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macron - Page 40

  • Feu sur la désinformation... (216)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !
      Face au parti-pris médiatique et à l’absence de pluralité d’opinion, les Gilets Jaunes ont décidé de passer à l’offensive contre les médias.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Alors que l’immigration massive – illustrée par ces Africains sortant d’un matelas – continue à battre son plein, Aurélien Taché, député LREM proche de Macron, explique que les élections européennes seront un référendum à ce sujet.
      Pendant ce temps, Eric Drouet – l’une des figures des Gilets Jaunes – a été arrêtée à Paris.

    • 3: Les banlieues en flamme, les médias voient flou
      Comme chaque année à la Saint-Sylvestre, des centaines de véhicules sont incendiés. Un phénomène largement minorée par des médias qui ont peur de stigmatiser la population immigrée.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Deux bonnes nouvelles notamment. En Italie, les aides à la presse seront progressivement supprimées ! En France, le courageux Marin a été décoré de la Légion d’Honneur.

    • 5 : Des vœux présidentiels, dévoués journalistes
      Si une large majorité de Français n’a pas été satisfaite par les vœux d’Emmanuel Macron, ce dernier peut compter sur le soutien de plusieurs journalistes.

     

                                           

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  • Les Gilets Jaunes, une page d'histoire française...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Baquiast, cueilli sur le site Europe solidaire et consacré à la révolte des Gilets jaunes. Jean-Paul Baquiast anime également le site d'information techno-scientifique Automates intelligents.

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    Les Gilets Jaunes. Une page d'histoire française

    En France, les Pouvoirs, pouvoirs publics et média, présentent le mouvement des Gilets Jaunes (GJ) comme la protestation d'un certain nombre de représentants des classes moyennes « modestes » - selon l'expression ayant cours désormais.

    Ceux ci, selon le discours gouvernement actuel, ont vu leurs revenus diminués par la hausse de certaines taxes, la baisse des prestations sociales au nom d'économies nécessaires et l'extension du sous-emploi imposé par la numérisation de la société. Il suffirait qu'Emmanuel Macron revienne sur certaines des mesures de rigueur que son gouvernement avait prises pour que tout rentre dans l'ordre.

    Cela ne semble pas être le cas à la fin de l'année 2018. Le nombre des GJ manifestant actuellement aurait sensiblement baissé, si l'on en croit des statistiques officielles. Les statisticiens n'ignorent pas cependant que celles-ci sont plus au service de la politique gouvernementale que de la vérité. Il est donc légitime de penser que ce nombre est resté stable, même si les manifestations se sont davantage dispersées, ce qui rend les comptages plus difficiles. L'avenir dira ce qu'il en sera. Mais on peut douter que le mouvement s'éteigne.

    Ceci n'aurait rien d'étonnant si l'on admettait que les GJ n'expriment pas seulement des revendications catégorielles, mais traduisent l'étendue de la crise multiforme qui avait affecté la France depuis plusieurs années, sinon plusieurs décennies, et que les Pouvoirs se refusent à voir. Ils s'y refusent parce que l'oligarchie qui gouverne la France dans le cadre des institutions politiques, ne veut absolument pas reconnaître que dans les décennies précédentes, la structure industrielle et scientifique était tirée par des grands programmes nationaux, par l'Espace, le Ferroviaire de haut niveau, l'énergie nucléaire, les industries de Défense.

    Un pays volontairement désindustrialisé

    La vague de libéralisation, le désengagement de l'État imposé par des majorités dites libérales, la concurrence acceptée, notamment au niveau européen, en provenance de pays soumis directement au capitalisme financier américain, ont fait progressivement disparaître cette base industrielle et de recherche. Ceci se constate par le déclin des études scientifiques, jusqu'à la disparition de l'enseignement obligatoire des mathématiques.

    Face à l'expansion apparemment sans limites des technologies de la communication et de l'information, qui se traduit par le phénomène désormais bien connu des GAFAS américaines et de leur pouvoir sans aucune restriction étatique, la France se montre incapable de lutter, essentiellement parce que ces GAFAS ne supportent pratiquement aucun impôt sur un chiffre d'affaires en France de plus en plus important. La conception des logiciels demeure encore active, mais comme il s'agit souvent de produits francophones, leur marché est de plus en plus réduit face à l'explosion des logiciels anglophones.

    Le pays est donc désindustrialisé, privatisé, et victime de chômage. Ceci n'empêche pas l'Union européenne de continuer à exiger de plus en plus de privatisation, de désindustrialisation et de restriction budgétaire au prétexte de lutte contre un déficit qui dans les pays non-européens n'est que la contrepartie momentanée des investissements productifs.

    Inutile d'ajouter que les extrêmement petites minorités constituant en France l'oligarchie disposent de toute tolérance administrative pour frauder l'impôt ou s'y évader dans les paradis fiscaux.

    Un régime ploutocratique

    La réalité du pouvoir en France n'est plus celui d'un pouvoir démocratique, mais d'un pouvoir ploutocratique (le pouvoir par les riches et les puissants), les médias étant là pour dissimuler le phénomène en distrayant l'opinion par une attention exclusive au mode de vie luxueux des « élites » oligarchiques, hommes et femmes.

    Personne ne fait valoir qu'en Russie et surtout en Chine, pays eux-aussi soumis aux exigences de l'économie numérique, des gouvernements décidés à intervenir pour mobiliser les ressources nationales le font avec de plus en plus de succès. Mais ils sont discrédités aux yeux des travailleurs français et surtout de ce qu'ils ont conservé de syndicats, comme des dictatures militaires ou policières.

    Depuis des années, le mécontentement populaire se fait entendre dans la rue, sans être écouté. Les grandes manifestation contre la loi El Khomri, puis contre l'abolition du droit du travail et du droit à la retraite, ont été massives, importantes, suivies. Mais aucune n'a eu de conséquences, que ce soit sous Chirac, Hollande et aujourd'hui Macron.

    Toutes les offensives contre le peuple rappelées ci-dessus sont comprises par les militants les plus conscients des GJ. L'oligarchie leur répète qu'aucune autre solution que les siennes ne sont possibles. Par un triomphe de la conscience collective, qui reste à expliquer en termes sociologiques, sans se concerter, sans chefs, ils ont réussi à effrayer l'oligarchie. Les politiques aux ordres ne savent que faire, sauf envoyer la police pour bloquer les manifestations et susciter des casseurs étrangement tolérés pour déconsidérer le mouvement des G.J.

    Les Gilets Jaunes et la fluidité

    Face aux répressions quasi-militaires, les interpellations et incarcérations de plus en plus nombreuses, que rien ne devrait justifier, les GJ ont suivi la bonne stratégie, la fluidité. Fluidité du mouvement lui-même, fluidité des actions, fluidité des déplacements, fluidité des revendications, fluidité de la pensée. Face à cette fluidité, le gouvernement, le système, l'oligarchie, semblent figés dans le monde d'avant.

    Les GJ sont une fierté pour la démocratie, redonnent confiance en l'humanité et au peuple français qui a toujours su dans l'histoire des derniers siècles se révolter contre des pouvoirs exorbitants, tolérés passivement ailleurs. Leur exemple commence à s'étendre, en Europe et ailleurs, y compris semble-t-il aux Etats-Unis. Peut-être dira-t-on qu'ils sont en train d'écrire une page d'histoire.

    Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 24 décembre 2018)

     

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  • Le Code Jupiter...

    Les éditions des Equateurs viennent de publier un pamphlet de Démosthène, alias Dany Robert-Dufour, intitulé Le code Jupiter - Philosophie de la ruse et de la démesure. Philosophe, Dany Robert-Dufour est l'auteur de nombreux essais comme Le Divin Marché (Denoël, 2007).

     

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    "J'ai écrit ce petit pamphlet parce que je désire expliciter ce "nouveau monde", son mystérieux projet dont les réformes en cours, nombreuses, ne laissent entrevoir que la pointe de l'iceberg. Je conçois mon rôle comme celui d'un ethnologue qui a réussi à pénétrer un tribu très exotique, aux moeurs inconnues, et à s'y fondre. À cela près que ce n'est pas des Nambikwara ou des Bororos dont je vais parler. Mais du groupe qu a pris la direction de l'État français et que j'appellerais les Jupitériens.
    De moi, je ne dirai rien, sinon que je suis bien introduit dans les différents cercles de la macronie. Et, comme je tiens à le rester, il ne me reste qu'à avancer masqué."

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  • Les Gilets Jaunes, une révolte de la dignité...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre Le Vigan, cueilli sur EuroLibertés et consacré aux Gilets jaunes...

    Urbaniste, collaborateur des revues ElémentsKrisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012),  L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014), Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015) ou Métamorphoses de la ville - De Romulus à Le Corbusier (La Barque d'Or, 2017).

     

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    Les Gilets Jaunes, une révolte de la dignité

    Révolte de la dignité. C‘est le mot qui convient pour désigner les Gilets Jaunes. On parle de pouvoir d’achat. Le mot est faible et le mot est faux. Bien entendu, les Gilets Jaunes veulent vivre dignement de leur travail. Ils ne veulent pas être des assistés. Pour cela même, leur révolte est bien autre chose qu’une question de pouvoir d’achat. Leur revendication ? C’est de voir leur travail reconnu et estimé. C’est de pouvoir se déplacer sans quémander un bon d’essence à une administration.

    Mais cette révolte de la dignité, c’est aussi un écœurement devant l’indignité de nos gouvernants. Car qu’est-ce que la macronie ? C’est d’abord, bien sûr, un regroupement autour de Macron. Mais ce dernier est un simple exécutant du capitalisme le plus financier. La macronie, c’est aussi et surtout une branche « de gauche », et une branche « de droite ». C’est une pince qui étrangle le peuple. La branche de droite est constituée d’un Juppé ou d’un Raffarin, et de l’habile Édouard Philippe, qui s’avère beaucoup plus solide que Macron (mais pas mieux orienté pour autant). N’ayant jamais été gaullistes, ces macroniens « de droite » se sont ralliés depuis bien longtemps à la mondialisation capitaliste et à l’interventionnisme occidental qui a déstabilisé l’Afrique et l’Orient et a permis d’accélérer l’immigration.

    La branche « de gauche » de la macronie, ce sont en partie les réseaux de feu Richard Descoings, qui était à lui seul une préfiguration de la macronie. Leur credo est l’immigrationnisme alimentaire, consistant à capter des fonds publics au nom du social, la culture d’entreprise à l’américaine tendance Bill Gates, l’apologie de la « diversité » permettant la promotion éclair d’hommes de main, et la création d’une clientèle de bons-à-rien mais prêts-à-tout qui finissent par trouver leur utilité dans des opérations glauques dont un pouvoir discrédité a de plus en plus besoin (infiltrations, manipulations, diversions, opérations sous faux drapeaux, etc. C’est aussi vieux que l’Okhrana).

    C’est le contraire de l’entrepreneuriat industriel et c’est une économie de prédation, parfaitement parasitaire que celle qui vit de la macronie et qui a voulu la macronie. Ainsi, la protestation du peuple des Gilets Jaunes vise-t-elle, très justement, voyous d’en haut, la fraction la plus putride, corrompue et corruptrice, du capitalisme financier, parasitaire et prédateur, et voyous d’en bas – du type de ceux que Macron approche de très près à Saint-Martin –, petits trafiquants qui pourront devenir grands et pourrissent la vie des honnêtes gens, y compris les dignes travailleurs immigrés (ceux que Macron ne rencontre jamais).

    Les voyous d’en bas, c’est le lumpenprolétariat que dénonçait Marx, « ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société » et dont il disait : « Il peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne ; cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction ».

    C’est le mélange de casseurs de banlieue et de groupes, se disant « antifa » avec 75 ans de retard, qui cassent, volent, et font le jeu du pouvoir – ce pour quoi ils sont généralement protégés. Les voyous d’en haut, ce sont les hommes du Capital et leurs idéologues prônant toujours plus de « libération des énergies », c’est-à-dire de dérégulation, de déréglementation, de casse du Code du travail et des acquis sociaux.

    Voyous d’en haut et voyous d’en bas sont ainsi les deux bornes témoins de l’horizon anthropologique de la macronie. Ce sont ceux-là qui soulèvent le cœur des Gilets Jaunes. Ils ont compris que le pouvoir se radicalise. La radicalisation qui vient, c’est celle, menaçante, cynique d’un pouvoir qui est celui de l’extrême-capitalisme, face à la poussée populaire imprévue, libre et venue du pays profond. La macronie ploutocratique devient plus que jamais un pouvoir de classe, celui des très riches, qui détruit les classes moyennes et appauvrit les classes populaires. C’est une guerre de classe qu’a engagée le pouvoir macronien. C’est pourquoi la révolte des Gilets Jaunes est sociale, ouvrière, populaire et patriotique. Le mouvement des Gilets Jaunes a amené Macron à se contredire. Il lui a imposé un recul symbolique déjà énorme. Or, tout recul de Macron est un recul du Capital. C’est ce que le Capital ne lui pardonnera d’ailleurs sans doute pas.

    Pierre Le Vigan (Eurolibertés, 18 décembre 2018)

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  • Dix courtes observations sur le mouvement des Gilets Jaunes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la révolte des Gilets jaunes. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

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    Dix courtes observations sur le mouvement des Gilets Jaunes

    1/ C’est un mouvement populaire spontané, qui a utilisé les réseaux sociaux pour se développer (« jacquerie numérique ») et qui s’est répandu dans le pays en contournant les structures institutionnelles (élus, partis, syndicats, médias), lesquelles n’ont d’ailleurs rien vu venir puisqu’elles sont précisément coupées de la majorité de la population

    2/ C’est un mouvement avant tout Français de souche, qui sont les vrais « défavorisés » d’aujourd’hui (et non pas les banlieues de l’immigration ou les « migrants » comme on nous le fait croire en permanence). Une réalité qui vient de percer le mur de la propagande officielle

    3/ Le port du gilet jaune a été un génial symbole de ralliement : rendre visibles précisément ceux que le Système ne veut pas voir car il préfère les Autres aux Nôtres. Le Jaune devient le « symbole de la pauvreté européenne » car il est repris un peu partout désormais. Le Gilet jaune symbolise aussi l’Etat intrusif dans la vie des gens (la « sécurité routière ») mais qui se montre incapable de garantir le Bien Commun. Enfin le mode d’action initialement choisi (le blocage filtrant) constitue une réponse ironique au discours des élites sur les bienfaits de la mobilité permanente

    4/ Le mouvement a obtenu un large soutien de l’opinion (70%) dans la durée, malgré les différentes opérations de diversion et de diabolisation orchestrées par le gouvernement. Un soutien qui est sans commune mesure avec celui dont bénéficie la classe politique, largement démonétisée, et principalement Emmanuel Macron qui est devenu rapidement un symbole d’exécration nationale dans des proportions sans précédent sous la Vème république et dont il aura bien du mal à se relever

    5/ Ce mouvement est la revanche politique des perdants de « la mondialisation heureuse » et que pour cette raison on regardait avec mépris (tant à gauche qu’à droite) : car ces « gens de rien » viennent par leur mobilisation dans la durée (22 jours à la date du 8 décembre 2018) de faire reculer le gouvernement des winners et d’ébranler sérieusement le quinquennat de Macron. Tout cela étant obtenu sans aucun soutien des médias, de la classe politique ou des syndicats (à la différence de mai 1968)

    6/ Les Gilets Jaunes expriment des revendications larges qui, malgré ce que veulent nous faire croire les médias de propagande, dépassent la seule problématique du « pouvoir d’achat » et touchent par exemple la politique sociale, les migrations, les institutions, la sécurité etc… Ces revendications traduisent une maturité politique certaine et surtout une remise en cause globale des politiques mises en œuvre depuis 30 ans.

    7/ Le mouvement des Gilets Jaunes illustre que la révolte des élites, ouverte il y a 30 ans avec la chute de l’URSS, est désormais terminée en Occident et que lui succède maintenant le temps de la révolte des peuples. Le temps où les élites pouvaient révolutionner la société à leur profit en toute impunité -symbolisé par l’arrogance de la présidence Macron -s’achève en France en 2018

    8/ Avec le mouvement des Gilets Jaunes, les classes moyennes et populaires ont retrouvé le sens de l’action politique et le sens du commun,que le Système cherchait avant tout à détruire pour asseoir sa domination, en promouvant partout un individualisme destructeur de toute solidarité. Elles ont retrouvé le sens de la fraternité dans la lutte et cela aura de grandes conséquences pour l’avenir.

    9/ Le mouvement des Gilets Jaunes a montré clairement qui en France était du côté du peuple et qui était du côté de la Davocratie. Le fait que les manifestants se soient opposés aux journalistes mainstream est significatif de cette prise de conscience. L’abstention des syndicats dans la révolte des Gilets Jaunes -qui a pour le moment empêché toute contagion nationale de la révolte – les place aussi clairement du côté du pouvoir. De même que la grande timidité des partis institutionnels vis-à-vis du mouvement. Cela se traduira dans les futurs scrutins

    10/ Même si, comme il est probable, le mouvement des Gilets Jaunes va s’essouffler à l’approche des fêtes de Noël, Emmanuel Macron va se trouver dans une impasse politique durable: soit il répond à la demande sociale des Gilets Jaunes et il ira à l’encontre des exigences de la Davocratie pour lesquelles il a été élu : il risque alors de perdre son soutien. Soit il n’y répond pas -ou s’efforce de gagner du temps jusqu’aux élections européennes- et il court le risque d’une reprise accentuée du mouvement en 2019. Soit il s’engage dans le tout répressif au nom de « la défense de la république contre les factieux » et il ouvrira alors un processus à l’issue imprévisible, alors qu’une large majorité de Français soutient les Gilets Jaunes.

    Michel Geoffroy (Polémia, 10 décembre 2018)

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  • Les snipers de la semaine... (173)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Les Carnets de Juan Branco, Juan Branco, avocat et conseiller juridique de Wikileaks, vous pourrez lire une enquête décapante et fouillée sur le cœur du pouvoir macronien. La sulfateuse est de sortie...

    Macron et son crépuscule

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    - sur son Journal d'exil, Ulysse invictus, figure des réseaux sociaux, carbonise la droite et ses prises de position face à la révolte des Gilets jaune...

    La droite la plus conne du monde

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