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européens - Page 4

  • La suprématie des peuples de bien...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Peter Columns consacré à la question de la recherche de la suprématie. Entrepreneur, Peter Columns est un ingénieur spécialisé dans les technologies de l’Intelligence Artificielle. Il anime le site Science et Remigration et tient un blog personnel.

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    La suprématie des peuples de bien

    Ces dernières années, l’expression de suprémacisme blanc a commencé à fleurir un peu partout pour désigner ceux désirant lutter contre la submersion migratoire et la tiers-mondisation des pays européens. Parce que l’accusation de racisme est tombée en désuétude, on accuse désormais les gens d’être des suprématistes. Cette accusation recouvre plusieurs degrés:

    • D’abord, l’accusation de volonté d’hégémonie mondiale. Même si l’Occident ne conquiert plus de territoires depuis des siècles, il reste néanmoins cette accusation que ce serait le monde qu’il faudrait “décoloniser”, car forgé par la suprématie occidentale durant des siècles. Par exemple, les industries culturelles européennes, ayant une portée mondiale, devraient représenter la diversité de l’humanité plutôt que de mettre en avant des Européens. En d’autres termes, l’excellence occidentale, dépassant les frontières de l’Occident, nous obligerait à représenter ce qui n’est pas occidental.

    • Ensuite, l’accusation de volonté d’hégémonie nationale. Il s’agit de la pensée que l’homogénéité ethnique des sociétés occidentales serait révolue, que les Européens ne seraient plus réellement chez eux, et que toute volonté de bloquer les flux migratoires, de les inverser, révèlerait la volonté de maintenir une société blanche. Cela va avec l’idée que les sociétés européennes seraient fondamentalement construites pendant des siècles par des blancs et qu’une “décolonisation” serait là aussi nécessaire, sur le propre sol des peuples européens.

    • Et enfin, l’échelle locale. C’est à dire le fait que les Européens devraient être dépossédés du droit de pouvoir vivre entre Européens, toute volonté de se préserver voudrait dire exclure les autres et faire donc preuve d’une suprématie ethnique sur un territoire quelconque. C’est à dire que la diversité devrait être présente en tout temps, en tout lieu, en quantité très importantes, dès qu’une société européenne se constituerait.

    • Pourtant, de toutes ces définitions du suprémacisme blanc, aucune ne semble juste. Il ne s’agit ni plus ni moins toujours que de supprimer des libertés aux peuples européens. Celle de pouvoir exprimer leur génie sans qu’il ne soit universel. Celle de pouvoir continuer à exister en tant que nations, de posséder des sociétés qui nous représentent. Celle de la liberté d’association en pouvant décider avec qui nous voulons vivre et construire un avenir commun.

    Derrière toute cette confusion sémantique, la question du suprémacisme reste pourtant fondamentale pour déterminer:

    • Quelles valeurs vont dominer sur un territoire?
    • Qu’est-ce qui garantit la liberté d’un peuple contre la force coercitive d’autrui?
    • Peut-on se maintenir sans volonté de suprématie, militaire hier, culturelle, technologique ou économique aujourd’hui?

    La suprématie est un revolver unique dont l’existence est inéluctable, qu’il vaut mieux confier aux peuples les plus bienveillants

    Qu’est ce que faire le bien? Si on devait m’accuser d’être un suprémaciste blanc, je répondrais que je suis pour la suprématie des peuples de bien.

    Je préfèrerais toujours une domination occidentale, portée sur le progrès, la dignité humaine et la liberté, qu’une domination chariatique arabe, tribaliste noire, communiste chinoise, etc. Les valeurs de la civilisation occidentale sont les meilleures. 97% des découvertes et inventions sont du fait des peuples européens. Ils sont ceux qui ont sorti l’humanité de la triste condition dont elle était issue. Ils auraient pu garder tous ces bienfaits pour eux, mais ce n’est pas ce qu’ils ont fait. Ils ont tenu à en faire profiter tout le monde entier, et ils en ont été bien mal remerciés.

    Dans la logique actuelle, tous les suprémacismes se valent. De fait, nous sommes passés d’une criminalisation du “racisme”, comme opposition à la submersion migratoire, à la criminalisation du “suprémacisme”, comme opposition au projet de “décolonisation” des pays occidentaux. Ce glissement sémantique ne témoigne en vérité que d’un insupportable relativisme. Qu’il soit d’extrême-gauche, considérant les valeurs du tiers-monde comme supérieures à celles du monde développé, ou bien du centre, parlant de tenaille identitaire, mettant la cause des remplacés à égalité avec celle des remplaçants.

    S’il existe toujours une suprématie, qui doit forcément appartenir à quelqu’un, il existe des suprémacismes. Quel serait le rapport par exemple entre un suprémacisme blanc qui souhaite préserver sur leur propre sol des peuples millénaires inventifs et bienveillants, et le suprémacisme islamique qui vient dans d’autres pays commettre des exactions, imposer sa culture à l’étranger et remplacer démographiquement d’autres populations? Les peuples ne se valent pas. Les cultures ne se valent pas. Les immigrations ne se valent pas. Les idéologies ne se valent pas. De la même façon, les suprémacismes ne se valent pas.

    Faire le bien, consiste à donner de la force à ceux qui sont des personnes de bien. Et d’abord et avant tout la force pour qu’elles se préservent elles-mêmes. De fait, elles sont souvent les plus sujettes à se remettre en question, à éprouver de la culpabilité, à douter d’elles-mêmes. Ne pas leur donner cette force, c’est donner la suprématie au pire.

    Par l’aide au développement et l’immigration de masse, c’est exactement ce que nous avons fait. Nous avons donné à des sociétés profondément viciées la possibilité de se développer géographiquement de façon exponentielle, avec même l’avènement de crimes de masse comme les viols collectifs de Telford ou de Rotherham sur le sol de pays qui étaient pourtant civilisés.

    Souvent, lorsqu’il est question de l’expulsion d’un violeur, l’argument opposé est que le violeur qu’il soit en France ou en Algérie continuerait de commettre des exactions. Mais c’est avec ce genre de raisonnement épouvantable que tous les pays civilisés se transforment en terres de culture du viol. La criminalité ne se transvase, en effet, pas uniquement d’un pays vers un autre. Dans les faits, nous permettons à des cultures criminogènes de se répandre, de se nourrir, et de dominer.

    De la même façon, les institutions internationales, dans toute leur efficacité très relatives, ne sont garantes des Droits de l’Homme que parce que les peuples européens ont encore un certain poids. Les Droits de l’Homme sont le devoir de l’Européen. Avec des Hommes de plus en plus nombreux, et des Européens de moins en moins. Nous avons aboli l’esclavage, nous avons reconnu l’auto-détermination des peuples, nous avons posé des barrières au pouvoir des États sur les individus, nous avons reconnu aux personnes de toutes origines, races, confessions le droit à une dignité. Qui nous reconnaitra tous ces droits? Personne sinon nous-mêmes. Qui se soucie aujourd’hui même de l’environnement, des inégalités, du sort des animaux?

    Le procès des peuples européens

    Systématiquement, toujours pour diminuer un risque de suprématie, il sera fait le procès des peuples européens, en mentionnant toutes leurs exactions réelles ou imaginaires. Pourtant, les exactions des peuples ne peuvent être jugées indépendamment des moyens à leur disposition, et de la suprématie qu’ils pouvaient avoir sur autrui. Un peuple peut ne pas avoir commis de crimes pour la simple raison qu’il n’en avait pas les moyens. Un peuple peut avoir commis beaucoup de crimes, mais que cela reste infinitésimal par rapport à ce qu’il était réellement en capacité de commettre. Les vrais peuples bienveillants sont ceux qui avaient les moyens de commettre le mal, et qui ne l’ont pas fait.

    De la même façon, il est trop facile de considérer comme bienveillants des peuples qui n’ont rien accompli. Toujours, réaliser des choses, avoir une histoire riche, implique son lot de conflits, de choix difficiles, d’erreurs qu’il ne fallait pas commettre. On reprochera ainsi toujours à ceux qui font, et jamais à ceux qui se drapent dans la pureté de l’inaction, voire de l’extinction. De ce point de vue, encore une fois, la contribution européenne a sorti l’humanité de sa condition originelle qui était épouvantable. Était-ce faire le bien que de s’éteindre?

    La liberté ne dépend que de celui qui possède la suprématie

    De fait, nous ne pouvons pas échanger notre liberté contre une autre. Nous ne pouvons pas céder notre pouvoir pour le bien de tous, car c’est avec ce pouvoir que nous garantissons les droits de chacun. C’est parce que nous avons la suprématie, que nous pouvons imposer de bonnes valeurs. Cette liberté a été acquise dans le sang, oui, et elle n’aurait jamais pu être acquise autrement. C’est parce que nous voulions être forts et que nous étions épris de liberté, que nous sommes devenus libres, et que les autres sont devenus libres aussi.

    La liberté ne peut pas aller sans le suprémacisme. C’est la volonté constante en tant que peuple de devenir plus fort qui fait que nous nous maintenons au-dessus de ce qui voudrait bien nous asservir. Et pour un monde en paix, le mieux reste de militer pour la suprématie des peuples de bien. C’est l’adage bien connu si vis pacem, para bellum. Si pour avoir la paix, il faut préparer la guerre, encore faut-il avoir la volonté de dominer en cas de conflit.

    L’histoire de la suprématie a été violente, oui. Mais ce n’est que parce que nous avons gagné à ce jeu, que nous avons pu instaurer un monde qui soit plus paisible, où la suprématie se joue sur le territoire économique et technologique. Absolument rien ne garantit que les règles resteront les mêmes une fois que nous ne serons plus les plus influents. Les Européens ont tellement été au dessus de tout durant des siècles qu’ils ont fini par penser que leurs propres dogmes étaient universels. Et lentement, ils réapprennent les véritables règles du jeu.

    Si nous devenons minoritaires, si nous devenons faibles, cette liberté ne dépendra que d’autrui. Cet autrui qui génocide sans sourciller les minorités quand il est majoritaire, qui envahit le pays d’à coté juste parce qu’il le peut, qui considère la femme comme un butin, qui pratique l’esclavage encore, qui rêve de mettre le monde à la merci de la charia ou bien du Parti.

    La volonté de suprématie est le feu intérieur d’un peuple

    Parler de suprémacisme blanc sur le sol occidental, n’a qu’un seul effet concret: démoraliser encore un peu plus les Européens, leur interdire les rêves de grandeur, leur refuser le droit de faire grandir tout ce qu’ils aiment sur leur propre sol, après leur avoir refusé le droit de se préserver. C’est tirer une balle dans la tête de toutes les valeurs positives occidentales.

    C’est parce que nous avons un rêve de grandeur, parce que nous voulons accomplir des choses, parce que nous voulons être une puissance économique et technologique, parce que nous voulons avoir la population la plus érudite, que nous allons de l’avant, que nous restons compétitifs, que notre travail de tous les jours trouve un sens. C’est parce que nous pouvons avoir une identité, et que cette identité débouche sur des accomplissements, que nous pouvons trouver une cohésion. Sans suprémacisme, sans identité, nous avons la liberté sans rien pouvoir en faire. En attendant qu’on nous prenne la liberté tout court.

    Par conséquent, il revient de poser une question simple: si vous n’êtes pas pour la suprématie des peuples européens, si garantir leur force dans l’équilibre mondial ne vous apparait pas comme une nécessité, si vous ne voulez pas voir les valeurs et les réalisations occidentales grandir avec le temps, qu’est-ce qui doit selon vous dominer à la place ?

    Peter Columns (Blog de Peter Columns, 3 février 2021)

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  • Demain la sécession ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh Info et consacré à la signification profonde de la "prise" du Capitole par les manifestants trumpistes à Washington.

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    Sécession. La fracture civile, culturelle, politique et ethnique aux USA, demain dans toute l’Europe ?

    Les évènements qui se sont déroulés le 6 janvier 2021 dans le Capitole, à Washington, sont historiques. Non pas parce que les manifestants ayant répondu à l’appel de Donald Trump ont réussi un « coup d’État » – ils n’ont rien réussi du tout si ce n’est à être repoussés et à perdre la vie pour 4 d’entre eux sous les balles de la police américaine.

    Non, c’est historique parce qu’inédit (jamais par le passé des manifestants n’avaient pénétré dans le Capitole, jamais non plus le symbolique drapeau Confédéré n’y était rentré…). Parce que c’est le cri de rage de ce peuple sur qui la petite caste politico-médiatique et économique aux manettes, urine depuis depuis des années.

    Il fallait les lire, ce mercredi soir, en France, les Twittos affolés dans les rédactions mainstream, dans les cabinets ministériels. Ils n’avaient pas assez de mots pour décrire leur indignation, leur colère, face à ce coup médiatique réussi mais coup politique échoué (pour le moment). Il fallait les voir ces sénateurs américains, qui prétendent pourtant à faire la pluie et le beau temps d’une des plus grandes puissances mondiales, paniqués, planqués, terrés les uns contre les autres, de peur d’avoir à rendre directement des comptes aux manifestants dans l’enceinte de ce parlement.

    Au delà de ce symbole, ce sont les États-Unis qui sont tout simplement en train d’exploser. Géographiquement, politiquement, culturellement, ethniquement. L’American Way of Life, fantasme de notre petite élite qui multiplie les allers retours outre Atlantique, s’effondre. Le pays est bien trop divisé, les intérêts des uns et des autres bien trop divergents, pour que cela tienne.

    Les « minorités » ethniques sont en passe de ne plus l’être, tandis que la majorité blanche est elle aussi en passe de ne plus être une majorité. Si vous changez la structure ethnique progressive d’un pays, alors il est normal que le pays ne soit plus le même. Culturellement, politiquement, les USA sont divisés entre ceux qui ont fait de ce pays le berceau universitaire de toutes les idéologies les plus folles qui déferlent aujourd’hui sur l’Europe (Gender, LGBTisme, droits des minorités…) et ceux qui entendent bien ne pas céder le moindre centimètre aux fossoyeurs de la famille traditionnelle, de la vie, de l’identité qui a majoritairement contribué à forgé les USA.

    On pourrait dire que « cela ne nous regarde pas », nous les Européens, et nous aurions tort. Depuis qu’ils ont « libéré » le vieux continent à la fin de la Seconde guerre mondiale, les Yankees n’ont eu de cesse de vouloir coloniser l’Europe pour mieux la dominer. Une colonisation mentale, spirituelle, culturelle, commerciale, économique et politique. De Mac Donald's à Deliveroo, de la TV Realité à Netflix, les américains nous ont imposé leur façon de voir le monde. Et pour asservir cette domination, ils ont fondé et dominé durant des décennies les institutions mondiales, de l’OTAN à l’ONU, en passant par l’OMS et toutes les organisations dirigées par la petite caste, et jamais élues par les peuples du monde.

    Ce qui se produit aujourd’hui aux USA arrivera demain, en Europe, et nous commençons déjà à le voir germer. Au nom d’une mondialisation pour laquelle les peuples n’ont pas signé, il se trouve aujourd’hui en Europe beaucoup trop d’ethnies, de religions et de cultures différentes, qui, démographiquement nombreuses, ne pourront pas vivre ensemble à terme.

    Le poison gauchiste/progressiste américain à la sauce Evergreen a par ailleurs contaminé une partie de nos élites, mais aussi de nos universités. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ceux qui sont formatés à ce modèle et ce qui y sont formellement opposés ne peuvent plus se parler, se comprendre, et demain, ne pourront plus vivre ensemble, c’est certain.

    Nos élites sont culottées. Cela fait des décennies que certains annoncent le péril en la demeure, que ce soit aux USA comme en Europe, et voici qu’ils accusent maintenant ici les Trumpistes, là les « populistes » ou encore les « factieux d’extrême droite » (et toute la ribambelle de sobriquets dont on affuble désormais les opposants au système, du complotiste au survivaliste….) de semer les germes de la discorde. Alors même que ce sont eux, ceux qui se repassent les postes importants depuis des décennies, comme on passe d’un ministère en France à un poste de diplomate à l’OMS encore en 2021 malgré un échec patent, qui ont tout cassé.

    Non messieurs. Un peu de sérieux. Si Sécession il y a un jour – et elle est bien partie pour exister, au moins demain aux USA – ce sera de votre faute. Vous avez voulu imposer un modèle multiculturel, multi confessionnel, et une mondialisation destructrice, à des peuples qui ne se sont jamais prononcés dans les urnes pour cela. Vous avez voulu mélanger sur des territoires restreints des peuples du monde entier qui pourtant, durant des siècles, ont fait en sorte de vivre tranquillement et plutôt paisiblement chacun sur leurs terres. Vous ne cessez de vouloir culpabiliser l’homme blanc, et ses millénaires d’histoire, tout en prônant la destruction de la cellule familiale et le règne à venir de la femme consommatrice et libérée n’ayant pratiquement plus besoin d’hommes pour se reproduire.

    Et vous vous plaignez ensuite que votre cible refuse de se laisser abattre ? Vous ne comprenez pas que des hommes et des femmes qui portent en eux des siècles d’histoire, de conquêtes, d’inventions, de génies, refusent de mourir ?

    Il serait grand temps d’ouvrir les yeux. Le monde occidental ne se résume pas à celui que l’institut de propagande Netflix voudrait nous décrire dans ses films et ses séries.

    Il y a dans tout l’Occident, des Européens et des descendants d’Européens qui ne se rendront jamais. Les évènements du 6 janvier en sont un petit aperçu.

    « Jouez pas aux cons avec nous ». Tyler Durden.

    Julien Dir (Breizh-info, 8 janvier 2021)

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  • L'avenir des Européens...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection de l'Institut Iliade, sous le titre L'avenir des Européens, une anthologie de textes de Friedrich Nietzsche, rassemblés par Pierre-Marie Durand et préfacés par Rémi Soulié. Écrivain et philosophe, Rémi Soulié est notamment l'auteur de Racination (Pierre-Guillaume de Roux, 2018) et de Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (Seuil, 2014)

     

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    " Nietzsche demeure un éveilleur que les âmes nobles et fortes se doivent de connaître et de fréquenter assidûment, sans préjugés ni certitudes. Mais comment aborder ce massif de textes et s’en faire un allié dans la tempête ? En laissant mourir le vieil homme en nous — le Dernier Homme — pour retrouver les voies de la volonté, de la puissance et du devenir.

    Cette anthologie originale mobilise une centaine de textes pour répondre à l’une des questions sans doute les plus cruciales de notre temps : l’avenir des Européens. La première partie, « Décadence », analyse l’origine de la déchéance de l’Europe depuis son effondrement intérieur sous l’Empire romain jusqu’au nihilisme contemporain. La deuxième partie, « Renaissance », explore les pistes de la grande aventure à venir de l’Europe pour ceux de ses fils qui sauront renouer avec son héritage antique sur les chemins étroits et héroïques de la surhumanité.

    G. K. Chesterton dénonçait des « vertus chrétiennes devenues folles ». Nietzsche commande : « Deviens ce que tu es. » "

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  • Pas de souveraineté européenne sans défense commune...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du général Vincent Desportes, cueilli sur le site de l'Association de soutien à l'Armée française et consacré à la nécessité d'une défense européenne. Spécialiste de la stratégie, le général Desportes est notamment l'auteur de Comprendre la stratégie (Economica, 2001), de Décider dans l'incertitude (Economica, 2004) et, dernièrement, de Entrer en stratégie (Robert Laffont, 2019).

     

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    Pas de souveraineté européenne sans défense commune

    Mali, Méditerranée orientale, Niger et même cyberespace… Les situations de conflits apparaissent partout et l’Europe semble les bras ballants.  Elle doit assumer une stratégie de puissance.

    Dans la succession des crises qui secouent le monde, que fait l’Europe ? Rien, ou trop peu. Tension politique en Biélorussie, chantage turc aux réfugiés, coup d’Etat au Mali, chaos guerrier en Libye, autodestruction du Yémen : l’Europe, première puissance économique, regarde presque passive se régler des problèmes qui la concernent au premier chef ! Au plan international, elle paraît absente et compte sur d’autres pour garantir ses lendemains.

    Face à des Etats-Unis erratiques, une Russie agressive, une Chine conquérante, face à des menaces sécuritaires émergentes et de nouveaux défis stratégiques, l’Europe doit balayer ses illusions pour saisir le monde tel qu’il est, forgé de souverainetés et de puissances. Et si nous, Français, voulons rester ce que nous entendons être, notre discours et nos actes ne peuvent qu’être européens.

     

    Un nouvel environnement stratégique

    Premier constat : le démantèlement du monde créé à San Francisco en 1945, tué par ceux qui l’ont créé. Dès l’origine, le ver était dans le fruit. L’architecture multilatérale du 26 juin 1945 supposait l’égalité des membres et leur acceptation du principe de souveraineté limitée. Très vite, les Etats-Unis ont estimé que leur « destinée manifeste » leur demandait de dominer le monde : ils n’avaient donc pas à se plier à la règle qu’ils avaient eux-mêmes établie. Ils la rejettent aujourd’hui : le multilatéralisme serait la source de tous leurs maux.

    Second constat : la croissance des tensions militaires. En 2019, les dépenses militaires mondiales ont atteint leur apex depuis la fin de la Guerre Froide. Le budget militaire des Etats-Unis, avec 732 milliards de dollars en 2019, en augmentation de 5,3%, représente 38% du total. Celui de la Chine, en hausse constante, est avec 261 milliards de dollars le deuxième mondial, cinq fois ce qu’il était il y a quinze ans. L’Inde a accru son budget de 6,8% pour le porter à 71,1 milliards de dollars. En Europe, la Russie fait la course en tête, augmentant son budget de 4,5% : avec à 65,1 milliards de dollars, elle se situe dans le top 5 des puissances militaires.

    Troisième constat : la franche détérioration de la relation transatlantique. Son histoire a toujours été subordonnée à la vision des Etats-Unis : une Europe solide mais vassale, sans leadership, qui ne leur fasse pas d’ombre. Leur but ? Maintenir l’Europe en constant devenir ! Les Etats-Unis n’ont jamais aidé les Européens à s’affirmer et parler d’une seule voix, les en décourageant même. Depuis 2017, le phénomène s’est accéléré. Le président américain retire ses troupes de Syrie sans concertation avec ses alliés européens contre lesquels il mène sa guerre commerciale. Il fait l’apologie du BREXIT et critique l’OTAN. Au plus fort de la pandémie, la règle a été celle de l’égoïsme et de l’indifférence envers ses alliés traditionnels.

    Quatrième constat : la montée dominatrice de la puissance chinoise. La volonté de son président est claire : faire de son pays la première puissance économique et militaire en 2049. La Chine veut imposer son modèle dans un nouvel ordre mondial dont les Etats-Unis et l’Europe auraient perdu le leadership. Encore récemment, les dirigeants occidentaux balayaient ces réalités dérangeantes. Ce n’est plus possible : la dépendance est devenue criante dans les domaines industriels et ceux des ressources critiques.

     

    Peut-on croire au retour de l’Amérique ?

    Le découplage Europe-Etats-Unis peut-il être corrigé ? Non : nous appartenons déjà à deux planètes différentes. Ecoutons le président des Etats-Unis : « America first only » ou pire : « Je crois que l’Union Européenne est un ennemi pour les Etats Unis ». Inexorablement ceux-ci se tournent vers le Pacifique. De plus en plus asiatiques, de plus en plus hispaniques, de moins en moins « caucasiens », les Américains deviennent chaque jour un peu moins européens : dès 2040, la population d’origine européenne sera devenue minoritaire. Ce pivot vers l’Asie ne traduit d’ailleurs que la réalité stratégique. Les Etats-Unis, affranchis de leur dépendance énergétique à l’égard du Proche-Orient, connaîtront de brefs regains d’intérêt pour l’Europe, mais pas d’illusions : même avec Biden, la tendance ne s’inversera pas. Le président Obama se disait déjà le premier président du Pacifique

    Il est donc fort hasardeux pour l’Europe de lier son destin à celui des Etats-Unis. Pourtant, plus le parapluie américain est une chimère, plus les Européens s’y accrochent ; hélas, en leur donnant un faux sentiment de sécurité, l’OTAN est devenue un frein politique à l’unité européenne et un ferment de déresponsabilisation. Elle est, en ce sens, devenue une menace pour la sécurité de la France et de l’Europe.

     

    Le monde a besoin d’Europe.

    L’Europe est-elle nécessaire ? D’évidence oui, puisque l’Occident a perdu son leader, les Etats-Unis ayant trahi leurs pères fondateurs et leurs alliés comme d’ailleurs les principes philosophiques et moraux qui ont fait leur grandeur.

    Pour combler cette déliquescence, notre monde dérégulé a besoin de l’Europe, une Europe mature, née d’affrontements fraternels meurtriers, puis des « Lumières », puis de massacres encore, une Europe devenue raisonnable, pôle de sagesse et d’équilibre par le sang versé, porteuse des valeurs humanistes, dans un monde qui court au gouffre.

    L’Europe est aussi nécessaire à chacune de nos nations : isolément, elles sont toutes trop faibles pour survivre, protéger leur culture, leur art de vivre, leur liberté. Sans union, demain, nous serons livrés à des entreprises et technologies chinoises, des logiciels américains, nous nous abreuverons de sous-culture américaine et n’aurons plus le choix que de subir.

    Cependant, pour être utile, l’Europe doit parler au monde. Le peut-elle ? Ses rêves congénitaux l’ont mal préparée à affronter les défis futurs : elle est encore un acteur aphone parce que la puissance militaire est un facteur clef de l’indépendance et que la sienne est inexistante. Pour être entendue, l’Europe doit être militairement forte puisque la voix des nations ne porte qu’en fonction du calibre de leurs canons, vérité regrettable mais éternelle.

     

    Peut-on rêver encore d’une défense française ?

    C’est un rêve mortifère. La construction de l’Europe de la défense relève d’un impératif d’échelle : en termes de défense, celle des nations est dépassée. Une puissance moyenne ne peut plus se doter d’un système de défense cohérent, comme ce fut le cas jusqu’au milieu du XXème siècle.

    D’abord en raison de l’expansion continue des domaines de conflictualités, de la terre hier au cyberespace aujourd’hui, et demain dans tout nouvel espace conquis par l’homme. Or, à l’expansion des espaces de guerre ne correspond nullement celui des budgets militaires : aucun Etat européen n’est plus en mesure de constituer en solo une capacité d’action substantielle dans chacun des espaces d’affrontement.

    Ensuite en raison de l’explosion du coût des équipements. Chaque nouvelle génération multiplie leur prix par dix au moins. Tout Etat est donc contraint de réduire ses parcs à chaque saut générationnel ou d’accepter le décrochage technologique. La conséquence ? Sauf pour les superpuissances, le choix est simple : accepter un système de défense échantillonnaire affaibli de larges déficiences capacitaires, ou bien opter pour le rétablissement de la cohérence au niveau supranational. Pour les nations européennes, il est donc techniquement nécessaire de retrouver là l’exhaustivité qui leur manque.

    C’est ici qu’apparaît à nouveau la nécessité d’une défense européenne, car ce niveau supranational doit être fiable et ce n’est plus le cas de l’Alliance atlantique.

     

    Construire la défense de l’Europe … pour l’Europe et par l’Europe

    Aujourd’hui, les États-Unis fournissent, selon les secteurs, 70 à 100 % des capacités de l’Alliance: ce niveau de dépendance est dangereux. Pourtant, l’Union européenne, malgré les chocs que constituèrent entre 2015 et 2017, les attentats terroristes, les attaques cyber ou l’afflux incontrôlé de migrants, reste toujours aussi mal préparée à la gestion d’une crise de sécurité sur son sol ou à sa périphérie.

    Les pays européens auraient donc tout intérêt à affermir leur contribution à cette mission de sécurité collective. Il leur faut rationaliser des appareils militaires comportant aujourd’hui autant de redondances que de carences capacitaires. Faute de convergence des programmations nationales, les dépenses militaires des États européens ont un médiocre rendement, la recherche de défense est sous financée, la relève des grands équipements est problématique : il faut donc européaniser les processus d’acquisition des équipements militaires mais aussi consolider la base industrielle et technologique de défense de l’Union. C’est vital pour l’équipement de nos armées comme pour l’industrie européenne. En outre, que ce soit pour la gestion de crises civiles ou les opérations militaires, les outils de planification, de conduite et de commandement de la PSDC sont inadaptés : l’UE a besoin de sa propre « tour de pilotage » des crises.

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    La croissance économique européenne s’est faite dans une merveilleuse insouciance devenue mortifère. Hédonistes aveugles, les Européens sont tout simplement sortis de l’histoire ; il vaudrait mieux qu’ils y entrent à nouveau, mais non par une porte dérobée. Leur salut suppose que ce soit en puissance.

    La principale illusion européenne était le caractère facultatif de la force : les évolutions dangereuses du monde doivent nous ramener au réalisme. Voulons-nous que les Etats-Unis continuent à nous dicter ce que doit être notre position vis- à-vis de la Chine ? Voulons-nous conserver notre statut de vassal, ou souhaitons-nous compter dans le monde et influer sur son devenir ? Les questions sont simples : quelle volonté, quels moyens, quels buts ? Changeons de paradigme : l’Europe économique doit devenir politique et géopolitique.

    La souveraineté de nos États suppose la recherche parallèle de l’autonomie stratégique aux niveaux national et européen. Ils sont complémentaires : la souveraineté européenne n’est pas un substitut à la souveraineté nationale mais son indispensable complément, voire sa condition. Nos vieilles nations ne pourront exister que dans et par l’Europe. Il y a 60 ans, à l’Ecole Militaire, Charles de Gaulle le martelait : « Il faut que la défense de la France soit française ». Eh bien il faut aujourd’hui que la défense de l’Europe soit européenne.

     

    Général (2S) Vincent Desportes (ASAF, 1er septembre 2020)

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  • Contre la diabolisation !...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans leur collection Cartouches un court essai de Jean-Yves Le Gallou intitulé Manuel de lutte contre la diabolisation. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016) et Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018).

     

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    " La diabolisation est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant de « racisme », d’« homophobie », de « populisme », d’« extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. De la domination culturelle par les « progressistes ». Et de l’abaissement de l’Europe et des Européens par la culpabilité et la repentance. Ce livre vise à donner aux diabolisés la force et les moyens de relever la tête.

    Alors que faire? Ne pas plier le genou, relever haut la tête. Assumer, faire face, combattre les mensonges. Démasquer et contre diaboliser les diabolisateurs. "

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  • A la recherche des Dieux...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer un récit de Bruno Favrit intitulé A la recherche des Dieux, avec une préface de Pierre Gillieth. Amateur de marches en montagne et lecteur de Nietzsche, Bruno Favrit a déjà à son actif une œuvre conséquente, avec des romans et récits, comme Le soleil d'or (Alexipharmaque, 2015) et Fort à faire (Auda Isarn, 2016) ou des essais, tels Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) et Esprit du Monde (Auda Isarn, 2011). Il a également publié un recueil d'aphorismes, Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013) et le premier tome de son journal, Midi à la source (Auda Isarn, 2013).

     

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    " Le miracle grec et sa civilisation-socle ont jeté les bases, il y a 2 500 ans, de tout ce qui est cher aux Européens : les arts (théâtre, musique, architecture, poésie), la philosophie (tant politique qu’humaine), le politique et la (vraie) démocratie directe.

    Si cet héritage n’avait pas été digne, si nous n’avions pas eu les Grecs, les Romains, les Normands, les Ger­mains, les Celtes et tous ces peuples intrépides et inventifs, le christianisme aurait pu s’installer tranquillement en Europe et se prévaloir d’avoir assis notre civilisation dans une histoire univo­que.

    Or l’Europe ne s’est pas débarrassée de ces Hommes illustres, empereurs, généraux, explora­teurs, savants, artistes, qui ont su témoigner de la grandeur de leur civilisation.

    À ceux-là, nous devons ajouter les philoso­phes. Ces penseurs, souvent peu considérés comme ac­teurs de l’élaboration de notre destin, consti­tuèrent pourtant de manière déterminante l’es­sence même de l’Antiquité. Malgré quelques re­gret­­tables épisodes comme la mort forcée de Socrate, la philosophie pouvait s’y trouver bien et s’y développer. C’est que l’on avait alors une hau­te idée de la pensée à l’heure où l’on savait aussi mourir pour l’honneur et la liberté.

    L’aspect es­sentiel de la philosophie a été énoncé par Sénèque qui incitait l’individu à agir plutôt qu’à bavarder.

    L’Europe a montré en effet qu’elle savait agir – même si la tendance est plutôt ramenée aujour­d’hui vers l’attentisme et la concertation. Pour l’auteur, l’enseignement de la philosophie païenne doit être ainsi com­pris, fait de droiture et d’honnê­teté : « Savoir accessoire­ment recon­naître ses com­pagnons pour qu’ils se trouvent à nos côtés le jour où il nous faudra aller en terres dangereuses. » "

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