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islam - Page 34

  • Les identitaires au bûcher ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un débat organisée par Christophe Hondelatte sur la chaîne Numéro 23 sur le thème "Faut-il interdire le Bloc identitaire ?". Il convient de rappeler que le Bloc identitaire a récemment organisé l'occupation du chantier de la mosquée de Poitiers, une occupation pacifique et symbolique qui a provoquée une levée de boucliers dans les milieux bien-pensants. On voit donc dans cette émission Philippe Vardon, auteur d'un excellent ouvrage intitulé Eléments pour une contre-culture identitaire et dirigeant de ce mouvement, faire face avec beaucoup d'aplomb à quelques aboyeurs hargneux et méprisants (dont Elisabeth Lévy, présente sur le plateau ne fait pas partie), tel l'ineffable Jean-Marc Sylvestre...

     

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  • Histoire d'un Arabe...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Labor et Fides d'un ouvrage de Tilman Nagel intitulé Mahomet - Histoire d'un Arabe ; invention d'un prophète. Son auteur a été professeur de langue et de civilisation arabe à l'université de Götingen, en Allemagne, pendant plus de vingt-cinq ans. Ce livre trouvera sa place à côté de celui de René Marchand, Mahomet - Contre-enquête (Editions de l'Echiquier, 2006).

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    "L'ouvrage du professeur Tilman Nagel est la première biographie historicocritique de Mahomet parue depuis plus de cent ans. Pour cela, il met à profit les importants progrès faits ces dernières décennies par la recherche historique sur l'Arabie préislamique et utilise l'intégralité des sources à disposition. Il peut ainsi à la fois revisiter l'image dogmatique de la vie de Mahomet transmise par les traditions musulmanes et proposer une biographie du fondateur de l'islam inscrite de façon aussi précise que possible dans l'histoire politique, religieuse et sociale de son temps. Dans les derniers chapitres du livre, Nagel montre par quels chemins et pour quelles raisons la vie du Prophète a été par la suite l'objet d'une dogmatisation qui en a estompé les contours historiques. C'est en ce sens qu'on peut parler de l'invention d'un Prophète. Cette seconde démarche n'explique pas seulement comment est née la conception habituelle de la vie de Mahomet; elle fournit aussi les clés nécessaires pour soumettre à la critique historique ces traditions et les rendre ainsi utilisables pour une discussion informée sur l'islam et son fondateur."

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  • En finir avec l'islamocentrisme ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Laurent Ozon qui dénonce la focalisation du débat sur la question de l'islam et l'oubli de la question essentielle et première de l'immigration. Une contribution intéressante à un débat important...

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  • Les convertis d'Allah...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de François Bousquet, cueilli sur le site de Valeurs actuelles et consacré au phénomène de la conversion à l'Islam, en particulier de la part de Français de souche...

     

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    Les convertis d'Allah

    Ils sont de plus en plus nombreux, reconnaissables à leur profil européen dans les mosquées et dans les rues. Frappés d’amnésie, ils ne se reconnaissent que dans le Coran et tiennent la loi française pour illégitime. Certains basculent dans le djihadisme, comme Jérémie Louis-Sidney, récemment tué par la police.

    Désormais, les frontières de l’État passent à l’intérieur des villes, avait lâché le maire de Philadelphie, il y a presque un demi-siècle, après plusieurs nuits d’émeutes dans sa ville. Il ne croyait pas si bien dire. S’il y a une catégorie de la population qui lui donne raison, ce sont les convertis à l’islam. Amis ou ennemis ? Pour les djihadistes, la réponse ne laisse planer aucun doute. Le phénomène s’observe un peu partout : en France, au Royaume-Uni, en Belgique, en Allemagne. C’est « une sorte de terrorisme domestique qui a germé dans notre propre cour », selon les mots de Wolfgang Schäuble, aujourd’hui ministre des Finances du gouvernement Merkel.

    On en a eu tout récemment une illustration avec Jérémie Louis-Sidney, Français d’origine antillaise, délinquant de son état, converti à l’islam, soupçonné de l’attaque à la grenade d’une épicerie juive de Sarcelles, dans le Val-d’Oise, le 19 septembre dernier. Tué lors d’un échange de coups de feu avec la police venue l’interpeller, il appartenait à un groupuscule djihadiste. Sur les douze suspects interpellés, sept ont été déférés devant le parquet de Paris, dont Jérémy Bailly, peut-être l'inspirateur du groupe, un Français de “souche” converti. Tous se croyaient à Gaza-sur-Seine. La police les soupçonne d’avoir voulu préparer une série d’attentats contre des cibles juives.

    Petits délinquants et convertis “autoradicalisés” à l’école du cyber-djihadisme, le profil n’est pas nouveau, même si, comme le relève Mathieu Guidère, professeur d’islamologie et auteur des Nouveaux Terroristes (Autrement, 2010), « l’affaire Merah a fait sauter un verrou, celui du passage à l’acte ». Louis-Sidney et les autres sont cependant loin de constituer des cas isolés. On se souvient du braqueur Lionel Dumont, le “Gaulois d’Al-Qaïda”, membre du gang de Roubaix et auteur d’une tentative d’attentat contre le G7 en 1996, ou de Muriel Degauque, boulangère originaire de Charleroi, qui s’est fait exploser en Irak, en 2005, au passage d’une patrouille américaine. Et que dire des deux Français convertis impliqués dans la vague d’attentats de 1995, Joseph Jaime (alias Youssef) et David Vallat (alias Rachid), qui s’étaient rencontrés en Afghanistan, où ils se préparaient à la guerre sainte. Ils dirigeaient le réseau Chasse-sur-Rhône (Isère) en charge de la logistique. Au dernier moment, ils prirent peur. Le Groupe islamique armé algérien (GIA) recruta alors une autre équipe dans une cité voisine, à Vaulx-en-Velin. C’est là qu’intervient Khaled Kelkal, délinquant “réislamisé” en prison. Rappelons également qu’au temps de Ben Laden, Al-Qaïda était l’organisation islamique qui comptait le plus de convertis (10 à 20 %). On dénombre désormais, parmi ces djihadistes, de plus en plus de femmes converties (10 % des effectifs, selon Mathieu Guidère).

    À la suite des attentats du 7 juillet 2005 en Grande-Bretagne (qui impliquèrent quatre kamikazes, dont un converti d’origine jamaïquaine), les Renseignements généraux français avaient isolé un échantillon de 1 610 convertis repérés par la police comme prosélytes et impliqués dans des faits de délinquance. Plus de 50 % d’entre eux appartenaient à la mouvance fondamentaliste et 4 % s’étaient convertis en prison, où l’islam est majoritaire, au dire de Farhad Khosrokhavar, auteur de l’Islam dans les prisons (Balland, 2004), – « entre 50 et 80 % dans les établissements proches des quartiers sensibles ».

    À cet égard, on peut parler d’islam carcéral, “voyoucratie” adossée à une force pluriséculaire, le Coran, dont l’affaire Halimi – du nom de ce garçon enlevé, séquestré et torturé trois semaines durant par le “gang des barbares”, dirigé par Youssouf Fofana, petit caïd d’origine ivoirienne, emmuré dans sa folie antisémite, à moitié bègue, rongé par le ressentiment, en proie à une haine généralisée – a révélé l’étendue sous une forme pathologique.

    Dans Tout, tout de suite (Fayard, 2011), un livre brut de décoffrage consacré à l’affaire, le romancier Morgan Sportès s’est dit « effaré » lorsqu’il a découvert « que sur les vingt-sept personnes impliquées [toutes musulmanes], huit [s’étaient] converties à l’islam, simplement parce que l’islam était la religion de leurs copains ». Sportès ajoute que certains protagonistes, prédateurs sans envergure prêts à se damner pour une paire de Nike ou un lecteur MP3, écrasaient dans la journée leur cigarette sur Ilan Halimi tout en expliquant le soir à leurs amis que l’islam est « une religion de charité » ! Les spécialistes évoquent un “islamo-banditisme”, il serait plus juste de parler de “charia de la caillera”.

    Jusqu’aux années 1980, les conversions concernaient une élite en quête de spiritualité ou d’orientalisme, dont René Guénon et le chorégraphe Maurice Béjart demeurent les modèles. Le choix de l’islam passait souvent par le chemin escarpé du soufisme, forme mystique de l’islam. Au surplus, les conversions étaient individuelles.

    Désormais, elles acquièrent une dimension collective, comme au temps du Bas-Empire, quand les peuples vaincus épousaient la religion du vainqueur. C’est visible dans les banlieues, où une jeunesse sans repère embrasse la foi islamique pour se conformer au modèle dominant.

    « Épouser l’islam, note l’un des meilleurs connaisseurs du sujet, Samir Amghar, devient un moyen d’éviter la relégation, liée à son origine française, tout en acquérant des formes de prestiges symboliques : une respectabilité et une notabilité sociale fondée sur l’islam. » Selon le même Samir Amghar, « 25 à 30 % des effectifs salafistes [en France] sont d’origine franco-française et environ un sur dix chez les Ahbashs [courant néo-soufi originaire du Liban], prioritairement des jeunes d’origine antillaise et d’Afrique centrale ».

    L’alliance du consumérisme et du ritualisme

    Désormais, les conversions passent moins souvent par le Tabligh, mouvement piétiste à forte coloration sectaire qui a participé activement à la réislamisation des deuxième et troisième générations issues de l’immigration. Ce sont les salafistes, en phase avec ce que le sociologue Patrick Haenni a appelé « l’islam de marché », qui ont le vent en poupe. D’essence wahhabite, la branche la plus fondamentaliste de l’islam, ils vivent repliés du monde extérieur perçu comme impie et prêchent un littéralisme étriqué, tout en mêlant consumérisme effréné et ultraconservatisme, réislamisation du champ politique et américanisation de la société civile, nourriture halal et fast-food.

    L’autre grand pourvoyeur de recrues pour un islam prosélyte et missionnaire, est le mariage mixte. Interdiction pour une musulmane d’épouser un non-musulman (il en va différemment pour les hommes, mais dans tous les cas, les enfants seront musulmans). On dira que ce sont là des conversions de confort. Leur quasi-automaticité n’en constitue pas moins autant de renforts pour la religion de Mahomet.

    Se convertir, c’est souvent s’éloigner de ses proches, sinon même devenir un étranger, parfois un ennemi, que les parents ne reconnaissent plus. Les barbes poussent, les tranches de jambon restent dans l’assiette, les voiles masquent les visages. C’est un phénomène d’assimilation à l’envers doublé d’un rejet violent de la culture d’origine. Il n’est du reste pas rare que les convertis parlent des “céfrancs” comme s’il s’agissait d’étrangers.

    L’exemple de Ribéry est à cet égard édifiant, lui qui met autant d’énergie à ne pas chanter la Marseillaise qu’à faire sa prière publiquement. Ainsi les anciennes appartenances sont-elles rejetées au profit des nouvelles allégeances, sans aucun recul critique. C’est qu’il y a une faille psychologique chez les convertis, qui n’est jamais abordée dans une société laïque où prévaut le libre choix confessionnel : la question du parjure, ce qu’on appelait naguère les “renégats”. Elle conduit souvent les néomusulmans à en rajouter pour (se) prouver qu’ils sont bien des “born again” et ne pas avoir à interroger la part d’eux-mêmes qu’ils ont abandonnée.

    Le prix Nobel de littérature, sir V. S. Naipaul, qui a beaucoup enquêté sur l’islam dans les pays non arabes (Malaisie, Pakistan, Indonésie), faisait remarquer que l’islam, partout où il s’est implanté, à l’exception notable de l’Iran, a produit un phénomène d’acculturation foudroyant, effaçant les traces du très riche passé préislamique. Les populations, observe-t-il, sont frappées d’amnésie. Et de fait, dans la culture musulmane, le passé préislamique est renvoyé dans le monde de la jahiliya, l’“ignorance”.

    Or aujourd’hui, dans un contexte religieux déterritorialisé et déculturé, l’ignorance est un atout redoutable, ou plutôt « la sainte ignorance » analysée par Olivier Roy (notre entretien page 16). Elle est la pièce maîtresse du salafisme, suppléé par la schizophrénie de ses adeptes, qui conjuguent cyber-modernité et mythification d’un passé arabe reconstruit de toutes pièces par les chaînes satellitaires du Golfe et l’“islamosphère”. À les voir s’habiller à la saoudienne, on ne peut s’empêcher de penser que les salafistes se livrent à une surenchère religieuse pour masquer la précarité de leur islamité. Que dire alors des convertis européens, parmi lesquels ces marionnettes au regard vide que sont les djihadistes, qui ajoutent à la précarité de leur condition la facticité d’une arabité désespérément revendiquée ? Comment ne pas voir en eux des pièces rapportées qui n’ont de raison d’être que dans la mesure où l’Europe n’a rien à leur opposer, sinon sa propre amnésie historique et son refus d’assumer ses fondations chrétiennes ? 

    François Bousquet (Valeurs actuelles, 8 novembre 2012)

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  • L'Islam des banlieues...

    Vous pouvez regarder ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 9 octobre 2012,  dans laquelle il nous livre une excellente analyse de l'Islam des banlieues...


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : l'islam des... par rtl-fr

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  • L'offensive laïque de Marine Le Pen...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Dominique Venner, cueilli sur son site et consacré au débat suscité par les propositions de Marine Le Pen en faveur de la laïcité...

     

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    L'offensive laïque de Marine Le Pen

    Devant la portée « métapolitique » des déclarations récentes de Marine Le Pen sur la laïcité, je vais me départir un instant de ma distance à l’égard de l’univers politique. Son offensive « laïque », pour reprendre le titre du Monde (22 septembre 2012), est à prendre au sérieux. Elle constitue une rupture majeure dans le discours sur l’immigration.

    Occupant un terrain où on ne l’attendait pas, Marine Le Pen accentue son image moderne, plaçant ses adversaires faussement « républicains » face à leurs contradictions. En reprenant les principes fondamentaux de la République française pour condamner l’immigration islamiste, elle se fera entendre par une part importante de l’opinion qui lui restait fermée. Elle a trouvé des formules fortes auxquelles tout Français ne peut qu’applaudir : « La laïcité comme la liberté n’est pas négociable… Je mets à la porte tous les intégristes étrangers… J’interdis le voile dans l’espace public… Je rétablis le rôle de l’école publique et républicaine qui est de fabriquer des Français… »

    Ayant souligné cela, je m’empresse de rappeler que mes appréciations, concernant le domaine politique, restent toujours conditionnelles et se placent sur le seul terrain des principes. Ma connaissance de l’histoire ancienne et récente, ne m’autorise aucune illusion sur les paroles politiques. En me gardant de tout jugement sur les personnes, je sais et me souviens que les acteurs politiques sont soumis aux obligations de leur état et des luttes pour le pouvoir. Pour ne pas être dupe, je ne veux pas oublier les paroles et les actes du plus doué des acteurs de sa génération : « L’action ne se conçoit pas sans une forte dose d’égoïsme, de dureté et de ruse ». On aura reconnu le style du général de Gaulle qui fit de la duplicité et de la tromperie ses armes favorites.

    Ce bref rappel de principe étant fait, j’en reviens aux réponses percutantes de Marine Le Pen aux journalistes du Monde (publiées dans l’édition de ce journal datée du 22 septembre 2012). Oui, son offensive « laïque » est de haute politique, tissée d’audace et de courage au service de la lucidité. En quelques mots, elle a recadré la question toujours biaisée de l’immigration islamiste, soutenue par des puissances étrangères pour détruire l’Europe et les Européens dans leur substance, et prendre sur eux une revanche écrasante.

    Comme les grands politiques français au temps des guerres de Religion, Marine Le Pen a rappelé les principes fondamentaux, plaçant la Nation au sommet des enjeux, une nation spécifique, à l’écart des croyances religieuses qui concernent la conscience de chacun et non la mission de l’État. Tel fut le fondement de la laïcité française, doctrine et pratique issues de conflits séculaires bien antérieurs à la Révolution et à la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Cette loi ne faisait que tirer les leçons de notre histoire et des déchirements provoqués par la confusion entre politique et religion. Elle s’inscrivait dans la part la meilleure du projet républicain au sens antique et moderne du mot. Elle mettait à l’écart les choix confessionnels privés au nom du bien commun qui les dépasse.

    Se plaçant sur ce terrain ferme pour mobiliser l’opinion, Marine le Pen décevra peut-être de petits cercles nostalgiques. Mais le folklore chouan et royaliste, aussi sympathique soit-il, n’est jamais que du folklore, à l’écart de la politique réelle et de l’avenir. Et si l’on prend un peu de hauteur, on se souviendra avec reconnaissance que les républicains de jadis, anticléricaux ou pas, ont enseigné dans leurs écoles à des générations de Français qu’ils avaient pour ancêtres les Gaulois et pas n’importe quoi ou n’importe qui.

    Ayant dit ce qui me semblait à retenir dans le discours « laïciste » de Marine le Pen, je peux maintenant exprimer certaines réserves que m’inspire la part « antieuropéenne » de ses propos. Au fond d’elle-même, sans doute fait-elle une nette différence entre la civilisation européenne millénaire commune à tous nos peuples, et le cauchemar faussement européen de Bruxelles. Exprimer cette distinction, serait certainement chose heureuse pour la qualité de son image et de son message.

    Dominique Venner (Blog de Dominique Venner, 25 septembre 2012)

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