Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gauche - Page 7

  • Feu sur la désinformation... (198)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée cette semaine par Michel Geoffroy, essayiste et membre de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Les bobards d’été : la propagande ne prend pas de congés
      C’est la rentrée, mais la propagande n’a pas pris de congés, pendant l’été les médias ont propagé de nombreux bobards, exemple : Poutine aurait chassé le tigre, Mc Cain aurait été un fervent opposant à la guerre en Irak, et la France aurait été condamnée par l’ONU dans l’affaire Baby-Loup.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Le militantisme pro euthanasie fait le tour des médias. Sur le canapé de Kombini, Jacquelin Jencquel explique à Hugo Clément (ex petit journal et Quotidien) qu’elle a décidé de recourir « au suicide assisté » en janvier 2022. L’interview a été très largement reprise dans la presse (le point RTL 20 min etc.). A aucun moment le journaliste n’a précisé que Jacqueline Jencquel était l’ex vice-présidente de l’ADMD, le plus actif lobby mitant en faveur de l’euthanasie.

    • 3: Homosexualité et psychiatrie, le pape est-vraiment il homophobe ?
      « A vomir Honteux », la presse se soulève contre les propos du Pape François qui a préconisé le recours à la psychiatrie pour les enfants ayant des penchants homosexuels. Un mot polémique sorti de son contexte, faisant du pape et de l’Eglise une institution homophobe. 
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Absence de neutralité et censure sur les réseaux sociaux : Alors que la suppression de comptes et de publications est désormais monnaie courante. Les principaux réseaux sociaux sont aujourd’hui accusés de partialité, un employé de Facebook déclare « Nous affirmons que nous accueillons tous les points de vue, mais nous attaquons très vite souvent en groupe – toutes les personnes qui présentent une -opinion qui semble contraire aux idées de gauche ».

     

                                        

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Les « 3 D » de la gauche : déni, délit, délire !...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par François Bousquet, le rédacteur en chef d'Éléments, à Boulevard Voltaire à l'occasion de la sortie du numéro d'été de la revue. Journaliste et essayiste, François Bousquet a notamment publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015) et La droite buissonnière (Rocher, 2017).

     

    Bousquet_Eléments.jpg

    François Bousquet : "Les « 3 D » de la gauche : déni, délit, délire !"

    Le numéro d’été d’Éléments est en kiosques. Alain de Benoist y signe un papier accablant sur la manière dont la gauche est devenue racialiste. C’est le monde à l’envers, non ?

    En un peu plus d’une trentaine d’années, la gauche est passée du déni du réel (les races n’existent pas) au délit du réel (la pénalisation du racisme), avant de succomber au délire du réel (les races sont partout). Les « 3 D » de la gauche : déni, délit, délire ! Ils symbolisent à eux seuls les contradictions du gauchisme culturel. C’est ce qu’on appelle, en psychologie comportementale, une injonction contradictoire, qui résume assez bien la schizophrénie des progressistes. Ils proclament, comme dans La Ferme des animaux (1945) de George Orwell, que tous les animaux sont égaux, certes, mais certains – en l’occurrence, les minorités visibles – sont plus égaux que d’autres. La vérité, c’est que la gauche est prise au piège de son antiracisme. Elle prêche l’universalisme tout en défendant des pratiques de non-mixité de populations qui promeuvent un ethnodifférentialisme victimaire. Elle qui, hier, voulait abolir les races en est réduite, aujourd’hui, à les exacerber. La non-mixité consacre le grand retour de la ségrégation, mais non plus subie, tant elle est consentie et revendiquée. Cela conduit la gauche à ethniciser les rapports sociaux. Il est loin, le temps de SOS Racisme et de « Touche pas à mon pote ». Il n’y a plus de potes, ici. Les mâles blancs, porteurs d’un privilège inconscient qui leur confère une supériorité indue, doivent en rabattre. Ils ont, d’ailleurs, disparu de l’agenda. C’est le pari de Mélenchon : s’adresser au peuple de substitution – à partir des clivages de genre et d’origine ethnique – au détriment du peuple historique, le peuple français, et singulièrement la France périphérique, les « non-racisés », dans le nouveau jargon diversitaire.

    Bienvenue chez les fous !

    Vous l’avez dit ! C’est la logorrhée des médecins de Molière et des femmes savantes, du docteur Diafoirus et de Trissotin (le trois fois sot), appliquée au multiculturalisme et aux études de genre. Ces dernières années, le glossaire du racial s’est considérablement étoffé. On peut même dire, en effet, qu’il est devenu fou, s’autoreproduisant et s’autoradicalisant sans cesse suivant une logique insensée. Les termes dérivés du mot « race » se multiplient au rythme des colonies bactériennes. Le dernier-né, c’est la notion de « racisation », processus par lequel les « non-racisés » (les Blancs) renvoient les « racisés » (les non-Blancs) à leur assignation raciale. Si, en plus, ces derniers sont multi-discriminés, on parle d’intersectionnalité. Cela fait d’eux des victimes hyperboliques, au carré, au cube : par exemple, en tant que femme, en tant que Noire, en tant que « non-binaire » (sans genre). À ce stade, vous êtes mûr pour intégrer des camps d’été « décoloniaux » ou vous réfugier dans des « safe spaces », des « espaces sécurisés » qui permettent aux malheureux souffrant d’« oppression hétéronormative » de se retrouver dans un entre-soi protecteur. En somme, l’apartheid chez les fous !

    Il y a en a un que vous n’épargnez pas et qui résume assez bien cette folie qui s’est emparée du gauchisme, c’est Édouard Louis. Une « imposture », dites-vous…

    Eddy Bellegueule, de son nom de naissance. À 25 ans, il est déjà l’auteur de trois best-sellers et une vedette sur les campus américains. Mais derrière l’icône rose bonbon du gauchisme chic se cache un mystificateur qui joue habilement de ses multiples identités pour imposer une marque au minimalisme sophistiqué, alors qu’elle n’est qu’une vulgaire contrefaçon misérabiliste. Tout est faux, chez ce « garçon » – mais peut-on encore l’appeler de ce nom ! Faux écrivain, faux élève normalien. Il a tout refait : le visage, l’état civil, le passé, pour se composer une transidentité qui fait de lui un mutant anorexique surmonté d’une tête d’angelot diaphane. Assurément un des plus beaux spécimens de la destruction créatrice chère aux théoriciens du capitalisme. Telle est, du reste, la promesse ultime de ce monde-là : la propriété de soi, le libre usage du corps. La caractéristique première d’Édouard Louis, c’est qu’il passe son temps à fayotter. « La droite est tellement violente », pleurniche-t-il. Oh, le pauvre petit chéri ! Encore une victime ! Je souffre, donc je suis. Je pleure, donc j’existe. Dès la première page de ses livres s’abat sur le lecteur une averse de larmes. La narration se fait vagissante. C’est la rencontre du ressassement durassien et de la sociologie bourdieusienne. Un nouveau genre littéraire en est sorti : le misérabilisme LGBT.

    Ce numéro, c’est aussi l’occasion de fêter un anniversaire, celui de la Nouvelle Droite qui vient de souffler ses 50 bougies…

    1968. L’époque était à la Nouvelle Vague, à la nouvelle cuisine, bientôt à l’impayable nouvelle philosophie. Toutes ont disparu, peu ou prou. Pas la Nouvelle Droite, qui ne répondait pas à un effet de mode. Projet d’emblée inscrit dans la durée. Cinquante ans, déjà, d’une longue aventure intellectuelle, commencée sur les ruines de la FEN (Fédération des étudiants nationalistes) et d’Europe-Action. Alors, de droite, la Nouvelle Droite ? Certes non, ou pas seulement ! Elle qui a toujours voulu en finir avec les hémiplégies partisanes. C’est cependant toujours l’ennemi, à tout le moins l’adversaire, qui vous désigne – des impressionnistes aux Hussards. La Nouvelle Droite n’y échappe pas. Elle a pu se tromper, mais sur l’essentiel elle a vu juste. Le droit des peuples contre les droits de l’homme, le refus de l’universalisme abstrait, la critique de la société marchande et de l’homogénéisation du monde, la défense du multiple, le retour du localisme. Bref, la seule diversité qui compte : celle des identités. Voici, esquissé à grands traits, le portrait des démocraties illibérales qui montent un peu partout en Europe, de la Hongrie à l’Italie.

    François Bousquet (Boulevard Voltaire, 22 juillet 2018)

     

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!
  • Aussi loin que porte le regard...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul Fortune, cueilli sur son blog et consacré à l'impasse du conservatisme. Paul Fortune est l'auteur d'un excellent récit initulé Poids Lourd...

     

    Chevaucher le tigre.jpg

    Aussi loin que porte le regard

    Tout ce qu’on peut recouvrir du nom de « droite » est voué à perdre, pour la bonne et simple raison que la droite, en France du moins, ne sait rien faire d’autre que regarder vers le passé. Or, s’il est bien une chose dont nous pouvons être certain, c’est que la posture du « c’était mieux avant » a toujours échoué. Toute la contre-révolution, depuis Burke et Joseph de Maistre, et malgré leur intelligence, n’a strictement rien empêché. La restauration monarchique a été un échec lamentable. Les gens qui aujourd’hui se rappellent avec nostalgie les années 60 – ou 40 pour certains – n’aboutiront pas non plus. Peut-être que c’était mieux avant – encore que sous certains aspects, il soit permis d’en douter. Mais le passé est, par définition, passé. La gauche au contraire parvient toujours à ses fins. Il n’y a pas là de sens de l’histoire ou autre force fumeuse issue du cerveau agité d’un intellectuel désœuvré. La gauche a toujours un but et regarde vers le futur. Elle a un projet, souvent néfaste, mais qui a le mérite d’exister. La seule façon de sortir du marasme est de proposer autre chose. Il faut d’ailleurs noter que les seuls mouvements qu’on aime à classer à droite qui ont imposé quelque chose étaient en réalité de gauche et porteur d’un projet, certes contestable, mais indéniablement novateur – vous savez, le genre de projet avec des aigles comme emblèmes, un tantinet agressif.

    Pareillement, la posture systématiquement défensive qu’adoptent les conservateurs et autres droitards ne mènera nulle part, car l’action bat toujours la réaction. Il faut être offensif. Mais on en revient au problème précédent : il faut un projet. La difficulté vient de ce que ce projet n’est pas encore mûr. Il est clair cependant que les lubies portées par la gauche vont finir en vaste chaos. Notre démocratie droitdelhommiste, que certains nous présentent comme aboutissement ultime de l’humanité, est évidemment vouée à disparaître. Elle ne pouvait fonctionner qu’avec l’existence de classes moyennes éduquées dans un occident en pleine croissance économique et démographiquement viable face au reste du monde. Tout cela est fini. Les conditions ne sont plus là, cette forme politique va disparaître. Elle est déjà un astre mort. Tout le défi est d’imaginer ce qui va venir après, et il est probable que nous sommes à l’aube d’un bouleversement au moins aussi colossal que celui que fut la révolution industrielle.

    Ceux qui s’accrochent au monde ancien seront emportés. Je ne crois pas que ce qui nous attende soit confortable, bien au contraire. Mais nous n’avons pas vraiment le choix, de toute façon.

    Paul fortune (Blog de Paul fortune, 28 mai 2018)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Pourquoi les riches votent à gauche...

    Les éditions Agone viennent de publier un essai de Thomas Frank intitulé Pourquoi les riches votent à gauche. Journaliste et essayiste américain, Thomas Frank écrit régulièrement pour Le Monde diplomatique et Harper’s des articles  iconoclastes d’analyse sociale et politique de la situation américaine.

     

    Frank_Pourquoi les riches votent à gauche.jpg

    " Ce livre analyse l’abandon par les « nouveaux démocrates » des classes populaires et des syndicats au profit des classes aisées et cultivées. Il rappelle ce que cette « économie de la connaissance » a coûté aux travailleurs manuels et aux catégories peu diplômées, condamnées à la relégation sociale et à une forme de plus en plus agressive de mépris culturel. Dépréciées par le parti qui leur servait autrefois de véhicule politique, elles sont devenues plus attentives aux thématiques identitaires de démagogues réactionnaires. Comme celui qui vit à la Maison-Blanche. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Sur Claude Autant-Lara...

    Les éditions Actes Sud viennent de publier sous la plume de Jean-Pierre Bleys une biographie du grand cinéaste Claude Autant-Lara, réalisateur, notamment, de La traversée de Paris. Professeur de français, latin, grec, et d'histoire du cinéma, Jean-Pierre Bleys publient régulièrement dans les revues de cinéphilie...

     

    Bleys_Claude Autant-Lara.jpg

    " Admiré dans les années 1950  comme un cinéaste majeur, Claude Autant-Lara est tombé aujourd’hui dans un statut incertain, selon les aspects de l’homme et de sa carrière que l’on souhaite mettre en avant. La vie et la carrière de l’auteur de La Traversée de Paris, de L’Auberge rouge, d'En cas de malheur du Diable au corps ont connu, du point de vue de la réputation, des évolutions que l'on rencontre rarement dans une même destinée. Considéré successivement comme un marginal, un grand réalisateur de gauche, un cinéaste dépassé et même d’extrême droite, il est un personnage très particulier, qui a tourné avec les plus grands acteurs et actrices de cet âge d’or du cinéma français (Gérard Philippe, Michèle Morgan, Jean Gabin, Brigitte Bardot, Bourvil, Michel Simon, Danielle Darrieux, …).
    Jean-Pierre Bleys explore comme jamais encore le travail de ce cinéaste qui a mis sa vie entière au service de ses films. Grâce à un travail de recherche impressionnant, l'auteur détaille la carrière d’Autant-Lara, œuvre après œuvre, de ses débuts dans le cinéma muet jusqu’en 1976, date de son dernier film. Cette biographie s’imposera comme la plus complète sur Claude Autant-Lara et sera l’occasion d'une visite de l'histoire du cinéma français, de retrouver les acteurs qui peuplent ses films, de vibrer à l'évocation de grandes oeuvres, de traverser le 20e siècle et ses tourments. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La mondialisation détruit les peuples européens...

    Dans son émission du 29 janvier 2018 sur le site du Figaro, Eric Zemmour revient avec Guillaume Roquette sur la question des effets de la mondialisation sur les peuples européens...

     

                                 

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!