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fascisme - Page 7

  • L'itinéraire de Georges Valois...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Georges Valois sous la plume d'Yves Morel. Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et docteur en histoire, Yves Morel est l'auteur de divers ouvrages consacrés à l'étude du système éducatif français, d'une Histoire du parti radical (Via Romana, 2015) ainsi que, dans la même collection d'un Abel Bonnard.(2017), d'un Codreanu (2019) et d'un Bucard (2020).

     

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    " Aucun homme n’aura, comme Georges Valois, illustré les efforts de la droite nationale française pour se doter d’une doctrine et d’un projet politiques propres à lui permettre de s’imposer au xxe siècle, en un monde démocratique, dominé par l’économie, la question sociale et caractérisé par l’importance des masses.

    Ses origines plébéiennes le portaient à l’anarchisme et à l’anarcho-syndicalisme. Mais son esprit critique lui révéla assez vite les limites de cette mouvance : manque de réalisme, insuffisance intellectuelle. Réflexion et expérience lui firent découvrir le nationalisme autour de 1905. Il crut alors trouver un maître en Charles Maurras. Son obstination à vouloir résoudre la question sociale par une ouverture sérieuse à la classe ouvrière et le corporatisme (Cercle Proudhon) l’amenèrent à rompre avec l’Action française, bourgeoise et conservatrice. Il se convertit au fascisme mussolinien et, en 1925, fonda le Faisceau, conçu comme son équivalent français, mais qui, sous l’effet de dissensions internes, disparut en 1928.

    Valois imagina, par la suite, diverses variantes du socialisme (syndicalisme républicain, coopératisme), sollicitant en vain son adhésion à la SFIO, puis critiquant la politique de Léon Blum, après avoir pourtant soutenu le Front populaire.

    Et, de fasciste qu’il avait été, il se mua en défenseur des libertés publiques et en contempteur des visées bellicistes de l’Italie mussolinienne et de l’Allemagne hitlérienne. Engagé dans la Résistance, il fut arrêté en mai 1944 et mourut déporté au camp de Bergen-Belsen en février 1945. "

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  • Fascistes, pseudo-fascistes et mal-pensants...

    Les éditions Akribéia viennent de rééditer dans une version très augmentée l'ouvrage de Christophe Dolbeau intitulé Les Parias - Fascistes, pseudo-fascistes et mal-pensants.

    Historien indépendant, Christophe Dolbeau est notamment l'auteur de Ce qu'on ne vous a jamais dit sur la guerre d'Espagne (Fol'Fer, 2010), de Face au bolchévisme - Petit dictionnaire des résistances nationales à l'est de l'Europe 1917-1989 (Akribéia, 2015) ou encore de Des Gentlemen à part - Portraits de quelques mal-pensants du monde anglo-saxon (Akribéia, 2018).

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    " Au siècle dernier, de l’Irlande à la Mandchourie, ou de l’Inde à la Flandre, en passant par la France, les Pays-Bas, la Suisse, l’Espagne, la Norvège, l’Argentine, la Roumanie, la Slovaquie ou la Palestine, certains hommes – responsables politiques, militaires ou intellectuels – s’opposèrent, parfois les armes à la main, à ce que d’aucuns tenaient pour le « sens de l’histoire ». Cet engagement en conduisit même beaucoup à choisir le « mauvais camp » au cours de la Seconde Guerre mondiale, et il ne fut dès lors plus permis de parler d’eux qu’en termes de répugnance et d’exécration. Qualifiés, à tort ou à raison, de « fascistes » car ils s’inscrivaient peu ou prou dans le sillage de l’Italie et de l’Allemagne, ils étaient devenus de véritables parias. Huit décennies ont passé et cet ostracisme paraît aujourd’hui quelque peu désuet. Le présent ouvrage se propose donc de sortir des schémas habituels pour dépeindre quelques-uns de ces personnages sulfureux sous un jour moins passionné et peut-être plus objectif. Le but n’est pas de requérir contre eux et encore moins de les disculper ou de les réhabiliter, mais simplement de les présenter différemment. Au lecteur de se forger ensuite une opinion. 3e édition augmentée. "

    Au sommaire : John Amery, Hadj Amine al-Husseini, Subhas Chandra Bose, Staf de Clercq, Corneliu Zelea Codreanu, Arthur Fonjallaz, William Joyce, Oswald Mosley, Anton Mussert, Eoin O’Duffy, Juan Perón, Vidkun Quisling, Onésimo Redondo, Konstantin Rodzaïevsky, Anastase Vonsiatsky, Jozef Tiso, James Strachey Barnes, René Benjamin, Pierre Daye, Ezra Pound, Paul Gentizon, Ernesto Giménez Caballero, Pierre Hubermont, Sisley Huddleston, George Montandon, Louis Thomas, Georges Oltramare.

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  • Fascisme, histoire d'un concept...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Paul Gottfried intitulé Fascisme, histoire d'un concept. Diplômé de Yale, Paul Gottfried a enseigné les Sciences politiques à l’Université d’Elisabethtown. Proche de Christopher Lasch et de Murray Rothbard, il est aujourd’hui un intellectuel conservateur influent aux États-Unis. La revue Nouvelle École (n°46 - 1990) avait traduit un de ses articles, "La gauche et le fascisme".

     

     

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    " S’il est un mot qu’on ne cesse d’entendre dans la vie politique c’est celui de « fasciste ». Traiter son adversaire de « fasciste » est devenu une sorte de réflexe défensif, censé assommer l’adversaire en l’assimilant à un sympathisant des thèses nazies.

    Paul Gottfried montre ici à quel point ceux qui emploient ce terme n’ont rien compris au fascisme et étalent surtout leur ignorance. En convoquant tous les grands analystes du fascisme, depuis l’après-guerre jusqu’à nos jours, il retrace les errements dans l’emploi du concept et s’efforce d’en donner une définition rigoureuse.

    Il explique d’abord en quoi le nazisme n’est pas le « fascisme générique » mais bien un cas « limite » et hybride, qui a emprunté au fascisme italien, au stalinisme mais surtout à la folie meurtrière d’Hitler. En gardant à l’esprit la construction politique et idéologique de Mussolini, il sépare ensuite méticuleusement  le « fascisme générique » des différents mouvements et régimes de droite, autoritaires ou conservateurs. Enfin, il met en lumière l’importance centrale de la révolution sociale et de la violence rédemptrice au cœur du fascisme latin.

    Outre l’étude de la signification historique du phénomène et de ses diverses interprétations, Paul Gottfried examine la longue histoire des controverses, polémiques et disqualifications dont il est l’objet. Si l’on veut employer des mots qui ont un sens, il apparaît en définitive que le fascisme n’a strictement rien à voir avec le maintien de l’ordre, la défense des racines chrétiennes de l’Occident, la critique de l’immigration non contrôlée ou la contestation de l’évolution des valeurs sociétales.

    Pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des idées politiques, cet ouvrage est une référence indispensable. "

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  • La saga des Peruzzi...

    Les éditions Globe viennent de publier Diomède, un roman d'Antonio Pennacchi, qui constitue la suite de Canal Mussolini (Liana Lévi, 2012), dans lequel l'auteur racontait les aventures de la famille Peruzzi engagée dans le colossal chantier mussolinien de l'assèchement des marais Pontins au sud de Rome.

    Écrivain populiste inclassable, passé dans sa jeunesse du néo-fascisme au maoïsme, et se réclamant désormais, l'âge venu, d'un populisme facho-communiste aussi original que sympathique, Antonio Pennacchi est l'auteur de Mammouth (Liana Lévi, 2013) et de Mon frère est fils unique (Le Dilettante, 2007), chronique de l'éducation sentimentale et politique d'un jeune italien dans les années 60, qui a été adapté au cinéma par Daniele Luchetti.

     

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    " Les Peruzzi ! La grande famille de paysans sans terre aux dix-sept enfants qui avait été embarquée par Benito Mussolini dans l'aventure du fascisme et ses chantiers spectaculaires en est à la troisième génération, et la guerre réussit l'impensable : diviser la famille, faire que des frères se battent à mort dans des camps opposés, Chemises noires, Armée royale, Résistance. Pourtant, tous veulent la même chose : libérer leur ville de Littoria, libérer leur peuple, libérer l'Italie entière ! Avec le débarquement, les marais Pontins sont dévastés, les villages pillés, les Peruzzi exilés à nouveau dans les montagnes comme des milliers de malheureux. Le cousin Diomède, lui, le rouquin bâtard, débrouillard et chanceux de 18 ans, prend la tangente et saisit sa chance. Il est au bon endroit au bon moment, dans les ruines fumantes de la Banque d'Italie d'où s'échappent les dollars. La reconstruction que tous appellent de leurs voeux, c'est lui qui va l'incarner. Devenir riche, courir partout, bâtir des villes entières, se faire appeler Big Boss par les Américains ? Oui, c'est possible, car impossible n'est pas Peruzzi ! Grâce à la verve intarissable d'Antonio Pennacchi, un demi-siècle d'histoire italienne défile à brides abattues. Et ce western familial, d'une ironie teintée de magie, donne un nom propre aux événements. La Mafia avait les Corleone, le peuple a les Peruzzi ! "

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  • Complot à l'italienne...

    Les éditions Konfident ont publié voilà quelques semaines un récit d'Alexandre Sanguedolce intitulé Complot à l'italienne - La destitution de Mussolini, 24-25 juillet 1943, avec une postface d'Olivier Pigoreau. Spécialiste de l'armée italienne, Alexandre Sanguedolce est rédacteur en chef du webzine Histomag.

     

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    " Le 25 juillet 1943, Benito Mussolini est destitué par le roi Victor-Emmanuel III, qui le fait arrêter à l’issue de leur entrevue à la villa Savoia. Faisant les frais d’un complot associant la Maison royale, les chefs militaires, le Vatican mais aussi une partie des hiérarques du régime, le fascisme s’effondre, sans qu’un coup de feu n’ait été tiré. Depuis des mois, le parfum de la trahison flottait dans quelques élégantes demeures de la « Ville éternelle » et, la veille au soir, le Duce avait été mis en minorité par les membres du Grand Conseil du fascisme, désireux de faire sortir leur pays de la guerre, à l’issue d’un étouffant et interminable huis clos. Ce livre revient sur les vingt-quatre heures qui virent la chute du dictateur qui, depuis plus de vingt ans, présidait aux destinées du peuple italien. Un drame en cinq actes, digne de la saga des Borgia. "

     

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  • Leur avant-guerre...

    Les éditions Pardès viennent de rééditer le livre de Robert Brasillach intitulé Notre avant-guerre. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution..

     

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    " « On n’a pas coutume d’écrire ses Mémoires à trente ans », déclare Robert Brasillach dans son propos liminaire à Notre avant-guerre. Mais, lorsque l’on mourra cinq ans plus tard…

    Rédigé pendant ses loisirs forcés des premiers mois sur la ligne Maginot – entre septembre 1939 et mai 1940 – Notre avant-guerre est, en reprenant des mots qu’il emploiera pour Le Voleur d’étincelles, « un album d’images» d’avant la Deuxième Guerre mondiale; il s’attache à la richesse et à la variété du Paris des années 1920 et 1930. Apparaissent dans le panorama nombre de personnalités, artistiques, littéraires et politiques, bien connues, ainsi que d’autres, qui le sont moins. Les événements majeurs sont commentés par un fin observateur, lucide, qui sait relever le trait saillant des choses. Il s’agit de l’histoire sociale, politique, voire spirituelle, d’un temps, qui pour révolu qu’il soit, n’en paraît pas moins bien proche de notre époque, temps fertile en talents de toutes sortes, en idées et en crises. Ces mémoires constituent encore une source d’informations incomparable et incontournable pour ces temps critiques de l’histoire de la France, pour cette période qui n’a pas fini de peser son poids de conséquences sur celle actuelle.

    L’auteur raconte ses écoles (le lycée Louis-le-Grand et École normale supérieure des années 1920), son entrée dans le monde journalistique, son engage ment politique (surtout à partir du 6 février 1934), ses voyages – en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Espagne – sur un mode pénétré de nostalgie pour ce qui est perçu comme voué à disparaître. Il admet volontiers que ce fut un monde troublé, mais dans lequel lui et sa génération ont vécu ce qu’il appelle « notre jeunesse » selon « les biens ples plus précieux de l’âge : la fantaisie, l’ironie, la bohème, l’insouciance du lendemain». Toutes ces «images» d’avant-guerre sont évoquées dans une prose lyrique, quasi poétique, qui ne manquera pas d’enchanter le lecteur d’aujourd’hui. "

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