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poutine - Page 12

  • L'énigme Poutine...

    Les éditions Calmann-Lévy viennent de publier une biographie de Poutine signée par Frédéric Pons. Journaliste, rédacteur en chef du service Monde de Valeurs Actuelles et professeur à l’École de guerre, Frédéric Pons est également officier de réserve dans les troupes de marine et auteur de nombreux livres consacrés aux questions militaires comme Mourir pour le Liban (Presses de la cité, 2006) ou Opérations extérieures (Presses de la cité, 2009).

     

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    " Vladimir Poutine reste une énigme. Que veut-il ? Affirmer son pouvoir personnel et celui de son clan, quel qu'en soit le prix, dans la lignée des autocrates qui se sont succédé au Kremlin depuis des siècles ? Restaurer la grandeur de son pays, en faisant la synthèse de l'histoire russe, des tsars aux Soviétiques ? Comment le petit lieutenant-colonel du KGB qu'il fut à la fin de la guerre froide a-t-il pu s'imposer ainsi au sommet de l'une des premières puissances du monde ? Qui est cet homme qui semble en permanence porter un masque ? Un politicien cynique et brutal, assoiffé de pouvoir et d'argent, ou un patriote sincère, attaché à défendre les intérêts de son pays ? Au fil d’une enquête rigoureuse, nourrie de rencontres inédites à Saint-Pétersbourg et à Moscou, Frédéric Pons brosse un portrait saisissant du maître du Kremlin : sa formation, ses rêves et ses ambitions, sa passion et sa maîtrise de nombreux sports, la diversité et la force de ses réseaux de pouvoir et d'influence, les étapes décisives de sa formidable ascension, qui alterne la brutalité et la séduction. Sans occulter les ambiguïtés de Poutine, Frédéric Pons rappelle aussi les erreurs commises par l’Occident, aujourd'hui pris de court pour ne pas avoir voulu comprendre les craintes et les aspirations de la Russie après la chute du communisme, un « mépris » qui explique en partie les blocages actuels. "

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  • Tour d'horizon... (72)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Slobodan Despot nous livre un beau texte sur l'incompréhension dont les Occidentaux font preuve à l'égard de la Russie...

    Misère de l'occidentalisme

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    - sur Investig'action, Marc Vandepitte rappelle qu'avec l'Etat islamique en Irak et au Levant, les Occidentaux sont confrontés à un ennemi qu'ils ont eux-mêmes créé.

    Le flirt des Occidentaux avec les djihadistes tourne mal

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  • Feu sur la désinformation !... (7)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • Partie 1 : L'affaire Nemmouche, le racisme antifrançais du Parisien et la désinformation.
    • Partie 2 : La Poutinophobie a encore frappé.
    • Partie 3 : Brèves de la semaine : un "cam clash" mis en scène ; Arthur s'exile en Belgique ; novlangue en Angleterre ; sanction financière contre le progrès.

     

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  • Quand les Occidentaux conjuguent l'arrogance avec l'impuissance !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 13 mai 2014 et consacrée à deux événements, l'affaire d'Ukraine et l'enlèvement de deux cents jeunes filles par la secte islamiste Boko Haram au Nigéria, qui viennent parfaitement illustrer à la fois l'arrogance et l'impuissance de l'Occident...

     


    Quand les Occidentaux conjuguent l'arrogance... par rtl-fr

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  • Une nouvelle guerre froide ?...

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    Le numéro de mai 2014 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à la crise ukrainienne et à son influence sur les relations entre l'Europe et la Russie. On pourra y lire, notamment, des articles d'Olivier Zajec ("Une nouvelle logique bipolaire"), de Gabriel Matzneff ("La tombe d'Akhmatova") et d'Eric Branca ("L'Ukraine entre deux mondes") ainsi qu'un entretien avec Marie-France Garaud ("Aux sources du malentendu russo-américain").

    Hors dossier, on pourra aussi lire, notamment, un entretien avec Alain de Benoist ("De quoi la théorie du genre est-elle le nom ?") et des articles de François Bousquet ("Gary le magnifique"), de Stéphane Guégan ("Fantastique Gustave Doré), de Laurent Dandrieu ("Les chouans du Nouveau-Monde"), de Michel Marmin ("Thomas l'imposteur") et de Bruno de Cessole ("Les nostalgies du Guépard"). Et on retrouvera aussi  les chroniques de François d'Orcival ("Hollande vise au centre"), de Patrice de Plunkett ("Les clown ne rient pas") et d'Eric Zemmour ("Valls ou le grand aveu").

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  • Obama contre Poutine : la parabole de la paille et de la poutre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Arnaud Imatz, cueilli sur le site du Cercle Aristote et consacré à la vertueuse indignation des Américains après la récupération de la Crimée par la Russie... Docteur en sciences politiques, Arnaud Imatz est l'auteur de deux ouvrages importants, José Antonio : la phalange espagnole et le national-syndicalisme (Albatros, 1981) et La guerre d'Espagne revisitée (Economica, 1993).

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    Obama contre Poutine : la parabole de la paille et de la poutre

    À l’occasion de l’intervention russe en Crimée, le président Barack Obama n’a pas manqué de s’indigner violemment. La Russie « est du mauvais côté de l’histoire », a-t-il  fulminé, condamnant « l’acte d’agression » de Poutine « avec la plus grande fermeté ». Rendons-nous à l’évidence : Obama a une parfaite maîtrise de son rôle. Cela dit, sa leçon de « morale politique », énième illustration de la parabole de la paille et de la poutre, est-elle crédible ?

    Depuis Monroe jusqu’à Clinton, en passant par Wilson, F. D. Roosevelt, Bush et aujourd’hui Obama, les discours des présidents américains se nourrissent de convictions simples : le peuple des États-Unis est « élu et prédestiné », « le destin de la nation américaine est inséparable du Progrès, de la Science, du Bien, de l’Humanité, de la Démocratie et de la volonté de Dieu ».  La démocratie libérale américaine, est le « meilleur des régimes », la « meilleure forme de modernité » applicable universellement. Des articles de foi qui légitiment à eux seuls le « leadership mondial » états-unien et la croisade planétaire en faveur des droits de l’homme.

    Ces idées, ces valeurs, sont partagées plus ou moins consciemment par tous les américanolâtres.  L’histoire des États-Unis se confond, selon eux, avec la liberté, la tolérance, la prospérité, la démocratie et la civilisation. Dès lors, ils interprètent la moindre réserve comme le signe du ressentiment, de l’ingratitude, de l’esprit de décadence, pire, de la haine obsessionnelle du libre marché et de la démocratie libérale. Obsédés et aveugles, ils se condamnent toujours à tordre la réalité pour l’adapter à leur idéologie.

    À coté de ce point de vue moraliste des américanolâtres patentés, il y a bien sûr les analyses des historiens et des géopolitologues qui s’efforcent de circonscrire le débat sur un plan géostratégique. Ceux-là soulignent que, depuis deux siècles, la politique étrangère nord-américaine ne cesse d’osciller entre deux interprétations opposées de la doctrine de Monroe (1823).

    Il y a, disent-ils,  d’une part, ceux qui défendent le concept de « grand espace », de continent américain, délimité et interdit à toute ingérence étrangère, et, d’autre part, ceux qui revendiquent son antithèse, la politique de sécurité des voies de communication et le droit d’intervention dans n’importe quel espace traversé par ces communications. D’une part, le panaméricanisme, l’idéologie supranationale, d’autre part, la politique d’ingérence, instrument de pénétration du capitalisme américain en particulier sur les marchés d’Asie et d’Europe.

    Ce point de vue réaliste permet de voir des analogies étonnantes avec l’attitude des russes dans la crise de l’Ukraine. Mais une différence demeure : Poutine ne veut pas la domination du monde, simplement, il n’a pas envie d’être menacé par des bases américaines à ses frontières.

    En la matière, tout semble affaire de perspective. Pour mes amis historiens et géopolitologues hispano-américains la distinction classique entre les deux interprétations de la doctrine de Monroe, si chère aux politologues européens, n’a pas vraiment lieu d’être. Pour eux, les grands principes énoncés par la diplomatie états-unienne [doctrine de Monroe (1823), idéologie de la Destinée manifeste (1845), politique du Big Stick de Théodore Roosevelt (1901), politique de bon voisinage de Franklin Roosevelt (1932), théorie de la sécurité nationale de Truman (1947), projet de zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) de Bush, etc.]aboutissent tous à une seule et même fin que résume ces mots : « L’Amérique aux Américains… du Nord ».

    Les interventions et les agressions des États-Unis dans le monde luso-hispanique au cours des deux derniers siècles se comptent, ne l’oublions pas, par centaines pour les majeures et par milliers pour les mineures. La bibliographie sur le sujet est considérable. On ne citera ici qu’un seul exemple : le travail encyclopédique de l’historien argentin Gregorio Selser, Chronologie des interventions étrangères en Amérique Latine [Cronología de las intervenciones extranjeras en América Latina, 4 tomes, México, CAMENA, 2010]. Ce livre, produit d’un dur labeur de trente ans, a permis de réunir et d’ordonner des milliers de fiches, chacune sur une intervention ou une agression étrangère dont 90 % a été le fait des États-Unis. Une œuvre qui, en raison de son ampleur, ne sera vraisemblablement jamais traduite en français.

    « La Russie est du mauvais côté de l’histoire » nous dit donc M. Obama. Comme une image vaut mieux qu’un long discours, j’invite le lecteur à observer quelques secondes la photo des quatre tomes de l’œuvre de Selser. La seule vue de ces énormes volumes permet de balayer bien des doutes sur la question et de replacer l’attitude de la diplomatie nord-américaine face à la crise ukrainienne dans sa correcte perspective.

    En matière d’intervention étrangère, à l’évidence la Russie de Poutine a des leçons à prendre outre-Atlantique.

    Arnaud Imatz (Cercle Aristote, 5 mars 2014)

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