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puissance - Page 9

  • Merci à la Russie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la politique de puissance de la Russie.

     

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    Merci à la Russie !

    Le Système médiatique occidental diabolise en permanence la Russie contemporaine. Quoi qu’il fasse, le président Poutine est systématiquement présenté dans les médias comme un dangereux autocrate, un mafieux ennemi  des droits de l’homme et des Femen, ainsi qu’un fauteur de guerre froide.

    Par exemple, quand la Russie se trouve elle aussi aux prises avec le terrorisme islamique, on nous dit qu’elle terrorise les gentils Tchétchènes. Quand elle met au pas l’oligarchie économique et financière qui bradait les richesses nationales depuis la chute de l’URSS, on nous dit qu’elle menace les libertés. Quand elle encourage la natalité et la famille, on nous dit qu’elle est homophobe. Quand quelques isolés manifestent contre le gouvernement, on nous dit que la rue est contre Poutine et tout à l’avenant.


    La Russie ? Une résistance bénéfique à l’ordre mondial

    Pareil biais, alors que l’URSS ne subissait pas du tout le même traitement médiatique, ne peut signifier qu’une chose : que la Russie incarne une résistance bénéfique à l’ordre mondial que veulent imposer les Anglo-Saxons et les valets qu’ils recrutent dans l’oligarchie occidentale.

    A l’heure du renversement des valeurs, instrument de cette tentative, on peut sans se tromper affirmer que la Russie reste dans le vrai quand l’Occident sombre dans l’erreur et le déclin. C’est pourquoi l’Occident cultive la haine de la Russie.

    Mais cela veut dire aussi que la Russie redevient un modèle à suivre pour les vrais Européens.


    La Russie fière de son passé comme de son identité

    On a un peu vite oublié en Occident que le peuple russe a payé très cher – par des millions de morts – son entrée dans le XXe siècle, l’instauration du communisme et sa victoire dans la seconde guerre mondiale : un sacrifice qui dépasse de très loin celui supporté par les Occidentaux et notamment les Etats-Unis, bien à l’abri dans leur continent-île.

    Pourtant la Russie a su tourner la page et intégrer ce passé tragique dans son histoire comme dans ses monuments, à la différence d’un Occident déboussolé qui ne cesse de ressasser la repentance instrumentée des « heures-sombres-de notre-histoire » et de nous rejouer les drames de la seconde guerre mondiale.

    La Russie a aussi retrouvé son âme orthodoxe, c’est-à-dire chrétienne, alors qu’en Occident, soumis au culte de Mammon et du Veau d’homme, les églises sont vides et les mosquées se remplissent.

    Merci à la Russie de nous démontrer qu’on peut entrer dans le XXIe siècle en restant soi-même.


    Le cauchemar des Anglo-Saxons

    Les Anglo-Saxons ont un cauchemar : celui d’une Europe puissance, d’une « maison commune » de l’Atlantique à l’Oural à laquelle ont rêvé tant de grands Européens. Toute leur diplomatie depuis deux siècles vise à rendre ce rêve impossible.

    En Europe occidentale, l’instrument de cette diplomatie se nomme aujourd’hui Union européenne. C’est-à-dire une machine (un « machin », disait De Gaulle) destinée à détruire la souveraineté et la liberté des Etats, à détruire leur prospérité et à remplacer leur population ; un empire du néant, qui doit s’ouvrir à tous les vents à la condition de rester prisonnier des « liens transatlantiques », c’est-à-dire de rester vassal des Etats-Unis.

    A l’est, l’instrument de cette diplomatie se nomme diabolisation, affaiblissement et isolement de la Russie. Car la Russie a cher payé aussi l’implosion de l’URSS : un pays ruiné, mis en coupe réglée par les oligarques, entouré d’une ceinture d’Etats plus ou moins artificiels mais dans l’orbite occidentale, une armée détruite face à l’OTAN renforcé et agressif.

    A la chute de l’URSS, les Occidentaux sous la direction américaine se sont immédiatement engagés dans une stratégie d’isolement de la Russie, dont l’affaire du Kossovo a constitué le point d’orgue, après la désagrégation de la Yougoslavie. Sans parler de la tentative de s’approprier ses ressources naturelles et de lui injecter les « valeurs » – c’est-à-dire les vices décadents – des Occidentaux.  En clair, les Occidentaux donneurs de leçons n’ont eu de cesse de profiter et d’amplifier la faiblesse de la Russie.

    Toute l’action de la présidence Poutine vise au contraire à recouvrer la puissance et la souveraineté de la Russie. Voilà qui insupporte nos maîtres.

    Merci à la Russie de faire de la puissance une idée neuve en Europe.


    Un monde multipolaire grâce à la réapparition de la puissance russe

    La chute de l’Union soviétique fut, bien sûr, une bonne nouvelle, marquant la fin de la menace communiste en Europe. On ne la regrettera pas. Mais elle a fait aussi disparaître un contrepoids à l’unilatéralisme yankee et à sa prétention, ridicule mais dangereuse, d’imposer un modèle de société humaine indépassable.

    On a vu ce qu’a donné en quelques années un tel unilatéralisme libéré de tout contrepoids : les conflits et les agressions militaires à répétition, la déstabilisation du Moyen-Orient ou la mise en œuvre d’un libre-échangisme débridé aux effets destructeurs.

    Les vrais Européens ne peuvent donc que se réjouir de voir réapparaître la puissance russe. L’Europe manque désespérément de puissance, en effet, dans un monde de plus en plus dur et concurrentiel, face aux grands blocs de l’Asie, de l’Amérique et de l’Afrique.

    La réintroduction de la puissance russe dans le jeu diplomatique mondial aura nécessairement des effets positifs, comme le montre déjà l’affaire syrienne. La Russie a résisté clairement et patiemment en effet aux fauteurs de « frappes »  en vue d’une solution politique en Syrie. C’est-à-dire qu’elle s’est prononcée en faveur de la stabilisation contre l’aventure.

    Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir : merci à la Russie de nous rappeler cette antique loi européenne.


    A l’est la liberté

    Contrairement à ce que nous serinent nos médias, la démocratie – c’est-à-dire le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple – et la liberté sont moins menacées en Russie qu’en Europe occidentale.

    Comme il est curieux qu’un Snowden, qui a dévoilé au monde la réalité de  l’espionnage des communications mondiales par les Etats-Unis et leurs alliés, ne puisse trouver refuge qu’en Russie ! Mais pas en Europe de l’Ouest qui se targue pourtant d’accueillir à bras ouverts les réfugiés du monde entier. Comme il est curieux qu’un acteur français célèbre, lassé du fiscalisme et de la médiocrité ambiantes, préfère rejoindre la Russie plutôt que la côte est des Etats-Unis !

    C’est que l’Occident ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : un régime de totalitarisme mou qui vide la nationalité et la citoyenneté de leur sens, un régime où l’Etat se dresse contre la nation et installe la loi de l’étranger. Car les vrais oligarques ne prospèrent qu’en Occident : en Russie ils sont sous contrôle ou ils vont en prison.

    Merci à la Russie de nous rappeler que le salut du peuple – et non celui des banques ou des lobbys – doit rester la loi suprême des Etats.

    Michel Geoffroy (Polémia, 10 septembre 2013)


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  • La Turquie et l'Union européenne...

    Alors que les ministres allemand et turc des Affaires étrangères ont déclaré vouloir donner un "nouvel élan" au processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, dans une tribune commune  parue dimanche dernier dans la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Hervé Juvin revient, dans cette chronique mise en ligne le 12 mai 2013 sur Realpolitik.tv, sur cette question emblématique de l'absence de résolution de l'Europe...

     


    Turquie / Union européenne, point des relations... par realpolitiktv

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  • Quelle armée... après le Livre Blanc ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 30 avril 2013,  dans laquelle il livre son point de vue sur les conséquence du Livre Blanc sur la défense pour l'armée française...

     


    "La chronique d'Eric Zemmour" : L'armée..... par rtl-fr

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  • Contre l'Europe de Bruxelles !...

    Les éditions Tatamis viennent de publier un essai de Gérard Dussouy intitulé Contre l'Europe de Bruxelles - Fonder un Etat européen et préfacé par Dominique Venner. Professeur de sciences politiques et de géopolitique, Gérard Dussouy est, notamment, l'auteur de Quelle géopolitique au XXIe siècle (Editions Complexes, 2002).

     

    Europe Dussouy.png

     

    " « Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « l’Europe ! »,  »l’Europe ! », « l’Europe ! », mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. » 
    Charles de Gaulle, Discours et messages 

    La sentence gaullienne a frappé les esprits. Elle a visé juste jusqu’à aujourd’hui. Mais, n’est-ce pas faute d’avoir abandonné notre communauté de destin, l’Europe, aux mains des seuls politiciens et des eurocrates ?
    L’Europe n’appartient-elle pas d’abord aux Européens ? Comment, dans le même temps, peut-on laisser certains expliquer que l’Europe est la cause de tous nos maux alors que l’idée européenne est la solution face à la mondialisation ?
    Des Thermopyles au Traité de Rome, des tranchées de Verdun aux travées du Parlement Européen à Strasbourg, les Européens ont su résister, dépasser leurs querelles, créer, et innover.
    Et si la prochaine innovation était institutionnelle ? 
    Et si l’on construisait enfin l’Europe, une autre Europe, notre Europe ? 
    Face à la crise, et contre les fauteurs de décadence. 
    Naturellement engluée dans un brouillard libéral et mondialiste, l’Europe navigue à vue.
    Face au monde multipolaire qui se dessine, et comme à chaque rendez-vous avec l’Histoire, l’Europe devra choisir entre la puissance ou la mort.
    La mort, c’est subir la crise, accepter le déclin, décourager ses forces vives et laisser fuir sa jeunesse pour ne devenir qu’une ombre de ce que les Américains appellent déjà « la vieille Europe », celle des musées, des maisons de retraite et des souvenirs.
    La puissance, c’est envisager le renouveau, le dépassement des États-Nations, la construction d’un État européen volontariste et pragmatique. Fédéral et régional, afin de respecter et de protéger la diversité culturelle des peuples européens, il se doit d’être en mesure de répondre aux attentes sociales des populations. Fort et puissant afin de promouvoir et de défendre, au delà de toute idéologie, les intérêts matériels et immatériels, les valeurs et les traditions culturelles des Européens, il doit oser rayonner à travers le monde.
    Cri d’alarme et cri du coeur, ce livre appelle à un élan collectif vers un État européen, un Etat d’urgence ! Il est temps que le cabri se fasse loup ! "
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  • Budget de la défense : touché, coulé ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique percutante de Jean-Michel Quatrepoint sur Xerfi Canal consacrée aux lourdes menaces qui pèsent sur le budget de la défense et aux conséquences qu'aurait le sacrifice des derniers vestiges de notre puissance militaire.

    Journaliste spécialiste des questions économiques, Jean-Michel Quatrepoint a dernièrement publié un ouvrage intitulé Mourir pour le Yuan ? Comment éviter une guerre mondiale (François Bourin, 2011).

     

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  • Tour d'horizon... (43)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Les Influences, Christian Harbulot pense que la crise italienne donne l'occasion à la France de proposer à l'Europe un vrai projet politique. On peut toujours rêver...

    Europe : meurtre à l'italienne

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    - sur Le Monde, Etienne de Durand, directeur des études de sécurité de l'IFRI, plaide en faveur d'un maintien du budget de la défense, et plus généralement des budgets régaliens...

    Ne réduisons pas le budget de la défense

    Rafales Paris.jpg

    - sur Le Monde, Sylvia Zappi évoque la dérive mafieuse des cités et le racket systématique sur les entreprises engagées dans les chantiers de rénovation urbaine

    Racket sur les chantiers de rénovation urbaine

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