Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fascisme - Page 7

  • De l'Ordre nouveau à la Résistance...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai de Lionel Baland intitulé La Légion nationale belge - De l'Ordre nouveau à la Résistance. Lionel Baland est un écrivain belge quadrilingue spécialiste des partis patriotiques en Europe et de l’histoire du nationalisme belge. Il a publié de nombreux ouvrages sur ces sujets.

    Baland_La légion nationale belge.jpg

    " La Légion nationale voit le jour en 1922 à Liège en Belgique. Nationaliste belge, elle est fondée par Henry Graff, dont le frère, officier dans l’armée belge, a été assassiné en Allemagne occupée. Ce mouvement s’étend dans l’ensemble du pays et adhère à des idées d’Ordre nouveau. La Légion nationale ne désire pas le pouvoir pour elle-même, mais pour le Roi. Paul Hoornaert succède à Henry Graff à sa tête et la développe. Ce groupement en uniforme affronte physiquement les communistes, les socialistes et les nationalistes flamands. En 1934, Paul Hoornaert participe au congrès international de Montreux en Suisse aux côtés d’autres dirigeants de mouvements d’Ordre nouveau venus de différents pays d’Europe.
    L’idéologie d’Ordre nouveau belge diffusée par la Légion nationale, à travers son principal organe de presse portant son nom et des brochures, évolue au fil du temps. Si cette organisation a des sympathies, à certains moments, pour le régime en place en Italie, elle est profondément antiallemande. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle entre dans les réseaux de la Résistance, fondés par des nationalistes belges, et combat l’occupant. Plusieurs de ses membres sont exécutés par les Allemands et son chef, Paul Hoornaert, meurt en déportation. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le vestiaire des totalitarismes...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un  ouvrage dirigé par Bernard Bruneteau et François Hourmant et intitulé Le vestiaire des totalitarismes.

    Historien des idées, professeur émérite de science politique à l’université de Rennes, Bernard Bruneteau est un spécialiste reconnu des totalitarismes et a notamment publié  Le Totalitarisme : origines d’un concept, genèse d’un débat 1930-1942 (Cerf, 2010), Les « collabos » de l'Europe nouvelle (Cerf, 2016) et Le bonheur totalitaire - La Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir (CNRS, 2022).  Professeur des universités en science politique, spécialiste d'histoire contemporaine, François Hourmant a notamment publié Les Années Mao en France (Odile Jacob, 2018).

     

    Bruneteau_Hermant_Le vestiaire des totalitarismes.jpg

    " Camicera nera des fascistes italiens ou chemises brunes des nazis, veste Mao ou béret étoilé du Che, foulard rouge des Komsomols en URSS ou bleu des Pionniers en RDA, krâma cambodgien : tous ces vêtements sont emblématiques des totalitarismes du XXe siècle. Symboles politiques, ils ont convoqué des imaginaires et véhiculé des idéologies.
    L'attention souvent scrupuleuse portée par les différents régimes – fascistes ou communistes – à la codification et à l'uniformisation des apparences invite à explorer toutes les facettes de ce langage du pouvoir.
    Témoin et instrument d'une volonté prométhéenne d'emprise et de contrôle, signe d'appartenance et de solidarité mais aussi de hiérarchie et de soumission, d'assujettissement et d'exclusion, le vestiaire a permis d'encadrer toutes les sphères de la vie sociale, d'exalter les valeurs et idéaux politiques, de donner à voir une communauté unie derrière son chef.
    Comment les populations ont-elles vécu l'obligation de porter telle ou telle pièce d'étoffe ? Quels furent les effets réels du port de ces vêtements ? Autant de questions permettant de comprendre davantage les processus d'embrigadement et d'oppression des populations, ainsi que leurs limites."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Evola, la mystique, l'ascèse et la liberté...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un recueil de textes inédits de Julius Evola intitulé L'école de mystique fasciste - Écrits sur la mystique, l'ascèse et la liberté (1940-1941). Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

    Evola_L'école de la mystique fasciste.jpg

    " La Scuola di mistica fascista, fondée à Milan en 1930, fut une institution destinée à la formation politique et intellectuelle de la future classe dirigeante fasciste. Créée, composée et dirigée presque exclusivement par de jeunes adultes, cette école se présente comme une exception dans le panorama des organisations pour l’encadrement de la jeunesse de l’époque. D’autre part, cette institution qui met au centre de son nom et de son enseignement la notion de « mystique », fait de ces jeunes non seulement des ambassadeurs de l’Idée fasciste, mais aussi des missionnaires d’un fascisme interprété et vécu comme « religion politique».
    La rencontre entre Evola et l’École de mystique fasciste eut lieu dans la perspective d’une tentative, menée à tous les niveaux par le Baron, de rectifier le régime fasciste italien dans un sens ésotérique et traditionnel.
    Le résultat ne fut pas au rendez-vous, mais il nous en reste des écrits théoriques de Julius Evola dont l’intérêt est grand pour leurs lecteurs actuels. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Art et fascisme...

    Les éditions des Presses du réel viennent de publier un essai de Lucia Piccioni intitulé Art et fascisme - Peindre l'italianité, 1922-1943. Lucia Piccioni est historienne de l'art. Son ouvrage est issu d'une thèse de doctorat soutenue en 2015 à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) en cotutelle avec la Scuola Normale Superiore de Pise sous la direction d'Éric Michaud et de Mario Pezzella.

    Piccioni_Art et fascisme.jpg

    " Selon la thèse généralement admise, le fascisme italien aurait favorisé le pluralisme esthétique pour afficher son libéralisme et légitimer parallèlement la mise en œuvre d'une dictature implacable. Il se crée ainsi une aporie fondamentale puisque si la politique culturelle fasciste encourage la diversité et l'autonomie artistique, comment la distinguer de celle d'une démocratie libérale ? De surcroît, une telle hypothèse affranchit l'image de son rapport à l'histoire et désengage les artistes, les critiques et les historiens de l'art de toute contingence politique.
    Le but de notre étude est de dépasser cette conception réductrice en s'appuyant non seulement sur les acquis de l'historiographie, mais aussi sur un vaste matériel textuel et visuel. Grâce à un minutieux travail de reconstruction de la réception esthétique des plus importants mouvements artistiques de la période fasciste (Novecento, Strapaese, le futurisme, l'École de Rome, etc.), cet ouvrage redessine le rôle matriciel des images dans la radicalisation progressive du projet de révolution anthropologique au fondement de la funeste utopie fasciste. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Serra, Taddeï et Mussolini...

    Le 26 janvier 2022, dans son émission « Interdit d'interdire », sur RT France, Frédéric Taddeï recevait Maurizio Serra pour évoquer son dernier livre intitulé Le mystère Mussolini (Perrin, 2021).

    Écrivain et diplomate italien, membre de l'académie française, Maurizio Serra est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages comme Les Frères séparés. Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l’histoire (La Table ronde, 2011), Malaparte, vies et légendes (Grasset, 2011), Une génération perdue - Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930 (Seuil, 2015) ou  D'Annunzio le Magnifique (Grasset, 2018).

     

                                         

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • In memoriam...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un deuxième recueil d'articles de Christian Bouchet intitulé In memoriam. Docteur en ethnologie et spécialiste des mouvements spirituels marginaux, Christian Bouchet est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages comme Aleister Crowley (Camion noir, 2011), Georges Gurdjieff - Le maître caucasien.(Camion noir, 2015),  La Wicca - Les sorcières d'aujourd'hui (Camion noir, 2016), Être païen au XXIe siècle -Druides, odinistes, wiccans, etc., voici les néopaïens d’aujourd’hui (Camion noir, 2020) ou Le devoir de mémoire (Ars magna, 2021).

     

    Bouchet_In Memoriam.jpg

    " Diplômé en histoire contemporaine et en histoire des religions, Christian Bouchet publie, depuis de nombreuses années, dans divers organes de la droite radicale, des articles de vulgarisation historique.
    Il a semblé utile de les réunir en plusieurs volumes et de les proposer tant aux militants qu’aux chercheurs.
    Ce deuxième ouvrage, comme celui qui l’a précédé et ceux qui lui succèderont, est éclectique. Christian Bouchet y aborde l’histoire des marges de notre mouvance, il y traite aussi des liens que peuvent entretenir les radicaux de droite ou de gauche avec des sociétés secrètes ou ésotériques et il n’oublie pas de faire diverses révélations sur nos ennemis ou nos alliés potentiels quelles que soient leurs couleurs ou leurs religions. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!