le problème – par transformer de fond en comble le socle ethno-culturel de l’Europe ? Aucune solution ne semble facile – même si, sous d’autres latitudes, on n’a eu aucun mal à en trouver une. Pensons, par exemple, aux millions d’Européens chassés d’Algérie et du reste d’Afrique, tout comme aux Blancs ayant déjà quitté l’Afrique du Sud.

    Quoi qu’il en soit, là aussi les deux fronts se rejoignent. La peste et le choléra ont en commun la même absence de remèdes assurés. Aucun véritable projet économique, social, politique ne se dresse là, pour l’instant du moins, prêt à remplacer notre déchéance nihiliste. Or, voilà qui ne nous empêche nullement de nous tenir là, prêts au plus déterminé des combats. De même, l’islamisme en particulier et le Grand Remplacement en général posent des problèmes d’une solution aussi ardue que difficile. Voilà qui ne devrait pas nous empêcher non plus de nous tenir là, prêts au plus déterminé des combats.

    Javier Portella (Boulevard Voltaire, 20 juin 2015)

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  • Tour d'horizon... (92)

     

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le journal du MAUSS, Jean-Paul Karsenty fait une intéressante présentation critique de la question des Big Data (mégadonnées)...

    Big Data (mégadonnées). Une introduction

     

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    - sur le site de l'Iliade, l'institut pour la longue mémoire européenne, Jean-François Gautier fait une superbe présentation de la polyphonie, comme marque essentielle de l'univers esthétique des Européens...

    La polyphonie du monde

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  • Feu sur la désinformation... (49)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Ramadan, opération fric.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  Langue arabe à l’école, la résistance corse.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Cazeneuve, une agence de com’.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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