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immigration - Page 14

  • Décors de carton-pâte...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Tandonnet, cueilli sur son blog personnel et consacré à l'optimisme de commande répandu par le gouvernement pour masquer la gravité de la situation de notre pays.

    Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste des questions d'immigration, et désormais enseignant, Maxime Tandonnet a été conseiller à l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014).

    Illusion_Théâtre.jpg

     

    Décors de carton-pâte

    Le sentez-vous aussi? l’optimisme est de retour dans l’air du temps. La France est supposée bénéficier d’une belle reprise économique. La crise sanitaire serait pour l’essentiel dernière nous.

    Le « bel hommage » à Belmondo expression d’une France en cours de rassemblement autour de son toujours jeune et brillant président. A quelque sept mois des présidentielles, l’espérance revient dans les éditoriaux et les commentaires.

    Foutaise: un nouvel écran d’illusion et de mensonge est en train de s’étaler sur la France.

    Le pays est plus malade qu’il n’a jamais été depuis au moins 60 ans. La violence et la délinquance se répandent et la quasi suppression du thermomètre statistique n’y change rien. Les flux migratoires atteignent des sommets. La dette publique gigantesque atteignant 120% du PIB écrase l’économie française. Le déficit commercial de 85 milliards € souligne le démantèlement en profondeur de l’industrie française.

    Le chômage et le désœuvrement rongent le pays dans ses profondeurs. Les statistiques de pôle emploi, au plus près de la réalité parlent de 3,5 à 6 millions de personnes en recherche d’un emploi. A cela s’ajoute plus d’un millions de personnes indemnisées au chômage partiel – de fait privées elles aussi de travail. Le pays compte aussi 2 millions de RSA et environ 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. La situation des « territoires perdus de la République » est effroyable et les médias se contorsionnent pour dédramatiser une réalité explosive et son déchaînement de violence.

    Dans la complaisance générale, l’épidémie de covid 19 s’est traduite par l’effondrement des principes de civilisation les plus élémentaires à l’image de cet abominable passe sanitaire dont nul n’a jamais démontré le moindre soupçon d’utilité et qui se traduit par le bannissement d’une partie de la population.

    Le grand sourire de l’optimisme s’étale de nouveau béatement sur les ruines d’un pays en perdition. Le naufrage de la politique dans le culte de la personnalité, de Macron à le Pen, et sa noyade dans la houle quotidienne des sondages et des scandales, paravents de cette débâcle, n’y changeront rien. Une grande vague d’illusions et de mensonges à commencé à déferler sur le pays dans la perspective d’avril/mai 2022, sur le terrain propice d’un abrutissement médiatique général et de la crétinisation due à l’effondrement du niveau scolaire et intellectuel.

    La solution ne tient pas pour l’essentiel aux gesticulations en cours autour du sacre élyséen. Elle passe par une prise de conscience à long terme du pays dans ses profondeurs et un travail de restauration de l’intelligence sur 2 ou 3 décennies, pas moins… Que faire? Au moins (au moins) ne pas être dupe, ne pas être idiot, avoir pleinement conscience de ce qui se passe: tout commence par là.

    Maxime Tandonnet (Blog de Maxime Tandonnet, 10 septembre 2021)

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  • Réflexions sur le passé et le présent de l'Europe...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier un essai de Bernard Plouvier intitulé Décadence et invasion : la destinée de l'Occident. Médecin, Bernard Plouvier est, notamment, l'auteur de plusieurs études historiques décapantes, comme La ténébreuse affaire Dreyfus (Dualpha, 2010) et Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012), et d'une imposante Biographie médicale et politique d'Adolf Hitler (Dualpha, 2007).

     

    Plouvier_Décadence et invasion.jpg

    " Pour un État, pour une Nation, la franche bêtise, la sottise crasse installées au Pouvoir ou dans ses apparences, c’est la ruine assurée pour une génération, voire davantage. C’est ce qui est arrivé en Europe occidentale et scandinave, à l’ère globalo-mondialiste.

    Durant les années 1960, un certain patronat – celui des travaux publics, du textile et de la métallurgie – avait commencé d’importer des travailleurs extra-européens. Durant ces « golden sixties », tout se passait assez bien : les matières premières étaient bon marché, le plein emploi assuré et les immigrés maghrébins limitaient leur délinquance à des rixes internes, pour des raisons de politique exotique qui n’intéressaient personne.

    Vinrent le premier choc pétrolier (1973) et la navrante dénatalité des autochtones, évidente dès la première moitié de la décennie 70. En 1976, deux politiciens-liges du capital, le Président Giscard d’Estaing et son très ambitieux premier ministre Chirac, crurent bon de renforcer une consommation intérieure stagnante par le décret sur « le regroupement familial des travailleurs immigrés », aussitôt comparé, par ceux qui avaient quelques connaissances historiques, au funeste Édit de Caracalla. En 1994, ce décret fut « consolidé » dans sa capacité de nuisance. Et l’exemple français fut imité presque partout en Europe occidentale, où l’immigration africaine et moyen-orientale tourna à l’invasion. Les faibles gouvernements laissèrent s’installer des zones de non-droit et toléraient les émeutes raciales. Vingt ans plus tard, l’on connut la féérie des attentats djihadistes.

    Entretemps, le féminisme et l’hédonisme avaient été promus au rang de « valeurs » et l’on imposa à la majorité saine des pays le triomphe illégitime des minorités. On tuait à tour de bras des fœtus et l’on abolissait la peine de mort pour les grands criminels ; on importait de l’immigré souvent analphabète alors que progressait le chômage des autochtones.

    La bêtise des gouvernants est rarement gratuite. On peut même affirmer qu’elle est télécommandée par ceux à qui ce crime d’État profite. La passivité & l’inertie des peuples sont énormes. Toutefois, il suffit d’une minorité pour faire éclater un monde de pourriture et d’absurdité. "

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  • En France, pas de passe sanitaire pour les immigrés...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse de Paul Tormenen, cueillie sur Polémia et consacrée à la nouvelle vague migratoire que subit l'Europe depuis quelquies mois.

     

    Migrants_Paris_Place des Vosges.jpg

    En France, pas de passe sanitaire pour les immigrés

    Un prêtre à de nouveau été assassiné par un extra-européen en France. Après le père Hamel tué par les terroristes islamistes Adel Kermiche et Abdel Malik Nabil-Petitjean, c’est le père Olivier Maire qui a été assassiné par Emmanuel Abayisenga, clandestin rwandais… qui était sous le coup d’une procédure judiciaire pour avoir voulu incendier la cathédrale de Nantes le 18 juillet 2020. Pendant que les Français sont soumis à une incroyable tyrannie sanitaire, les immigrés extra-européens bénéficient toujours d’un laxisme insupportable. Dans le texte qui suit, Paul Tormenen le démontre de manière implacable.
    Polémia

     

    Il y a quelques mois, en mai 2020, trois organisations internationales soulignaient que le rétablissement des transports internationaux, interrompu momentanément en raison de la crise sanitaire, risquait d’entrainer un afflux de clandestins en Europe (1).
    Les informations disponibles en la matière montrent que ces prévisions étaient totalement fondées : depuis quelques mois, l’émigration clandestine redouble, en particulier vers la France.
    Le gouvernement français, fidèle à la ligne de conduite laxiste tracée par le chef de l’État, apparait incapable d’endiguer cette vague montante. Pendant ce temps, en Europe, d’autres gouvernements prennent des mesures fermes pour contenir l’immigration extra-européenne, en dépit des protestations de la commission européenne et des O.N.G. Alors que la France apparait comme le maillon faible, ils ont compris qu’il y avait urgence à réagir pour éviter le chaos et les conflits communautaires.

    L’Europe plus vulnérable que jamais

    Depuis le rétablissement des traversées clandestines d’Afrique et de Turquie vers l’Europe, les Organisations Non Gouvernementales déplorent de très nombreuses noyades de migrants en mer méditerranée. Ces événements tragiques sont révélateurs de l’essor considérable du nombre de départs de clandestins des côtes africaines et turques.

    Fin juillet, les arrivées clandestines en Europe par la mer et par la terre étaient en augmentation de 53% par rapport à l’année dernière, selon l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) (2).

     

    Nombre d’arrivées clandestines recensées  A fin juillet 2020 Au 28 juillet 2021 Évolution
    IOM  41 440  63 798 + 53%

    Source : OIM. Arrivées en Europe au 31 juillet 2020 et au 28 juillet 2021

     

    Il faut ajouter à ce nombre toutes les arrivées non comptabilisées qui viennent grossir le stock des clandestins, comme les étrangers venus en Europe avec un visa de tourisme ou d’études qui ne repartent pas dans leur pays à l’échéance de leur titre de séjour.

    Plusieurs facteurs concourent à l’importance actuelle de l’immigration clandestine :

    • La crise économique au Maghreb, et plus largement en Afrique, causée par le ralentissement de l’activité, notamment touristique, se traduit par un développement de la pauvreté. La conquête progressive du territoire afghan par les Talibans amène de nombreux Afghans à demander l’asile en Europe ou à y pénétrer clandestinement via la Turquie (3).

     

    • Le retour en mer méditerranée des bateaux des passeurs et autres trafiquants d’êtres humains. Il s’agit d’un secteur florissant de l’économie informelle en Afrique, avec des passeurs qui viennent démarcher les jeunes dans les pays de départ (4).

     

    • Le retour en mer méditerranée des bateaux des O.N.G. et l’accroissement de leur budget grâce à des subventions publiques. SOS méditerranée et son bateau Océan Viking bénéficient ainsi depuis le début de l’année de financements pérennes. En plus de bailleurs de l’O.N.G. comme la Croix rouge et le Croissant rouge, une cinquantaine de collectivités territoriales et locales françaises, dirigées par des élus de gauche, se sont engagées au sein d’une « plateforme des collectives solidaires françaises » à apporter leur soutien financier à SOS méditerranée (5).

     

    • Les contraintes imposées par l’Union européenne. Au travers de ses interventions intempestives, la commission européenne ne cesse d’affaiblir la capacité des pays européens à endiguer l’immigration clandestine.
      Des parlementaires européens ont récemment accusé des agents du corps de garde-côtes Frontex de pratiquer des refoulements de clandestins en haute mer. La commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a immédiatement demandé au directeur de Frontex d’augmenter sensiblement le nombre d’« observateurs des droits fondamentaux », chargés notamment de veiller à ce que les clandestins puissent faire une demande d’asile en haute mer ( ! ) ou aux frontières terrestres et entrer sur le territoire européen (6).
      Dans le prolongement de cette demande, la commission européenne vient de saisir la cour de justice de l’Union européenne pour faire condamner les autorités hongroises, au motif qu’elles pratiqueraient des refoulements aux frontières, en violation d’une directive européenne (7).C’est ainsi la capacité même des pays européens à contenir l’immigration clandestine qui est remise en cause. Les bureaucrates européens sont par contre beaucoup plus discrets quand des douaniers hongrois se font agresser par des migrants à la frontière avec la Serbie, comme cela s’est passé le 29 juillet (8).

      À défaut de volonté d’endiguer les flux migratoires, la commission européenne organise la répartition des migrants dans les différents pays européens. La « solidarité » avec les pays de premier accueil des clandestins (Espagne, Italie, Grèce) souhaitée par la commission européenne s’exprime en effet au travers des relocalisations des migrants dans les pays européens volontaires. Le gouvernement français y répond toujours favorablement. Pour favoriser ces mouvements de population, la commissaire européenne a annoncé qu’un budget de 300 millions d’euros allait être dédié à la relocalisation de 30 000 migrants d’ici fin 2022 (9). Pendant ce temps, l’organisation du retour des étrangers arrivés illégalement en Europe dans leurs pays semble à peine envisagée, tant les Etats européens ont su avec force traités et directives entraver leur capacité à maitriser l’immigration.

    • L’utilisation de l’immigration comme arme diplomatique. La sous-traitance à des pays tiers du contrôle des frontières extérieures de l’espace Schengen a placé les pays européens dans une situation de très grande vulnérabilité. En mars 2020, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, téléguidait des milliers de migrants à la frontière grecque, afin de faire monter les enchères en vue de la renégociation de l’accord migratoire conclu avec l’Union européenne en 2016. En mai 2021, plusieurs milliers de Marocains ont, parfois en agressant des douaniers espagnols, forcé la frontière pour accéder au territoire espagnol de Ceuta, au nord du continent africain. Depuis le mois de juin, la Lituanie fait face à un afflux de migrants tacitement autorisé, voire organisé, par le gouvernement du pays voisin, la Biélorussie.

    À chaque fois, les gouvernements hostiles ouvrent les vannes à l’immigration clandestine pour faire pression sur l’Union européenne (dans le cas de la Grèce et de la Lituanie) ou sur le pays voisin (dans le cas de l’Espagne) en raison de divergences diplomatiques. A chaque fois, ce sont des flux d’immigration supplémentaires qui arrivent en Europe.

    La France désarmée

    Dans ce contexte, la France apparait particulièrement vulnérable. L’incurie du gouvernement français en la matière se manifeste sous différentes formes :

    • Le nombre de placements en rétention d’étrangers en situation irrégulière en vue de leur éloignement et le nombre d’éloignements effectifs du territoire se sont effondrés, comme en témoigne un rapport paru récemment  (10).
    • Le refus de certains clandestins de faire des tests PCR apparait comme une nouvelle parade, qui s’ajoute à la guérilla juridique, pour faire échouer l’application des Obligations de Quitter le Territoire Français (11).
    • Des associations immigrationnistes prennent l’opinion publique à témoin lors d’occupations de places publiques complaisamment médiatisées, pour que des « mises à l’abri » collectives de migrants soient organisées. Rien qu’à Paris, 9 opérations de ce type ont été menées depuis le début de l’année. A aucun moment les autorités françaises n’évoquent le retour dans leur pays des clandestins, en lieu et place de leur orientation vers des structures d’accueil.
    • La liste des pays sûrs dont les ressortissants ne peuvent se prévaloir du droit d’asile a récemment été réduite sur décision du conseil d’Etat, afin de garantir les droits des LGBT (12).
    • Au lieu de restreindre les conditions d’accès à l’Aide Sociale à l’Enfance, massivement détournée de son objet initial par des jeunes extra-européens, le gouvernement et des départements s’emploient à leur bâtir des parcours d’insertion après leur majorité, au travers notamment de la Garantie Jeunes (13).

    Dans ces conditions, les rares indicateurs qui filtrent en dehors des statistiques annuelles sont au rouge :

    • +40% de demandes d’asile déposées en France en juin 2021 par rapport à l’année dernière (14),
    • chaque mois, plus de 1 000 clandestins supplémentaires bénéficient de l’Aide Médicale d’Etat, en dépit des sorties du dispositif grâce aux très nombreuses régularisations largement accordées par le gouvernement français (15).

    Le gouvernement français regarde ailleurs

    Face à une situation qui va rapidement devenir chaotique, le gouvernement français se fixe comme objectif bien peu ambitieux d’expulser les étrangers en situation irrégulière radicalisés et les délinquants, avec un succès pour le moins mitigé (16). Contrairement à d’autres pays européens, les autorités françaises se refusent à conditionner l’aide au développement et l’octroi de visas à la délivrance de laisser passer consulaires par les pays d’origine des clandestin, le précieux sésame permettant d’organiser leur retour.

    En Europe, des gouvernements ne restent pas inertes face à la submersion migratoire

    Si le gouvernement français apparait tétanisé à l’idée de prendre le problème de l’immigration à bras le corps, d’autres pays européens prennent des initiatives résolues.

    Le Royaume-Uni a récemment annoncé conditionner la délivrance des titres de séjour à la bonne volonté des pays tiers à délivrer des laisser passer consulaires. Les autorités de ce pays rejoignent celles du Danemark pour organiser l’externalisation, notamment en Afrique, des procédures d’asile. L’objectif assumé est d’éviter l’immigration économique subie et que les mesures d’éloignement des étrangers en situation irrégulière s’enlisent dans les méandres administratifs et judiciaires.

    La Suède vient pour sa part d’adopter une loi limitant la durée des titres de séjour accordés aux bénéficiaires de la protection internationale (17). Le gouvernement hongrois exige désormais que les demandes d’asile soient effectuées en dehors du pays, ce qui a contribué à en réduire drastiquement le nombre, qui était déjà très faible (18). Pour stopper la pression migratoire, la Lituanie et l’Autriche déploient des militaires aux frontières (19).

    Pendant ce temps, le ministre de l’intérieur français demande l’aide de Frontex pour…contenir les départs de migrants de France vers le Royaume-Uni ! (20). Chacun ses priorités. Dans le cas présent, le gouvernement français semble faire du pédalo dans une mer agitée.

    En 2017, le mentor d’Emmanuel Macron, Jacques Attali, exprimait sa conception de l’immigration : « Tout pays doit se penser comme un hôtel et ses habitants comme des hôteliers. Recevoir sans cesse des étrangers. Être accueillant » (21). Avec le recul, on peut constater que l’élève a suivi scrupuleusement les préceptes du maitre, « quoiqu’il en coûte » pour la France et les Français. Le réveil sera rude.

    Paul Tormenen (Polémia, 10 août 2021)

     

    Notes

    (1) « Après le confinement, la submersion migratoire ? ». Polémia. 19 mai 2020
    (2) Flow monitoring Europe. Arrivals to Europe. IOM. Requête au 2 août 2021
    (3) « As Taliban advances, Europe fears an afghan migration crisis ». VOA news. 2 août 202
    (4) « Au Sénégal, des passeurs face à la justice ». Jeune Afrique. 30 avril 2021
    (5) « La plateforme des collectivités solidaires ». Site de SOS méditerranée
    (6) « Commissioner Johansson’s remarks at Libe working group on Frontex scrutiny »
    (7) « La commission européenne saisit la cour de justice de l’Union européenne d’un recours contre la Hongrie pour restriction illégale de l’accès à la procédure d’asile ». Commission européenne. 15 juillet 2021
    (8) « Migrants attack guards on Hungarian-Serbian border ». RMX News. 29 juillet 2021
    (9) « EU aims for 30 000 refugees resettlements until 2022 ». Infomigrants. 13 juillet 2021
    (10) « Centres et locaux de rétention administrative ». Rapport 2020. La Cimade.
    (11) « Refuser les tests PCR permet au moins de retarder l’expulsion ». La Voix du nord. 21 mai 2021
    (12) « Immigration : le conseil d’Etat retoque la liste des pays sûrs ». Le Figaro. 2 juillet 2021
    (13) « La Garantie Jeunes doit devenir un droit pour tous les précaires ». 20 minutes. 7 janvier 2021
    (14) « Récapitulatif des indicateurs de l’OFFI en juin 2021 ». Tweet de l’OFII. 20 juillet 2021
    (15) Rapport n°4195 sur le projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2020. Assemblée nationale
    (16) « Macron demande un tour de vis sur l’expulsion des étrangers irréguliers ». L’Express. 9 juin 2021
    (17) « Entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’immigration ». Euronews. 22 juillet 2021
    (18) « En Hongrie, il n’est actuellement plus possible de demander l’asile ». Infomigrants. 31 août 2020
    (19) « Immigration : l’Autriche mobilise des centaines de soldats à ses frontières ». Valeurs actuelles. 25 juillet 2021
    (20) « Darmanin demande à Frontex de s’occuper du nord de l’Europe ». Euractiv. 26 juillet 2021
    (21) « La Suisse doit se penser comme un hôtel ». Interview de Jacques Attali. 24 heures.Ch. 17 octobre 2017

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  • Laurent Obertone chez Livre Noir...

    Le 18 juillet 2021 Livre Noir recevait Laurent Obertone pour évoquer avec lui notamment le passe sanitaire, l’État Big Brother, l'insécurité, l'immigration, la menace de la guerre civile ou la mort sociale des lanceurs d'alerte...

    Journaliste indépendant, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Rig, 2018), qui ont contribué à ébranler l'édifice du politiquement correct, mais aussi du récit Utøya (Ring, 2013), des romans de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019) et, dernièrement, de l'essai intitulé  Éloge de la force (Ring, 2020).

     

                                         

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  • Le peuple français serait-il entré en amnésie ?...

    Le 9 juillet 2021, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Richard Millet, à l'occasion de la publication de son essai polémique intitulé Paris bas-ventre - Le RER comme principe évacuateur du peuple français (La Nouvelle Librairie, 2021).

    Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet est l'auteur, notamment, de La confession négative (Gallimard, 2009), d'Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), de Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), de Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012), de Tuer (Léo Scheer, 2015) ou de Français langue morte (Les Provinciales, 2020).

     

                                             

     

     

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  • Une campagne d’opinion manipulatoire en faveur de l’immigration massive...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul Tormenen, cueilli sur Polémia et consacré aux campagnes officielles de désinformation en faveur de l'immigration "économique"...

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    OIM : Organisation internationale pour les migrations

    Source : ONU Info, 18 janvier 2021

     

    Économie. Une campagne d’opinion manipulatoire en faveur de l’immigration massive

    L’immigration est-elle une nécessité pour pourvoir les besoins en main-d’œuvre de l’économie française ? Sans aucun doute, oui, si l’on en croit l’intense campagne d’opinion organisée dans ce sens.
    Pour peu, on en oublierait que la France sort à peine d’une des plus graves crises économiques de son histoire.
    En 1841, Chateaubriand soulignait dans ses Mémoires d’outre-tombe les écueils de la formation des opinions : « Tout mensonge répété devient une vérité. » La période récente illustre l’entreprise de conditionnement des esprits visant à faire accepter aux Français une immigration extra-européenne massive, une entreprise qui confine à la saturation cognitive. Les exemples qui suivent en témoignent : c’est une nouvelle fois par la répétition que la nomenklatura veut faire accepter aux Français ce que la majorité d’entre eux refuse, comme en attestent les nombreux sondages réalisés à ce sujet.

    L’immigration massive est indispensable, selon la Commission européenne

    La position de la Commission européenne est constante en la matière : les pays européens doivent accueillir plus d’immigrés.

    En 2008, les bureaucrates européens estimaient déjà que « suite au vieillissement rapide de la société, l’Europe n’a désormais plus d’autres choix que celui de prendre des décisions courageuses, y compris dans le domaine de l’immigration, si l’on veut garantir la croissance économique et la richesse aux générations futures. […] Pour remédier [à la baisse prévisible, NDLR] de la taille de la population en âge de travailler, l’UE devra, à l’avenir, attirer plus d’immigrants et ce, à chaque niveau de compétence et de qualifications ».

    Les successeurs de Jacques Delors, de Manuel Barroso et de Jean-Claude Juncker n’ont pas dévié de la ligne tracée par leurs illustres prédécesseurs.

    En mars 2017, le commissaire européen aux migrations et aux affaires intérieures, Dimítris Avramópoulos, s’exprimait dans le journal suisse Le Temps : « Les Vingt-Sept auront besoin à l’avenir de 6 millions d’immigrés. »

    Plus proche de nous, le 23 septembre 2020, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, était tout aussi catégorique : « L’immigration fait partie de ce qui rend notre continent prospère. Nous avons beaucoup d’immigration à destination de l’UE. Et nous avons besoin de ces gens, notre société vieillit. Mais nous avons aussi besoin de nouvelles voies d’immigration légale. »

    Mais professer des opinions en la matière n’est pas suffisant. Plusieurs études parues durant le premier semestre 2021 visent à donner à ces positions un vernis scientifique. Il s’agit autant de produire un travail argumenté que de communiquer : ces travaux ont dépassé le cadre des cercles dirigeants et ont été très largement médiatisés. C’est un véritable festival.

    Le livre vert de la Commission européenne sur le vieillissement

    La Commission européenne a lancé le top départ en rendant public le 27 janvier 2021 un « livre vert sur le vieillissement ». Si ce rapport vise à mieux prendre en compte le vieillissement de la population dans l’Union européenne, il n’en oublie pas pour autant de souligner que l’une des « manières de prévenir ou de limiter les conséquences négatives du vieillissement sur notre société » est de « favoriser l’immigration légale ».

    Les clefs pour préserver notre modèle social, selon le haut-commissariat au plan

    La conviction de la nécessité de recourir à une immigration massive est également partagée par nos « élites » nationales. Le 16 mai, le haut-commissaire au plan, François Bayrou, rendait public un « pacte pour la démographie » afin de sauver le modèle social français.

    L’avenir démographique de la France ne serait plus assuré compte tenu de la baisse de l’augmentation de la population (!). Deux solutions cumulatives sont proposées par la haut-commissaire au plan pour faire face à ce problème : avoir plus d’enfants et… « accueillir des personnes d’autres pays ».

    Ignorant toutes les conséquences sociales et culturelles de l’organisation d’une immigration extra-européenne massive, le haut-commissaire ne cesse dans son rapport de vanter l’intérêt que la France devienne un « champion démographique » en Europe. Ceci afin notamment de « mieux peser au sein de l’Union européenne ». Mais à aucun moment François Bayrou ne s’interroge sur l’identité d’un pays dont la composition serait modifiée en profondeur. Peser, oui, mais qui pèsera et dans quel sens, compte tenu de l’immigration majoritairement de culture musulmane qui arrive en France ?

    Le Center for Global Development, le vernis scientifique de l’immigrationnisme

    Alors que le haut-commissaire au plan se base sur des chiffres de l’INSEE pour préconiser de recourir à davantage d’immigration, c’est à partir de chiffres fournis par l’ONU que deux économistes tentent de répondre à la question « L’Europe peut-elle éviter l’imminente crise du vieillissement ? » dans une étude publiée le 14 juin par le Center for Global Development.

    Le constat est sans appel : « la faible immigration est un problème croissant ». 22 millions d’emplois risqueraient d’être vacants en 2050 dans l’Union européenne et au Royaume-Uni. Le continent européen doit redoubler d’efforts pour attirer des immigrés, en ouvrant les universités, en acceptant un grand nombre de réfugiés pour attirer encore plus de migrants ensuite, etc.

    Cela n’étonnera personne qu’au rang des généreux donateurs du think tank américain figure en bonne position la Commission européenne.

    Le mentor d’Emmanuel Macron préconise « d’aller chercher des étrangers, européens ou non »

    Le mentor d’Emmanuel Macron, Jacques Attali, ne manque jamais une occasion pour dispenser ses précieux conseils. Le 18 juin, il s’interrogeait sentencieusement sur son blog : « on fait comment » pour exercer « des métiers pour lesquels il n’existe pas, aujourd’hui, en France, assez de gens compétents pour les exercer » ?

    L’activation des dépenses sociales, ou, pour dire de façon plus directe, remettre les chômeurs au travail, est balayée d’un revers de main : cela serait « compliqué », cela pourrait être « contourné » et « la formation des chômeurs est encore un désastre dans la société française ».

    En fidèle allié de la superclasse, l’ancien conseiller de Mitterrand préconise « d’aller chercher des étrangers, européens ou non ».

    Joignant les actes aux paroles, dix dirigeants de grandes sociétés annoncent se mobiliser à partir du constat que « les réfugiés sont des talents pour nos entreprises » dans une tribune parue dans le JDD du 19 juin.

    L’association chargée de la formation professionnelle des adultes (l’AFPA) a pris de l’avance : elle communique dans un tweet paru le 21 juin sur le fait que « 12 réfugiés viennent de terminer avec succès leur parcours dans le cadre du programme HOPE à l’AFPA Vesoul. Formés au métier de préparateur de commandes, leurs compétences répondent à besoin important de recrutement sur le territoire. Ils intégreront PSA à Vesoul dès le 22 juin ! ».

    On ne pouvait trouver plus belle illustration de ce qui est présenté depuis plusieurs années comme une évidence : la France a un ardent besoin de main-d’œuvre étrangère.

    Patatras, le lendemain, le tribunal de commerce de Dijon annonçait la liquidation de la fonderie MBF Aluminium à Saint-Claude, qui devrait se traduire par la suppression de 300 emplois.

    Cette annonce nous rappelle une triste réalité, bien éloignée des messages véhiculés par certains grands dirigeants et intellectuels dogmatiques : la France est en voie de désindustrialisation accélérée. Les fermetures d’usines comme celle de Bridgestone à Béthune ou de MBF Aluminium à Saint-Claude sont de véritables catastrophes pour les bassins d’emplois concernés. Pire, ce sont des emplois tertiaires d’ingénieurs, de comptables, etc. qui sont désormais délocalisés, en Irlande, en Pologne, en Inde, etc.

    Cela fait des décennies que, en s’appuyant sur des exercices hasardeux de prospective, nos dirigeants essayent de convaincre les Français que l’immigration est une nécessité. Pendant ce temps, le nombre de chômeurs et de bénéficiaires des minima sociaux ne fait qu’augmenter. Le cynisme de ceux qui considèrent le « stock » des chômeurs de longue durée comme quantité négligeable est sans limite.

    Paul Tormenen (Polémia, 1er juillet 2021)

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