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oligarchie - Page 15

  • Les élites ont trahi !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bertrand Renouvin, cueilli sur son blog et consacré à la trahison de notre pays par ses élites...

     

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    Pierre Moscovici en pèlerinage au Forum économique mondial de Davos

     

    Les élites ont trahi

    Il est toujours difficile de porter un jugement sur les réalités sociologiques du moment. On risque de procéder par généralisations abusives à partir de l’observation superficielle d’un groupe restreint, sans prendre garde aux concepts qu’on utilise. Quant aux élites, l’approche doit être d’autant plus prudente que le milieu dirigeant provoque plus que tout autre les ressentiments et les fantasmes. Cela se comprend : les éminentes personnalités exposées à tous les regards vivent à l’abri de barrières infranchissables. Il est facile d’imaginer de noirs complots alors que les sociologues et les témoins expliquent à qui veut les entendre une réalité toute simple : les élites pensent et agissent selon des convictions et des intérêts qu’ils proclament à certaines époques et qu’ils taisent à d’autres moments de l’histoire.

    A tort ou à raison, les nobles et les bourgeois des siècles passés proclamaient la haute idée qu’ils se faisaient de leurs fonctions sociales… Tel n’est plus le cas. Les élites mentent sciemment au peuple pour masquer leur comportement et leurs véritables projets. Apologie des Valeurs et enrichissements frauduleux, discours patriotique et alignement européiste, diatribes contre la finance et soumission aux banques… nous avons pu constater a posteriori la fréquence et l’ampleur des mensonges proférés par les diverses fractions de l’oligarchie. Restait à comprendre la cause première de ces attitudes. Nous avons dénoncé une relation de plus en plus distendue entre les élites françaises et la France, nous avons pu affirmer sur le mode polémique qu’il y avait rupture mais nous ne pouvions pas fournir les preuves suffisantes.

    En voici, qui sont décisives. Elles sont données par une personnalité qui est au cœur de l’Etat. Agrégée de philosophie, directrice de l’ENA de 2000 à 2002, membre du Conseil d’Etat et aujourd’hui député, Marie-Françoise Bechtel a livré au cours de deux entretiens (1) les conclusions d’une longue observation participante : « la spécificité française tient surtout à la détestation des élites envers la nation » ; « les élites françaises ont honte de la France ». Le constat vaut pour les dirigeants politiques de droite et de gauche, pour les grands patrons qui s’arrangent pour ne pas payer leurs impôts en France, pour les hauts fonctionnaires de la direction du Trésor, qui « pensent en anglais », pour la direction du Budget qui est « gangrenée par l’idéologie allemande » de l’équilibre budgétaire, pour les patrons des grands médias. Cette mentalité se solidifie dans l’idéologie dominante qui proclame que les nations, responsables des guerres, doivent se fondre dans « l’Europe ». Un exemple ? « Pierre  Moscovici, toute son action le démontre, qui est persuadé que la nation française a disparu, que nous sommes devenus une région de la grande nébuleuse libérale et atlantisée ». Marie-Françoise Bechtel explique que la trahison des élites remonte à l’étrange défaite de 1940 et aux compromissions de l’Occupation. Faute de pouvoir reprendre ici ces points d’histoire (2), j’invite à réfléchir sur les conséquences de cette trahison :

    Les élites françaises ne remplissent plus aucune des conditions de la légitimité : elles sont sorties de l’histoire de France, elles ont renoncé à servir l’indépendance nationale et la justice, elles obtiennent les suffrages populaires par manœuvres et mensonges.

    Cette crise de légitimité nous conduit à la guerre sociale – à l’insurrection populaire contre les élites en vue de leur remplacement.

    Cette insurrection n’a pas éclaté mais la société française ne cesse d’accumuler de la violence en raison des injustices subies et des humiliations ressenties. Cette insurrection peut dégénérer en guerre civile si le désir de rupture est capté par le nationalisme xénophobe – mais il n’y a pas de fatalité. Les élites s’ingénient à nous distraire de l’essentiel et à nous persuader de notre impuissance en laissant jouer les émotions et pulsions qui ne les dérangent pas. Ne laissons pas faire ceux qui ont trahi.

    Bertrand Renouvin (Le blog de Bertrand Renouvin, 28 janvier 2014)

     

    Notes :

    (1)    L’Expansion, décembre 2013 – janvier 2014, débat avec Nicolas Baverez ; entretien accordé à Marianne, 19 janvier 2014.

    (2)    Cf. l’étude publiée par Pascal Beaucher : http://www.bertrand-renouvin.fr/billet-invite-pascal-beaucher-une-breve-histoire-des-elites-francaises/

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  • La caste cannibale...

    Les éditions Albin Michel publient cette semaine La caste cannibale - Quand le capitalisme devient fou, la nouvelle enquête de Sophie Coignard et de Romain Guibert. Grand reporter au Point, Sophie Coignard est déjà l'auteur de plusieurs enquêtes décapantes comme La Nomenklatura française (1986) et L'omerta française (1999), ou, plus récemment,  Le pacte immoral (Albin Michel, 2011) et, avec Romain Guibert, L'oligarchie des incapables (Albin Michel, 2012).

     

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    • Comment l’école de Chicago, qui a réinventé le libéralisme a-t-elle transformé la gauche, de Mitterrand à Hollande ?
    • Par quel mécanisme pervers nos impôts financent-ils ce qu’il y a de plus toxique dans les salles de marché ?
    • Le grand patron de Renault, Carlos Ghosn, sait-il vraiment ce qui se passe dans son entreprise ?
    • Pourquoi le Forum de Davos censure-t-il un grand banquier ?
    • Dans quelles conditions trois hauts fonctionnaires français, tous de gauche, ont-ils accéléré la mondialisation financière ?
    • Que fait Nicolas Sarkozy avec le Washington Speakers Bureau ?
    • Que cachent parfois les décisions stratégiques de certains grands patrons ?

    Dans cette enquête qui mêle reportage et analyse, Sophie Coignard et Romain Gubert, grands reporters au Point et auteurs de L’Oligarchie des Incapables, nous racontent comment, de Londres à Washington en passant par Francfort, Bercy ou Chicago, l’alliance contre nature entre un État immoral et un capitalisme cupide a produit un système cannibale qui peut à tout moment se retourner contre chacun d’entre nous.

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  • La guerre des monnaies...

    Les éditions Le retour aux sources viennent de publier un essai de l'économiste chinois Hongbing Song intitulé La guerre des monnaies - La Chine et le nouvel ordre mondial. Une dénonciation argumentée, et étayée par l'histoire, du projet mondialiste porté par l'oligarchie qui domine l'Occident... A découvrir.

     

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    " Voici enfin disponible en français le célèbre livre qui a fait bouger les lignes économiques officielles de l'Empire du Milieu. Vendu à plus de 2 millions d'exemplaires en Chine, traduit en japonais, en coréen et en polonais, le best-seller chinois de Hongbing Song, « Currency Wars », déroule l'histoire de la grande cabale monétaire qui a façonné le monde depuis plus de deux cents ans, de la constitution de la dynastie des Rothschild à la fin du 18e siècle jusqu'à la crise de 2008. Livre de chevet des membres du Comité Central du Parti Communiste et des banquiers chinois, La Guerre des Monnaies a fait comprendre aux dirigeants de la future première économie mondiale qu'une guerre redoutable livrée dans les coulisses du pouvoir, suivant un axe Londres/Wall Street, tentait d'établir coûte que coûte un nouvel ordre mondial au profit d une oligarchie financière sans foi ni loi. En mars 2013, la Chine s'annonçait prête à riposter en cas de... guerre des monnaies ! "

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  • Le silence du 11 novembre...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un texte sobre et fort de Laurent Ozon, cueilli sur Polémia et consacré aux commémorations de la Grande Guerre.

    Sur le même sujet, il faut lire également, toujours sur Polémia, un article de Jean-Yves Le Gallou intitulé « Français de souche : ne vous laissez pas voler votre mémoire ! ».

     

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    Le silence du 11 novembre

    Leurs noms sont sur les monuments de nos villes et de nos villages, sur les lettres qu’ils envoyèrent à leur femme, leurs enfants, leur mère dans les coffres des greniers de nos maisons de famille. Leurs noms, ce sont les nôtres, ceux de nos amis et de nos frères partout en Europe.

     

    Chaque automne, depuis, ces cérémonies sont un moment éprouvant où nous, petits-enfants et arrière-petits-enfants, nous nous interrogeons sur ce que ce moment de notre histoire peut nous dire.

     

    Chaque année, depuis, lors de ces commémorations, ceux qui captent la parole populaire, les castes de pouvoir, cherchent à y faire entendre leur propagande et leurs petites passions intéressées tandis que nous aspirons au silence, à la communion et à la réflexion. Des moments parfois insupportables avec toujours, pour nous, le dégoût d’avoir à supporter la vue d’hommes corrompus, vaguement raidis dans des saluts au-dessus de leurs forces et parlant à notre place, d’eux, de nos pères qui étaient si durs, si vifs, si jeunes.

     

    Aujourd’hui, bientôt cent ans après le début de ce que nous avons décidé de nommer la Grande Guerre, il nous reste pourtant des constats simples et évidents à faire. Je les fais par ces lignes, pour mes amis et mes enfants, avec qui je suis souvent allé évoquer les mémoires oubliées de la Grande Guerre lorsque les petites foules s’étaient dispersées aux pieds des monuments. J’écris pour reprendre cette parole car nous avons bien le droit de raconter ce que nous sentons, nous aussi, à la vue de ces milliers de listes sans fin qui portent leurs noms, les nôtres.

     

    Cette guerre fut une guerre entre Etats. Des millions de jeunes hommes moururent, enfouis dans la boue, pour des institutions politiques qui firent converger les sommets de propagandes les plus abjectes avec la plus totale inconséquence stratégique, la plus folle absence de clairvoyance, la plus totale absence de responsabilité historique, et, c’est bien naturel pour un Etat, la plus totale absence de sensibilité.

     

    La Grande Guerre vit aussi l’héroïsme, la fraternité, le dévouement et le meilleur de ce que les hommes trouvent au fond d’eux dans la communauté du combat, avant de jeter leur vie dans le brasier de la guerre.

     

    Cette guerre ouvrit la grande porte de la dépression des peuples européens, ruinés moralement par l’effondrement symbolique de leurs valeurs ancestrales par une guerre machiniste où la valeur des hommes comptait moins que la force de l’industrie. Ils furent sidérés par le manque de clairvoyance de leurs élites, ce qui produisit bientôt le délabrement même du principe d’une hiérarchie sociale. Il furent trahis par la folie suicidaire de leurs institutions qui ne purent les protéger mais, bien pire, détruisirent finalement la vie à la racine.

     

    Cette guerre fut un tombeau, non seulement pour les multitudes de jeunes hommes qui moururent alors, mais pour une civilisation. Un cataclysme psychologique qui entraînera à sa suite les pires horreurs du XXe siècle.

     

    La Première Guerre mondiale provoqua un affaiblissement vital et moral des Européens qui, depuis, cherchent, méfiants, les élites, les institutions, les pouvoirs entre les mains desquels nous pourrons refleurir. Depuis cette guerre absurde, les Européens effrayés, puis démoralisés, méfiants et désespérés, cherchent les fondations sur lesquelles s’appuyer, des fondations qui sauront les protéger des folies idéologiques des minorités dangereuses et assurer leur survie spirituelle, culturelle et sensible.

     

    Ceux qui voient clair savent que le cycle ouvert en 1914 n’est pas encore refermé. Il ne se refermera que lorsque nous aurons résolu la totalité des conséquences de la Grande Guerre et assuré notre persistance dans l’histoire. Face au Grand Remplacement de population que nous subissons aujourd’hui, nous avons, cette fois, le choix de ne pas nous laisser faire, de ne pas nous laisser endoctriner et de nous révolter, ensemble, contre ceux qui mènent les Européens à l’abîme.

     

    C’est ce que je sens, ce dont je me souviens et ce que je vois, chaque année, dans le silence et le vent d’automne, des commémorations du 11 novembre.

     Laurent Ozon (Polémia, 9 novembre 2013)

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  • Petit dictionnaire de novlangue...

    Polémia a rassemblé dans son Nouveau dictionnaire de novlangue 500 mots parmi les plus employés par l’oligarchie dirigeante et les médias pour tromper l’opinion. Des mots tabous, trompeurs, marqueurs, sidérants ou subliminaux décryptés pour nous. On trouvera également dans ce recueil un texte de Michel Geoffroy (« Les habits "républicains" de l'oligarchie ») et un texte de Jean-Yves Le Gallou (« La novlangue de l'Union européenne ».

    Cet ouvrage est en vente sur le site de Polémia.

     

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    " La novlangue se développe et se répand à la vitesse d’un cheval au galop. Comme dans bien d’autres domaines, on assiste à une dénaturation du langage, les médias étant le gros porteur du nouveau vocabulaire. Des mots sont inventés ; on les appelait naguère néologismes et ils étaient prononcés avec réticence et presque un sentiment de culpabilité jusqu’à ce qu’ils soient entrés dans le langage courant ; d’autres perdent leur sens étymologique et, au regard de leur signification première, sont utilisés à mauvais escient. Aujourd’hui, c’est la compétition : le bobo « néologise » et rivalise avec les médias qui vendent ce nouveau vocabulaire sans retenue.

     

    Curieusement, ces mots de la novlangue ont une fonction banalisante, visant à adoucir la réalité : à la société il faut parler avec précaution (en jouant du principe du même nom), dans des termes édulcorés, non seulement pour cacher volontairement des choses qui ne seraient pas bonnes à dire, mais aussi, et surtout, pour lobotomiser les cerveaux et ainsi éviter des réactions brutales. "

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  • Coucou les revoilà !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux impostures d'une UMP qui sent venir le désastre électoral et monter la colère du peuple...

     

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    Coucou les revoilà !

    Miracle ! L’UMP reparle !

    On n’avait pas trop entendu l’UMP lors des grandes manifestations contre la loi Taubira. Il est vrai que M. Copé se déclare maintenant personnellement favorable au mariage homosexuel.

    Mais voici que F. Fillon se lance et affirme qu’entre un candidat socialiste et un candidat du Front national il choisirait le moins doctrinaire. Quelle audace ! Quelle aubaine aussi, puisque la gauche, en s’emparant de la phrase – pourtant prudente – lui fait de la bonne publicité. Pensez : Fillon tend la main au diable frontiste !

    J.-F. Copé, soucieux de ne pas se laisser ainsi distancer dans la course aux petites phrases, s’empresse alors de se déclarer pour une réforme du droit du sol. On ne sait pas trop laquelle, à vrai dire, puisqu’il annonce un groupe de travail sur le sujet qui doit rendre ses conclusions dans quelques mois. Mais qu’importe ! Pour un homme qui, si l’on en croit les sondages, serait mal aimé des Français (73% des personnes interrogées auraient une mauvaise opinion de lui, selon un sondage BVA/Aujourd’hui en France/Le Parisien publié le 27 octobre 2013), voilà assurément un bon moyen de faire parler de soi. Seule la communication compte !

    Mais, hélas, voici que N. Sarkozy, de sa retraite, affirme à son tour qu’il faut réformer le droit du sol.

    A qui la prochaine annonce ?

    Les apprentis surfeurs

    Cet assaut de postures et de petites phrases qui éclosent au sein de l’UMP n’abuse personne. Sentant l’opinion se radicaliser – c’est-à-dire identifier et rejeter de plus en plus clairement la racine du mal qui ronge notre pays – les caciques s’efforcent de surfer sur un mécontentement désormais national et non plus seulement populaire.

    Mais personne n’y croit plus vraiment.

    Car cette « droite » implose et n’a plus de chef capable d’imposer une ligne politique claire. Si la défiance caractérise l’opinion vis-à-vis du pouvoir socialiste, une majorité de Français ne fait pas pour autant confiance à l’ex-majorité pour rétablir la situation. Elle reste aussi partagée sur la personne de Nicolas Sarkozy qu’en 2012.

    Les électeurs ont de la mémoire

    Car les électeurs de droite n’ont que trop entendu, depuis 1986, toutes ces belles promesses électorales destinées à les séduire. Tous ces programmes « de rupture » contre tout : contre le socialisme, contre l’insécurité, contre le fiscalisme, contre l’Etat providence, contre l’immigration irrégulière, contre l’échec scolaire, contre Bruxelles. Mais on attend toujours les ruptures promises.

    En revanche, la « droite » au pouvoir n’a eu de cesse de vouloir ressembler à la gauche et d’en rajouter curieusement par rapport à ce qu’elle dénonçait quand elle se situait dans l’opposition. Comme le déclarait l’historien Pierre Nora : « On oublie parfois combien la droite a contribué à faire entrer dans les institutions les idées de gauche, notamment pour tout ce qui touche au modèle social » (interview au journal Les Echos du 4 octobre 2013).

    Mais les électeurs l’oublient de moins en moins, eux. Mauvaise nouvelle pour MM. Fillon, Copé, Juppé ou Sarkozy !

    Le devoir de mémoire

    Les électeurs n’oublient pas la progression continue des déficits, des prélèvements publics et du chômage sous la gauche comme sous « la droite ». Ils n’oublient pas que l’immigration et l’islamisation, malgré toutes les promesses, n’ont fait que s’accentuer, et la situation des banlieues qu’empirer, malgré les millions qu’on y a déversés.

    Ils n’oublient pas que « la droite », la première, a interdit la préférence nationale avec la loi Pleven de 1972 ; qu’elle en a rajouté sur les lois liberticides votées par la gauche, avec celles sur l’homophobie ou le génocide arménien, et qu’elle n’a jamais remis en cause la loi Fabius/Gayssot comme elle l’avait pourtant promis ; que c’est N. Sarkozy qui s’est fait le promoteur de la « discrimination positive » et de « l’islam à la française » aux dépens des Français de souche.

    Les électeurs n’oublient pas non plus qu’aucun des « superflics » placés à la tête du ministère de l’Intérieur depuis 1981 n’a su enrayer la progression de l’insécurité et de la violence, pas plus que les « réformes de la justice » successives. Ils n’oublient pas que « la droite » leur a aussi imposé un traité européen qu’ils avaient refusé par référendum.

    Ils n’oublient pas enfin le mépris et les invectives dont cette droite a toujours fait preuve vis-à-vis de l’électorat du Front national, pour complaire à l’oligarchie médiatique et à ses maîtres.

    La grande prostituée

    A droite comme à gauche, l’oligarchie commence à sentir venir le désastre électoral. Elle ressort alors du placard politique, dans la panique, les solutions qu’elle n’a jamais eu le courage de mettre en œuvre quand elle exerçait le pouvoir. Par quel miracle réussirait-elle à le faire maintenant que la situation lui échappe ?

    Telle une vieille prostituée, outrageusement fardée pour cacher ses rides et ses maigres atours, l’oligarchie politique arpente encore les trottoirs pour séduire une nouvelle fois l’électeur. Comme au temps de sa jeunesse.

    Mais les temps ont changé. La vieille prostituée, devenue sourde, n’entend pas l’énorme rire que provoque désormais son apparition sous la lumière du lampadaire. Ni la colère politique qui monte des profondeurs du pays.

    Michel Geoffroy (Polémia, 3 novembre 2013)

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