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terrorisme - Page 26

  • Tour d'horizon... (75)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog, François-Bernard Huyghe revient sur l'incapacité des Occidentaux à désigner clairement l'ennemi qu'ils ont choisi de combattre...

    Etat islamique : nommer l'ennemi

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    - sur Idiocratie, les idiots analysent finement l'affaire du "plug" géant installé sur la place Vendôme...

    Buttplug banal

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  • Techno-guerilla et guerre hybride...

    Les éditions Nuvis viennent de publier Techno-guérilla et guerre hybride, un  essai de Joseph Henrotin. Spécialiste des questions stratégiques et rédacteur en chef du mensuel Défense et Sécurité Internationale, Joseph Henrotin est notamment l'auteur des Fondements de la stratégie navale au XXIe siècle (Economica, 2011).

     

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    " L'art de la guerre évolue constamment. Si la nature de la guerre est une constante - c'est la dialectique de volontés opposées utilisant la force pour résoudre un différend - son caractère, donc la forme qu'elle va prendre, est évolutif. En l'occurrence, nous assistons depuis quelques années à une mutation profonde vers une hybridation entre modes de guerre réguliers (celui de la plupart des armées) et irréguliers (celui des groupes de guérilla, insurgés ou terroristes). La diffusion des nouvelles technologies implique ainsi une montée en puissance de groupes constituant actuellement la principale menace pour nos armées: naturellement agiles, jouant la montre dans des conflits de plus en plus longs, ils vont disposer d'une puissance de feu de plus en plus importante et d'une influence de plus en plus large. De leur côté, un certain nombre d'armées tirent les leçons des opérations irrégulières et évoluent de manière structurelle vers certaines caractéristiques de ce mode de combat. C'est à une plongée dans le monde des opérations hybrides que nous invite l'auteur de cet ouvrage, examinant ses racines européennes - les travaux de Guy Brossollet et des auteurs allemands et scandinaves - mais aussi toutes ses itérations. Ces dernières se manifestent aussi bien dans les domaines naval et aérien que dans la guerre chimique ou celle de l'information et dans la cyberguerre. Au-delà du constat, cet ouvrage novateur qui est le premier en français sur la question, permet de poser un certain nombre de pistes de réflexion au profit de nos armées. "
     

     

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  • Tour d'horizon... (64)

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    Au sommaire :

    - sur Theatrum Belli, on peut découvrir un texte d'Alain de Benoist consacré au terrorisme ;

    Du partisan au terroriste global

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    - sur le Figaro Vox, Pierre-Henri d'Argenson explique finement les raisons de l'échec des tentatives de diabolisation de Poutine dans l'opinion publique française.

    Pourquoi il y a tant de commentaires pro-Poutine sur le web ?

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  • La guerre des drones d'Obama...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Lhomme, cueilli sur Metamag et consacré à la guerre des drones et à ses conséquences...

     

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    Le changement de la guerre

    Cinq drones supplémentaires Falco seront opérationnels début avril en Afrique pour l'observation militaire dans la région des grands lacs où se sont repliés les ex-rebelles du Nord-Kivu, aux confins orientaux de la République démocratique du Congo (RDC). Capables d'opérer , de jour comme de nuit, de voler à 14.000 pieds (4.200 m), de tenir 12 heures en l'air, les drones sont devenus de véritables multiplicateurs de force. Ces drones seront non armés car ils participeront à la force de paix onusienne au Congo, au Soudan du Sud, où 7 500 casques bleus sont débordés par la guerre civile et en République centrafricaine où tout indique qu'une mission onusienne devrait remplacer, au printemps prochain, les forces africaines de la Misca. Les frais d'exploitation de ces cinq drones semblent plus que raisonnables: 15 millions de dollars pour cinq aérodynes et leur maintenance. Mais les drones sont loin d'être pacifiques !
    Le Washington Post a rapporté que les frappes de drones au Pakistan ont été "nettement réduites" à la demande du gouvernement pakistanais pendant que celui-ci poursuit des pourparlers de paix avec les Talibans. Le gouvernement américain a précisé qu’il continuerait d'effectuer des frappes contre des cibles d’Al-Qaïda. Pendant ce temps, les frappes de drones ont continué au Yémen où un missile tiré sur un convoi de mariage a tué 11 personnes au mois de décembre.
    C'est le 23 janvier 2009 que le président Barack Obama autorisait sa première frappe de drone. L’attaque, lancée contre un camp au nord-ouest du Pakistan, tua entre 7 et 15 personnes mais manqua le repaire Taliban que la CIA pensait alors viser. Au cours des cinq années suivantes, la CIA a effectué plus de 390 frappes de drone connues au Pakistan, au Yémen et en Somalie. (L’Agence a effectué 51 frappes de drone entre 2004 et 2009, durant l’administration Bush.) Il y a donc bien une montée en puissance spectaculaire de ce genre d'attaques. Obama y a même fait une brève référence dans son discours de janvier 2014 sur l’Etat de l’Union, assurant le Congrès qu'il avait imposé ''des limites prudentes sur l’usage des drones''. 
    Ce n’est pas la première fois que le président américain reconnait la nécessité d’une politique plus claire sur les bombardements par drones interposés, nouvelle forme de la guerre moderne et de l'interventionnisme américain appelée dans le jargon militaire la ''force létale''. En mai dernier, Obama faisait remarquer à l’Université de Défense nationale que "cette nouvelle technologie soulève de lourdes questions, à propos de qui est ciblé, et pourquoi". Les réponses fournies depuis restent toujours vagues. Effectivement, qui est réellement ciblé ? 
    Selon l’administration Obama, la force létale ne peut être utilisée que contre "Al-Qaïda et ses groupes affiliés". Or, officiellement, le gouvernement américain n’a identifié publiquement aucun groupe affilié à Al-Qaïda en dehors des Talibans ! L’examen des rapports des renseignements étasuniens couvrant la plupart des frappes de drone au Pakistan entre 2006 et 2008 et entre 2010 et 2011, montre que "les opérateurs de drone n’étaient pas toujours certains de qui ils tuaient, malgré les garanties du gouvernement sur l’exactitude des renseignements de ciblage de la CIA". Plus de la moitié des 482 personnes tuées entre septembre 2010 et septembre 2011 n’étaient pas des hauts dirigeants d’Al-Qaïda, mais furent "évalués" comme des extrémistes afghans, pakistanais ou inconnus. En fait, les drones n’ont tué que six hauts dirigeants d’Al-Qaïda au cours de ces mois-là. La ''force létale'' implique pour son usage "une menace imminente et continue envers des ressortissants étasuniens" mais les recommandations militaires du Pentagone précisent que les États-Unis doivent toujours être capables "d’agir en légitime défense dans des circonstances où il y a des éléments d’attaques supplémentaires imminentes, même s’il n’y a pas d’éléments spécifiques sur le lieu d’une telle attaque ou sur la nature précise de l’attaque." Cette très large définition - c'est le moins qu'on puisse dire ! - semble donc permettre à l’administration Obama de frapper n’importe quand. En dehors d’une liste de cibles à éliminer, un élément clé de la guerre des drones est aussi l’utilisation américaine des fameuses ''signature strikes'' — attaques autorisées contre des cibles affichant une "signature" terroriste, telle que "des camps d’entraînement et des enceintes suspectes". Le gouvernement américain a refusé jusqu'alors de reconnaître l’utilisation de ces "signature strikes" ou d’en discuter les justifications légales. La CIA déclare qu'elle ne dévoile pas les critères qu’elle emploie pour identifier une "signature" terroriste et nous la comprenons : il est particulièrement difficile de le faire par exemple au nord-ouest du Pakistan, où les militants et les civils peuvent s’habiller de la même manière, et où il est coutumier de porter publiquement une arme.
    Les Commissions du Congrès sur le renseignement surveillent le programme de drone. Cependant, leurs capacités à établir des limites sont sévèrement restreintes car le programme de la ''force létale'' est totalement classifié secret défense. Le gouvernement américain a systématiquement refusé de répondre aux demandes d’informations complémentaires de la part des législateurs. Par exemple, depuis 2011, 21 demandes de membres du Congrès sollicitant l’accès aux mémorandums du Bureau du conseil juridique qui fournissent les bases légales de l'usage des drones ont été refusées. Les ''frappes létales'' ne peuvent être réalisées seulement qu'avec "la quasi certitude que des non-combattants ne seront pas blessés ou tués". Cependant, les militaires américains comptent tous les individus masculins d’âge militaire tués par drones comme des militants. Le Bureau of Investigative Journalism estimait que le nombre total de victimes civiles depuis 2004 au seul Pakistan était passé de 416 à 951. Puis, se pose aussi la question de la frappe par des drones de citoyens américains. 
    En septembre 2011, Anwar Al-Awlaki, un pasteur né aux États-Unis et donc citoyen américain a été tué lors d’une frappe de drone au Yémen. Un mémo secret du département de la Justice a fourni la justification légale pour cibler un citoyen étasunien. Le mémo, obtenu par NBC News, estimait qu’il était légal d’utiliser la force létale dans un pays étranger contre un citoyen étasunien qui est un haut dirigeant d’Al-Qaïda ou d’un groupe affilié si un haut représentant a déterminé que l’individu posait une menace imminente, que sa capture était impossible, et que l’opération était compatible avec les lois de la guerre. Le mémo note que de tels assassinats de citoyens étasuniens sont justifiés à condition que les victimes civiles ne soient pas "excessives". Le fils de 16 ans d’Al-Awlaki, Abdulrahman al-Awalki, également citoyen étasunien, a été tué dans une frappe séparée deux semaines plus tard. Lorsqu’il fut interrogé sur les justifications légales de sa mort, Robert Gibbs, conseiller d’Obama et ancien porte-parole de la Maison Blanche, a répondu qu’Abdulrahman al-Awlaki "aurait dû avoir un père beaucoup plus responsable".
    En fait, de manière générale, les drones ont étendu la fluidité et l'indistinction au monde de la guerre. En somme, au Pakistan ou au Yémen, en Somalie ou au Sahel et demain dans la région stratégique des grands lacs, n'importe qui peut être attaqué par un drone, n'importe où et n'importe quand. Or, cette fluidité accélère le processus d'éparpillement des combattants. En fait, les attaques de drones amplifient la création de foyers de terrorisme diversifiés et autonomes, la dilution de la guerre, loin de toute stratégie clausewitzienne de concentration des forces. Le nouveau drone britannique de combat spectaculaire sélectionnera demain quasi automatiquement et de manière autonome ses cibles. Ce sera en fait le premier avion de chasse robot. Enfin, parce que les médias sans doute ne nous le diront pas, il faut savoir qu'à huis clos, le Congrès américain vient de voter l’autorisation d’armer de ''force létale'' Al Nosra (Al Quaïda) en Syrie. Là encore, on notera la double fonction permanente et militaire d'Al Qaeda : à la fois, épouvantail et en même temps, collaborateur, plus ou moins conscient, plus ou moins instrumentalisé par le service de l'intendance des armuriers américains.

    Michel Lhomme (Metamag, 13 février 2014)

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  • Orchestre rouge...

    Les éditions Avatar viennent de publier Orchestre rouge, un essai de Gabriele Adinolfi, préfacé par Michel Drac, consacré au terrorisme des années de plomb en Italie et à ceux qui l'ont manipulé. Ancien dirigeant du mouvement nationaliste-révolutionnaire Terza Positione dans les années 70, il a été obligé de s'exiler en France pendant plus de dix ans. Depuis son retour en Italie, il est l'inspirateur du mouvement Casapound. Il est l'auteur également de plusieurs livres, dont deux ont déjà été traduits en français Nos belles années de plomb (L'Æncre, 2004) et Pensées corsaires - Abécédaire de lutte et de victoire (Edition du Lore, 2008).

     

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    " Presque dix ans après Nos belles années de plomb, Gabriele Adinolfi, figure historique de la droite radicale italienne, revient sur cette tragique période qui a secoué son pays, avec un ouvrage choc longuement mûri qui intègre les apports de nombreux travaux ayant vu le jour depuis lors et constitue un gros pavé dans la mare du politiquement correct et des mensonges de l’historiographie officielle.

    Comme l’écrit Michel Drac, dans un extrait de sa préface :

    « Et notre nouveau Münchhausen (…) de décrire minutieusement le travail des services de renseignement, et des réseaux divers qu’ils actionnent. Et de remonter encore, derrière eux, aux forces qui les commandent, et qu’il nomme précisément, dans le cadre précis des années de plomb italiennes : la Commission Trilatérale, en guerre pour imposer sa vision du globalisme à d’autres forces oligarchiques transnationales, le cœur des réseaux maçonniques en Italie, et, dans le rôle d’un pôle associé mais néanmoins capable de définir des lignes d’interdiction aux autres pôles, le gouvernement et les sponsors internationaux de l’Etat d’Israël.

    Les enseignements de cette enquête sur l’Italie des années de plomb doivent être intégrés en France. (…) [Ils] doivent être intégrés sous l’angle technique, organisationnel et théorique.

    La situation qui est en train de se créer en France est en effet dans une certaine mesure isomorphe à celle qui existait, mutatis mutandis, dans l’Italie des années de plomb ». "

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  • Vers le terrorisme de rue ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une tribune de Xavier Raufer, cueillir dans Valeurs actuelles et consacré à l’émergence d’une nouvelle forme de terreur visant à soumettre la population aux bandes criminelles...

     

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    Et maintenant, le terrorisme de rue

    Les crimes les plus médiatisés de l’été ne doivent pas dissimuler l’émergence d’une nouvelle forme de terreur visant à soumettre la population.

    Le 27 août, un dealer est arrêté dans la sinistre cité du Luth, à Gennevilliers (Hauts-de- Seine), avec du haschisch et 500 euros en espèces. Peu auparavant, l’homme a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal de Nanterre. Sorti libre de l’audience —Taubira régnant —, il a illico repris son travail ! Telle est notre justice, en proie à des idéologues ignorant tout des criminels (version optimiste) ou à des anarchistes rêvant au chaos (version réaliste).

    Tandis qu’en France s’amorce une explosion de la violence d’une ampleur inégalée, il n’est pas inutile de rappeler que le crime n’est pas une fatalité : ainsi, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne notamment, la criminalité ne cesse de reculer ! À New York, les homicides ont encore diminué de plus de 26 % sur les huit premiers mois de l’année 2013 par rapport la même période de 2012 ; ils sont au plus bas depuis cinquante ans.

    Une seule explication : la tolérance zéro. Soit l’exact contraire de ce que prônent Mme Taubira et ses gourous anarchistes. Résultat, la France subit un festival de braquages bas de gamme. Des commerces ciblés en série : une bijouterie du Havre braquée trois fois en six mois ; la bijoutière, dont le mari fut naguère poignardé à mort, est « gazée, étranglée, rouée de coups ». Quant aux braquages par explosif de distributeurs de billets, ils sont en forte augmentation en 2013 : + 73 %. À Corbeil-Essonnes, un restaurant proche de la cité coupe-gorge des Tarterêts est attaqué façon Far West : des braqueurs armés dépouillent les convives et raflent la caisse. Jadis paisible, la France rurale est pillée par des nomades criminalisés, tandis que d’intouchables ados de 14 ou 15 ans multiplient les exactions — parfois, les crimes.

    Mais ce n’est là, désormais, que de la routine criminelle. Le pire est que, dans un nombre croissant de cités hors contrôle, et sans que la presse dite d’“information” le relève, la violence mute doucement en un véritable terrorisme de rue, visant d’abord à épouvanter la population, et à la soumettre ensuite. Oh ! bien sûr ! nul chef d’orchestre secret, encore moins d’organisation, mais de jeunes barbares ayant flairé que tous les coups sont permis et que, plus on cogne fort, plus on peut dealer et voler tranquille.

    Exagération ? Fantasme ? Voyons quelques faits relevés cet été.

    — Policiers, gendarmes et pompiers lynchés, écrasés par des véhicules lancés sur eux (et même, à Marseille, une tentative de noyer, à la plage, des policiers secouristes). De 2007 à 2011, les agressions perpétrées contre les pompiers ont augmenté de 35 % : 1 210 en 2012, soit 3 par jour !

    — Des innocents égorgés pour un coup de Klaxon, un “mauvais regard”, un refus de cigarette ; ou pour avoir marché au mauvais moment dans une rue de Marseille. Une balle dans la tête pour un refus de priorité. D’autres sont mitraillés au kalachnikov pour une gifle.

    — Ajoutons-y l’hécatombe marseillaise et les voitures incendiées par centaines à Trappes et ailleurs ; des chiens d’attaque lâchés sur les passagers d’un train et un infirmier poignardé dans un service d’urgence de Marseille (“capitale européenne de la culture”…) par ceux qu’il soignait.

    Et la nouveauté de l’été : à Sevran (Seine-Saint-Denis), des dealers ont fait sauter à l’explosif un immeuble évacué !

    Vous avez aimé les dealers-terroristes ? Alors vous adorerez les racailles-Thénardier : lors du déraillement mortel de Brétigny (12 juillet), les victimes ensanglantées ont été dépouillées par des voyous et le Samu caillassé. Mais pour Mme Taubira et ses gourous, ce ne sont là que d’insignifiants “fait divers”, les concepts même de bandes ou de crime organisé étant par eux exorcisés comme de réactionnaires “constructions sociales”.

    Comme souvent, Philippe Muray avait raison. Peu avant sa mort, il voyait émerger de « petits terroristes des banlieues hallucinés, dealers ayatollesques et mafieux de toute sorte ». Les voici qui agissent sans entrave, sous l’oeil compatissant d’une justice qui ne voit en eux que des victimes, ce qui ne peut que paralyser et démoraliser les forces de l’ordre. Mais aussi désespérer la population. Pour l’heure, celle-ci gronde sourdement, exprimant dans les sondages son rejet massif de l’anarchie-Taubira. 2014 sera sportif…

    Xavier Raufer (Valeurs actuelles, 23 septembre 2013)

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