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fascisme - Page 9

  • Qu'est-ce que le fascisme ?...

    Les éditions KontreKulture viennent de rééditer un essai de Maurice Bardèche intitulé Qu'est-ce que le fascisme ?. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, normalien, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste.

     

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    " Chacun croit savoir ce qu’est le fascisme et ce qu’est un fasciste. Ces mots font partie des injures les plus usitées mais également les plus dévoyées : le fasciste serait cet être brutal, imbu de sa propre supériorité, prêt à tous les moyens de l’oppression – torture, délation, emprisonnement arbitraire – que nous décrit l’imaginaire collectif ; le fascisme serait le maintien, au besoin par la force et la coercition, de la domination du capital sur le travail, voire de l’homme blanc sur le reste du monde. Quel détournement de sens ! par ceux-là mêmes qui ont réussi à imposer le capitalisme triomphant en vendant aux peuples la « société des loisirs » et la liberté des libertaires, tout en les enfermant dans le chômage de masse, la peur de la pauvreté, la violence sous tous ses aspects et la surveillance généralisée permise par les nouvelles technologies. Il est donc bien temps de se poser la question de ce qu’est le fascisme et de ce qu’il n’est pas.

    Après une analyse du fascisme premier – le fascisme italien qualifié ici de césarisme mussolinien – et de son évolution, l’auteur va décrire, dans leurs similitudes mais également dans leurs différences, les autres régimes qui y sont assimilés : le national-socialisme allemand, le régime de Vichy et le franquisme espagnol, assumant leur nécessité historique et leur grandeur, mais aussi leurs erreurs. Et il questionnera, après la déroute de ces régimes, leur prolongation : qu’est-il resté de leur esprit, s’est-il incarné vraiment dans les groupuscules néo-fascistes qui ont survécu ? Quelle influence a-t-il eue dans l’Égypte de Nasser, le Cuba de Castro ? Qu’est-ce qui fait l’essence même du fascisme, sa philosophie, sa vision de l’homme, de la nature et de leurs liens ? de la morale et de la liberté ? L’auteur tente ainsi de saisir le fondement de l’idéal fasciste, tentative d’un troisième ordre érigé contre les démocraties libérales et le communisme, et met en garde envers le faux fascisme, reconnaissable à ces signes : « Il emprisonne au nom des droits de la personne humaine et il prêche le progrès, mais il respecte les milliards et les banques sont avec lui. » "

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  • Des intellectuels européens face à la montée du fascisme et du national-socialisme...

    Les Nouvelles éditions latines viennent de publier un essai de Tarno Kunnas intitulé Des intellectuels européens face à la montée du fascisme et du national-socialisme - Leur soutien et leur engagement (1921-1945). Finlandais, Tarmo Kunnas, a enseigné la littérature comparée à l’Université d’Helsinki, mais également à Göttingen et à Paris III. Il fut également directeur de l’Institut finlandais à Paris de 1989 à 1995. Il est notamment l'auteur de L'aventure de Knut Hansum (Nouvelles éditions latines, 2010).

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    " Comment et pourquoi une certaine Europe s’enthousiasma entre les deux guerres pour le fascisme, bien que cette mouvance soit de nos jours considérée comme l’incarnation même du Mal absolu. Pourquoi le fascisme a-t-il exercé une telle fascination sur nombre d’intellectuels et d’écrivains de talent ? Ce livre tente d’apporter une réponse à cette question en analysant l’aventure politique de quatre-vingt personnalités de la culture européenne. Loin d’être populaires seulement en Italie et en Allemagne, les mouvements d’extrême droite ont également eu un rayonnement en France, dans le monde anglo-saxon, en Scandinavie et en Roumanie. C’est que le mirage fasciste était capable d’opérer la synthèse du climat intellectuel de l’époque : art et religion, vitalité et racisme, philosophie et poésie. Le fascisme a séduit des prix Nobel comme Knut Hamsun et Pirandello, de grands philosophes comme Martin Heidegger et des esprits rebelles tels que Céline ou Ezra Pound.
    Ce livre propose une nouvelle perspective tant sur la genèse et la nature des idées politiques que sur l’essence de la politique et de l’engagement. La volonté de puissance, la manipulation, la confiance aux grands leaders et la croyance aux chimères n’étaient ni ne sont l’apanage de la seule politique fasciste. Notre monde actuel porte encore les stigmates plus ou moins profonds du passé récent de l’Europe. "

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  • Sur l'essence du fascisme...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un recueil d'essais de Michel Schneider intitulé Principes de l'action fasciste. Diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, auditeur de l'IHEDN, Michel Schneider a été cadre au RPR dans les années 70, puis au FN dans les années 80, avant de retrouver les positions nationalistes -révolutionnaires de sa jeunesse à partir des années 90.

     

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    " Dans les deux écrits qui composent ce livre, Principes de l’action fasciste et Essai de synthèse pour un néo-fascisme, Michel Schneider nous décrit l’essence même du fascisme, celle qui en fait un mouvement universel et éternel.
    Le fascisme, sous la plume de cet auteur, plus qu’une réponse politique aux problèmes du quotidien est avant tout une attitude face à la vie, un refus de la décadence et des choses faciles.
    De nombreuses citations et des phrases ciselées expriment cela à merveille et l’on comprend sans mal à la lecture de ce livre que certains, en Italie comme ailleurs, puissent être nostalgiques d’une période où plus était en nous. "

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  • Fascisme français, l'histoire refoulée ?...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Zeev Sternhell et intitulé L'histoire refoulée - La Rocque, les Croix de feu et le fascisme français. Tenant de la thèse d'une matrice française du fascisme, l'historien israélien Zeev Sternhell est, notamment, l'auteur de La droite révolutionnaire 1885-1914 - Les origines françaises du fascisme et de Ni droite ni gauche - L'idéologie fasciste en France, deux ouvrages qui ont provoqué une intense et durable polémique dans les milieux universitaires. Nul doute que cet ouvrage suscitera de nouveaux débats.

     

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    " Y a-t-il eu, dans l'entre-deux-guerres, un fascisme français ? Pourquoi cette question demeure-t-elle une controverse historique majeure ? En quoi conditionne-t- elle non seulement notre passé, mais aussi notre présent ? Et qui furent vraiment, pour commencer, le colonel La Rocque et les Croix de feu, qui comptèrent plus d'un million d'adhérents à leur apogée ?
    Rouvrant ce dossier brûlant en compagnie des meilleurs spécialistes, le grand historien Zeev Sternhell en instruit toutes les zones d'ombre. L'enfièvrement populaire et le culte du chef charismatique, la propension corporatiste et le rejet de la démocratie parlementaire, l'inclination antisémite et l'exaltation du pouvoir autoritaire : chacune de ces dimensions idéologiques fait ici l'objet d'une enquête sans préjugés, mais aussi sans concessions.
    Un livre qui fera date sur les méthodes et les finalités en historiographie contemporaine. Un essai qui fera débat parmi les savants, les politiques et par-delà. "

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  • Musiques dans l'Italie fasciste...

    Les éditions Fayard viennent de publier un essai de Charlotte Ginot-Slacik et Michela Niccolai intitulé Musiques dans l'Italie fasciste  1922-1943. Musicologues, Charlotte Ginot-Slacik et Michela Niccolai enseignent pour l'une au   Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Lyon et pour l'autre aux universités de Paris 3 et Paris 4.

     

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    " Plus de vingt ans séparent la marche sur Rome (1922) de la chute de Mussolini (1943), au cours desquels les instances politiques et culturelles de l’Italie sont refondées. Dans le domaine musical, les conséquences du fascisme s’avèrent décisives  : ambivalent à l’égard de la modernité européenne, désireux d’exalter la nation et ses mythes, le régime suscite d’abord l’intérêt de compositeurs en quête d’unité et de récit national. Aviateurs et tyrans de la Rome antique hantent alors les scènes d’opéra, tandis que musiques de film et chansons se font l’écho des conquêtes coloniales.
    Ni les musiques savantes ni les genres populaires ne sont étrangers au fascisme  : sans imposer de canons esthétiques, le régime accompagne la réforme des conservatoires et subventionne des événements majeurs tels la Biennale de Venise ou le Mai musical florentin. Si l’attitude des musiciens est dominée par une profonde ambiguïté liée aux contraintes imposées par l’État, pour la jeune génération, néanmoins, celle de Dallapiccola et de Petrassi, l’adoption des lois antisémites constitue une rupture existentielle dont des œuvres telles que Le Prisonnier portent trace.
    Entre analyse de trajectoires individuelles, mise en perspective de genres musicaux, focus sur des œuvres emblématiques, le présent ouvrage évoque une nation fascinée puis déchirée par le totalitarisme mussolinien.  "

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  • Le Journal secret de Curzio Malaparte...

    Les éditions de la table ronde viennent de publier, dans leur collection quai Voltaire, le Journal secret de Curzio Malaparte. Journaliste, essayiste et fasciste dissident, Malaparte est l'auteur de plusieurs livres célèbres comme son essai Technique du coup d'état ou ses récits Kaputt et La peau

     

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    " Le Journal secret est tenu par Malaparte de 1941 à 1944, alors qu'il est accrédité comme correspondant de guerre auprès des troupes allemandes pour le compte du Corriere della Sera, sur les fronts de l'est et du nord de l'Europe. La première partie suit Malaparte dans ses déplacements de Sofia à Berlin en octobre 1941, jusqu'à la Finlande et la Laponie en 1942. L'auteur y note les descriptions, dialogues et anecdotes, notamment issus du milieu militaire allemand et finlandais qu'il fréquente, susceptibles de devenir matériau d'écriture. De larges parties sont consacrées à la découverte des paysages et du peuple lapons. La seconde partie se déroule à Capri en 1943, dans la maison dessinée par Malaparte sur l'éperon rocheux de Capo Masullo, au moment où il entreprend l'écriture de Kaputt. Ce sont alors de courtes notes relatant entre autres les vicissitudes de la relation compliquée de l'écrivain avec Loula, la jeune épouse franco-guatémaltèque du directeur d'un hôtel de Capri. On assiste au jour le jour à la maturation puis à l'écriture de Kaputt. Le roman naît durant le séjour en Finlande et en Laponie : le titre surgit au détour d'une marge. De nombreuses scènes, telle que la célèbre scène du sauna, directement vécues par le reporter de guerre, sont racontées et seront retravaillées pour le roman que le lecteur voit se contruire sous ses yeux, depuis la nuit métallique et froide des terres arctiques jusqu'à l'île méditerranéenne incandescente. Poétique et intime, le Journal est souvent bouleversant pour le lecteur peu habitué à côtoyer Malaparte dans sa solitude d'homme, de romancier et de reporter de guerre. "

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