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fascisme - Page 6

  • Les fascismes russes...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude de Sylvain Roussillon intitulée Les fascismes russes (1922-1945) - Vie et mort d'une mouvance en exil. Président d'un établissement privé d'enseignement universitaire, Sylvain Roussillon est déjà l'auteur de plusieurs livres, dont Les Brigades internationales de Franco (Via Romana, 2012).

    Sur le sujet, o pourra également consulter Histoire des droites en Russie - Des Centuries noires aux nouveaux extrémistes (Michalon, 1996), de Walter Laqueur.

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    " La Révolution bolchevique de 1917 puis la Guerre civile qui s’en suit jettent des centaines de milliers de ressortissants de l’ancien empire des tsars dans les affres de l’exil. Convaincus pour la plupart que les jours du nouvel état soviétique ne dureront pas, ces Russes que l’on appelle « blancs », par opposition aux « rouges », essaient, tout en survivant péniblement aux contraintes du quotidien, d’organiser des alternatives politiques au communisme. Anarchistes, mencheviks, socialistes-révolutionnaires, libéraux, monarchistes, ils fondent des journaux, des revues et se retrouvent dans des clubs, des cercles, tentant de faire vivre leurs idées au sein de partis confrontés à toutes les difficultés de la vie dans l’émigration.
    Parmi ces groupes va naître un courant original, inattendu, fruit de son époque, mais aussi des circonstances très particulières qui ont chassé ces populations hors de Russie : le fascisme. Les fascismes serait-il d’ailleurs plus indiqué d’écrire, car les différents groupes s’en réclamant auront des trajectoires, historiques comme idéologiques, bien différentes les unes des autres.
    C’est ainsi que, de 1922 à 1945, plusieurs groupes, mouvements et partis russes, réunissant au total plusieurs dizaines de milliers d’adhérents et de sympathisants partout dans le monde, se revendiquent du fascisme, espérant renverser l’Union soviétique par la propagande, les complots ou la force. En 1945, les survivants, désormais porteurs d’une étiquette politique unanimement réprouvée, sombreront dans un oubli quasi total.
    Cet ouvrage est là pour apporter un éclairage sur une part oubliée de l’histoire de la Russie en exil. "

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  • Le mystère Mussolini...

    Les éditions Perrin viennent de publier Le mystère Mussolini, une étude historique de Maurizio Serra consacrée au Duce. Écrivain et diplomate italien, membre de l'académie française, Maurizio Serra est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages comme Les Frères séparés. Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l’histoire (La Table ronde, 2011), Malaparte, vies et légendes (Grasset, 2011), Une génération perdue - Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930 (Seuil, 2015) ou  D'Annunzio le Magnifique (Grasset, 2018).

     

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    " Ce livre n'est ni une biographie au sens strict de Mussolini ni une histoire du fascisme italien mais la première tentative - et pas seulement en France - d'essayer de dévoiler le "mystère" d'un personnage qui ne ressemble véritablement à aucun des dictateurs, de droite ou de gauche, au XXe siècle mais qui, d'une certaine mesure, les résume tous, de Lénine à Castro." (M. Serra)

    Homme et leader politique extrêmement complexe, pétri de contradictions, puisant ses modèles chez Napoléon puis César avant d'être fasciné par Hitler, le Duce peut donner l'image d'un comédien tragique au sens nietzschéen du terme, et d'un révolutionnaire manqué. Il a pourtant modernisé son pays et fasciné l'Europe avant de sombrer dans la déchéance et les haines d'une guerre civile prenant la relève de la guerre mondiale.
    Maurizio Serra raconte ce destin sinueux et passionnant sur la base d'une documentation impeccable, dans un style fluide qui s'inscrit dans la filiation d'Italo Svevo et a fait la réputation de ses magistrales biographies de Malaparte ou d'Annunzio. Un très grand livre appelé à faire date. "

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  • L'itinéraire de Georges Valois...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Georges Valois sous la plume d'Yves Morel. Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et docteur en histoire, Yves Morel est l'auteur de divers ouvrages consacrés à l'étude du système éducatif français, d'une Histoire du parti radical (Via Romana, 2015) ainsi que, dans la même collection d'un Abel Bonnard.(2017), d'un Codreanu (2019) et d'un Bucard (2020).

     

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    " Aucun homme n’aura, comme Georges Valois, illustré les efforts de la droite nationale française pour se doter d’une doctrine et d’un projet politiques propres à lui permettre de s’imposer au xxe siècle, en un monde démocratique, dominé par l’économie, la question sociale et caractérisé par l’importance des masses.

    Ses origines plébéiennes le portaient à l’anarchisme et à l’anarcho-syndicalisme. Mais son esprit critique lui révéla assez vite les limites de cette mouvance : manque de réalisme, insuffisance intellectuelle. Réflexion et expérience lui firent découvrir le nationalisme autour de 1905. Il crut alors trouver un maître en Charles Maurras. Son obstination à vouloir résoudre la question sociale par une ouverture sérieuse à la classe ouvrière et le corporatisme (Cercle Proudhon) l’amenèrent à rompre avec l’Action française, bourgeoise et conservatrice. Il se convertit au fascisme mussolinien et, en 1925, fonda le Faisceau, conçu comme son équivalent français, mais qui, sous l’effet de dissensions internes, disparut en 1928.

    Valois imagina, par la suite, diverses variantes du socialisme (syndicalisme républicain, coopératisme), sollicitant en vain son adhésion à la SFIO, puis critiquant la politique de Léon Blum, après avoir pourtant soutenu le Front populaire.

    Et, de fasciste qu’il avait été, il se mua en défenseur des libertés publiques et en contempteur des visées bellicistes de l’Italie mussolinienne et de l’Allemagne hitlérienne. Engagé dans la Résistance, il fut arrêté en mai 1944 et mourut déporté au camp de Bergen-Belsen en février 1945. "

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  • Fascistes, pseudo-fascistes et mal-pensants...

    Les éditions Akribéia viennent de rééditer dans une version très augmentée l'ouvrage de Christophe Dolbeau intitulé Les Parias - Fascistes, pseudo-fascistes et mal-pensants.

    Historien indépendant, Christophe Dolbeau est notamment l'auteur de Ce qu'on ne vous a jamais dit sur la guerre d'Espagne (Fol'Fer, 2010), de Face au bolchévisme - Petit dictionnaire des résistances nationales à l'est de l'Europe 1917-1989 (Akribéia, 2015) ou encore de Des Gentlemen à part - Portraits de quelques mal-pensants du monde anglo-saxon (Akribéia, 2018).

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    " Au siècle dernier, de l’Irlande à la Mandchourie, ou de l’Inde à la Flandre, en passant par la France, les Pays-Bas, la Suisse, l’Espagne, la Norvège, l’Argentine, la Roumanie, la Slovaquie ou la Palestine, certains hommes – responsables politiques, militaires ou intellectuels – s’opposèrent, parfois les armes à la main, à ce que d’aucuns tenaient pour le « sens de l’histoire ». Cet engagement en conduisit même beaucoup à choisir le « mauvais camp » au cours de la Seconde Guerre mondiale, et il ne fut dès lors plus permis de parler d’eux qu’en termes de répugnance et d’exécration. Qualifiés, à tort ou à raison, de « fascistes » car ils s’inscrivaient peu ou prou dans le sillage de l’Italie et de l’Allemagne, ils étaient devenus de véritables parias. Huit décennies ont passé et cet ostracisme paraît aujourd’hui quelque peu désuet. Le présent ouvrage se propose donc de sortir des schémas habituels pour dépeindre quelques-uns de ces personnages sulfureux sous un jour moins passionné et peut-être plus objectif. Le but n’est pas de requérir contre eux et encore moins de les disculper ou de les réhabiliter, mais simplement de les présenter différemment. Au lecteur de se forger ensuite une opinion. 3e édition augmentée. "

    Au sommaire : John Amery, Hadj Amine al-Husseini, Subhas Chandra Bose, Staf de Clercq, Corneliu Zelea Codreanu, Arthur Fonjallaz, William Joyce, Oswald Mosley, Anton Mussert, Eoin O’Duffy, Juan Perón, Vidkun Quisling, Onésimo Redondo, Konstantin Rodzaïevsky, Anastase Vonsiatsky, Jozef Tiso, James Strachey Barnes, René Benjamin, Pierre Daye, Ezra Pound, Paul Gentizon, Ernesto Giménez Caballero, Pierre Hubermont, Sisley Huddleston, George Montandon, Louis Thomas, Georges Oltramare.

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  • Fascisme, histoire d'un concept...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Paul Gottfried intitulé Fascisme, histoire d'un concept. Diplômé de Yale, Paul Gottfried a enseigné les Sciences politiques à l’Université d’Elisabethtown. Proche de Christopher Lasch et de Murray Rothbard, il est aujourd’hui un intellectuel conservateur influent aux États-Unis. La revue Nouvelle École (n°46 - 1990) avait traduit un de ses articles, "La gauche et le fascisme".

     

     

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    " S’il est un mot qu’on ne cesse d’entendre dans la vie politique c’est celui de « fasciste ». Traiter son adversaire de « fasciste » est devenu une sorte de réflexe défensif, censé assommer l’adversaire en l’assimilant à un sympathisant des thèses nazies.

    Paul Gottfried montre ici à quel point ceux qui emploient ce terme n’ont rien compris au fascisme et étalent surtout leur ignorance. En convoquant tous les grands analystes du fascisme, depuis l’après-guerre jusqu’à nos jours, il retrace les errements dans l’emploi du concept et s’efforce d’en donner une définition rigoureuse.

    Il explique d’abord en quoi le nazisme n’est pas le « fascisme générique » mais bien un cas « limite » et hybride, qui a emprunté au fascisme italien, au stalinisme mais surtout à la folie meurtrière d’Hitler. En gardant à l’esprit la construction politique et idéologique de Mussolini, il sépare ensuite méticuleusement  le « fascisme générique » des différents mouvements et régimes de droite, autoritaires ou conservateurs. Enfin, il met en lumière l’importance centrale de la révolution sociale et de la violence rédemptrice au cœur du fascisme latin.

    Outre l’étude de la signification historique du phénomène et de ses diverses interprétations, Paul Gottfried examine la longue histoire des controverses, polémiques et disqualifications dont il est l’objet. Si l’on veut employer des mots qui ont un sens, il apparaît en définitive que le fascisme n’a strictement rien à voir avec le maintien de l’ordre, la défense des racines chrétiennes de l’Occident, la critique de l’immigration non contrôlée ou la contestation de l’évolution des valeurs sociétales.

    Pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des idées politiques, cet ouvrage est une référence indispensable. "

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  • La saga des Peruzzi...

    Les éditions Globe viennent de publier Diomède, un roman d'Antonio Pennacchi, qui constitue la suite de Canal Mussolini (Liana Lévi, 2012), dans lequel l'auteur racontait les aventures de la famille Peruzzi engagée dans le colossal chantier mussolinien de l'assèchement des marais Pontins au sud de Rome.

    Écrivain populiste inclassable, passé dans sa jeunesse du néo-fascisme au maoïsme, et se réclamant désormais, l'âge venu, d'un populisme facho-communiste aussi original que sympathique, Antonio Pennacchi est l'auteur de Mammouth (Liana Lévi, 2013) et de Mon frère est fils unique (Le Dilettante, 2007), chronique de l'éducation sentimentale et politique d'un jeune italien dans les années 60, qui a été adapté au cinéma par Daniele Luchetti.

     

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    " Les Peruzzi ! La grande famille de paysans sans terre aux dix-sept enfants qui avait été embarquée par Benito Mussolini dans l'aventure du fascisme et ses chantiers spectaculaires en est à la troisième génération, et la guerre réussit l'impensable : diviser la famille, faire que des frères se battent à mort dans des camps opposés, Chemises noires, Armée royale, Résistance. Pourtant, tous veulent la même chose : libérer leur ville de Littoria, libérer leur peuple, libérer l'Italie entière ! Avec le débarquement, les marais Pontins sont dévastés, les villages pillés, les Peruzzi exilés à nouveau dans les montagnes comme des milliers de malheureux. Le cousin Diomède, lui, le rouquin bâtard, débrouillard et chanceux de 18 ans, prend la tangente et saisit sa chance. Il est au bon endroit au bon moment, dans les ruines fumantes de la Banque d'Italie d'où s'échappent les dollars. La reconstruction que tous appellent de leurs voeux, c'est lui qui va l'incarner. Devenir riche, courir partout, bâtir des villes entières, se faire appeler Big Boss par les Américains ? Oui, c'est possible, car impossible n'est pas Peruzzi ! Grâce à la verve intarissable d'Antonio Pennacchi, un demi-siècle d'histoire italienne défile à brides abattues. Et ce western familial, d'une ironie teintée de magie, donne un nom propre aux événements. La Mafia avait les Corleone, le peuple a les Peruzzi ! "

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