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trump - Page 16

  • Trump a gagné contre les médias américains !...

    Claude Chollet, président de l'Observatoire des journalistes et de l’information médiatique (OJIM) revient sur Boulevard Voltaire sur l'élection de Trump contre les médias américains. Il constate que la presse américaine commence à battre sa coulpe mais doute que la presse française « mainstream » soit capable d'en faire autant...

     


    Claude Chollet : "Trump a gagné CONTRE les... par bvoltaire

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (21)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    A propos de la victoire de Donald Trump aux élections américaines...

    Alain de Benoist tirant le bilan à chaud des élections américaines pour le site Breizh info fait la distinction décisive entre le personnage Trump d'une part et son électorat d'autre part :
     
     
    Succès de Donald Trump. Slobodan Despot qui a la dent dure et l'humour féroce décrypte. C'est dans L'Antipresse du 13 novembre 2016. Lettre dominicale à laquelle il est possible de s'abonner gratuitement :
     
     
    Avec l'élection de Donald Trump sonne l'heure de la revanche pour les ploucs émissaires trop longtemps raillés par les médias de propagande. Elisabeth Lévy rhabille pour l'hiver le monde de l'entre-soi journalistique. Il a certes en ce moment la gueule de bois mais cette douche écossaise ne saurait venir à bout de la servilité des média vis à vis de l'oligarchie. Il est déjà de retours avec ces certitudes en béton, ses experts calibrés, son ton péremptoire et sa moraline dégoulinante :
     
     
    Alain Finkielkraut se méfie d'une éventuelle "trumpisation" de l'esprit français. La colère et l'exaspération de ceux qui rejette à juste titre un monde politico-médiatique qui pratique un antiracisme devenu hystérique  ne doit pas les pousser à adopter des porte-paroles aussi ostensiblement incultes et aussi pulsionnels que peut l'être Donald Trump. Certes il faut se réjouir du camouflet administré à la caste qui communie avec arrogance dans le gauchisme culturel, mais faut-il pour autant se fier à un Trump, produit labellisé de la télé-réalité, des jeux vidéo, et des réseaux sociaux.  Sommes-nous condamnés à l'alternative misérables de la "pensée Trump" et de la pensée "Terra-nova" ? Le besoin se fait sentir chez Finkielkraut d'une contre-élite sachant manier les codes de la logosphère tout en étant émancipée de la rhétorique convenue du politiquement correct :
     
     
    Pascal Bruckner : "la victoire de Trump, c'est la vengeance du réel" (vidéo) :  
     
     
    Dans l'émission I-Media Jean-Yves Le Gallou se livre à une salutaire critique du traitement médiatique des élections américaines. Il ne fut pas seulement partisan mais éhonté et calomnieux. Un véritable naufrage. sur LCI  Christine Ockrent affirme que Trump est antisémite alors que son élection a été saluée par des manifestations de liesse en Israël tandis que BFM assure que Trump dépasse Hitler sur l'échelle de la psychopathie et que France Info insiste sur le fait qu'il est soutenu par le Ku Klux Klan. Les exemples de ces dérives de l'information sont innombrables au point que l'on se demande si les journalistes ne sont pas coiffés de cagoules plus épaisses que celle qu'arborent les chevaliers du Klan. Notre accablement est grand de s'apercevoir que les médias de grand chemin ne parviennent plus même à faire la distinction entre un mensonge crédible et une propagande effrénée. Comme l'écrivait l'éditorialiste du New York Times entamant son mea culpa "Si les médias d'information n'ont pas réussi à présenter un scénario politique basé sur la réalité, alors ils ont échoué dans l'exercice le plus fondamental de leur fonction". "Pour dire les choses crûment, les médias ont raté l'actu. Les journalistes, éduqués à l'université, citadins et pour la plupart progressistes, vivent et travaillent plus que jamais à New York et Washington ou sur la côte Ouest. Ils se sont posés dans la Rust Belt pour quelques jours pour interviewer quelques mineurs de fond ou ouvriers de l'automobile au chômage mais il ne les ont pas pris au sérieux", résume Margaret Sullivan du Washington Post  :
     
    http://www.tvlibertes.com/2016/11/11/11279/i-media-s03e39-trump-medias-partiaux-impensable-victoire
     
    Brisant les élans de ceux qui se réjouissent trop vite de la victoire de Donald Trump, Gil Mihaely directeur de la publication de Causeur soutient que le nouveau président des États-Unis n'est sans doute pas l'antithèse du système américain mais en représente la dernière chance de survie : 
     
     
    Pour Eric Zemmour le facteur sonne toujours deux fois, d'abord le Brexit, puis Trump enfin, au cœur de l'économie-monde qui sert de modèle à toute la planète. Une chronique pleine de sel :
     
     
    Jared Taylor, responsable du think-tank conservateur American Renaissance montre devant les cameras de Tv-Libertés un visage avenant et des idées judicieuses. Il est interrogé, en octobre, sur l'enjeu des élections présidentielles américaines : 
     
     
    Hilary Clinton exige que Trump retire cette vidéo, et l'on comprend pourquoi... Trump y dévoile je jeu d'un système de pouvoir allié à la corruption des médias qui étend son influence sur l'ensemble du monde occidental. Bien entendu cela n'a pas été montré à la télévision française qui a préféré dauber "l'islamophobie", le "sexisme" et la "xénophobie" du personnage ainsi cadenassé dans la cage aux phobes. Pourtant cela aurait sans doute permis de comprendre pourquoi la moitié des électeurs américains ont rallié sa candidature. Mais comprendre et faire comprendre ne fait pas partie de l'agenda médiatique qui préfère s'en tenir à ses stéréotypes et à sa "trumpophobie" :
     
     
    Grand entretien à la Revue des deux mondes de Mathieu Bock-Côté, à propos de la victoire de Trump :
     
     
    Une caricature du Midi Libre ? Pas tant que ça puisque ce quotidien de la presse régionale illustre au plus haut point, comme les autres, la bienpensance pudibonde, ses interdits et ses opinions recommandées. Les Brigandes l'illustrent avec un talent iconoclaste dans leur dernier clip : 
     
     

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  • Feu sur la désinformation... (111)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Trump : médias partiaux, impensable victoire !

      « La victoire de Donald Trump est mathématiquement impossible ! » La presse est unanime. Pour BFM, « Trump dépasse Hitler sur l’échelle de la psychopathie ». Quant à Slate, l’élection de Donald Trump correspond à un « cataclysme historique » comparable à l’assassinat de François Ferdinand le 28 juin 1914.
      Pour Ingrid Riocreux, auteur de La langue des médias, le vocabulaire utilisé était différent en fonction des candidats : Clinton “portait des attaques à Trump” , Trump lui ” lançait des boules puantes” !
      Quel est le portrait des candidats dressé par les médias ? Exemple avec France Info : Donald Trump est « soutenu par le Ku Klux Klan », tandis que Hillary Clinton est la « grande copine des stars ».
      Retour sur le traitement médiatique partisan des élections américaines.
      I-Média décrypte.

    • 2 : Le zapping d’I-Média

      Scènes « gênantes » de caricature de Donald Trump et séquences lacrymales diffusées dans l’émission Quotidien sur TMC.
      Pour Daniel Morin et Guillaume Meurice, les pseudos humoristes de France Inter qui ne savent être que dans l’insulte : « c’est le peuple le plus con de la terre qui a voté ».

    • 3 : Élection américaine : le direct de la catastrophe
      Experts, instituts de sondage, journalistes, tous se sont trompés. Parmi eux : Soufian Alsabbagh, « l’Expert » qui se trompe d’analyse sur le plateau de BFM pour enchainer ensuite sur le plateau de l’émission Quotidien de Yann Barthès.
      Sur les plateaux les mines sont « inquiètes, préoccupées ». Sur LCI, Christine Ockrent, journaliste pour France Culture, continue, après les résultats à diaboliser le nouveau président, elle ira même jusqu’à affirmer que Donald Trump est antisémite.
      La surprise pendant ce direct est de taille. C’est la confrontation du monde oligarchique au réel.
    • 4 : Les tweets de la semaine

      France Inter, à travers l’édito de Pablo Mira, fait quasiment un appel à l’assassinat politique, Tandis que, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gerard Arnaud, commet une ingérence grossière dans les affaires électorales américaines.

    • 5 : Média : l’heure du mea-culpa

      C’est l’heure du bilan pour les médias qui ont professé la victoire de Clinton. Certains médias font leur mea-culpa : Béatrice Houchard, journaliste à l’Opinion, tweete : « Un jour, il faudra que les journalistes se rappellent que leur (notre) métier est de raconter le monde tel qu’il est, pas comme ils le rêvent »
      Ce Mea-culpa reste minoritaire, il est même étouffé par les Unes de presse annonçant la fin du monde en même temps que l’élection du nouveau président américain.
      I-Média réinforme.

     

                            

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  • Le Bug !...

    Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial du dernier numéro de Centurie News (n°9, 4 novembre 2016) qui est consacré aux élections américaines et à ce qu'elles révèlent...

     

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    Le Bug

     

    Les élections aux Etats-Unis se terminent le 8 novembre au soir. A moins d’une semaine de ces élections, les sondages semblent encore donner une avance en terme de nombre de sièges de grands électeurs à Clinton, tandis que Trump s’approche et dépasse parfois cette dernière en pourcentage d'intentions de vote. Le résultat est incertain et à cette heure, rien ne permet d'anticiper les résultats. Mais quoi qu’il en soit, cette élection marquera un tournant de l’histoire du monde et ce, pour plusieurs raisons.

     

    D’une part, au cœur de la puissance politique, économique et militaire de notre époque, une véritable opposition s’est manifestée. Les élections, qui étaient depuis 30 ans l’occasion d’une opposition factice entre membres modérés d’une élite globalement solidaire, ont laissé la place à un affrontement direct, dur et sous l’œil de l’opinion publique internationale, entre deux candidats que presque tout oppose (Voir Centurie News n°2). Cette opposition fixe la ligne de fracture entre deux destins devenus irréconciliables pour l’Amérique : redevenir une nation ou rester le bras armé d’un empire financier transnational.

     

    Cette campagne a mis en lumière les gouffres d’intérêts entre deux camps qui s’appuient sur des populations bien distinctes : d’un côté, une élite aux pratiques mafieuses (chaque nouvelle publication de Wikileaks permet d’en mesurer l’étendue) appuyée sur des bourgeoisies libérales, des minorités sexuelles ou des minorités ethniques qu’elle manipule, alimente et promeut grâce à une politique sociale structurellement déficitaire. Le remboursement des intérêts de ces déficits alimente d’ailleurs un cœur financier resté pour l’essentiel dans l’ombre. De l’autre, une classe moyenne blanche sinistrée par la mondialisation soutenue par des bourgeoisies conservatrices, rejointe par des travailleurs, artisans, employés et entrepreneurs encore insérés économiquement et socialement mais inquiets des effets visibles de la mise en oeuvre de l'agendade la société ouverte : immigration, chômage, pauvreté, déstructuration des normes, marchandisation, violence, destruction de la nature, etc.

     

    Sur le plan médiatique, cette campagne fut tout aussi marquée. D’un coté, les médias de masse occidentaux, renforcés par le géant Google (Facebook et Twitter étant globalement restés plutôt neutres) et une armada d’ONG, de spécialistes rémunérés, de publicitaires, de people et de journalistes. De l’autre, une population sans médias ou presque, partageant son stress, son enthousiasme, ses informations et ses colères sur les réseaux et les courriers des lecteurs avec une myriade de petites ONG et de médias alternatifs, et une contribution qui restera historique, celle de la communauté informatique alternative mondiale qui, sous la houlette de Wikileaks, a joué un rôle clé dans cette titanesque confrontation.

     

    On ne peut évidemment pas ignorer les possibles contributions financières, technologiques ou autres, d’Etats étrangers à cette campagne dont il reste difficile de mesurer l’importance exacte. Le rôle d’une partie des cadres de l’Administration  américaine, qui ne veulent pas se résoudre à ce que leur pays poursuive sa course vers la société ouverte, reste lui aussi à déterminer. En effet, l’intervention du FBI à une grosse semaine de l’échéance et les soutiens militaires dont bénéficie Trump ne laissent aucun doute sur le rôle discret de ces acteurs du jeu. 

     

    Autre effet de cette campagne, l’incroyable amateurisme du clan Clinton a dévoilé au monde entier, et dans le détail, une part significative de ses connexions, ses accointances, ses faiblesses et ses orientations stratégiques. La divulgation de dizaines de milliers d’emails du cœur organisationnel d’Hillary Clinton, connecté à celui de la Maison Blanche et à des réseaux financiers, médiatiques et fédéraux, rendra probablement très compliqué l’exercice de son mandat, au moins dans un premier temps. A cela s’ajoutent les risques réels pesant sur elle et son mari d’inculpations dans un grand nombre d’affaires graves dans les mois à venir.

     

    Les Français eux, se sont une nouvelle fois regardés dans le miroir de leurs politiques et de leurs médias. Sur ce point, comme sur presque tous les autres, les médias français n’ont pu, à aucun moment, restituer les enjeux réels de cette élection. Dans le protectorat qu’est devenue la France, la colère gronde aussi car les fossés révélés aux Etats-Unis y sont parfaitement transposables : l’élection encore possible de Donald Trump grâce à Julien Assange et sa communauté, aurait un effet d’accélérateur sur le processus de renouvèlement des élites de toute l’Europe occidentale dans les prochaines années. Le bug approche.

     

    Centurie News n°9, 4 novembre 2016

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  • Trump vs Clinton : isolationnistes vs impérialistes ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse intéressante de Frédéric Villaret, cueilli sur Polémia et consacrée au duel Trump/Clinton et à ses enjeux...

     

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    Trump vs Clinton : localistes vs impérialistes

    L’opposition Trump/Clinton est-elle un « show » du théâtre démocratique ou le révélateur d’un véritable clivage aux USA ?

    Cette interrogation hante les experts de la politique US. Le parti pris de ces lignes est que celle-ci révèle une opposition fondamentale entre une oligarchie US bâtie sur la prospérité américaine et une autre dont l’existence repose sur l’impérialisme, c’est-à-dire l’exploitation des ressources et des hommes en dehors des USA.

    Hillary Clinton est perçue comme la candidate de cette oligarchie mondialiste. Tout un chacun l’envisage comme l’instrument des grands lobbies : finance, armement, juif, homosexuel, féministe, etc. Son discours politique se résume à « voter pour une femme favorable aux “minorités”, quelles qu’elles soient ».

    Sans doute était-il programmé de lui opposer un candidat falot, mais Donald Trump est apparu. Après avoir balayé les postulants républicains – idéalement falots, s’il en est –, il s’est imposé comme le pivot de cette campagne électorale dont l’alternative se résume désormais à « pour ou contre Trump ».

    Bien évidemment, l’oligarchie républicaine française, donc aux ordres de l’oligarchie mondialiste US, fait la promotion de H. Clinton. C’est normal, leurs maîtres sont là-bas. Mais le peuple français, lui, a les yeux de Chimène pour ce Trump charismatique attaquant frontalement cette oligarchie mondialiste. A ce jour, la question qui est sur toutes les lèvres est de savoir s’il réussira son pari. Lui-même accuse le camp adverse de corruptions, de fraudes passées et futures, de naturalisations massives de clandestins et de toutes les malversations envisageables pour pérenniser leur dominance. Et s’il triomphait s’impose désormais l’hypothèse de son assassinat et d’un conflit majeur.

    Pourquoi l’Amérique surpuissante hier est-elle à deux doigts de sombrer dans l’anarchie ?

    La réponse proposée par ces lignes est que deux systèmes politiques antagonistes s’opposent frontalement. Le premier, dominant, vit de la rente impérialiste justifiée par une idéologie mondialiste. C’est lui qui veut contrôler les ressources mondiales et attaque la Russie, entre autres, pour ce faire. C’est lui qui contrôle les « élites » des pays sous tutelle comme la France. C’est lui qui déclenche les révolutions colorées, dépèce nos entreprises, organise les migrations, notamment vers l’Europe, etc. En un mot, c’est lui qui impose un Nouvel Ordre mondial, centré aux USA, faisant du passé table rase. Mais l’Amérique historique, comme nous, pâtit de cette ambition messianique.

    L’Amérique s’appauvrit. La classe moyenne blanche US se déclasse socialement. L’ouvrier n’a plus de travail car son usine a été délocalisée au Mexique ou ailleurs ; l’ingénieur est en concurrence avec des Chinois ou des Indiens. La mondialisation a fait des ravages dans la classe moyenne US. L’Amérique blanche souffre et regrette le temps béni de sa prospérité. En outre, son modèle très traditionaliste – une famille unie par des valeurs chrétiennes – se voit éliminé au profit d’une vision dont le métis transgenre est l’icône. Ce que nous vivons chez nous ne sont que les secousses de ces fractures US.

    Cette Amérique blanche s’appauvrissant au profit du mondialisme n’a plus les moyens d’acheter une maison, d’élever des enfants qu’elle ne fait plus, de travailler, de se distraire, etc. Et, bien évidemment, les gens ayant fait fortune grâce à cette prospérité s’appauvrissent, eux aussi. Trump a compris cela. C’est son intérêt, comme promoteur immobilier, de recentrer l’Amérique sur ses fondamentaux, comme on dit en management d’entreprise. Car si l’Américain blanc est pauvre, il ne pourra pas lui vendre une maison, ni un immeuble pour son entreprise partie ailleurs.

    Se focaliser sur la composante juive de la société US permet d’éclairer ce clivage. En effet, Hillary Clinton est perçue comme la candidate des oligarques juifs. Plus délicatement, maintenant, on dit les sionistes. Mais c’est insuffisant. Certes, Barack Obama était un Golem bien markété. Cela a été dit mille fois lors de son élection. Mais Hillary Clinton est une Wasp (White Anglo-Saxon Protestant), donc profondément ancrée dans une tradition US historique. On est loin d’un métis apatride, fruit de la brève union d’un étudiant africain et d’une junkie blanche. En outre, des représentants majeurs de la communauté juive US soutiennent Donald Trump. L’un d’eux est son gendre, promoteur immobilier comme lui. Un autre est Sheldon Adelson, propriétaire de plusieurs casinos, considéré comme l’une des personnes les plus riches des Etats-Unis. Or, ces deux-là vivent directement, comme Donald Trump, de la prospérité US. Ramener cette élection aux enjeux de la question juive aux USA est notoirement insuffisant. Le clivage fondamental oppose des « localistes » à des impérialistes.

    Donald Trump, donc, est le candidat de l’Amérique isolationniste en voie de déclassement contre le candidat d’une Amérique oligarchique impérialiste. Qui gagnera ? On verra. Une certitude s’impose toutefois : cette élection est la manifestation d’un des clivages majeurs animant notre temps. D’autres épisodes suivront.

    Frédéric Villaret (Polémia, 3 novembre 2016)

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  • Feu sur la désinformation... (107)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Zemmour cause : la chasse à l’homme s’engage.
      Interview d’Eric Zemmour dans le journal « Causeur ». Un extrait fait scandale dans la presse : le journaliste a affirmé « respecter les djihadistes prêts à mourir pour ce en quoi ils croient ». Une plainte est déposée contre le journaliste pour « apologie du terrorisme ». Elisabeth Lévy, directrice du journal « Causeur » est obligée de se justifier et on demande à Eric Zemmour de s’excuser.
      Dans les faits, ce scandale s’apparente à une chasse à l’homme : comment faire taire Eric Zemmour ?
      I-Média réinforme
    • 2 : Le zapping d’I-Média

    • 3 : Trump/Clinton : sexe, magouilles et trahison.
      Le candidat Donald Trump tient hors micro, en 2005, des propos jugés sexistes. Scandale aux Etats Unis grâce à une presse très engagée dans le camp démocrate.
      Une affaire qui permet d’en cacher une autre : les emails d’Hillary Clinton. Aux Etats Unis, un agent département d’Etat américain qui utilise une messagerie privée, non protégée, dans un cadre professionnel, peut être condamné non seulement à perdre son emploi, mais aussi à une peine de prison.
      I-Média décrypte
    • 4 : Tweets d’I-Média
    • 5 : Morandini sous protection rapprochée.
      « Le 19 octobre, Jean Marc Morandini rejoindra comme prévu « I-télé » pour un magazine consacré aux médias ». Ce sont les mots de la direction d’I-télé. Mais l’arrivée de l’animateur, mis en examen pour « corruption de mineur aggravée », crée le malaise au sein de la rédaction de la chaîne.
      Pourquoi ce recrutement dans ces circonstances ? Manifestement Jean Marc Morandini a un soutien inconditionnel de la part de la direction de « Canal Plus ».

     

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