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puissance - Page 9

  • Quelle armée... après le Livre Blanc ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 30 avril 2013,  dans laquelle il livre son point de vue sur les conséquence du Livre Blanc sur la défense pour l'armée française...

     


    "La chronique d'Eric Zemmour" : L'armée..... par rtl-fr

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  • Contre l'Europe de Bruxelles !...

    Les éditions Tatamis viennent de publier un essai de Gérard Dussouy intitulé Contre l'Europe de Bruxelles - Fonder un Etat européen et préfacé par Dominique Venner. Professeur de sciences politiques et de géopolitique, Gérard Dussouy est, notamment, l'auteur de Quelle géopolitique au XXIe siècle (Editions Complexes, 2002).

     

    Europe Dussouy.png

     

    " « Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « l’Europe ! »,  »l’Europe ! », « l’Europe ! », mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. » 
    Charles de Gaulle, Discours et messages 

    La sentence gaullienne a frappé les esprits. Elle a visé juste jusqu’à aujourd’hui. Mais, n’est-ce pas faute d’avoir abandonné notre communauté de destin, l’Europe, aux mains des seuls politiciens et des eurocrates ?
    L’Europe n’appartient-elle pas d’abord aux Européens ? Comment, dans le même temps, peut-on laisser certains expliquer que l’Europe est la cause de tous nos maux alors que l’idée européenne est la solution face à la mondialisation ?
    Des Thermopyles au Traité de Rome, des tranchées de Verdun aux travées du Parlement Européen à Strasbourg, les Européens ont su résister, dépasser leurs querelles, créer, et innover.
    Et si la prochaine innovation était institutionnelle ? 
    Et si l’on construisait enfin l’Europe, une autre Europe, notre Europe ? 
    Face à la crise, et contre les fauteurs de décadence. 
    Naturellement engluée dans un brouillard libéral et mondialiste, l’Europe navigue à vue.
    Face au monde multipolaire qui se dessine, et comme à chaque rendez-vous avec l’Histoire, l’Europe devra choisir entre la puissance ou la mort.
    La mort, c’est subir la crise, accepter le déclin, décourager ses forces vives et laisser fuir sa jeunesse pour ne devenir qu’une ombre de ce que les Américains appellent déjà « la vieille Europe », celle des musées, des maisons de retraite et des souvenirs.
    La puissance, c’est envisager le renouveau, le dépassement des États-Nations, la construction d’un État européen volontariste et pragmatique. Fédéral et régional, afin de respecter et de protéger la diversité culturelle des peuples européens, il se doit d’être en mesure de répondre aux attentes sociales des populations. Fort et puissant afin de promouvoir et de défendre, au delà de toute idéologie, les intérêts matériels et immatériels, les valeurs et les traditions culturelles des Européens, il doit oser rayonner à travers le monde.
    Cri d’alarme et cri du coeur, ce livre appelle à un élan collectif vers un État européen, un Etat d’urgence ! Il est temps que le cabri se fasse loup ! "
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  • Budget de la défense : touché, coulé ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique percutante de Jean-Michel Quatrepoint sur Xerfi Canal consacrée aux lourdes menaces qui pèsent sur le budget de la défense et aux conséquences qu'aurait le sacrifice des derniers vestiges de notre puissance militaire.

    Journaliste spécialiste des questions économiques, Jean-Michel Quatrepoint a dernièrement publié un ouvrage intitulé Mourir pour le Yuan ? Comment éviter une guerre mondiale (François Bourin, 2011).

     

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  • Tour d'horizon... (43)

    Marine impériale russe.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Les Influences, Christian Harbulot pense que la crise italienne donne l'occasion à la France de proposer à l'Europe un vrai projet politique. On peut toujours rêver...

    Europe : meurtre à l'italienne

    Meurtre-a-l-italienne.jpg

    - sur Le Monde, Etienne de Durand, directeur des études de sécurité de l'IFRI, plaide en faveur d'un maintien du budget de la défense, et plus généralement des budgets régaliens...

    Ne réduisons pas le budget de la défense

    Rafales Paris.jpg

    - sur Le Monde, Sylvia Zappi évoque la dérive mafieuse des cités et le racket systématique sur les entreprises engagées dans les chantiers de rénovation urbaine

    Racket sur les chantiers de rénovation urbaine

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  • Guerre au Mali : quelques éléments de réflexion...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue intéressant de Jean-Paul Baquiast, cueilli sur son site Europe solidaire et consacré à la guerre menée par notre pays au Mali... 

     

    mirages sur le mali.jpg

     

    Quelques éléments pour comprendre la guerre au Mali et ses suites

    Dans la tornade d'évènements et de commentaires sur ce sujet, il est difficile de garder la tête claire. Quitte à simplifier, voici cependant quelques réflexions

    1. La France est peu aimée, sinon détestée, par les Etats-Unis et les Européens. On lui reproche dans le désordre un reste d'orgueil gaulois, sa réticence à ne pas se fondre entièrement dans l'atlantisme ambiant, ses anciens succès technologique, sa volonté de conserver un minimum de forces armées efficaces, ce qui reste de ses liens y compris humains avec le Maghreb et l'Afrique. Les « alliés » de la France, sans torpiller ouvertement son intervention au Mali, ne feront sans doute pas grand chose pour l'aider. Ils se réjouiront au contraire de la voir le cas échéant s'enliser. Ils seront les premiers à lui reprocher d'avoir mis en place un prétendu « nouvel Afghanistan ».

    2. Les Etats-Unis ont conduit depuis quelques années une entreprise discrète mais solidement dotée de moyens financiers et techniques pour s'imposer comme autorité capable d'exploiter les innombrables réserves minières et stratégiques dont dispose le Mali, divers autres Etats voisins et le Sahel en général. La preuve en est le rôle croissant de l'AFRICOM, directement soutenue par Barack Obama. L'objectif à terme est d'empêcher la Chine de mettre la main sur ces réserves. Les prétentions des Européens et notamment des Français à ce sujet seront évidemment présentées comme du néo-colonialisme. Par contre, selon les bonnes habitudes du « néo-colonialisme américain», toutes les manœuvres, allant de la corruption à la menace, pour s'imposer auprès des populations autochtones et éliminer l'influence française, seront mises en oeuvre.

    3. Une offensive de plus en plus générale de mouvements politico-religieux arabes voulant imposer la domination par une charria radicale est en train de se développer. Le Sahel n'y a pas échappé, non plus que des Etats comme le Nigéria avec le mouvement Boko Aram. Les principales moteurs en sont les Etats pétroliers du Moyen-Orient, notamment Arabie Saoudite et Qatar. Ils financent avec les dollars que leur procure l'appétit inextinguible de pétrole des Occidentaux le développement d'une prétendue guerre sainte, à base de wahabbisme et de charia, dans tout le Sahel mais aussi en Europe. Ceci leur permettra d'étendre leur pouvoir politique dans tout le Moyen-Orient et la Méditerranée, face notamment à la Russie et à l'Iran chiite. L'Europe a le grand tort de ne pas s'opposer systématiquement à ces tentatives, en acceptant de se faire acheter par les capitaux pétroliers.

    4. Ce serait une erreur pour les Européens, et la France en particulier, d'exagérer l'importance des mouvements se rattachant a Al Qaida, quand sous l'impulsion d' « émirs » fanatiques, ils prétendent pouvoir porter des coups fatals aux Européens. Néanmoins, dans des sociétés fragiles comme les nôtres, ils peuvent créer de nombreux troubles. Les nouveaux combattants apparaissent aujourd'hui plus déterminés que jamais, plus que jamais prêts à tuer et à mourir, comme le souligne le juge Trévidic dans son dernier livre (Les sept piliers de la déraison JC. Lattes). Il faut donc les combattre de façon déterminée, d'abord sur notre sol, mais aussi en Afrique, s'ils essayent comme ils le prétendent d'y instituer un khalifat à visée continentale. N'oublions pas que la France compte plus de 60.000 expatriés dans ces pays. Aucune bonne conscience ne saurait se permettre de demander leur abandon face aux attentats et agressions. Il en est de même des pays européens méditerranéens.  L'Europe devrait donc consacrer à ce combat, comme la France s'est enfin décidé à le faire, non seulement des moyens militaires mais des moyens de police et de sécurité. Il ne faudra pas hésiter à renforcer les moyens d'écoute, notamment sur le web. Les bonnes âmes s'en offusquent, mais dans de nombreux secteurs nous sommes en guerre. Il faut s'en persuader. Dans tous ces cas,  la coopération entre Européens s'impose afin que cette démarche soit efficace, face à des adversaires pouvant être multiformes,  fanatisés comme il a été dit et capables à tous moments d'initiatives déstabilisantes. Il faut éviter cependant de donner l'impression de former une coalition de « croisés » faisant la guerre à l'islam, piège dans lequel les djihadistes voudraient entraîner l'Europe. L'islam est majoritaire en Afrique, il est très présent en Europe. S'il ne contrevient pas aux lois et usages en vigueur, il doit être accepté au même titre que les autres religions.

    Dans cette lutte contre le djihadisme, poussés par les intérêts américains, les Européens et plus particulièrement les Français ont eu le plus grand tort d'abattre Khadaffi en Libye et de chercher à faire de même avec Bachar al Assad en Syrie. L'un et l'autre ont longtemps réussi à contenir des mouvements islamistes qui se déchainent dorénavant, en profitant des armes et avantages consentis par l'Occident. La Russie s'est montrée beaucoup plus avisée. Concernant la Syrie, il serait encore temps de revenir à plus de prudence. Par ailleurs, en ce qui concerne le « printemps arabe » en Tunisie et en Egypte, l'Europe devrait sans attendre se désolidariser de gouvernements dits islamistes modérés qui oppriment de plus en plus les oppositions démocratiques et les femmes.

    Concernant enfin le djihad au Sahel, les Européens et plus particulièrement la France devraient prendre garde à ne pas confondre des mouvements islamistes radicaux, se réclamant tel l'AQMI d'El Quaida, avec les représentants de communautés touaregs berbères souhaitant accéder à une indépendance qu'elles avaient perdue depuis longtemps.

    5. La CEDEAO, soutenue par l'ONU et bien évidemment par la France, souhaite actuellement mettre en place une coalition de moyens militaires et civils visant à lutter contre les groupes combattants islamistes. Il faut y arriver mais ce sera difficile, pour de multiples raisons tenant notamment aux divergences entre Etats et à leur impréparation. Mais il faut voir plus loin. Les Européens devraient se persuader que s'ils n'offrent pas à ces Etats des projets de développement économique et social, à partir notamment d'investissements productifs qu'ils devront aider sans perspectives de profit, cette stabilisation de la région ne se produira pas. Les pays européens seront les premiers à en souffrir. On peut craindre cependant que cette perspective d'une coopération à long terme France-Afrique et Europe-Afrique, constamment évoquée dans les discours, ne reste un voeu pieux – à moins que l'aggravation de la crise actuelle n'oblige les diverses parties à s'entendre de façon constructive. La France dans ce domaine, par sa bonne connaissance de la région, et par les bons contacts qu'elle y a conservés, aurait un rôle essentiel à jouer – tout néo-colonalisme mis à part. La France, par ses universités, pourraient rendre de grands services en offrant des soutiens aux universitaires et scientifiques africains souhaitant accéder à la formation et à la recherche. Des projets d'écoles doctorales ont été abandonnés face aux menaces islamistes. Ils devront être repris.

    6. Dans son combat actuel pour la reconstruction du Mali et la lutte contre le djihadisme, la France doit impérativement se trouver des alliés proches. A cet égard, l'Algérie a montré une très grande ouverture, à la suite de l'engagement français au Mali. Ce devrait être une occasion pour que la coopération entre les deux pays trouve enfin la dimension politique qu'elle n'avait pas encore pleinement. Les obstacles restent nombreux, notamment dans les esprits des populations. Mais les retombées réciproques en seraient si grandes qu'lle ne devraient plus être différés. Certaines voix  prétendent qu'il existerait une connivence entre l'Algérie et les Etats-Unis pour accepter un certain degré de terrorisme au Sahel, dont profiteraient les faucons dans les deux pays. Disons simplement qu'un approfondissement de la coopération entre l'Algérie et la France pourrait compenser de façon constructive l'influence souvent irresponsable et en tous cas totalement égoïste des Américains en Afrique. 

    7. Sur le plan militaire, comme nous l'avions indiqué dans des articles précédents, la France vient de montrer qu'elle était seule capable de mobiliser en quelques heures une force de projection, aussi modeste soit-elle. La machine gouvernementale, chef de l'Etat et ministre de la défense, s'est à cette occasion révélée aussi efficace qu'il était possible. Les Français de gauche comme de droite doivent en tirer la conclusion que la restriction des dépenses militaires entreprise sous prétexte de rigueur serait à terme suicidaire. Il faut au contraire renforcer les moyens en hommes, matériels et technologies avancées dont disposent la défense et la sécurité intérieure, en dehors de toutes préoccupations d'équilibre budgétaire.

    8. Ces évènements ont également montré que le concept de défense européenne, dans l'état actuel des esprits en Europe, demeure un rêve hors de portée. Les Européens sont donc condamnés, hors de l'appel à l'Amérique via l'Otan coûtant toujours plus cher en perte d'indépendance qu'il ne rapporte, à se priver de toute défense – ou demander l'aide de la France. Nous formons le vœu pour notre part que, dans le cadre d'une marche au fédéralisme qui semble inévitable, ce concept de défense européenne reprenne rapidement vie, ne fut-ce que dans les termes a minima proposés par l'ex premier ministre belge Verhofstadt dans Médiapart.

     

    Jean Paul Baquiast (Europe solidaire, 19 janvier 2013)

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  • Etats-Unis : vers un retour à l'indépendance énergétique ?...

    Sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin revient sur les conséquences géopolitiques de la politique américaine de recherche de l'indépendance énergétique dont il avait été l'un des premiers en juin dernier à déceler les signes ...


    De l'indépendance énergétique américaine par realpolitiktv

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