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trump - Page 11

  • Trump, faute de mieux ?...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque les prochaines élections présidentielles américaines. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Alain de Benoist : « La victoire de Donald Trump est souhaitable, faute de mieux… »

    L’élection présidentielle américaine se rapproche à grands pas. À titre personnel, souhaitez-vous la réélection de  ? Un second mandat de ce président vous réjouirait-il, ne serait-ce que pour voir la tête de ses opposants, américains comme européens ?

    Je souhaite sa réélection, mais à défaut ou faute de mieux. Comme vous le savez, le personnage n’a pas grand-chose pour me plaire. Ce n’est pas tant ce qu’on lui reproche habituellement (son style, sa brutalité, sa vulgarité) qui me choque, car je pense que c’est au contraire ce qui lui vaut d’être apprécié de bon nombre d’Américains, ce qu’on s’entête à ne pas comprendre de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est plutôt que son projet me paraît nébuleux, que sa politique étrangère est à mon avis exécrable, et que l’homme ne convient pas pour diriger ce qui demeure quand même (provisoirement au moins) la première puissance mondiale. Il n’y a, au fond, que trois véritables chefs d’État dans le monde d’aujourd’hui : Vladimir Poutine, héritier de l’ancien Empire russe, Xi Jinping, héritier de l’ancien Empire chinois, et Recep Tayyip Erdoğan, qui cherche à recréer l’ancien Empire ottoman. Donald Trump a sans doute des qualités, mais il n’a pas la dimension d’un homme d’État.

    Pourquoi le soutenir, alors ? Parce que , c’est cent fois pire. Non du fait de sa personnalité falote et fatiguée, mais en raison de tout ce qu’il représente : l’Establishment, l’État profond, la soumission à l’idéologie dominante, l’immigrationnisme, le progressisme, le capitalisme déterritorialisé, le politiquement correct, Black Lives Matter, les médias de grand chemin, bref, cette abominable Nouvelle Classe dont la sorcière Hillary Clinton était déjà la représentante, il y a quatre ans. Pour barrer la route à , et à sa coéquipière Kamala Harris (qui aurait de bonnes chances de lui succéder en cours de mandat), je serais même prêt à voter Mickey !

    Mais Trump a-t-il encore des chances de l’emporter ?

    Je le crois. J’ai proposé plusieurs fois de faire la distinction entre le personnage Donald Trump et le phénomène trumpiste, qui est avant tout un réflexe populiste de contestation de tout ce que représente l’Establishment. Trump est contestable, mais le trumpisme est autre chose. Toutes proportions gardées, on pourrait le comparer à ce qu’on appelle, chez nous, « la France périphérique ». Les Américains sont extrêmement différents des Européens (beaucoup plus que ne le croient ces derniers), mais le schéma de base est le même : les classes populaires contre les élites mondialisées, les sédentaires contre les mobiles, le peuple contre les citoyens du monde, le bas contre le haut.

    Dans les États-Unis d’aujourd’hui, cette opposition s’est cristallisée pour donner naissance à deux blocs qui ne se parlent même plus. De part et d’autre, on ne veut plus seulement remporter les élections, mais anéantir ceux d’en face. Voulez-vous un chiffre révélateur, et même stupéfiant ? 15 % des républicains et 20 % des démocrates estiment que l’Amérique se porterait mieux si leurs rivaux « mouraient ». Du jamais-vu. C’est que la politique a changé. Les hommes et les femmes politiques, aux États-Unis, ne se présentent plus désormais aux élections en vantant leurs compétences, mais en tant que femmes, qu’homosexuels, qu’Afro-Américains, qu’Hispaniques, etc. L’identity politics, alimentée par le politiquement correct, a tout envahi. Ce qui veut dire que les enjeux politiques sont désormais subordonnés à des enjeux culturels et anthropologiques

    C’est pour cela que, contrairement à ce qui se passait autrefois (lorsque les programmes des républicains et des démocrates pouvaient paraître plus ou moins indiscernables, surtout à nos yeux), tous les sondages montrent que cette élection présidentielle est jugée par les Américains comme d’une importante exceptionnelle (87 % parlent d’un point de bascule irréversible), et surtout qu’il y a parmi eux très peu d’indécis. C’est la raison pour laquelle les deux candidats ne cherchent pas tant à débaucher des partisans de leur adversaire qu’à consolider leurs camps respectifs. Et c’est aussi ce qui explique que le premier débat Trump-Biden se soit soldé par un échange d’injures d’une violence (verbale) encore impensable chez nous. Que ce soit le trumpisme ou la Nouvelle Classe qui l’emporte, ce sont des conceptions du monde différentes qui sont en jeu.

    Quel bilan tirer de ces quatre ans de trumpisme ? Sa réélection serait-elle une bonne nouvelle pour les États-Unis et, plus important, pour la France et pour l’Europe ?

    Le bilan est difficile à évaluer. Il est sans doute meilleur que ne le disent les adversaires de Trump, mais plus mauvais que ne le disent ses partisans. Comme Trump a passé un temps considérable à échapper aux chausse-trapes où l’on cherchait à le faire tomber, et qu’il n’a pu y parvenir qu’en navigant à la godille entre des « conseillers » d’inspiration opposée, il est en outre difficile de savoir quelles sont les initiatives qui lui reviennent vraiment.

    En ce qui concerne sa politique étrangère – la seule qui devrait nous intéresser -, le bilan est franchement mauvais. Trump n’aime visiblement pas l’Europe, ce en quoi il ne se distingue de ses prédécesseurs que par le fait de ne pas s’en cacher. Au début, il a tenté de se rapprocher de la Russie dans l’espoir de la détourner de l’alliance chinoise, mais comme il n’a cessé d’être accusé d’être « au service des Russes », il y a rapidement renoncé. Son ennemi principal est la Chine. L’axe qu’il privilégie est l’axe Washington-Riyad-Tel Aviv, ce qui satisfait aussi bien les néoconservateurs que les évangéliques, mais se trouve être parfaitement contraire aux intérêts européens. Mais avec Joe Biden, ce serait là aussi encore pire. Rappelez-vous ce que François Mitterrand confiait à Georges-Marc Benamou : « Ils sont durs, les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 14 octobre 2020)

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  • Feu sur la désinformation... (300)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      L’image de la semaine c’est celle de cet enfant se disant transgenre sur le plateau de Quotidien...
    • 2 : Zemmour face à la haine médiatico-politique
      Les attaques contre Eric Zemmour sont violentes après un prétendu dérapage. Mensonges médiatiques, spectacle politique, appels à la censure… Rien ne lui aura été épargné.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Trump : l’aveu de France Info
      Alors que Donald Trump est toujours violemment attaqué par les médias à quelques semaines des élections, un journaliste de France Info a fait un aveu inattendu.

     

                                           

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  • Le syndrome des « États défaillants », ou l’autodestruction de l’Occident...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Chaix, cueilli sur Deep News Media, dans lequel il évoque l'accélération du processus de déclin des Etats-Unis. Journaliste indépendant, Maxime Chaix a publié La guerre de l'ombre en Syrie (Erick Bonnier, 2019).

     

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    Le syndrome des « États défaillants », ou l’autodestruction de l’Occident

    Le 26 décembre 1991, « le Conseil des républiques du Soviet suprême de l’URSS déclare que (…) l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques en tant qu’État et sujet du Droit international cesse d’exister. » Ce jour-là, le Président George Bush déclara que, « dans ce monde interconnecté, nous ne réussirons qu’en continuant de mener le combat pour la liberté des peuples et pour un commerce libre et équitable. Une économie mondiale libre et fructueuse est essentielle à la prospérité de l’Amérique – ce qui signifie des emplois et la croissance économique ici-même, sur notre sol ». En ces termes, il affirmait que le peuple des États-Unis serait le premier bénéficiaire de la globalisation, tandis que leur nation s’imposait comme l’hyperpuissance mondiale incontestée.

    Or, ses successeurs ont dramatiquement accéléré le processus de paupérisation de leurs concitoyens à travers leurs politiques libre-échangistes, qui ont dépecé l’appareil industriel des États-Unis au profit de l’Empire du Milieu. Comme l’a récemment observé le journaliste Aris Roussinos, « il y a quelques mois seulement, le fait de s’alarmer sur notre dépendance envers la Chine et sur la fragilité de nos chaînes d’approvisionnement – donc d’en appeler au découplage vis-à-vis de cette nouvelle puissance hégémoniste –, était considéré (…) au mieux comme romantique, au pire comme xénophobe. Lorsque Trump [s’en est ému], l’autocrate chinois Xi Jinping fut ovationné à Davos, et salué comme le nouveau champion de l’ordre mondial libéral. Mais à présent, Larry Summers – le grand prêtre de la mondialisation et de la délocalisation vers la Chine –, nous met en garde contre la fragilité de nos chaînes d’approvisionnement et l’urgence du découplage, sans toutefois rappeler sa longue et brillante carrière d’architecte de cette catastrophe. »

    Soulignant le discrédit de cet ordre mondial imposé par Washington, Aris Roussinos décrit la globalisation imposée depuis l’ère Clinton comme « un processus à travers lequel les économies occidentales avancées ont unilatéralement cédé leur capacités productives à la Chine – une puissance rivale qui montait en puissance. Au lieu de faire de même, comme l’anticipaient les calculs panglossiens des théoriciens néolibéraux, Pékin s’est livrée à un mercantilisme (…) impitoyable dans la poursuite de ses propres intérêts. Comme l’a récemment écrit (…) Michael Lind dans Tablet, “les politiciens qui, à l’instar de Clinton, défendent et imposent la mondialisation ont affirmé à l’opinion que le but de l’ALENA et de l’admission de Pékin à l’OMC était d’ouvrir les marchés du Mexique et de la Chine à “tous les biens américains fabriqués aux États-Unis, du maïs aux produits chimiques en passant par les ordinateurs”. Or, deux décennies plus tôt, les multinationales américaines et leurs lobbyistes savaient que ce raisonnement était fallacieux. Depuis le début, leur objectif était de transférer la confection de nombreux produits du territoire américain vers le Mexique ou la Chine, afin de profiter de la main-d’œuvre étrangère à bas coût et, dans certains cas, des subventions des gouvernements locaux et d’autres faveurs. »

    Cette destruction organisée des capacités productives aux États-Unis, et plus largement dans de nombreux pays occidentaux, date en réalité de l’ère Reagan. En effet, la dérégulation néolibérale amorcée par ce Président fut aggravée par ses successeurs, ce qui a fini par déstabiliser l’ensemble du système financier global. Selon l’économiste colombien Daniel Munevar, « cette tendance (…) a ensuite été poursuivie par l’administration de George Bush senior, approfondie par le gouvernement du démocrate [Bill] Clinton et portée à ses extrêmes par George W. Bush. La dérégulation du système financier a créé les conditions d’une expansion sans précédent du crédit privé, semant par là-même les germes de la crise financière actuelle et, par conséquent, de la récente explosion de la dette publique. » Comme l’a souligné le commissaire et spécialiste de la criminalité financière Jean-François Gayraud, « les lois de dérégulation ont mis en place une nouvelle architecture du monde autour [du triptyque] (…) “privatisations, rigueur budgétaire, libre-échange” ». Et comme l’a observé l’économiste Jean-Michel Quatrepoint, ce processus a eu des conséquences particulièrement néfastes en Occident (chômage de masse, désindustrialisation, explosion des inégalités, etc.). Faisant campagne contre la globalisation économique, Donald Trump a fini par remporter les élections en promettant de « restaurer la grandeur de l’Amérique ».

    Manifestement, les effets catastrophiques du confinement sur l’économie réelle américaine ont balayé ce projet. Aujourd’hui, les États-Unis apparaissent donc comme un État défaillant, qui accumule les vulnérabilités et qui renonce explicitement à son leadership global. Parmi ces faiblesses structurelles, l’on peut identifier :

    1) l’explosion du chômage, soit près de quarante millions de nouveaux demandeurs d’emploi depuis la mi-mars. En parallèle, on observe la déconnexion totale de Wall Street vis-à-vis de l’économie réelle, sachant que « le marché boursier a bondi de plus de 32% depuis le 23 mars, [alors que] l’économie américaine s’est effondrée » ;

    2) la menace correspondante d’une nouvelle pénurie de crédits (« credit crunch »), dans une économie américaine qui est massivement alimentée par l’endettement des ménages ;

    3) l’effondrement de l’industrie locale du pétrole et du gaz de schiste, sachant qu’une vague de faillites est anticipée par les experts du Financial Times. Soulignons au passage que « les quatre plus grands établissements [bancaires] de l’Hexagone ont accordé 24 milliards de dollars de financement aux entreprises du secteur en Amérique du Nord » ;

    4) les risques liés à l’endettement massif des étudiants des universités américaines, qui est de l’ordre de 1 600 milliards de dollars. Bien que certains analystes tentent de nous rassurer sur cette épineuse question, il s’avère que « la crise du Covid-19 pourrait conduire des millions d’Américains à lutter désespérément pour rembourser leurs dettes universitaires » ;

    5) l’endettement gargantuesque des municipalités américaines, qui atteint les 3 900 milliards de dollars. Selon « les analystes d’UBS Global Wealth Management, le marché des obligations municipales de 3 900 milliards de dollars se dirige vers la plus grande tempête financière que l’on ait jamais observée. L’effondrement économique fulgurant des États-Unis frappe presque chaque secteur du marché, qui s’étend bien au-delà des États et des villes qui ont le pouvoir d’augmenter les impôts » ;

    6) la situation sécuritaire épouvantable, sur le plan intérieur, qui pousse Donald Trump a la surenchère face à des émeutes dont on peine à comprendre les ressorts, mais que l’on ne peut résumer à une insurrection dont les motifs se limiteraient à la dénonciation du racisme et des violences policières.

    En effet, comme l’a théorisé l’universitaire Peter Turchin, « les causes des rébellions et des révolutions sont à bien des égards similaires aux processus qui provoquent des tremblements de terre ou des incendies de forêt. Dans les révolutions et les tremblements de terre, il est utile de distinguer les “pressions” (conditions structurelles, qui s’accumulent lentement) des “déclencheurs” (événements spontanés de libération, qui précèdent immédiatement une éruption sociale ou géologique). Les déclencheurs spécifiques de bouleversements politiques sont difficiles, voire impossibles à prévoir avec précision. Chaque année, la police tue des centaines d’Américains : noirs et blancs, hommes et femmes, adultes et enfants, criminels et citoyens respectueux des lois. Les policiers américains ont déjà tué 400 personnes au cours des cinq premiers mois de l’année 2020. Pourquoi est-ce le meurtre de George Floyd qui a déclenché cette vague de protestations ? Contrairement aux déclencheurs, les pressions structurelles s’accumulent lentement, de manière plus prévisible, et se prêtent à l’analyse et à la prospective. En outre, de nombreux événements déclencheurs eux-mêmes sont finalement causés par des pressions sociales refoulées qui cherchent un débouché – en d’autres termes, par des facteurs structurels. Mes lecteurs connaissent les principales pressions structurelles qui sapent la résilience sociale : la paupérisation massive, les conflits intra-élites et la perte de confiance dans les institutions de l’État. »

    Ce chercheur ajoute qu’il est « certain que les ressorts structurels profonds de l’instabilité continuent de fonctionner sans relâche. Pire encore, la pandémie de Covid-19 a exacerbé plusieurs de ces facteurs d’instabilité. En d’autres termes, même après que l’actuelle vague d’indignation causée par le meurtre de George Floyd s’estompera, d’autres déclencheurs continueront d’engendrer de nouveaux incendies, du moins tant que les forces structurelles qui continuent de saper la stabilité des nos sociétés leur fourniront du carburant à outrance. » En 2010, Peter Turchin avait anticipé que « la paupérisation massive, les conflits intra-élites et la perte de confiance dans les institutions de l’État » engendreraient une décennie d’instabilité aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie. À son grand regret, il ne s’est pas trompé. Par conséquent, si l’on considère que les États-Unis sont un État défaillant, il est clair que nos démocraties européennes sont loin d’être à l’abri d’un tel déclin dans le contexte actuel.

    Maxime Chaix (Deep-News.media, 3 juin 2020)

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  • Feu sur la désinformation... (283)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Donald Trump part en guerre contre les réseaux sociaux pour défendre la liberté d’expression.
    • 2 : Chloroquine : ce que cache l’hystérie médiatique
      Alors qu’une étude publiée dans une revue scientifique enflamme les débats autour de l’hydroxychloroquine, nous tenterons d’expliquer ce qui semble bien être une hystérie médiatique et politique.
    • 3 : Revue de presse
      Jean-Jacques Bourdin en excès de vitesse…
      France Culture qui s’attaque au Puy du Fou…
      La semaine médiatique aura une fois de plus été chargée !
    • 4 : Camelia Jordana : la haine anti-policier n’est pas couchée
      Sur le plateau d’ONPC, la chanteuse Camelia Jordana a évoqué des massacres policiers contre les extra-européens. Une polémique médiatique révélatrice du climat actuel en France...

     

                                                                        

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  • Tour d'horizon... (186)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur L'Inactuelle, un article de Jacques Amar et Arnaud Raynouard, professeurs de droit, consacré à la signification de la présence envahissante de la figure du zombie dans la sphère culturelle contemporaine...

    Un monde peuplé de zombies

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    - sur De Defensa, une analyse de Philippe Grasset sur les accusations portées par Trump contre la Chine à propos de l'émergence du Coronavirus...

    Notes sur un profil mussolinien

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  • Quand Rome inventait le populisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Raphaël Doan intitulé Quand Rome inventait le populisme. Ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA, âgé de 26 ans, Raphaël Doan est agrégé de lettres classiques.

     

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    " Il y a du Cicéron chez Emmanuel Macron, et du Clodius chez Donald Trump. C'est en historien de l'Antiquité que Raphaël Doan démontre que nous n'avons pas inventé le populisme. Les Romains, à la fin de la République, connaissent une lutte à mort entre ce qu'ils appellent les populares et les optimates. Appel au peuple, goût des solutions radicales, recours à la figure de l'homme fort : ces tribuns en toges et en sandales ressemblent trait pour trait à ceux du XXIe siècle.
    Dans cette époque, avec son sénat et sa plèbe, ses discours et ses émeutes, ses guerres et ses violences, tout est d'actualité. Y compris la question essentielle : le populisme est-il le bouclier des humbles contre une élite sourde à ses revendications, ou le futur glaive des tyrans contre la liberté ?
    Un premier essai époustouflant, écrit avec une plume exemplaire. "

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