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mondialisme - Page 4

  • Le libre-échange, une nouvelle forme de religion ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Simon-Pierre Savard-Tremblay, cueilli sur Figaro Vox et consacré à l'idéologie du libre-échange. Professeur de sociologie à l'université de Montréal et essayiste, Simon-Pierre Savard-Tremblay a récemment publié Despotisme sans frontières (VLB, 2018).

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    Le libre-échange est-il une nouvelle forme de religion ?

    FIGAROVOX.- Vous décrivez la globalisation comme un phénomène de nature religieuse et dogmatique et insistez sur le fait que la force de cette idéologie est de prétendre ne pas en être une. Pouvez-vous nous en dire plus?

    Simon-Pierre SAVARD-TREMBLAY.- L'unanimisme de la classe politique en faveur du libre-échange est criant, et son niveau peut même paraître indécent au regard de l'exigence de ce qui doit être dans un contexte démocratique. Ainsi, le représentant du Québec pour les négociations du CETA, entre le Canada et l'Union européenne, comparait les adversaires du traité aux climatosceptiques et aux défenseurs de la cigarette. Le raccourci intellectuel est flagrant, assimilant la critique de certains aspects d'un traité précis au rejet du libre-échange dans son entièreté, lequel est présenté comme synonyme d'ouverture. Mais le choix des comparaisons est éloquent, démontrant la logique des thuriféraires d'un tel système: le refuser équivaut à nier l'évidence scientifique.

    Malgré le recours à la rhétorique scientifique, le rapport de la classe politique au libre-échange est devenu profondément religieux. Le libre-échange n'est plus promu comme un principe économique, mais comme un dogme à accepter dans son ensemble, et dans toutes les situations possibles. Il n'est plus un moyen d'améliorer la vie des sociétés, mais une finalité, un projet propre auquel les peuples doivent se subordonner.

    Pourquoi un tel tabou à l'idée de parler de protectionnisme?

    Le mot est de plus en plus englobant et sert désormais à désigner une multitude de politiques. Vous estimez qu'il faut soutenir les productions locales et qu'il faut fixer des quantités limitées pour les importations? La mise en place de normes sanitaires spécifiques pour les produits importés? Toutes les idées alternatives deviennent assimilables à ce «protectionnisme» repoussoir.

    Le protectionnisme a le dos large. On crie au loup alors que les droits de douane sont déjà extrêmement bas, voire inexistants dans plusieurs domaines, et que la libre circulation des marchandises est accomplie depuis longtemps. Le débat a beau ne plus porter là-dessus, agiter ce spectre permet de faire croire en une polarisation entre «protectionnisme» et «libre-échange». Cette catégorisation est artificielle et erronée. Le vrai enjeu est celui du contrôle démocratique des peuples sur leur avenir.

    Donald Trump représente l'épouvantail parfait. La contestation d'un accord précis de libre-échange mène immédiatement à être catégorisé comme trumpiste, comme si la guerre commerciale était la seule alternative au libre-échange généralisé. La pensée binaire devient très confortable.

    Vous rappelez le rôle déterminant des accords de l'OMC (1995). Qu'ont-ils changé dans les relations commerciales mondiales?

    Après la Seconde Guerre mondiale, les nations du monde entier se sont réunies à La Havane pour signer une charte qui aurait pu jeter les bases du système économique mondial. La charte de La Havane, qui plaçait l'être humain avant le commerce, est morte suite au refus du Congrès américain de la ratifier. L'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) prendra sa place en 1948, établissant la libre circulation des marchandises à l'échelle mondiale en fixant la disparition des droits de douane comme horizon.

    La naissance de l'Organisation mondiale du commerce en 1995 visait à créer une institution permanente pour piloter la conversion du monde au libre-échange. L'OMC est le résultat d'une série d'accords, qui lui permettent de s'ingérer dans les décisions monétaires des pays et menace les politiques de soutien à l'industrie nationale ; l'accord général sur le commerce des services pose par exemple les bases d'une marchandisation de la santé et de l'éducation tandis que l'accord sur l'agriculture a déséquilibré le rapport entre les pays en développement et les superpuissances agricoles, renforçant le pouvoir des secondes sur les premiers.

    L'Organe de règlement des différends de l'OMC sert quant à lui d'outil pour démanteler les politiques nationales. Par exemple, la province canadienne de l'Ontario a adopté un programme de développement des énergies renouvelables qui visait à encourager l'éolien et le solaire et devait inclure respectivement un minimum de travailleurs et d'entreprises locaux. En 2010, le Japon et l'Union européenne ont dénoncé le programme devant l'ORD. Dès lors, en mai 2013, l'ORD a finalement rendu sa décision finale: les règles de l'OMC avaient été violées et L'Ontario a alors dû abandonner son programme. La possibilité de localiser la production et de favoriser des acteurs au fait des particularités locales a été éliminée...

    Le versant culturel de la globalisation est, selon vous, vecteur d'uniformisation. Pensez-vous qu'il soit encore possible de défendre une «exception culturelle» dans l'état actuel du libre-échange?

    Pour que le capital puisse pleinement se déployer et être entièrement mobile, il ne suffit plus d'amoindrir les restrictions frontalières, pas plus que de stimuler le commerce entre les pays. Il ne s'agit donc plus, à proprement parler, de simple commerce entre les pays. Joseph Stiglitz disait justement que cette nouvelle génération de traités porte sur beaucoup de choses, mais pas sur le libre-échange. Pour cause, le libre-échange s'inscrit dans une dynamique d'expansion perpétuelle. En utilisant des formules incantatoires comme «croissance verte», nous aimons croire qu'il est possible de produire toujours plus, sans avoir à se soucier de la crise écologique.

    L'exception culturelle fut le grand combat du Québec et de la France pour que la culture ne pas soit traitée comme un bien commercial à part entière, en permettant aux États de favoriser leur production sans craindre de représailles. Or les grands traités de libre-échange récents comme le CETA optent pour l'exception par chapitre plutôt qu'une exemption globale. Ainsi, la culture est exclue des dispositions du traité seulement lorsque cela est expressément mentionné, et non dans son entièreté.

    La culture n'est pas un élément en marge du système économique, étant au cœur de ce dernier, en tant que bien de consommation parmi les plus prisés. La seule culture acceptée par la mondialisation est celle qui se vend et s'achète. La consommation de biens culturels homogènes ne peut qu'encourager bien des gens à s'imaginer affranchis des réalités nationales en épousant une culture prétendument mondiale.

    On avance que la mondialisation permet aux cultures nationales de se faire valoir. Or si une culture nationale veut parvenir à s'exporter, il faut que ses produits soient pensés à travers le prisme de la standardisation culturelle d'inspiration américaine. C'est ainsi que le monde a découvert la cuisine mexicaine en mangeant du Taco Bell et qu'il a tendu l'oreille vers la Corée en écoutant le Gangnam Style de Psy.

    Vous insistez sur la dimension idéologique et politique de la mondialisation. Est-ce à dire que celle-ci n'était pas inéluctable?

    La mondialisation est une idéologie conçue pour servir les intérêts de ceux qui l'ont établie, lesquels composent une classe sociale à part entière et consciente de ses intérêts. Cette dernière est un réseau presque exclusivement occidental, et son projet est mondial, tant dans ses finalités que dans ses moyens. Rassemblant des protagonistes de tous horizons (grands noms de la banque et de la finance, PDG de corporations transnationales, responsables de think tanks... ), cette hyperclasse se structure par l'interconnexion que permet la mondialisation. Son rêve de globalisation, celui d'un monde d'abondance sans frontières et du village global, elle seule à la capacité de pouvoir le vivre, dans sa communauté coupée de la réalité des autres. Elle est ainsi bien placée pour assurer sa position privilégiée dans un système darwiniste.

    Tout un discours est mobilisé pour transformer la société par en haut, par et pour les intérêts de cette superclasse. Le culte de l'enrichissement individuel comme manière d'enrichir tout le monde et de l'affranchissement total de l'individu vis-à-vis du collectif, est assez ancien, remontant sans doute à La Fable des abeilles de Bernard Mandeville au XVIIIe siècle. En son temps, la Fable a pourtant été mise à l'index. Adam Smith lui-même condamnait l'œuvre de Mandeville, qu'il qualifiait d'«entièrement pernicieuse». Le mythe transcendantal d'une concurrence qui serait un véritable état de nature s'est transposé sur le terrain scientifique. Pourtant, elle a toujours été débattue, et rien n'indique qu'on puisse en faire une règle générale. Il en est de même pour ce qui est du libre-échange: le théorème Heckscher-Ohlin-Samuelson a lui aussi été largement remis en question, ce qui n'a pas empêché ses principes d'être érigés en absolus.

    L'essor de ce qu'on a appelé la mondialisation - à savoir la généralisation à la planète entière du modèle néolibéral - a plusieurs racines, mais il est évident qu'une autre politique aurait pu être envisagée. Prenons, par exemple, le cas de la Russie. Après l'effondrement du régime soviétique, les penseurs les plus lucides (à l'instar de John Kenneth Galbraith) proposaient une transition progressive vers une économie mixte. On a plutôt opté pour les recettes néolibérales les plus brutales (la «thérapie de choc»), avec des effets catastrophiques. Le peuple russe n'a d'ailleurs jamais été consulté et n'a jamais donné son assentiment à une telle politique.

    C'est précisément parce que d'autres politiques sont possibles que le néolibéralisme cherche autant à tuer le débat politique.

    Votre conclusion est plutôt pessimiste, mais non dénuée d'espoir. Comment voyez-vous l'avenir du libre-échange, et pensez-vous que les contestations électorales dites «populistes» puissent enrayer le processus de globalisation?

    Le «populisme» est aujourd'hui une des étiquettes les plus en vue pour éliminer du débat public un acteur politique, étant synonyme de néofascisme et d'autoritarisme. Le populisme, à la base, est pourtant un terme noble, signifiant la défense du peuple. Historiquement, le Parti populiste américain était une alliance entre les ouvriers industriels et les petits paysans, proposant de renverser «le gouvernement de Wall Street, par Wall Street et pour Wall Street» par le «gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple». Ce mouvement a eu un rôle marquant sur la mobilisation politique américaine, ayant notamment influencé un certain Martin Luther King.

    Un populisme intelligent, visant à renverser l'oligarchie en place, comme le théorise aujourd'hui Chantal Mouffe, me semble être la voie la plus prometteuse pour porter la nécessaire démondialisation. Les catégories de «gauche» et de «droite» sont aujourd'hui complètement dépassées, si bien que ces familles partisanes, sans être intégralement interchangeables, sont de plus en plus identiques. Des équipes de «gouvernance» qui ne chercheraient qu'à aménager les États au sein de la dynamique de la mondialisation néolibérale sont vouées à l'échec. Elles ne feront que gérer des sous-intendances en appliquant les recettes décidées par des organisations sans légitimité démocratique. Il faudra assumer clairement la rupture vis-à-vis de ce système.

    Simon-Pierre SAVARD-TREMBLAY, propos recueillis par Etienne Campion (Figaro Vox, 31 août 2018)

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  • Les salauds...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte court et incisif de Xavier Eman qui nous rappelle, sur son site A moy que chault !, qui sont les vrais salauds...

     

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    Les salauds

    Au nom de la « tolérance », du « vivre ensemble » et de l'utopie mondialiste du « village global » :

    Ils ont nié les maux liés à la submersion migratoire et la souffrance des autochtones face à celle-ci, ils récoltent le communautarisme social des riches et les ratonnades des pauvres acculés par la peur et le désespoir...

    Ils ont insulté les patriotes et les nationalistes politiques, ils récoltent des générations de pleutres frustrés, dévorés d'aigreur et de ressentiment, prêts à la haine la plus aveugle à la première occasion « légitimée » et sans risque...

    Ils ont nié les peuples, ils récoltent le sous-tribalisme des quartiers, des cités, des bandes et des ghettos...

    Ils ont nié le mot race, ils récoltent les prémisses de la guerre ethnique...

    Ils ont nié l'attachement à la terre, à l'histoire, à la culture, ils récoltent les exilés fiscaux et les migrants économiques...

    Ils ont nié a transcendance, ils récoltent les drogués de la consommation, les toxicos de l'avoir, les shootés au pognon...

    Ils ont nié la transmission et la recherche de la vérité historique, ils récoltent des troupeaux d'incultes et d'illettrés, de crétins diplômés, d'ignares prétentieux exposés à n'importe quelle manipulation plus ou moins habile (aujourd'hui la leur, mais demain?)...

    Ils ont nié l'intimité et la sacralité d'éros, ils récoltent des hordes de clébards qui ne jouissent que sur écran et baisent moins que leurs grand-parents...

    Ils ont nié la différence et la complémentarité des sexes, ils récoltent des armadas de célibataires névrosés, de familles décomposées et d'ados « Drag Queen » défilant une plume dans le cul sous les applaudissements de vieilles salopes libidineuses...

    Ils ont nié l'inégalité des talents et des mérites, ils récoltent le népotisme bourgeois, le copinage et l'endogamie des privilégiés..

     

    Ce sont des destructeurs, Des semeurs de haine. Des faiseurs de guerres.

     

    Xavier Eman (A moy que chault !, 27 août 2018)

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  • A qui profitent les crises ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, présenté par Élise Blaise, qui recevait Michel Drac, pour évoquer la rencontre Trump - Macron et les frappes aériennes sur la Syrie. Essayiste non-conformiste et éditeur, mais aussi observateur et analyste rigoureux et mesuré de la situation politique, qui a notamment publié Triangulation - Repères pour des temps incertains (Le Retour aux sources, 2015),  Michel Drac vient de publier un livre intitulé Voir Macron - 8 scénarios pour un quinquennat (Le Retour aux sources, 2017)...

     

                                        

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  • L’indispensable radicalisation de la Nation française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue (radical !) de Bernard Plouvier, cueilli sur EuroLibertés et consacré à la nécessité vitale pour pour les Français et les européens de redresser la tête. Médecin, Bernard Plouvier est l'auteur de plusieurs essais et d'études historiques, comme Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012) ou Le dérangement du monde (Dualpha, 2016).

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    L’indispensable radicalisation de la Nation française

    On ne cesse de nous parler d’islamistes « radicalisés », alors qu’ils ne sont que des fanatiques prêts à tuer n’importe qui dans le cadre de leur Djihâd moyenâgeux et oriental. Une fois encore, les fabricants d’opinion publique jouent sur les mots (en termes nobles : ils usent et abusent des confusions sémantiques) pour tromper les nations européennes.

    Le terme « radical » implique le refus de transiger avec ses principes d’ordre éthique et les nôtres sont simples et démocratiques : travail, famille, patrie européenne, égalité de tous devant la Loi, strict respect des libertés d’opinion et d’expression, laïcité de l’État (ce qui implique de combattre tout fanatisme religieux), enfin respect de la logique géographique – ce qui signifie que pour devenir membre de la Nation française, il faut, par définition, appartenir à la race européenne.

    Toute mixité raciale ne peut que créer une société multiraciste. De même, les cultures exotiques ne sont que des curiosités pour esthètes, à la façon des pièces de musée ethnographique. L’Europe est riche de sa race civilisatrice et d’une culture plurimillénaire ; elle n’a nullement besoin d’importer du fatras exotique, sauf à titre de curiosités (comme l’on disait au XVIIIe siècle).

    Les partisans des sociétés multiraciales et multiculturelles peuvent s’expatrier là où l’on aime le genre pot-pourri, par exemple dans les Amériques. Mais nous autres, Européens, n’avons pas à subir les effets pervers d’un afflux monstrueux – par le nombre, la brutalité et l’insociabilité – d’immigrés inadaptés à nos conditions de vie, parce qu’étant issus de pays sous-développés, aux mentalités opposées à la véritable modernité.

    La vie moderne est faite d’un travail où l’intelligence et l’adaptation ont remplacé la force physique, nettement moins efficace et contrôlable que l’énergie matérielle. Elle est faite aussi de respect absolu de la vie privée, des sentiments d’autrui, de la liberté de penser et de s’exprimer pour tout citoyen honnête. La vie publique moderne est donc laïque, le phénomène religieux étant d’ordre strictement privé.

    Notre conception de la vie est en tout point opposée au fanatisme mahométan. Dans la société islamique, totalitaire comme toute société à dogme unique – qu’il soit de nature religieuse ou politique ne fait rien à l’affaire –, le moindre crétin fanatique peut dénoncer son « frère » en Allah, comme autrefois le communiste dénonçait au Parti ou à la police politique le « camarade déviant » ou « l’ennemi de classe ».

    Envahies, appauvries, meurtries, les nations européennes doivent contre-attaquer. Le milieu politico-médiatique étant, sinon entièrement pourri, du moins assez faisandé et largement pénétré par la propagande globalo-mondialiste, métisseuse de races et de cultures, les Nations ne peuvent espérer de salut que par le populisme.

    Un mouvement populiste efficace doit diffuser quotidiennement sur les réseaux sociaux un bilan des pillages, incendies, scènes de vandalisme, rackets et viols perpétrés par la racaille (autochtone et immigrée), de façon à ce que même le bobo le plus larvaire comprenne, grâce aux images et au discours, simple et véridique, que notre pays est délabré par l’effet d’un mauvais usage de l’argent public, dévasté de façon pluri-hebdomadaire par des individus hautement indésirables et que des citoyens français y sont molestés de façon pluriquotidienne.

    L’on n’a pas besoin du discours néolibéral des mollassons du « Front National nouvelle vague ». L’on a besoin d’images du désastre français et de l’invasion exotique. L’on a besoin d’un avatar de Jean-Marie Le Pen, jeune et charismatique, qui ne dise pas de sottise par goût immodéré de la provocation : les faits réels sont suffisamment graves pour qu’on n’y adjoigne pas de polémique stupide sur le passé. Seuls comptent le présent et l’avenir.

    Il est absurde de discuter de problèmes économiques, financiers, sociaux, etc. tant que l’on n’a pas défini une attitude générale de défense vigoureuse – ce qui implique une action dure – de nos valeurs et tant que l’on n’a pas pris la ferme décision de rejeter l’envahisseur inassimilable.

    La globalisation de l’économie fait de l’Europe (à l’exception de l’Allemagne, pour l’instant) un désert industriel. C’est le seul problème économique et social à régler d’urgence… alors que les démagogues parlent de réduire la quantité de travail à fournir par ceux qui ont (encore) un emploi !

    L’ouverture des frontières aux êtres et aux biens, fondement de la société globalo-mondialiste, fait de l’Europe un caravansérail pour inadaptés, tout en créant les conditions optimales pour une fin de civilisation.

    L’Europe ne sera de nouveau forte que lorsqu’elle ne contiendra que des Européens de souche et n’englobera que des terres européennes. Les territoires extra-européens doivent être abandonnés, sauf s’ils sont peuplés quasi-exclusivement d’Européens (tels le Groenland et les îles Saint-Pierre-et-Miquelon, qui appartiennent à la plaque tectonique nord-américaine). Les DOM-TOM ne font en aucun cas partie intégrante de la France : la décolonisation doit être complétée, tant pis pour les nostalgiques du XIXe siècle conquérant.

    A contrario, il faut organiser sans faiblesse le retour intégral en leurs terres d’origine des Extra-Européens. La preuve est faite, et largement, du caractère inassimilable des populations exotiques demeurées primitives, même si les rares élites d’origine extra-européenne s’assimilent assez aisément… mais que font ces personnes en Occident ? Leur devoir, envers leur race et leur continent, est de retourner dans leurs contrées d’origine pour les civiliser.

    Pour défendre nos valeurs, nous devons radicaliser notre discours, mais surtout nos actes. La seule radicalisation efficace, c’est d’organiser des manifestations de grande ampleur, soit témoigner de notre force. Les arguments logiques sont manifestement inopérants auprès des pantins qui se sont hissés aux apparences du Pouvoir pour servir des maîtres non-européens. La preuve est faite que l’expression de la volonté populaire est biaisée par le matraquage médiatique au service du pouvoir économique, ce qui revient à dire : la Finance.

    Le discours populiste n’est en aucun cas suffisant. Un mouvement populiste doit être orienté vers un militantisme politique pour reconquérir les rues et les places publiques, de façon à permettre la libre expression de tous – et plus seulement celle des pseudo-gauchistes, nervis de la finance cosmopolite, et des forts en gueule exotiques – et pour assurer la libre déambulation, ce qui implique d’aider les forces de l’ordre, totalement dépassées, à lutter contre les bandes de sauvages qui pillent, violent, incendient, rackettent, molestent.

    L’organisation de milices non-armées d’autodéfense, constituées de deux ou trois dizaines d’hommes rompus aux sports de combat, est la seule véritable démarche citoyenne, dans le contexte de la France urbaine actuelle.

    L’époque du bobo consommateur béat, tiers-mondiste et féministe, est révolue – aux USA comme en Europe, d’ailleurs, mais la décrépitude de la classe moyenne d’Outre-Atlantique est dépourvue d’intérêt pour les Européens, qui n’ont pires ennemis que les financiers installés en Amérique du Nord qui façonnent l’opinion mondialiste.

    Finies les années de jouissance molle et de bêtise crasse. Commencent les années rudes de la guerre des races et des religions en notre Europe. Ou nous nous battrons, ou nos descendants seront esclaves… comme les Européens de l’Est le furent des Mongols, puis des assassins marxistes.

    L’avenir de notre continent dépend de notre action.

    Bernard Plouvier (EuroLibertés, 21 avril 2018)

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  • Le Délire occidental...

    Les éditions de poche Pocket viennent de rééditer un essai de Dany-Robert Dufour intitulé Le Délire occidental. Philosophe critique, Dany-Robert Dufour a notamment écrit  Le divin marché (Denoël, 2007).

     

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    " Et si la raison occidentale était devenue délirante ? Pourquoi sommes-nous à ce point désenchantés ? Et si le délire occidental a gagné le monde entier, était appelé, comme tout délire, à se fracasser contre le réel ? D'une part, parce que la toute-puissance et l'illimitation des prétentions humaines qu'il contient mettent toujours plus en péril les fragiles équilibres de la nature, nécessaires à la vie sur Terre. D'autre part, parce que ce délire altère considérablement la culture en vidant de tout sens créatif ses sphères fondamentales : le travail, le loisir et l'amour.
    C'est en définitive à une raison délivrée qu'en appelle Dany-Robert Dufour en esquissant les possibles contours d'une refondation de la civilisation occidentale. "

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  • Une nouvelle donne politique européenne ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Plouvier, cueilli sur Metamag et consacré à l'opposition désormais frontale en Europe entre le globalo-mondialisme et le populisme. Médecin, Bernard Plouvier est notamment l'auteur d'essais et d'études historiques décapantes, comme Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012) ou Le dérangement du monde (Dualpha, 2016).

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    La nouvelle donne politique européenne

    La France, une fois n’est pas coutume depuis quarante ans, semble vouloir donner l’exemple et reprendre la main en Europe

    Le succès d’Emmanuel Macron et, à un moindre degré, celui du Front National à la présidentielle pourraient bien sonner le glas pour les partis traditionnels et c’est une excellente chose, en notre continent sclérosé.

    Effectivement, le Parti socialiste est une nouvelle fois moribond (comme en 1920, après la sécession communiste, ou en 1966, après la déculottée de la présidentielle où Charles de Gaulle avait été réintronisé). Le Parti communiste, privé des subsides moscovites, est en voie d’extinction et la resucée du millionnaire en euros Mélenchon, adepte du très stalinien culte de la personnalité, n’a émergé qu’au hasard de la débâcle des socialo-écolo-marxistes : on se recycle comme l’on peut. Quant à la droite molle et au marécage centriste, ils se rallieront tout naturellement au mouvement macronien ou se disperseront en une multitude de chapelles.

    De fait, l’actuel New Deal à la française se réduit à l’opposition manichéenne entre l’option globalo-mondialiste et le choix populiste, soit l’antagonisme irréductible des tenants du culte des droits de l’homme (surtout si l’individu est un fort consommateur) et des chevaliers de l’intérêt collectif.

    Miguel de Unamuno avait écrit, bien avant les turbulences des années 1930-40 : « Quiconque lutte pour un idéal pousse le monde vers l’avenir. Les seuls réactionnaires sont ceux qui se contentent du présent ». Il y a pire que les hommes au regard rivé sur la simple actualité. Il y a les vieilles barbes, fidèles aux schémas périmés : les dinosaures des diverses chapelles marxistes et les dévots des régimes théocratiques.

    Le monde actuel ne peut que vomir les fossiles du Moyen âge, qu’ils soient mahométans ou gourous de sectes créationnistes, théoriciens de la monarchie de droit divin ou du césaropapisme, aussi bien que les dinosaures léninistes, staliniens, maoïstes, trotskistes ou les partisans de l’anarchie violente.

    Les hommes du XXIe siècle semblent bien partis pour participer ou assister à l’affrontement entre les tenants de l’économie globale, de l’hédonisme promu au rang de valeur morale essentielle, du brassage des races, de l’imposition de la culture du basic english et des images virtuelles & les partisans de la doctrine populiste, qui a une tradition de 26 ou 27 siècles en Occident, de la Grèce présocratique à nos jours… évidemment, nos merveilleux universitaires l’ignorent, mais nul être de qualité n’a jamais compté sur eux pour organiser sa vision du monde.

    Au plan pratique – et quelles que soient les déclarations de principe des uns et des autres -, la personnalité morale du véritable titulaire de la souveraineté oppose radicalement les deux régimes.

    La globalo-mondialisation est un parfait exemple de ploutocratie, prenant le masque à peine trompeur d’une « démocratie ». Les chefs de l’économie exercent, en coulisses, un pouvoir absolu, tandis que s’agitent sur le « théâtre du monde » (comme on disait au XVIe siècle) les pantins élus par le bon peuple. Pour être sûrs de dominer tout à leur aise, les maîtres du jeu économique financent tous les partis et mouvements susceptibles de former une majorité de gouvernement.

    En régime populiste, chaque voix compte

    De ce fait, le peuple reste au final le seul titulaire de la souveraineté. L’humanisme populiste repose sur les valeurs traditionnelles de l’Honneur, du Travail, de la Famille et de la Patrie (la Terre des Pères, soit une notion incompréhensible aux déracinés et aux cosmopolites). Le populisme est la réponse traditionnelle des peuples malheureux – économiquement ou moralement – qui se traduit par un absolu dévouement à la collectivité nationale, à l’inverse de l’individualisme forcené, mis en avant par la doctrine mondialiste.

    Si l’idéal de la société globalo-mondialiste est de créer un monde de consommateurs repus, béats et bien-pensants – de gentils personnages insipides, dignes de figurer dans une production des établissements Disney -, l’idéal populiste est de participer à une grande aventure collective.

    Le défi populiste européen du XXIe siècle est de créer un grand Empire fédéral où toutes les Nations issues de la race européenne pourront œuvrer, prospérer, créer une nouvelle civilisation, comme le firent nos grands ancêtres gréco-romains ou les hommes de la Grande Renaissance et des siècles d’expansion de l’Europe moderne, apportant sciences et techniques aux habitants des autres continents, de 1492 à 1945.

    Globalo-mondialisation versus Populisme, c’est la nouvelle donne. Il serait dommage, pour les Européens, de laisser passer cette chance, par veulerie, paresse ou timidité.

    Bernard Plouvier (Metamag, 11 septembre 2017)

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