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terrorisme - Page 29

  • Souvenirs d'un monde qui chavirait...

    Les Cahiers de la Revue Défense nationale publient sous le titre Souvenirs d'un monde qui chavirait (2001-2011), un recueil des articles publiés par Jean-Philippe Immarigeon dans la revue au cours des dix dernières années. Jean-Philippe Immarigeon est l'auteur de plusieurs essais d'une grande lucidité comme American parano (Bourin, 2006), Sarko l'Américain, (Bourin, 2007) ou L'imposture américaine (Bourin, 2009).

     

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    "Collant au plus près de l’actualité, l’auteur affine son analyse d’une crise aiguë du modèle de la puissance qui restera la marque de cette décennie qui s’achève : la guerre totale contre un terrorisme érigé à tort en déterminant de l’histoire, l’affichage sans retenue de la puissance militaire et son mauvais usage, le piège irakien, l’imposture d’une forme de guerre en Afghanistan, la fuite en avant face aux ambitions déçues, soit dix ans d’échecs répétés sur fond de divergence structurelle franco-américaine et de déliaison d’une civilisation atlantique qui a fait son temps.

    Par delà le style clair et alerte qui sent la plaidoirie, derrière l’autopsie documentée de l’histoire américaine, ce qui ressort de ces textes est qu’une fois de plus il n’y aura eu de surprise stratégique que pour ceux qui auront refusé de voir la nouvelle réalité déjà à l’œuvre au soir des attentats de 2001 : pour ceux qui n’auront pas voulu élaborer les doctrines, les outils et les postures d’une capacité collective capable de garder entre nos mains les clés d’un destin qui fût longtemps confondu avec celui des Etats-Unis, et qui auront perdu dix ans en atermoiements et postures contre-productives."

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  • Un terrorisme planétaire ?...

    Les éditions de la Différence viennent de publier un court essai de Claude Mineraud intitulé Un terrorisme planétaire - Le capitalisme financier. L'auteur livre une réflexion sans concession sur un milieu qu'il a lui-même fréquenté...

     

     

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    "En dénonçant le capitalisme financier comme un terrorisme planétaire, Claude Mineraud désigne un système qui engendre la terreur politique, définition du terrorisme attestée depuis 1794, d'après le Robert. Le capitalisme financier, nous dit-il, est né des faramineux besoins de financement de la haute technologie. Les capitaux colossaux nécessaires à celle-ci ont entraîné la création d'un marché mondialisé et dérégulé qui a lui-même provoqué un mouvement de concentration et de spéculation autour des entreprises car de telles masses d'argent ne semblaient pouvoir prendre appui que sur des "géants" justifiant d'énormes chiffres d'affaires. En pratiquant le rachat ou l'absorption des entreprises de même type, les grands groupes, constitués en multinationales, et les investisseurs institutionnels, tels les fonds de pension, créent le cadre légal indispensable à une mécanique de fuite en avant exponentielle, tuant ainsi l'économie réelle et capturant les ressources vitales de la planète : l'eau, le pétrole, l'électricité, les terres des pays pauvres qu'ils affament, les condamnant à la misère et aux dictatures les plus abjectes."

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  • Les vraies raisons de la peur...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue publié par Hervé Juvin sur son blog, Regards sur le renversement du monde. Un appel à la souveraineté, à la lucidité et à l'autorité pour faire face à la tempête !...

     

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    Les vraies raisons de la peur

    Faut-il avoir peur des émeutes londoniennes ? Du terrorisme islamique ? De la montée des salaires en Chine, 25 % en zone côtière au cours des six derniers mois, aux effets multipliés par la hausse du renminbi ? De l’explosion des marchés financiers ?

    Adeptes sans le dire des idées de Carl Schmitt, les gouvernements et les media se sont lancés à la poursuite de nos ennemis. Et la fabrication de l’ennemi est une industrie qui tourne à plein régime. Dans les mots, mais pas seulement ; après Oussama Ben Laden, le colonel Khadafi était un ennemi présentable, il y en a, il y en aura d’autres. Ils ne sont pas loin. Une formidable bataille se joue en coulisse pour savoir si, oui ou non, une partie des activités bancaires et financières est désignée comme telle. Le débat oppose, aux Etats-Unis, d’un coté les tenants d’un règlement global du problème des « foreclosures », ces expulsions de débiteurs insolvables de leur logement financé à crédit, expulsions effectuées, sur la base de documents falsifiés ou d’engagements abusifs, par les banques créancières, et de l’autre, ceux qui souhaitent que les responsabilités soient établies et des dommages et intérêts payés aux millions de familles illégalement expulsées. Les banques souhaitent, contre une indemnité forfaitaire, se mettre à l’abri de toute poursuite. Les familles illégalement spoliées réclament justice. Ce débat mérite intérêt ; s’y opposent rien moins que deux systèmes de vérité, celui qui veut que la justice dise le bien et le mal, et celui qui dit que la justice doit s’exercer dans l’intérêt bien compris du plus grand nombre ; entendez ; que les banques continuent à faire leur travail et évitent la faillite. A ceux qui auraient oublié que les lois de l’économie peuvent faire l’impunité du criminel, le rappel peut servir.

    Les banques, les agences de rating, les fonds d’investissement, les systèmes de trading automatiques, tour à tour, suscitent la peur et sont accusées de porter la responsabilité d’une crise qui entre, vraiment, dans sa dimension politique Ce serait si facile ! La question est pourtant simple ; qu’est-ce qui donne tant d’importance à la dégradation de la note « triple A » de la dette américaine ? Qu’est-ce qui fait trembler la France à l’idée d’une dégradation de sa propre note ? Qu’est-ce qui donne tant d’importance à la finance de marché, aux taux d’intérêt, aux mouvements devenus erratiques du CAC 40 ? Rien d’autre que la facilité de la vie à crédit, un étrange aveuglement au recours aux investisseurs étrangers, une exigence déraisonnable de rendement du capital investi. Inutile de développer le fait ; le crédit condamne l’avenir à travailler pour le présent, et la politique de la France, si elle ne se fait pas à la Corbeille, sera durement et longtemps dominée par la question de la dette publique. Il est plus intéressant de souligner le ralliement borné des hauts fonctionnaires chargés de placer les titres de la dette publique à l’idéologie mondialiste et libre-échangiste ; avec le lancement des OAT, la création de l’Agence France-Trésor, ils ont pu sacrifier aux délices des road shows mondiaux, et ils ont réussi, puisque près de 70 % de la dette publique française est détenue par des investisseurs hors frontières. Mais qui a jamais cru qu’il serait aussi facile de spolier ces investisseurs, qui n’ont aucune raison de faire des cadeaux à la France, que les anciens porteurs nationaux de bons du Trésor, régulièrement volés par la décote ? La dette publique détenue par les nationaux s’apparente à l’impôt ; la question de la dette publique japonaise, détenue à plus de 90 % par les Japonais, ne se pose pas, du moins pas en terme de dépendance, alors qu’elle se pose et se posera à la France, qui s’est placée elle-même en situation de dépendre pour ses choix fiscaux, sociaux, et politiques, des détenteurs de sa dette, et de ceux qui la jouent. Il est tout aussi intéressant de constater la capitulation de tant d’entreprises, opérant dans secteurs matures où la croissance est de quelques pour cent par an, devant des exigences de rendement du capital de plus de 15 % annuels ! Ce qui, dans la durée, et dans un monde fini, signifie une alternative simple ; adopter un comportement de prédateur, ou truquer les comptes – certains s’étant fait fort de pratiquer les deux !

    Facilité, aveuglement, déraison ; ce sont les vraies raisons d’avoir peur. Car il n’est rien, dans la crise actuelle, qui ne soit exagération, montage et manipulation, c’est-à-dire qu’il n’est rien que l’esprit de décision, la lucidité et la souveraineté ne puissent résoudre. Mettre fin à l’assistance inconditionnelle va de pair avec faire payer l’impôt, et notamment celui des grandes entreprises. Recouvrer des marges de manœuvre va de pair avec renationaliser la détention de la dette, et proposer aux Français d’acquérir les titres de dette de la France, comme favoriser la participation des Français au capital des entreprises françaises. Affirmer l’autorité de la France appelle à se mobiliser autour de la notion d’entreprises criminelles, pour qualifier des agissements, des comportements et des systèmes qui doivent être éliminés, et dont la révélation par Wikileaks des menaces de l’ambassadeur américain contre l’opposition française aux OGM, (préconisant des « warlike measures » ! ) donne l’exemple. Et surtout, rompre avec l’abandon mondialiste et l’idéologie du libre-échange, dont chaque jour illustre davantage qu’ils sont la voie de la confusion de l’abandon, et de la soumission, est la condition du projet, de l’ambition, et du commun.

    Hervé Juvin (Regards sur le renversement du monde, 29 août 2011)

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  • Tour d'horizon... (12)

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    Au sommaire :

    - sur Le nouvel Economiste, Xavier Raufer dresse le bilan des deux guerres "antiterroristes" d'Irak et d'Afghanistan...

    A la mi-2011 : les fondamentaux de la "sécurité globale"

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    - sur son blog personnel, Malika Sorel s'intéresse aux ingérences américaines dans la politique française concernant les minorités ethniques...

    L'inacceptable ingérence américaine

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    Will. i.am des Black Eyed Peas, pose avec l'ambassadeur des Usa en France Charles H. Rivkin et la secrétaire d'Etat à la jeunesse Jeannette Bougrab le 25 juin 2011 à Paris avant la rencontre avec des jeunes du 20ème arrondissement de Paris, dans le cadre du Hip Hop festival de Paris.

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  • Réflexions sur un carnage...

    Nous reproduisons ci-dessous un très bon article de Jean Bonnevey, cueilli sur Metamag, le magazine de l'esprit critique, à propos de la tuerie de vendredi dernier en Norvège.

    Sur le tueur, Jacques de Guillebon, dans un article publié sur le site Atlantico, dit des choses justes et résume le personnage en une formule saisissante :

    "La mise en avant de ses références pseudo-chrétiennes, comme les croisades, les Templiers ou même, absurdité suprême, son passeport facebookien sur lequel les consommateurs de réseau sociaux déclarent leur appartenance religieuse, est d’évidence destinée à faire oublier le fond réel du personnage : si Breivik est fondamentaliste de quoi que ce soit, c’est plutôt du néolibéralisme.

    Dans sa haine de soi, le bonhomme qui ne comprend pas pourquoi le doux commerce avec son ouverture irraisonnée des frontières a fini par se retourner contre lui-même, se prend à rechercher dans le passé toutes les figures d’autorité ou de force dont une époque insensée l’a privé, avec tous ses commensaux européens. Breivik, c’est au final, un personnage de Dantec qui assassine en masse ses contemporains perdus pour ne pas devenir un héros de Houellebecq. Pas grand chose de plus."

     

    On lira aussi avec intérêt la mise au point de Laurent Ozon sur son blog politique après la polémique suscitée par certains de ses propos, évidemment tronqués, à propos de l'affaire d'Oslo...

     

     

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    Réflexions sur un carnage

    Il est bien trop tôt, et cela risque d’être valable un certain temps, pour analyser, comprendre et tirer toutes les leçons du terrible carnage norvégien. Au-delà de l’horreur et de l’indignation. Il y a cependant, déjà, des enseignements.

    Le premier est justement de ne pas parler trop vite. Dès l’annonce de l’explosion, avant même la fusillade, dont on ignorait la portée, l’Otan, Obama et Sarkozy ont dénoncé. Il est bien évident que, sans le citer, ils désignent alors clairement le terrorisme islamique. Dans les premiers communiqués, la Norvège aurait été visée comme pays membre de l’Otan qui participe aux guerres d’Afghanistan et de Libye, et se protège moins que d’autres.

    Cela est révélateur d’une psychose et d’une inquiétude des services occidentaux. La menace d’Al Qaïda bien sûr. Mais ils redoutent manifestement, aussi, un terrorisme pour soutenir Kadhafi. Pour le moment, cela ne s’est jamais produit ,pas plus que pendant les guerres de Serbie ou d’Irak.

    Le second enseignement est le soulagement idéologique des médias. Dès qu’on a su que l’auteur présumé de l’attentat était un Norvégien, blond et aux yeux bleus, sa photo est apparue partout, avant même que son identité ne soit confirmée par la police. Il n’a pas été longtemps présumé et ses origines raciales ont été plus qu’exploitées, pour bien marteler qu’il ne s’agissait pas d’un attentat islamiste. Les médias, qui refusent la notion d’Européens « de souche », la redécouvrent quand il s’agit d’un terroriste.

    Premières contradictions

    Troisième enseignement : l’amalgame. L’indignation générale exploite cet acte horrible pour discréditer des mouvements populistes, qui montent, partout en Europe. C’est la stratégie de l’amalgame, que l’on refuse quand il s’agit de l’Islam. Mais elle devient légitime quand il s’agit de chrétiens. Là encore, un chrétien fondamentaliste, anti-musulman, ne peut être assimilé à la droite identitaire dans son entier. Et il faut se méfier, car on ne sait pas tout sur ce criminel de masse. C’est peut être un « fou de Dieu », mais peut être aussi un laïc extrémiste.

    S’il se décrit, sur Facebook, comme «chrétien » et « conservateur » -ce qui n’est guère original en Norvège- en revanche, dans ses activités, il n’évoque aucune pratique religieuse, mais seulement son appartenance… à la franc-maçonnerie. Ce qui est, tout de même, moins courant! Il appartiendrait à la loge John Piliers (« Søilene », sur le site de laquelle figure en effet comme adhérent un certain Anders Behring). Pourquoi ce fait, peu compatible avec le « fondamentaliste chrétien », et, en tout cas, troublant, n’est-il pas mentionné ?

    Quatrième enseignement : un raté très organisé. Le tueur va être présenté par des psychiatres, en paquets serrés, comme un raté se vengeant de sa nullité. Si ce type de passage à l’acte est, effectivement, révélateur de troubles mentaux, il n’est pas exclusif d’une certaine lucidité. Le tueur a préparé son acte, avec minutie, depuis 2009 et le résultat a été épouvantablement efficace. On a même du mal à croire qu'il ait pu agir seul.

    Des objectifs ciblés

    Cinquième enseignement : la cible. Si l’on admet qu’il s’agit d’un geste raciste et anti-musulman d’une fureur de souche, la cible est intéressante. L’homme n’a pas mitraillé une mosquée, ni un rassemblement d’immigrés. Il s’en est pris au parti au pouvoir, jugé par lui comme traître à sa race et à son pays, au parti immigrationiste travailliste favorisant l’immigration, comme les jeunes militants, rescapés de la tuerie et interviewés, le prouvent amplement.

    Un geste qui, dans cette hypothèse, prétend alors dénoncer une immigration-islamisation par des partis voulant s’assurer une base électorale d’origine étrangère, Et n’a pas visé les immigrés en tant que tels, mais les responsables de la politique multiculturaliste et ceux qui y participent.

    Sixième enseignement : autoportrait. Le terroriste admet qu’il sera considéré comme le pire des monstres norvégiens, depuis la Deuxième guerre mondiale. Il reconnaît la cruauté de son acte si bien préparé.  Personne ne dira le contraire. Il se voit aussi comme un éveilleur. Là, il se trompe certainement, totalement.

    Dernier enseignement plus général : à quoi sert le terrorisme ? Il sert a semer la terreur pour détruire un ennemi détesté : puissance étrangère ou son propre gouvernement. Mais cette idéologie du terrorisme, depuis Cadoudal jusqu’à Netchaïev, Carlos ou Abou Ali Mustafa, échoue le plus souvent. Le terrorisme contemporain révèle cependant, un problème de fond : humiliation du monde musulman ou désespoir identitaire. Deux frustrations qui se rejoignent dans les tensions nées de l’immigration et de la mondialisation capitaliste.

    Il y a bien des leçons à tirer de l’horreur norvégienne, mais pas trop vite. Et en évitant amalgame grossier ou exploitation politicienne qui ne peuvent qu’occulter l’esprit critique. Ceux qui veulent lutter contre l’immigration ne peuvent être assimilés à un délire meurtrier, même préparé et justifié avec la lucidité d’une folie organisée. Pas plus que les chrétiens fondamentalistes ou les laïcs radicaux. Sinon, il faudrait accepter toutes les confusions, même celles concernant l’Islam, à cause justement du terrorisme qu’il engendre.

    Jean Bonnevey (Metamag, 24 juillet, 2011)

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  • L'infiltré...

    Nous vous signalons la parution en DVD, chez Studio Canal, de L'infiltré, un film remarquable du réalisateur italien Giacomo Battiato, consacré à l'infiltration par les services français, dans les années 80, du groupe palestinien, dissident de l'OLP, Abou Nidal. Basé sur des faits réels (le personnage central, le colonel Carrat est un double du général Rondot), le film nous fait pénétrer dans le fonctionnement d'un service de renseignement et au coeur d'un groupe terroriste avec un réalisme impressionnant. C'est aussi une réflexion forte sur la raison d'état et sur la paranoïa auto-destructrice propre à l'extrêmisme violent. Le film est servi par des acteurs remarquables : l'excellent Jacques Gamblin, Jean-François Balmer, Mehdi Dehbi et Salim Daw... Si vous avez apprécié Carlos, d'Olivier Assayas, ou Les patriotes, d'Eric Rochant, ce film est fait pour vous !

    Une scène à ne pas rater : celle de l'accueil à la DST, par le policier joué par Laurent Lucas, d'un envoyé du Mossad...

     

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    "Pendant les années 1980, alors que le terrorisme se déchaîne en Europe, les services secrets français tentent d'éviter que la France et les intérêts français soient attaqués, et d'endiguer la dérive terroriste de la Palestine. Le devant de la scène est occupé par Abou Nidal (le «père de la lutte"), un patriote palestinien devenu chef d'une organisation terroriste responsable d'attentats et d'assassinats dans le monde entier ; sa carrière meurtrière finira par discréditer son propre peuple tout en aidant indirectement la droite sioniste israélienne."
     
     
     
     
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