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sexe - Page 6

  • Un terroriste très néo con...

    Dans le numéro 72 de Flash, le journal gentil et intelligent, on s'intéresse au très étrange Anders Behring Breivik, puis on part crapahuter sur les cyber champs de bataille où la guerre fait rage. Pour nous remettre de nos émotions, Philippe Randa nous commente le hit parade de l'été - sexe, pognon et politique – avant de nous laisser partir faire la teuf avec Topoline à Saint Eustache, au concert de Pierre Henry ... Bonne lecture !

     

     

    Anders Behring Breivik, Christian Bouchet, Clovis Casadue,barbouzes, Iran, CIA, Mossad, Cyberattaques, Troisième guerre mondiale, Marie-Claude Roy , Maurras, Action Française, François Marcilhac, Arnaud Guyot-Jeannin, Sexe, pognon, politique, Philippe Randa, Ramezanali Vashegani Farahani, Pierre Henry, techno, Saint Eustache, Topoline

     

    Au sommaire :

     

    Anders Behring Breivik, un terroriste très néo con : Christian Bouchet balaie les fantasmes et Clovis Casadue débusque les barbouzes

     

    Purges des scientifiques en Iran : pas de vacances pour la CIA et le Mossad

     

    Cyberattaques : la Troisième guerre mondiale fait rage ; Marie-Claude Roy se planque

     

    Maurras (suite et fin) : qu'en dit-on à l'Action Française ? François Marcilhac se confesse dans ce numéro

     

    Le pouvoir économique a-t-il totalement mangé le pouvoir politique ? Eléments de réponse avec Arnaud Guyot-Jeannin

     

    Sexe, pognon et politique : le hit parade de l'été commenté par Philippe Randa

     

    Culture iranienne ? L'intellectuel iranien Ramezanali Vashegani Farahani malmène les idées reçues

     

    Pierre Henry : le père de la techno a fait trembler Saint Eustache ; Topoline y était

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  • De la domination féminine...

    Nous vous signalons la parution d'un essai intitulé De la domination féminine, de Vincent Dussol. L'auteur, qui est chirurgien et anthropologue, se livre une réflexion à contre-courant sur les rapports entre les sexes, qui devrait faire grincer quelques dents...

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    "Peut-on imaginer un futur sans masculin ? C’est, à peine caricaturée, la question dérangeante que pose Vincent Dussol dans cet essai brillant consacré aux rapports entre les sexes. Convoquant de multiples disciplines telles que la génétique, la psychanalyse, ou encore la chirurgie, l’auteur convie en effet le lecteur à s’interroger sur la place et le pouvoir du féminin dans l’aventure humaine. Depuis l’apparition de la reproduction sexuée il y a 300 millions d’années, la compétition entre les sexes a été une constante. L’émergence d’un chromosome Y, qui caractérise le sexe mâle, a dès l’origine fait de lui une « femelle génétiquement modifiée ». Face au « pouvoir fondamental », biologique, de la femme, l’homme a peu a peu instauré une série de contre-pouvoirs politiques, religieux ou symboliques, afin d’établir une forme d’équilibre. Or, dans nos sociétés modernes, cet « équilibre » s’est rompu. En cause, le refus d’accepter la différence entre les sexes, le rejet du biologique au profit du culturel, la confusion des genres ou encore le « mythe de l’androgyne primordial ». A contre-courant du politiquement correct, l’ouvrage de Vincent Dussol se veut provocateur, voire « profanateur », notamment lorsqu’il s’intéresse aux violences sexuelles, dont l’auteur souligne que les hommes n’ont pas l’apanage. Ces violences qui procèdent elles aussi de la négation de l’altérité. Et c’est bien celle-ci qui, à terme, pourrait compromettre l’avenir de l’espèce humaine. En choisissant de signer la préface de cette ouvrage dense et polémique, le pédiatre Aldo Naouri apporte une caution de poids à un auteur qui a choisit « d’emprunter des chemins de traverse » pour nous parler des rapports hommes-femmes aujourd’hui."

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  • Les snipers de la semaine... (18)

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    Au sommaire :

    - sur Causeur, Ludovic Maubreuil mouche ceux qui instrumentalisent le sexe ;

    Le sexe : un bel instrument !

     

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    - sur Valeurs actuelles, Aymeric Chauprade exécute l'actuelle diplomatie française.

    La diplomatie française est-elle nulle ? Oui!

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  • Oswald Spengler !

    Le numéro 59-60 de la revue Nouvelle Ecole est disponible !

    Comme annoncé, il est centré sur Oswald Spengler et sa philosophie de l'histoire. On y trouvera une introduction à l'oeuvre de Spengler, par Alain de Benoist, des articles de Michel Lhomme, Emmanuel Mattiato et Domenico Conte, le meilleur spécialiste italien du philosophe, qui lui a consacré de deux ouvrages Introduzione a Spengler (Laterza, 1997) et  Albe e tramonti d’Europa. Su Jünger e Spengler (Edizioni di Storia e Letteratura, 2009).

    A côté du dossier sur Spengler, on trouvera aussi un article consacré à la tradition bulgare de la danse sur les braises, un article et un entretien sur Ramiro de Maeztu, écrivain espagnol, défenseur de l'hispanité, mort fusillé pendant la guerre civile, et la suite et la fin de l'étude de Gérard Zwang, débutée dans le numéro précédent, consacrée à la sexologie. 

    Il est possible de se procurer ce numéro sur le site de la revue Eléments.  

     

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    Au sommaire :

    Oswald Spengler. Une introduction (Alain de Benoist)

    Oswald Spengler après « Le déclin de l’Occident » (Domenico Conte)

    Oswald Spengler et l’idée de « développement » (Domenico Conte)

    Perspectives d’histoire universelle dans l’œuvre de Spengler (Domenico Conte)

    Le double visage de la Russie et les problèmes de l’Allemagne à l’Est  (Oswald Spengler)

    Oswald Spengler et le IIIe Reich (Alain de Benoist)

    Carl Schmitt, lecteur de Spengler (Emmanuel Mattiato)

    Oswald Spengler et l’Amérique latine (Michel Lhomme)
     
    Le parcours espagnol et européen de Ramiro de Maeztu (Pedro Carlos González Cuevas)
     
    « Maeztu a élaboré une veritable théorie de l’hispanité » (Entretien avec Pedro Carlos González Cuevas)
     
    La valeur de l’hispanité (Ramiro de Maeztu)
     
    La sexologie (II) (Gérard Zwang)
     
    La danse de braise des Nestinari (Entretien avec Valeria Fol)
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  • Qu'avons-nous fait de notre sexualité ?...

    Ce jour, samedi 20 novembre à 12 heures, sur Radio Courtoisie, le libre journal de Romain Lecap sur Radio Courtoisie aborde le thème de la sexualité avec deux invités, le docteur Gérard Zwang, sexologue et auteur de nombreux ouvrages sur la question, et Guillaume Faye, essayiste et auteur, notamment, de Sexe et idéologie (Le Labyrinthe, 1983).

    Elle peut être écoutée sur le site de Radio Courtoisie ou sur le blog de la radio.

    L'enregistrement de l'émission sera ensuite disponible sur le blog du libre journal de Romain Lecap..

     

     

     

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    Au cours de cette émission, les animateurs évoqueront la question de la sexualité confronté à la modernité. Comment évoluent nos comportements sexuels en France et en Europe? En quoi le matérialisme et l'individualisme de notre temps ont pu la transformer? Et si au contraire elle n'avait jamais été aussi forte et saine?

    Autant de questions que nous poserons à nos deux invités, le Dr gérard Zwang, sexologue mais aussi militant anti-mutilation et Guillaume Faye, pamphlétaire bien connu qui publiera prochainement l'ouvrage Sexe et dévoiement.

    De la pornographie à la publicité, des comportements amoureux et personnels à la morale publique et religieuse, nous aborderons toutes les grands sujets relatifs à la sexualité afin de mieux la définir.

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  • Cet infracassable noyau de nuit...

    Dans notre rubrique Achives, nous reproduisons ici  un éditorial de la revue Eléments sous la plume de Robert de Herte (alias Alain de Benoist), qui introduisait un dossier consacré à la sexualité.

     

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    Cet infracassable noyau de nuit….

    De l’érotisme, qualité proprement humaine qui fait emprunter au désir sexuel le canal de l’inventivité mutuelle, il n’existe pas de définition véritablement satisfaisante. L’érotisme n’est pas le contraire de la pudeur, qui n’a de sens que pour autant qu’elle rend désirable. Il n’est pas non plus le contraire de la pornographie, qui ne redevient elle-même suggestive (c’est son grand avantage) que lorsque, montrant absolument tout, elle révèle du même coup qu’il n’y a rien à voir. Du reste, D.H. Lawrence avait déjà tout dit quand il dénonçait l’hypocrisie d’une société qui condamne la pornographie tout en restant aveugle sur sa propre obscénité. N’importe quel discours publicitaire, n’important quel discours relevant de la logique du marché, aujourd’hui, est assurément plus obscène qu’un vagin ouvert photographié en gros plan.

    Pendant des siècles, l’érotisme a été dénoncé comme contraire aux « bonnes mœurs » parce qu’en excitant les passions sensuelles, il contredisait une morale fondée sur la dévalorisation de la chair. Contrairement à d’autres religions, le christianisme a toujours été incapable de produire une théorie de l’érotisme, non qu’il ait jamais ignoré le sexe, mais au contraire parce qu’il en a fait une obsession négative. Passé le temps des martyrs, l’abstinence devint la marque de la vie dévote et la sexualité le domaine d’élection du péché. L’activité sexuelle, regardée comme un pis-aller, n’était plus admise que dans le cadre conjugal. L’Eglise condamnait une sexualité déconnectée de la seule visée procréative, tout en cultivant l’idéal virginal d’une procréation sans sexualité. Raison pour laquelle, sans doute, le discours sur le sexe est si longtemps resté purement littéraire, médical ou simplement vulgaire – bien qu’il soit révélateur que, de tout temps, le nu ait servi de base à l’enseignement des beaux-arts, comme étant le plus approprié à former à la catégorie du beau.

    La modernité naissante a ensuite entrepris un vaste travail de désymbolisation, dont l’érotisme a été la victime. Se fondant sur une idée de l’être humain comme individu autosuffisant, elle s’interdisait déjà par là de penser une différence sexuelle qui, par définition, implique l’incomplétude et la complémentarité. La péjoration des passions et des émotions, supposées génératrices de « préjugés », a d’autre part accompagné la montée en puissance de l’individu au profit du rationalisme scientiste. L’intelligence sensible – celle du corps – s’est alors trouvée dévaluée, soit comme porteuse de pulsions « archaïques », soit comme émanant d’une « nature » dont l’homme, pour devenir proprement humain, était appelé à s’émanciper. La modernité, enfin, a systématiquement reconverti l’intérêt en besoin, et le besoin en désir. Sans voir que le désir ne se ramène précisément pas à l’intérêt.

    Auteur d’une belle Anthologie historique des lectures érotiques, Jean-Jacques Pauvert estime qu’« en l’an 2000, malgré les apparences, il n’y a plus guère – ou plus du tout – d’érotisme. Cette parole d’expert peut surprendre. Elle ne fait en réalité que constater que l’érotisme, hier bridé par une censure qui le vouait à la clandestinité et à l’interdit, est aujourd’hui très exactement menacé par son contraire.

    De même que la surabondance d’images empêche de voir, et que la grande ville est en fait un désert, le sexe assourdissant devient inaudible. L’omniprésence des représentations sexuelles enlève à la sexualité toute sa charge. Contrairement à ce que s’imaginent les réactionnaires pornophobes, héritiers du nouvel ordre mondial reagano-papiste, elle tue l’érotisme par excès, au lieu de le menacer par défaut. C’est là encore un effet de la modernité. Le procès moderne d’individualisation a en effet abouti, d’abord à la constitution de l’intimité, puis au renversement dialectique de l’intimité dans l’exhibition de soi au nom d’un idéal de transparence. Ce passage de l’intimité à l’exhibitionnisme (pris comme « témoignage », et donc critère de vérité) est parfaitement illustré par l’émission de « télé-réalité » Loft Story, image fidèle, concentré spéculaire (et crépusculaire) de la société actuelle, qui ne force le trait que pour mieux en faire apparaître les lignes de force : voyeurisme pauvre et niaiserie consensuelle, huis clos programmé par la loi de l’argent, exclusion interactive sur fond d’insignifiance absolue. Que les foules soient fascinées par ce miroir qu’on leur tend n’a rien pour surprendre : elles y voient en petit ce qu’elles vivent tous les jours en grand.

    Le sexe est aujourd’hui convié à se mettre au diapason de l’esprit du temps : humanitaire, hygiéniste et technicien. La normalisation sexuelle trouve des formes nouvelles, qui ne cherchent plus à réprimer le sexe mais à en faire une marchandise comme les autres. La séduction, trop compliquée, devient une perte de temps. La consommation sexuelle doit être pratique, performante et immédiate. Objet machinal, corps-machine, mécanique sexuelle : la sexualité n’est plus qu’un affaire de recettes « techniques » au service d’une pulsion scopique de la quantité. Dans le monde de la communication, le sexe doit cesser d’être ce qu’il a toujours été : semblance de communication d’autant plus délectable qu’elle s’inscrit sur fond d’incommunicabilité. Dans un monde allergique aux différences, qui à bien des égards a reconstruit socialement et culturellement le rapport des sexes sous l’horizon d’un dimorphisme sexuel atténué, et qui s’entête à voir dans les femmes des « hommes comme les autres », alors qu’elles sont en réalité l’autre de l’homme, il faut qu’il n’« aliène » plus, alors qu’il est un jeu d’aliénations volontaires. Le désir politiquement correct de supprimer le rapport de forces qui s’établit tantôt au bénéfice de l’un des sexes et tantôt de l’autre, dans une conversion mutuelle, tue ainsi l’érotisme, car il n’y a pas de rapport amoureux qui se déploie dans une plate égalité, mais seulement dans une joute, une instable inégalité qui permet le retournement de toutes les situations. Le sexe n’est que discrimination et passion, attirance ou rejet également excessifs, également arbitraires, également injustes. En ce sens, il n’est pas exagéré de dire que le véritable érotisme – sauvage ou raffiné, barbare ou ludique – reste plus que jamais un tabou.

    La volonté de supprimer la transgression tue pareillement l’érotisme. Car il y a bien des normes en matière sexuelle, comme il y en a en toutes choses. L’erreur est de croire que ce sont des normes morales, l’autre erreur étant de s’imaginer que n’importe quelle conduite peut être érigée en norme, ou que l’existence d’une norme délégitime du même coup ce qui est hors-normes. L’érotisme implique la transgression, pour autant que cette transgression reste possible sans cesser d’être transgression, c’est-à-dire sans être posée comme norme.

    Entre les « jeunes des cités » pour qui les femmes ne sont que des trous avec de la viande autour, les suceuses professionnelles aux formes siliconées et les magazines féminins transformés en manuels de sexologie pubo-coccygienne, l’érotisme apparaît ainsi verrouillé de toutes parts. Les jeunes, en particulier, doivent faire face à une société qui est à la fois beaucoup plus permissive et beaucoup moins tolérante que par le passé. De même que la domination débouche en général sur la dépossession, la prétendue libération sexuelle n’a finalement abouti qu’à de nouvelles formes d’aliénation. Mais le sexe, parce qu’il est avant tout le domaine de l’incertitude et du trouble, se dérobe toujours à la transparence. L’exhibitionnisme le rend plus opaque encore que la censure, car à ce désir de transparence il répond toujours par la métaphore. A la mise en lumière sous les projecteur, le monde du sexe oppose, heureusement, ce qu’André Breton appelait son « infracassable noyau de nuit ».

     

    Robert de Herte (Eléments 102, septembre 2001)

     

     

     

     

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