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populisme - Page 5

  • Quel avenir pour le bloc populaire ?...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un nouvel essai de Jérôme Sainte-Marie intitulé Bloc populaire - Une subversion électorale inachevée. Spécialiste de l'opinion publique, fondateur de la société d'études et de conseil Polling Vox, Jérôme Sainte-Marie enseigne à l'université Paris-Dauphine et est déjà l'auteur de Bloc contre bloc - La dynamique du Macronisme (Cerf, 2019).

     

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    " Après le visionnaire Bloc contre Bloc, le politologue Jérôme Sainte-Marie, spécialiste des sondages, allie à nouveau investigation historique, décryptage idéologique, examen sociologique et analyse statistique pour dévoiler l'inconscient de la France à l'approche de la présidentielle. Renversant. Indispensable. Après Bloc contre Bloc, où il montrait et démontrait l'état de polarisation extrême dans lequel se trouve la France, après avoir dévoilé la genèse et l'envers du bloc élitaire, Jérôme Sainte-Marie revient dans ce livre sur la formation et l'évolution du bloc populaire.
    D'où vient-il ? A quoi correspond son émergence ? Quelles solidités et quelles fragilités comporte-t-il ? Est-il soluble ou insoluble dans ce qu'il est convenu d'appeler le "populisme"? Peut-il surtout l'emporter électoralement et durer politiquement ? C'est à nouveau en alliant l'investigation historique, le décryptage idéologique, l'examen sociologique et l'analyse statistique que Jérôme Sainte-Marie nous fait plonger, à sa suite, dans l'inconscient français pour en explorer les méandres.
    Un essai critique et lucide, passionnant et renversant. par le plus visionnaire de nos politologues. Un livre indispensable à l'approche de l'élection présidentielle. "

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  • Le militantisme moral ou la gangrène de la politique française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alexandre Page, cueilli sur Tysol et consacré au besoin pour la France de politiciens en prise avec leur peuple. Alexandre Page est docteur en histoire de l’art et écrivain.

     

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    Le militantisme moral ou la gangrène de la politique française

    Compte tenu de l’omniprésence de son nom dans les médias, il faudrait vivre sur une autre planète pour ne pas avoir entendu parler du dernier séisme des sondages électoraux pour les présidentielles de 2022 : Éric Zemmour, candidat même pas encore déclaré et soutenu par aucun parti serait au second tour des élections présidentielles avec au moins 17 % de promesses électorales.

    Ce séisme n’est cependant pas le plus notoire. Ce qu’il convient de retenir, c’est que ce score n’est pas si éloigné de celui de toute la gauche réunie, et qu’en s’ajoutant à ceux de toute la « droite dure », il représente allégrement le tiers de l’électorat décidé à voter en avril 2022.

    Toutefois, ce que ce sondage traduit, c’est d’abord la lassitude des Français à l’égard des appareils politiques, même celui du président qui avance sous son seul nom lorsque LREM est renvoyé aux oubliettes. Une raison est assez facile à trouver. En vérité, il n’y a plus en France beaucoup de politiciens, espèce qui s’éteint et qui — je m’en expliquerai ci-après — a subi une mort progressive venue de la gauche avant de gagner la droite. Cette maladie qui a tué les politiciens français au fil du temps pour n’en laisser aujourd’hui qu’une faible poignée s’appelle le militantisme moral. Cette notion apparue dans les années soixante se distingue du militantisme politique dans le sens où il repose essentiellement sur des concepts d’ordres humanitaires, sociaux, écologiques, dans une vision à priori trans-partisane et universelle. En soi, ce n’est pas mauvais, mais par définition, le militantisme moral ne fait pas bon ménage avec la politique, un peu comme le chlore avec le nitrate d’ammonium, et aujourd’hui les politiciens français ont laissé place à des militants se prenant pour des politiciens.

    La différence entre le militant et le politicien est fondamentale, car le militant défend une cause, des valeurs auxquelles il tient plus que tout et qu’il va servir utilement dans des associations, des organismes, des fondations… Un politicien, à l’instar de toute autre personne s’engageant à servir l’État, se met au service de son pays, de sa population et doit traduire dans ses actes ce qui ressort du débat démocratique. Pour cela, il doit mettre de côté ses propres dogmes, ses utopies, sa vision du monde, car il est un instrument et non un combattant (définition originelle du militant). Un militant peut être utopiste, un politicien doit être réaliste ; un militant peut vivre en théorie, un politicien doit être pragmatique ; un militant est là pour changer les choses, un politicien est là pour répondre au peuple devant lequel il est redevable. C’est là un principe assez simple à comprendre, mais il s’avère qu’aujourd’hui l’essentiel de nos hommes politiques — et les femmes ne font pas exception, en dépit du sacro-saint génie féminin que nous vantent certaines féministes — est militant. Ils ne sont pas dans la réalité, ils ne sont pas pragmatiques, ils ne se sentent redevables devant personne de leurs actions. Ils sont utopistes, vivent en théorie et se croient tout permis. C’est un phénomène qui est d’abord né à l’extrême gauche avec le décalage croissant entre la réalité du monde et les propos et programmes politiques du NPA, de Lutte ouvrière ou encore du Parti communiste. Ils ne veulent pas se mettre à jour des réalités du monde et restent enferrer contre vent et marée dans leur utopie. Ils ne cherchent pas à écouter les Français, à répondre à leurs problèmes, mais à défendre leur vision du monde déphasée par rapport à la réalité. Ce phénomène a progressivement contaminé toute la gauche et effondré les scores des partis les uns après les autres jusqu’à réduire le PS, jadis invité traditionnel du second tour des présidentielles, à 4 %. Puis il a mangé et mange encore le centre, amalgamé à ce fourre-tout nommé « majorité présidentielle », et la droite qui ressemble fort au noyé tentant de se débattre pour survivre, mais tout proche de voir ses dernières forces le lâcher. Toutes ces chutes, ces dégringolades, viennent du même mal : ces partis ont perdu leurs politiciens troqués contre des militants. Cette situation explique d’ailleurs l’impuissance actuelle de tous à contrer l’ascension d’Éric Zemmour, alors même qu’il semble prêter le flanc avec un programme en délicatesse sur un certain nombre de sujets (culturel, écologique, diplomatique…). Elle explique plus généralement l’appétence des Français pour les candidats souverainistes de droite dure. Comment un homme politique réagirait-il face à cette ascension ? Il chercherait sans doute à comprendre l’origine de ces votes. En en comprenant l’origine, il chercherait ensuite à répondre politiquement par des propositions qui donneraient des solutions aux problèmes et aux réclamations des Français. Enfin, il appliquerait en homme politique le programme qu’il a promis, car il ne se prend pas pour une diva redevable de rien devant personne. Ça, c’est ce que ferait un homme politique, mais pas un militant déguisé en homme politique. Le militant, face à ces votes, va d’abord pleurnicher, s’alarmer, gronder, se répandre en sentiments shakespeariens dans les médias. C’est, par exemple, la « nausée » d’Anne Hidalgo. Les émotions marchent très bien en matière de militantisme moral dans les ONG, dans les associations, dans les fondations, mais en politique, queue de cerise ! Ensuite, le militant va rester enferrer dans ses idées, dans ses dogmes, il est indéboulonnable, même lorsque les sondages lui prédisent un score tel qu’il ne remboursera pas ses frais de campagne. Les Français ne le suivent pas, mais ce n’est pas grave, il croit toujours que son programme dogmatique est ce qu’ils attendent. Là encore, les gens aiment le militant de Greenpeace qui sur sa barque se met devant les baleiniers géants, mais en politique, ils veulent qu’on écoute et qu’on réponde à leurs problèmes. Enfin, le militant, si par miracle il est élu, par exemple en ayant compris les deux premiers points, va vite jeter son programme en carton-pâte à la poubelle et faire non pas ce que les Français veulent, mais ce qui correspond à sa vision personnelle de ce que doit être le pays et la vie des Français.

    Ainsi, l’homme politique va comprendre que le succès d’Éric Zemmour ou de Marine Le Pen vient probablement de leurs propositions, des sujets qu’ils abordent, des problèmes qu’ils soulignent voire surlignent au marqueur jaune indélébile. Le militant, lui, ne cherche pas à comprendre. Il ne veut rien entendre et s’enferre dans son déni ou son utopie en disant publiquement que « Les Français n’ont rien compris » et secrètement que ce sont de gros cons fachos (et parfois ils le disent également en public).

    Le militant veut imposer sa vision du monde aux Français, un homme politique va construire le monde avec les Français et donc nécessairement devoir les écouter, leur répondre et mettre en œuvre ce qu’ils réclament. Prenons un exemple. Récemment un sondage montrait que 92 % des Français étaient favorables à la perpétuité réelle. Les Français de manière générale sont pour une justice beaucoup plus sévère. Un homme politique n’a pas à faire autre chose que de répondre présent sur ce sujet et de donner satisfaction par des mesures allant en ce sens. Pourtant, entre le déni des uns sur le laxisme judiciaire et les promesses jamais tenues des autres qui ont pris part à l’exercice du pouvoir, force est de constater que le sujet n’est vraiment abordé que par la droite radicale. Alors peut-être que les Français ont tort sur le laxisme judiciaire, mais il n’y a pas de fumée sans feu, et si autant réclament plus de sévérité, ça vient sûrement d’une expérience concrète. Peut-être de cet homme qui insulte les policiers, vole du matériel aux pompiers et écope d’un affreux vilain méchant stage de citoyenneté en retour ! C’est là un exemple entre mille autres.

    Alors bien sûr, on taxe du gros mot de « populistes » ceux qui répondent au peuple, qui disent au peuple ce qu’il veut entendre, mais c’est la moindre des choses en démocratie alors que le peuple est souverain. Si Éric Zemmour ou Marine Le Pen progressent dans les sondages, ce n’est pas en inventant les problèmes des Français. Si c’était si simple, avec tous ceux que la gauche « woke » leur inventent, Sandrine Rousseau serait déjà présidente. Ils répondent à des problèmes que les Français posent à tous et que tous écoutent, mais en omettant trop souvent la réponse.

    Prenons un autre exemple, celui de la question migratoire. Depuis plusieurs années des sondages se succèdent à ce sujet. En 2013, un sondage Ipsos avait ainsi relevé que 7 Français sur 10 estimaient qu’il y avait trop d’étrangers en France. Plus récemment, deux sondages sont venus confirmer qu’il n’y avait pas de changements notables sur ce sujet : 6 sur 10 sont favorables à un référendum pour limiter l’immigration, 4 sur dix seraient même favorables à une immigration zéro.

    Alors peut-être que les Français ont tort encore une fois, mais en vérité, l’immigration est surtout ce qu’on en fait et on peut peut-être concevoir qu’aujourd’hui il y a des problèmes considérables qui ne sont pas réglés. Le chiffre ridiculement petit des expulsions de citoyens étrangers du sol français pourtant actées par la justice française en est un exemple. Un homme politique, un véritable, ne chercherait pas à nier ces problèmes au prétexte que ça contreviendrait à sa vision idyllique de l’immigration et de ses bienfaits et que ça pourrait le maquiller d’un mascara facho. Un militant par contre, ou un militant déguisé en homme politique, chercherait à les nier, car pour lui l’immigration c’est forcément bien, c’est forcément génial, il n’y a aucun souci, tout baigne pour le mieux dans le meilleur des mondes, et les Français qui ne pensent pas cela sont soit des fachos, soit des abrutis. Le militant est dans le déni, car la réalité heurte ses valeurs et ses convictions, jette dans la tempête son utopie.

    Être politicien, un vrai politicien, et sûrement Éric Zemmour ne l’ignore-t-il pas pour en avoir connu une flopée, c’est toujours se souvenir qu’en démocratie, le peuple est souverain. Il est l’armateur du navire qui nomme son capitaine et son équipage en choisissant la route qu’ils doivent prendre. Certes, la démocratie française est bien malade et sûrement beaucoup de politiciens oublient-ils cette réalité à cause de ça, mais elle subsiste, là, sous-jacente, prête à ressurgir. Être militant, c’est s’enfermer dans sa vision dogmatique, contre vent et marée, avec la conviction que la vision que l’on porte est la bonne et en niant bien souvent les réalités contraires. Mais si le capitaine va en Amérique quand l’armateur lui demande d’aller en Afrique du Sud, alors l’armateur change le capitaine et l’équipage. Trop de politiciens aujourd’hui se prennent pour des armateurs, oublieux de leur rôle car devenus complètement hermétiques aux réalités de leur pays, aux ressentis de leur peuple.

    Je conclurai cette déjà longue réflexion politique en soulignant qu’il est bien triste dans une prétendue démocratie de devoir se fier à des sondages plutôt qu’à des référendums pour prendre le pouls de l’opinion des Français. Neuf référendums sous la Ve République née en 1958… En 2019, 73 % des Français en réclamaient un dixième dont 71 % s’exprimaient pour un référendum sur le pouvoir d’achat. Voilà nos candidats à la présidentielle dûment informés, à eux de voir si leur dogmatisme l’emportera sur la seule et unique réponse logique qu’ils doivent promettre et mettre en œuvre au service des Français à ce sujet.

    Alexandre Page (Tysol, 18 octobre 2021)

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  • Islamogauchisme, populisme et nouveau clivage droite-gauche...

    Les éditions VA Press viennent de publier un essai de Philippe Fabry et Léo Portal intitulé Islamogauchisme, populisme et nouveau clivage droite-gauche. Docteur en droit et avocat, Philippe Fabry est l'auteur de plusieurs essais historiques comme Histoire du siècle à venir (Jean-Cyrille Godefroi, 2015) ou La structure de l'histoire (Jean-Cyrille Godefroi, 2018). Léo Portal, pour sa part, est doctorant-Chercheur à l'Institut Universitaire Européen de Florence.

     

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    " La confusion règne quant à l’avenir de la démocratie en Occident et dans le monde : la « montée du populisme » pose la question de la pérennité de ce système politique qui paraissait avoir définitivement triomphé avec la chute du Mur de Berlin ; les repères habituels des commentateurs sont brouillés : le clivage droite-gauche semble disparaître, et de plus en plus fréquemment les leaders politiques, en parole ou en pratique, cherchent à le dépasser.

    Ce clivage est-il encore d’actualité ?

    Le libéralisme, le socialisme, l’écologisme sont-ils de gauche ou de droite ?

    Qu’est-ce que le populisme ? La « révolte des élites » est-elle une réalité ?

    Ces questions sont-elles en train de devenir obsolètes avec une possible disparition de la démocratie elle-même au profit de nouveaux modes de gouvernement ? Ou bien vit-on simplement un « changement » de clivage, où il n’y aurait plus ni droite ni gauche, mais où le clivage serait à chercher ailleurs, par exemple entre mondialistes et nationalistes ?

    Dans cet ouvrage alliant une certaine érudition à une remarquable clarté d’exposition, Philippe Fabry et Léo Portal répondent à toutes les grandes questions de la politique contemporaine par la construction d’un modèle unique, universel et intemporel, du clivage politique.

    Ce modèle en tête, il sera alors possible d’interpréter les signaux émis par les sociétés politiques occidentales actuelles, et de discerner l’avenir de la démocratie en Occident. "
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  • Préparer la révolution pour un populisme radical...

    Le 26 avril 2021, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Julien Langella pour évoquer avec lui son essai-manifeste Refaire un peuple - Pour un populisme radical (La Nouvelle Librairie, 2021).

    Membre fondateur de Génération identitaire, Julien Langella est déjà l'auteur de deux essais, La jeunesse au pouvoir (Rubicon, 2015) et Catholique et identitaire (DMM, 2017).

     

                                               

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  • Refaire un peuple...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Julien Langella intitulé Refaire un peuple - Pour un populisme radical. Membre fondateur de Génération identitaire, Julien Langella est déjà l'auteur de deux essais, La jeunesse au pouvoir (Rubicon, 2015) et Catholique et identitaire (DMM, 2017).

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    " Voici un livre fondateur qui s’adresse à la nouvelle génération de cadres conservateurs et à tous les cœurs rebelles qui ne consentent pas à la mort programmée de leur civilisation. Renforcer leur structure de pensée et les pousser à l’action, c’est l’objectif assumé de Julien Langella, qui signe un manifeste ambitieux et fédérateur. S’y livrant à une critique approfondie du capitalisme mondialisé, il renvoie dos à dos la tyrannie de l’étatisme et la sauvagerie libérale. Résolument populiste et identitaire, il appelle de ses vœux une révolution du local contre le global, prélude à la renaissance de nos patries charnelles. Plus encore qu’un programme, c’est une exhortation à la pratique radicale et à l’action concrète, sur tous les fronts. Refaire notre peuple commence dès maintenant. À chacun d’y œuvrer sans relâche. "

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  • Demain la sécession ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh Info et consacré à la signification profonde de la "prise" du Capitole par les manifestants trumpistes à Washington.

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    Sécession. La fracture civile, culturelle, politique et ethnique aux USA, demain dans toute l’Europe ?

    Les évènements qui se sont déroulés le 6 janvier 2021 dans le Capitole, à Washington, sont historiques. Non pas parce que les manifestants ayant répondu à l’appel de Donald Trump ont réussi un « coup d’État » – ils n’ont rien réussi du tout si ce n’est à être repoussés et à perdre la vie pour 4 d’entre eux sous les balles de la police américaine.

    Non, c’est historique parce qu’inédit (jamais par le passé des manifestants n’avaient pénétré dans le Capitole, jamais non plus le symbolique drapeau Confédéré n’y était rentré…). Parce que c’est le cri de rage de ce peuple sur qui la petite caste politico-médiatique et économique aux manettes, urine depuis depuis des années.

    Il fallait les lire, ce mercredi soir, en France, les Twittos affolés dans les rédactions mainstream, dans les cabinets ministériels. Ils n’avaient pas assez de mots pour décrire leur indignation, leur colère, face à ce coup médiatique réussi mais coup politique échoué (pour le moment). Il fallait les voir ces sénateurs américains, qui prétendent pourtant à faire la pluie et le beau temps d’une des plus grandes puissances mondiales, paniqués, planqués, terrés les uns contre les autres, de peur d’avoir à rendre directement des comptes aux manifestants dans l’enceinte de ce parlement.

    Au delà de ce symbole, ce sont les États-Unis qui sont tout simplement en train d’exploser. Géographiquement, politiquement, culturellement, ethniquement. L’American Way of Life, fantasme de notre petite élite qui multiplie les allers retours outre Atlantique, s’effondre. Le pays est bien trop divisé, les intérêts des uns et des autres bien trop divergents, pour que cela tienne.

    Les « minorités » ethniques sont en passe de ne plus l’être, tandis que la majorité blanche est elle aussi en passe de ne plus être une majorité. Si vous changez la structure ethnique progressive d’un pays, alors il est normal que le pays ne soit plus le même. Culturellement, politiquement, les USA sont divisés entre ceux qui ont fait de ce pays le berceau universitaire de toutes les idéologies les plus folles qui déferlent aujourd’hui sur l’Europe (Gender, LGBTisme, droits des minorités…) et ceux qui entendent bien ne pas céder le moindre centimètre aux fossoyeurs de la famille traditionnelle, de la vie, de l’identité qui a majoritairement contribué à forgé les USA.

    On pourrait dire que « cela ne nous regarde pas », nous les Européens, et nous aurions tort. Depuis qu’ils ont « libéré » le vieux continent à la fin de la Seconde guerre mondiale, les Yankees n’ont eu de cesse de vouloir coloniser l’Europe pour mieux la dominer. Une colonisation mentale, spirituelle, culturelle, commerciale, économique et politique. De Mac Donald's à Deliveroo, de la TV Realité à Netflix, les américains nous ont imposé leur façon de voir le monde. Et pour asservir cette domination, ils ont fondé et dominé durant des décennies les institutions mondiales, de l’OTAN à l’ONU, en passant par l’OMS et toutes les organisations dirigées par la petite caste, et jamais élues par les peuples du monde.

    Ce qui se produit aujourd’hui aux USA arrivera demain, en Europe, et nous commençons déjà à le voir germer. Au nom d’une mondialisation pour laquelle les peuples n’ont pas signé, il se trouve aujourd’hui en Europe beaucoup trop d’ethnies, de religions et de cultures différentes, qui, démographiquement nombreuses, ne pourront pas vivre ensemble à terme.

    Le poison gauchiste/progressiste américain à la sauce Evergreen a par ailleurs contaminé une partie de nos élites, mais aussi de nos universités. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ceux qui sont formatés à ce modèle et ce qui y sont formellement opposés ne peuvent plus se parler, se comprendre, et demain, ne pourront plus vivre ensemble, c’est certain.

    Nos élites sont culottées. Cela fait des décennies que certains annoncent le péril en la demeure, que ce soit aux USA comme en Europe, et voici qu’ils accusent maintenant ici les Trumpistes, là les « populistes » ou encore les « factieux d’extrême droite » (et toute la ribambelle de sobriquets dont on affuble désormais les opposants au système, du complotiste au survivaliste….) de semer les germes de la discorde. Alors même que ce sont eux, ceux qui se repassent les postes importants depuis des décennies, comme on passe d’un ministère en France à un poste de diplomate à l’OMS encore en 2021 malgré un échec patent, qui ont tout cassé.

    Non messieurs. Un peu de sérieux. Si Sécession il y a un jour – et elle est bien partie pour exister, au moins demain aux USA – ce sera de votre faute. Vous avez voulu imposer un modèle multiculturel, multi confessionnel, et une mondialisation destructrice, à des peuples qui ne se sont jamais prononcés dans les urnes pour cela. Vous avez voulu mélanger sur des territoires restreints des peuples du monde entier qui pourtant, durant des siècles, ont fait en sorte de vivre tranquillement et plutôt paisiblement chacun sur leurs terres. Vous ne cessez de vouloir culpabiliser l’homme blanc, et ses millénaires d’histoire, tout en prônant la destruction de la cellule familiale et le règne à venir de la femme consommatrice et libérée n’ayant pratiquement plus besoin d’hommes pour se reproduire.

    Et vous vous plaignez ensuite que votre cible refuse de se laisser abattre ? Vous ne comprenez pas que des hommes et des femmes qui portent en eux des siècles d’histoire, de conquêtes, d’inventions, de génies, refusent de mourir ?

    Il serait grand temps d’ouvrir les yeux. Le monde occidental ne se résume pas à celui que l’institut de propagande Netflix voudrait nous décrire dans ses films et ses séries.

    Il y a dans tout l’Occident, des Européens et des descendants d’Européens qui ne se rendront jamais. Les évènements du 6 janvier en sont un petit aperçu.

    « Jouez pas aux cons avec nous ». Tyler Durden.

    Julien Dir (Breizh-info, 8 janvier 2021)

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