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fascisme - Page 7

  • Complot à l'italienne...

    Les éditions Konfident ont publié voilà quelques semaines un récit d'Alexandre Sanguedolce intitulé Complot à l'italienne - La destitution de Mussolini, 24-25 juillet 1943, avec une postface d'Olivier Pigoreau. Spécialiste de l'armée italienne, Alexandre Sanguedolce est rédacteur en chef du webzine Histomag.

     

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    " Le 25 juillet 1943, Benito Mussolini est destitué par le roi Victor-Emmanuel III, qui le fait arrêter à l’issue de leur entrevue à la villa Savoia. Faisant les frais d’un complot associant la Maison royale, les chefs militaires, le Vatican mais aussi une partie des hiérarques du régime, le fascisme s’effondre, sans qu’un coup de feu n’ait été tiré. Depuis des mois, le parfum de la trahison flottait dans quelques élégantes demeures de la « Ville éternelle » et, la veille au soir, le Duce avait été mis en minorité par les membres du Grand Conseil du fascisme, désireux de faire sortir leur pays de la guerre, à l’issue d’un étouffant et interminable huis clos. Ce livre revient sur les vingt-quatre heures qui virent la chute du dictateur qui, depuis plus de vingt ans, présidait aux destinées du peuple italien. Un drame en cinq actes, digne de la saga des Borgia. "

     

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  • Leur avant-guerre...

    Les éditions Pardès viennent de rééditer le livre de Robert Brasillach intitulé Notre avant-guerre. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution..

     

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    " « On n’a pas coutume d’écrire ses Mémoires à trente ans », déclare Robert Brasillach dans son propos liminaire à Notre avant-guerre. Mais, lorsque l’on mourra cinq ans plus tard…

    Rédigé pendant ses loisirs forcés des premiers mois sur la ligne Maginot – entre septembre 1939 et mai 1940 – Notre avant-guerre est, en reprenant des mots qu’il emploiera pour Le Voleur d’étincelles, « un album d’images» d’avant la Deuxième Guerre mondiale; il s’attache à la richesse et à la variété du Paris des années 1920 et 1930. Apparaissent dans le panorama nombre de personnalités, artistiques, littéraires et politiques, bien connues, ainsi que d’autres, qui le sont moins. Les événements majeurs sont commentés par un fin observateur, lucide, qui sait relever le trait saillant des choses. Il s’agit de l’histoire sociale, politique, voire spirituelle, d’un temps, qui pour révolu qu’il soit, n’en paraît pas moins bien proche de notre époque, temps fertile en talents de toutes sortes, en idées et en crises. Ces mémoires constituent encore une source d’informations incomparable et incontournable pour ces temps critiques de l’histoire de la France, pour cette période qui n’a pas fini de peser son poids de conséquences sur celle actuelle.

    L’auteur raconte ses écoles (le lycée Louis-le-Grand et École normale supérieure des années 1920), son entrée dans le monde journalistique, son engage ment politique (surtout à partir du 6 février 1934), ses voyages – en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Espagne – sur un mode pénétré de nostalgie pour ce qui est perçu comme voué à disparaître. Il admet volontiers que ce fut un monde troublé, mais dans lequel lui et sa génération ont vécu ce qu’il appelle « notre jeunesse » selon « les biens ples plus précieux de l’âge : la fantaisie, l’ironie, la bohème, l’insouciance du lendemain». Toutes ces «images» d’avant-guerre sont évoquées dans une prose lyrique, quasi poétique, qui ne manquera pas d’enchanter le lecteur d’aujourd’hui. "

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  • Drieu la Rochelle...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans la collection Qui suis-je un Drieu la Rochelle de Thierry Bouclier. Avocat à la Cour, Thierry Bouclier a déjà publié chez le même éditeur un A.D.G. et un Châteaubriant. Il est également l'auteur de deux polars, Le Dernier des occupants (Auda Isarn, 2018)  et Rouge et jaune pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).
     

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    " Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945): "Si on refuse un combat, on ne peut qu'en engager un autre. On ne peut se dérober à la loi du combat qui est la loi de la vie. [...] L homme n'existe que dans le combat, l'homme ne vit que s'il risque la mort. Aucune pensée, aucun sentiment n'a de réalité que s'il est éprouvé par le risque de la mort." (Gilles.) Né en 1893 dans une famille bourgeoise, élevé entre un père et une mère qui se déchirent, étudiant malchanceux, soldat de la boue et des tranchées, suicidaire, amant constamment insatisfait, la vie de Pierre Drieu la Rochelle irrigue l'ensem­ble de son oeuvre littéraire. Ses poèmes, ses essais, ses nouvelles, ses pièces de théâtre et ses romans racontent toujours une part de lui-même. Du Feu follet (1931) à Gilles (1939), en passant par La Comédie de Charleroi (1934) et Rêveuse Bourgeoisie (1937), le lecteur suit sa destinée à travers des pages magnifiques, mais souvent désespérées. Dans les années 1920, ses amis les plus proches se nomment Louis Aragon, Gaston Bergery, Emmanuel Berl et André Malraux. Mais, habité par le spectre de la décadence (décrit dans Mesure de la France), conscient de la nécessaire unité des patries européennes (développée dans L'Europe contre les patries) et chantre d'un socialisme viril, il n'hésite pas à se proclamer fasciste au lendemain des évènements du 6 février 1934. Une profession de foi (exposée dans Socialisme fasciste) qui le conduira, à se perdre dans les méandres de la Collaboration. Le 15 mars 1945, il met fin à ses jours. Ceux qui l'ont connu surent souligner sa sensibilité, son élégance, son courage et son sens de l'amitié. Au fil des années ayant suivi son suicide, sa figure de dandy, errant sur les quais de la Seine, a donné naissance à un véritable mythe. "
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  • L'alternative...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai d'Oswald Mosley intitulé L'alternative. Pour découvrir le parcours politique d'Oswald Mosley, on pourra se plonger dans Du fascisme au nationalisme européen (Ars Magna, 2019), un recueil de textes, de discours et d'entretiens, et dans le livre de Rémi Tremblay, Oswald Mosley - L'Union fasciste britannique (Synthèse éditions, 2018).

     

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    " Ce livre parut pour la première fois, en langue anglaise, en 1947. Il n’avait, jusqu’à ce jour, jamais été traduit en français. Son auteur, Oswald Mosley, qui dirigeait l’Union des fascistes britanniques avant la Deuxième Guerre mondiale avait passé celle-ci dans les geôles anglaises, il rêvait maintenant de revenir sur le devant de la scène politique et il rédigea donc un texte qui est à la fois une réflexion sur ce qui s’était passé et sur ce qu’il espérait voir advenir.
    Daté par certains côtés (crainte d’une invasion de l’Europe par l’URSS, réflexions sur les débuts de la décolonisation), L’Alternative est cependant, dans son ensemble, étonnamment actuel. En effet Mosley y aborde le sens de la prétendue « vérité historique », y traite de la morale en politique, y débat du devenir de l’Afrique, y propose un nouveau mode de gouvernement pour l’homme du XXIe siècle, etc.
    Passionnant et intellectuellement revigorant, L’Alternative devrait éclairer ses lecteurs français sur les enjeux de notre monde et sur son avenir. "

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  • Divagations et Fenêtre sur le Rien...

    Les éditions Gallimard viennent de publier Divagations et Fenêtre sur le Rien, les des deux derniers livres de Cioran écrits en roumain.  Déjà éloignés des essais du jeune philosophe fasciné par le fascisme qu'a été leur auteur, ils annoncent les écrits du penseur ironique, sceptique et pessimiste qui va se révéler dans des recueils d'aphorismes écrits en français.

     

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    " « Un être complètement possédé par l'espoir n'aurait rien à envier à Dieu. Mais un tel être est plus difficile à concevoir que ce non-sens qu'est le paradis. Là où il n'y a ni angoisse ni inaccomplissement la pensée n'a rien à faire, elle, l'enfant naturelle de cette vie qui se dévore elle-même dans un spasme d'inutilité et avec de sinistres prétextes de signification. Némésis entre la valse et l'abattoir.» En proie au vieux démon philosophique que Cioran a toujours nourri en lui-même tout en le désavouant sans relâche, les pages de Divagations doivent sans doute beaucoup à la langue qui les porte, à sa souplesse, à la liberté qu'elle octroie : parfois sibyllines ou mystiques, elles ne connaissent pas plus de tuteur stylistique que de Père aux cieux. Il s'agit ici d'une traversée du néant sur le seul radeau du moi, dans un isolement douloureux mais assumé. Aussi le titre mallarméen doit-il être lu à la fois comme l'aveu d'un principe d'écriture et comme l'affirmation d'un triple principe philosophique : solipsiste, anti-rationnel et sceptique ― car dans le fond, sur Dieu comme sur tout le reste, peut-on jamais faire mieux que divaguer ? Qu'en savons-nous ?

     

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    " « Serait-ce là ta raison d'être : te guérir du sublime par la lucidité? La théorie l'emporte sur la pathologie, même noble ; sans les concepts, tu aurais pu t'élever jusqu'à de vastes vénérations, jusqu'aux vers, jusqu'à la prière. Mais tu as utilisé ton esprit pour éroder le mal céleste, et détruit la tentation de la transcendance ; ton esprit limpide t'a protégé des contenus impurs, gorgés de frissons. Tu t'es guéri de tout ; l'absence est devenue ton empire. » Voilà sept ans que Cioran moisit glorieusement dans le Quartier latin, la guerre a emporté avec elle ses opinions politiques et sa propre destinée a toutes les apparences d'un échec : le jeune intellectuel prodigieux de Bucarest a beaucoup vieilli en peu de temps, passé sa trentième année ; il erre maintenant dans l'anonymat des boulevards de Paris et noircit dans de petites chambres d'hôtel éphémères des centaines de pages illisibles. L'issue radicale du changement de langue d'écriture ne lui est pas encore apparue, qui lui fera condenser dans ses deux premiers livres en français, Précis de décomposition et Syllogismes de l'amertume, toute la matière roumaine accumulée, y compris son inutilité et son dépit. "

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  • Révolution nationale !...

    Les éditions La Nouvelle Librairie viennent de rééditer un essai de Georges Valois intitulé La Révolution nationale. Membre de l'Action française, il a animé avant la première guerre mondiale (1912-1913), avec Edouard Berth, le Cercle Proudhon, inspiré par Georges Sorel. Après 1918, il s'éloigne progressivement de Maurras, et poursuit l'oeuvre du Cercle Proudhon, en fondant Le Faisceau, un mouvement idéologiquement fasciste. Après l'échec de cette tentative et après celle de la création d'un parti républicain syndicaliste, il se rapproche progressivement de la SFIO. A la suite de la défaite de 1940, il s'engage dans la résistance et meurt en déportation en février 1945 à Bergen-Belsen. Quelques-uns de ses essais ont été réédités ces dernières années comme L'homme contre l'argent (Septentrion, 2012), La monarchie et la classe ouvrière (Ars Magna, 2017) ou Le fascisme (Ars Magna, 2018).

     

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    " S’il faut lire Valois, ce n’est pas pour en tirer quelque philosophie abstraite, mais pour se gonfler de l’énergie du combattant. Que le lecteur s’y prépare : il ne tient pas là un ouvrage qui se lit avec la tête, mais avec le cœur. Qu’il vide son esprit de toutes les abstractions que la modernité libérale y a ancrées, qu’il décolonise son imaginaire du matérialisme bourgeois, des droits de l’homme et des mentions légales de son contrat de téléphonie. Contre ce qui est calculable, Valois exalte ce qui n’a pas de prix : la grandeur et l’héroïsme. Valois parle aux hommes des grandes nations. Valois écrit pour une nouvelle élite de combattants.

    Georges Valois (1878-1945), issu d’une lignée paysanne et ouvrière, fut l’une des grandes figures intellectuelles de la première moitié du XXe siècle. Un esprit inclassable qui oscilla entre l’anarchisme, le syndicalisme, le monarchisme et le fascisme, fidèle à sa volonté de dépasser les clivages sociaux, dans une vision organique et corporatiste de la nation. "

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