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islam - Page 8

  • Retour des djihadistes : quand l'Etat protège les barbares...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julie Gé, cueilli sur Polémia et consacré aux djihadistes partis de France pour combattre au sein de l’État islamique et condamnés à mort par les autorités irakiennes...

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    Retour des djihadistes. L’État protège les barbares

    L’agitation médiatico-juridique bat son plein autour de la condamnation à mort, prononcée par le tribunal antiterroriste de Bagdad, à l’encontre de 9 «Français » appartenant au groupe Etat islamique.

    Une opinion publique hostile à ce retour

    Sébastien Chenu a résumé le fond de la pensée de l’immense majorité de nos concitoyens à l’égard de ces condamnés en indiquant avec une remarquable économie de mots : «  J’en ai rien à foutre des djihadistes français condamnés à mort en Irak ».

    Abrupt mais efficace et traduisant parfaitement l’état d’esprit d’une opinion publique qui n’en peut plus de subir sur son sol des attentats islamistes et de devoir, de surcroît, supporter le rappel permanent de l’existence de ces barbares.

    La seule réserve à émettre donc sur cet avis lapidaire de Sébastien Chenu tient à la juxtaposition des termes « djihadistes » et « français » qui peut heurter quelques sensibilités et surtout permettre un débat qui ne devrait avoir lieu.

    Malgré le désintérêt légitime pour le sort des condamnés à mort manifesté par 90 % des sondés, l’Etat français « s’active au plus haut niveau » pour faire commuer la peine de mort en incarcération à vie dans le cadre de négociations diplomatiques dont on ne saura jamais, si elles aboutissent, ce qu’elles nous auront coûté financièrement et politiquement.

    Les droits de l’homme, piège idéologique

    Les associations du Camp du bien s’activent également.

    Les Droits de l’Homme sont entrés en scène aux côtés de l’Etat de droit.

    A ceux qui estiment qu’il serait moral, face à la barbarie, d’abandonner les barbares au sort qu’ils ont librement choisi, rappelons que les choix politiques successifs de nos dirigeants ont, malheureusement autant que méthodiquement, enfermé la France dans les rets quasi irréversibles des «  Droits de l’Homme » depuis l’ère Mitterrand.

    Le 9 octobre 1981 la peine de mort était abolie par une loi. Il fallait ensuite lier la France par des verrous successifs et étendre l’abolition aux temps de guerre, quelle que soit l’horreur des exactions commises.

    Ce fut chose faite par la ratification des protocoles additionnels n° 6 et 13 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la modification de la constitution par l’ajout d’un article 66-1 et la ratification du pacte de New York de 1989.

    Ainsi, alors qu’en 2015, l’opinion publique, rattrapée par la réalité, se déclarait favorable à l’abandon de l’abolition (sondage Ipsos  avril 2015  52% favorables), le retour en arrière s’avèrerait très difficile voire impossible, sauf à sortir des traités internationaux et de l’UE si intransigeante sur «ses valeurs ».

    Les pays (les USA n’en font pas partie, non plus que la Chine, l’Iraq, l’Arabie Saoudite etc.) qui ont eu la faiblesse, l’imprévoyance ou la soumission de se lier à des règles internationales en se privant des moyens de lutter à armes égales avec les barbares ont fait clairement le choix de faire supporter à leurs propres populations les pires massacres sans pouvoir éliminer définitivement leurs auteurs.

    Par ailleurs l’exemplarité de la peine et son potentiel caractère dissuasif est sortie de la strate de réflexion de nos décideurs politiques.

    Ils ne sont pas davantage concernés par la notion de « réparation » incluse dans les peines et ont ainsi exacerbé le sentiment, qui se généralise, d’une inégalité flagrante entre le traitement protecteur accordé aux barbares et celui accordé aux victimes et à l’ensemble de la société.

    Au-delà du territoire français, ils refusent avec un cynisme éhonté, d’envisager que des populations d’Iraq ou de Syrie, ayant subi les atrocités de Daech, puissent juger inconcevable que la France, pourvoyeuse de tortionnaires, ait en outre l’outrecuidance, au nom de ses propres lois, de vouloir adoucir la peine prononcée.

    De façon générale, il est de plus en plus criant que les droits de l’homme deviennent paradoxalement un outil de protection de leurs pires ennemis, lesquels excellent à utiliser tous leurs ressorts.

    Les victimes, quant à elles, sont le plus généralement traitées comme des faits divers dont on tait volontairement les souffrances pour ne pas créer d’amalgames ou éviter de devoir exercer une juste sévérité à l’encontre des délinquants, criminels et barbares.

    De là naît une lancinante interrogation : quel est le but recherché par l’utilisation de ces droits de l’homme ?

    Les ethnomasochistes veulent sauver leurs djihadistes

    Si la volonté première a pu être de favoriser une évolution de notre société vers davantage d’humanité et de tolérance, on voit aujourd’hui que l’effet social inverse se produit et que la barbarisation se répand. Or, ce constat visible de tous, loin de remettre en cause la politique de «droits de l’homme », la voit se renforcer.

    Le but serait-il donc moins avouable que celui avancé par les tenants de cette prolifération humaniste ?

    Des éléments de réponse se trouvent dans l’évolution « progressiste » imposée à notre société, buts et moyens confondus : libéralisme marchand, baisse des niveaux de vie, de la qualité et du nombre des services publics, recherche d’une relève consumériste et maintien d’un système capitaliste exsangue s’accompagnant d’une immigration non contenue voire recherchée et de droits de l’homme généreusement attribués aux populations migrantes et à leurs descendants.

    Les promoteurs de cette évolution manient l’ingénierie sociale avec une efficacité redoutable jusqu’à présent, arrivant à imposer aux foules, victimes de leurs décisions la tyrannie de l’inacceptable : les attentats inévitables, l’immigration que rien ne peut stopper , les charges financières et sociales de ces dérives, l’existence de zones de non droit dans lesquelles prolifèrent insécurité et délinquance , les restrictions de liberté , la coexistence avec d’autres cultures déclarées de valeur égale et point d’orgue de notre totale déculturation, «  LE DJIHADISTE FRANÇAIS » devenu composante de notre population

    Dès lors, nos gouvernants s’empressent de défendre cette nouvelle composante irréductible de notre nouveau monde pour donner, à moindre frais, l’illusion d’un état de droit dont ils se gargarisent. Ils y gagneront l’estime des progressistes et de quelques avocats signataires de tribunes et ardents défenseurs des droits de l’homme dans ses pires dévoiements.

    Les droits de l’homme seront saufs et redorés après les mutilations et arrestations arbitraires des six derniers mois infligées à une catégorie qui est dans la mauvaise case de l’ingénierie sociale.

    Entre de mauvaises mains, les droits de l’homme sont un outil et une arme redoutable utilisés de façon convergente par gouvernants et criminels pour asservir et non libérer les peuples.

    Il est grave qu’ils soient utilisés au profit de barbares qui se sont volontairement placés en marge de l’humanité et de toute appartenance à une communauté nationale, hors celle de l’Etat Islamique qu’ils ont voulu contribuer à créer par la terreur et le sang.

    Julie Gé (Polémia, 22 juin 2019)

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  • L'islamophobie ? Un terme piégé !...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de l'islamophobie. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « L’islamophobie ? Un terme piégé ! »

    L’islamophobie, mot récent et assez flou, tend à envahir l’espace public. Il est même désormais dans le dictionnaire. Mais, au fond, qu’est-ce que cela veut dire ?

    Au sens propre, le terme fait allusion à la peur ou à la répulsion (phobos), mais l’idéologie dominante préfère le tirer vers la détestation et la haine. La peur étant contagieuse et la haine suscitant la haine, il manque évidemment un terme pour désigner l’effet de réciprocité. Cela dit, il y a bien entendu des gens qui haïssent par principe l’islam et tout ce qui s’y apparente, et leurs obsessions convulsives inondent tous les jours les réseaux sociaux. Mais, en réalité, vous le savez bien, la dénonciation contemporaine des « phobies » fait surtout partie d’une tactique désormais bien rodée consistant à faire usage d’un mot-repoussoir pour développer une rhétorique lacrymale, délégitimer radicalement certaines positions et placer en état de sidération ceux qui pourraient tenter de s’y rallier. Cela vaut pour l’islamophobie comme pour l’homophobie, la gynophobie, la judéophobie, la cathophobie, l’américanophobie, la transphobie, la grossophobie, et j’en passe (n’oublions pas la trypophobie, qui est la phobie des trous !).

    Dans le cas de la dénonciation de l’« islamophobie », il s’agit d’abord de faire apparaître toute critique, même modérée, de l’islam comme moralement insupportable, politiquement odieuse et pénalement répréhensible. Selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), les Français seraient ainsi « islamophobes » à 86 % concernant le port du voile intégral, mais seulement à 24 % concernant le jeûne du ramadan (on ne précise pas si l’« islamophobie » baisse encore, s’agissant des jolies Beurettes). Dans son livre récent, Islamophobie : intoxication idéologique, Philippe d’Iribarne montre parfaitement que l’usage de ce mot a deux objectifs : persuader les musulmans qu’ils font l’objet d’une discrimination omniprésente et sont donc des victimes (aujourd’hui, on passe tout aux victimes) et entretenir chez les Européens un sentiment de culpabilité qui les rende incapables de voir la réalité telle qu’elle est.

    Si l’on pense, par exemple, qu’il y a nécessairement un rapport entre l’islam et le djihadisme, puisque, jusqu’à plus informé, c’est d’Allah que les terroristes islamistes se réclament et non de Jupiter ou du bouddhisme zen, alors on est présumé faire un « amalgame » et appeler à la haine contre les musulmans, ce qui est ridicule. On se retrouve ainsi coincé entre ceux pour qui « ça n’a rien à voir » et ceux, pareillement aveugles, pour lesquels tout s’explique par les sourates du Coran. Ceux, dont je suis, qui estiment qu’aucune religion ne doit être statutairement mise à l’abri de la critique (ce qui vaut aussi pour des religions séculières comme la religion des droits de l’homme, la religion du progrès ou la religion du profit), se retrouvent sommés de choisir entre des slogans simplificateurs tout aussi inacceptables.

    L’appel de Christchurch, rassemblant chefs d’État et grands patrons du Web, a été lancé après le massacre de 51 musulmans commis le 15 mars dernier par le nommé Brenton Tarrant dans deux mosquées néo-zélandaises. Un exemple de détestation radicale de l’islam, inspiré des actes d’Anders Behring Breivik ?

    Sauf erreur de ma part, Breivik n’a jamais tué un seul musulman. Il s’en est pris à ceux de ses compatriotes qu’il jugeait favorables à l’immigration. Concernant l’exemple suivi par Brenton Tarrant, il vaudrait mieux chercher ailleurs.

    Le 25 février 1994, un extrémiste juif orthodoxe nommé Baruch Goldstein faisait irruption à Hébron, dans le tombeau des Patriarches, et y massacrait à l’aide d’un fusil d’assaut 29 musulmans palestiniens en prière, hommes, femmes et enfants, en blessant plus ou moins gravement 125 autres. Ce geste me paraît très comparable à celui de Tarrant. La différence est qu’aujourd’hui, le nom de Brenton Tarrant est honni dans le monde entier, tandis qu’en Israël, la tombe de Baruch Goldstein est devenue un lieu de pèlerinage pour un certain nombre de colons israéliens qui le considèrent comme un « héros ». Il y a eu un appel de Christchurch, il n’y a jamais eu d’appel de Hébron.

    Parler d’« islamophobie » plutôt que d’hostilité à l’islam ou de détestation des musulmans, cela change quoi ?

    Cela change tout. Chacun a ses dilections et ses détestations, rationnelles ou irrationnelles, sympathiques ou antipathiques, justifiées ou parfaitement injustifiées, et chacun devrait être libre de les exprimer, ce qui n’implique évidemment pas qu’on soit tenu de les partager. La phobie, considérée par Freud comme le symptôme d’une « hystérie d’angoisse » et fréquemment associée à la névrose, est un terme de psychologie clinique. Qualifier une détestation de « phobie » revient à médicaliser ce qui n’est, en définitive, qu’une opinion (qu’on peut elle-même juger détestable). La conséquence perverse est qu’il devient dès lors impossible d’en démontrer la fausseté : on ne réfute pas une maladie. Il en va de même chaque fois que l’on choisit, non plus de médicaliser, mais de criminaliser. Dès l’instant où l’on affirme que telle ou telle opinion n’est « pas une opinion mais un crime », on s’interdit du même coup de la réfuter, car on n’argumente pas avec le crime. Dans les deux cas, le débat est impossible et la liberté de l’esprit se retrouve bafouée.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 12 juin 2019)

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  • L'islamophobie est une intoxication idéologique...

    Le 27 mai 2019, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Philippe d'Iribarne, pour évoquer son dernier essai Islamophobie - Intoxication idéologique (Albin Michel, 2019). Polytechnicien, directeur de recherches au CNRS, Philippe d'Iribarne a notamment publié La Logique de l'honneur (Seuil, 1989), L’étrangeté française (Seuil, 2005) et Penser la diversité du monde (Seuil, 2008).

     

                            

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  • L'OPA du Qatar sur l'islam de France...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Christian Chesnot à Louis Doutrebente pour l'émission Désalliances sur Sputnik. Journaliste, Christian Chesnot est l'auteur, avec Georges Malbrunot, de Qatar Papers - Comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe (Michel Lafon, 2019).

     

                                         

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  • Histoire de l'islamisation française...

    Les éditions du Toucan publient dans leur collection L'Artilleur un ouvrage collectif intitulé Histoire de l'islamisation française 1979 - 2019. Un utile retour sur l'histoire de ces quarante dernières années en France..

     

    " Ce livre présente quarante chapitres, un par an, d’inégales longueurs et correspondant chacun à un événement représentatif de l’islamisation de la France, de 1979 à 2019.

    Chaque chapitre traite d’un thème particulier qui fait l’objet de développements  ne s’en tenant pas à l’année de référence.

    Le contenu des chapitres est principalement constitué de la présentation d’une sélection de propos publics et de décisions dont la teneur a le plus souvent été oubliée depuis lors. "

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  • Puisqu'on vous dit que c'est que de l'amour !...

    Le numéro 16 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut trouver à l'intérieur un dossier consacré à l'islam, dans lequel on trouvera notamment un entretien avec Rémi Brague, ainsi que les pages "L'époque", "Politique", "Reportages", "Essais" et "Culture"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

     

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