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bien-pensance - Page 4

  • Gauchisme culturel et démocratie du chaos...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une conférence de Jean-Pierre Le Goff sur le thème « Gauchisme culturel et démocratie du chaos», prononcée le 29 mars 2014 devant le cercle Politique autrement.

     

     

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  • A propos de la censure et des censeurs...

    « Dans la mesure où l'on cherche à modifier ce que pensent les personnes à l'âge adulte, soit par des lois limitant leur liberté d'expression,qui sont parfois présentées comme ayant une valeur pédagogique, soit par des campagnes faites par des associations subventionnées par les pouvoirs publics, on entre dans une sorte de totalitarisme mou, ce qu'on pourrait appeler le stalinisme bobo. »

     

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jean Bricmont à Kontre Kulture à l'occasion de la sortie de son livre La République des censeurs (L'Herne, 2014). Chercheur et professeur en physique théorique, Jean Bricmont est un disciple de Noam Chomsky et un défenseur de la liberté d'expression. Il s'est fait connaître dans le monde des idées par un livre, Impostures intellectuelles (Odile Jacob, 1997), écrit avec Alan Sokal dans lequel il étrillait quelques pontes (Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Bruno Latour...) de la pensée socio-philosophique française...

     


    Jean Bricmont sur son livre "La République des... par kontrekultureA

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  • « Libération », du maoïsme au moralisme...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré à la ligne éditoriale du quotidien Libération dont les ventes en kiosque sont en constante diminution et ne sont plus en mesure d'assurer sa survie...

     

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    « Libération », du maoïsme au moralisme

     

    De leur passé gauchiste, les bourgeois-bohèmes de Libé conservent cependant la phobie de la sécurité et de l’ordre

    D’abord, le doute : doit-on tirer sur une ambulance ? Peut-on courir le risque d’attenter à la liberté de la presse ? Puis le sens du réel l’emporte : ces vingt années écoulées, Libération a tant soutenu les pires lubies de la “culture de l’excuse”, tant déversé de moralisme et d’“antiracisme” monochrome sur les criminologues fermes face au crime, que la crise vécue par ce quotidien tourne à la bonne nouvelle pour la liberté de penser.

    Remontons d’abord aux origines : en 1973, Libé est fondé par des gauchistes idolâtrant Mao Tsé-Toung, (les “Maos”), au moment même où leur dieu vient de présider, coup sur coup, à deux des pires génocides du XXe siècle, dont la funeste “Révolution culturelle” et ses millions de morts – une “catastrophe nationale” pour le pouvoir communiste chinois d’aujourd’hui.

    Mais bien pire encore et même méconnu, ce “Grand bond en avant” (1958-1962) dont le “Soljenitsyne chinois” Yang Jisheng, communiste lui-même, a établi qu’il avait provoqué 36 millions de morts (bien plus que la première Guerre mondiale… 450 fois le nombre de victimes du bombardement atomique de Nagazaki !).

    Ce “génocide le plus épouvantable de toute l’histoire humaine” (New York Times, 7/12/2012) trouve son origine dans le pur fanatisme communiste d’un Mao alors divinisé, en pleine paix, hors de tout désastre naturel et dans une orgie d’horreurs : cadavres jonchant les routes, cannibalisme et nécrophagie familiales, etc.

    Extrait des archives du PC chinois, ces rapports, parmi des milliers d’autres : un paysan exhume quatre cadavres pour les dévorer… une fillette abandonnée tue son petit frère de quatre ans pour le manger… Traversant en bus une province ravagée par la disette, un journaliste de l’agence officielle Xinhua confesse : “Je voyais un cadavre après l’autre au bord de la route, mais nul dans le bus n’osait parler de la famine…”

    Quelques brèves années après ces tragiques crimes contre l’humanité, de jeunes bourgeois gauchistes français s’entichent de Mao et du maoïsme.

    Mais précisons d’abord le concept de “crime contre l’humanité” : la Cour pénale internationale y prévoit clairement l’extermination : “Le fait d’imposer intentionnellement des conditions de vie telles que la privation d’accès à la nourriture et aux médicaments, calculées pour entraîner la destruction d’une partie de la population.” S’agissant aujourd’hui de la Syrie, cette définition est encore renforcée par la voix autorisée du prix Nobel de la paix Elie Wiesel, qui martèle : “Lorsqu’on tue ses propres citoyens en nombre, cela s’appelle un crime contre l’humanité.” (AFP, 23/2/2014.)

    Retour aux “Maos” : hors du prolétariat qu’ils fantasment, point de salut ! Leur idéal : “Servir le peuple”, défendre la “Cause du peuple”. C’est l’époque où un chœur de gosses de riches chante sans rire : “Ecoutez-les nos voix, qui montent des usines…”

    Dans la foulée, Libération est créé. Sa charte d’origine est claire : il doit “donner la parole au peuple”. Mais la désillusion vient vite : les vrais prolétaires rejettent leur indigeste cocktail Mao-Althusser-Lacan. Les maoïstes et leur journal virent alors à l’anarchisme bohème, au libéralisme libertaire ; le contenu du quotidien passant, lui, du journalisme à l’exorcisme et de l’information à l’inquisition.

    Pour les ex-Maos devenus bobos, ces ouvriers qui les ont dédaignés deviennent ensuite objet de mépris, puis de haine : de “Servir le peuple” à salir le peuple… Le 24 novembre 2011, à l’issue de cette trajectoire de trahison, un article de Libé intitulé “Debout les autodamnés d’Angleterre”, vomit une culture ouvrière – de fait éloignée des Gay Prides – marquée par “l’obsession de la masculinité … imprégnée par un violent racisme et sexisme”, avec le risque “d’interprétations réactionnaires et fascistes”.

    Alors, des damnés de la Terre, les prolos ? Pas du tout : ces proto-fachos n’ont que ce qu’ils méritent.

    De leur passé gauchiste, les bourgeois-bohèmes de Libé conservent cependant la phobie de la sécurité et de l’ordre. Dans ses articles et dans les colloques qu’il organise, Libé pourfend toute mesure d’ordre, assurant que l’insécurité est un fantasme et les pires voyous, des victimes de l’exclusion et du racisme. Ceux qui prônent la sécurité ? Des fascistes et rien d’autre.

    En février 2013, son colloque “Prise d’élans pour la ville”, consacré aux “quartiers populaires” et banlieues, ne pipe mot du crime ni des bandes – Libé ou l’art d’ignorer l’éléphant dans la pièce…

    Le 4 octobre dernier encore, entre les tirs de kalachnikov et le pillage des campagnes, Pierre Marcelle, Bobo-en-chef de Libé, ironise lourdement sur “le maxi délinquant de 14 ans déjà épinglé quatorze fois pour vols de Carambars, racket de tickets de métro et tapage nocturne à Mobylette”.

    Résultat : outrés par cet aveuglement et par ces anathèmes, des lecteurs se détournent. Les ventes s’effondrent : moins 40 % de 2012 à 2013. Et même, Libé aurait déjà disparu, sans les millions d’euros de subventions de l’Etat et les dotations de ses actionnaires. Et quels actionnaires pour un journal naguère gauchiste ! Un “promoteur”, une “société foncière” une “banque d’affaires”… Un “capitaliste italien”…

    Cette déroute ramènera-t-elle Libé à la raison ? A exposer la réalité criminelle ? A ne plus ironiser sur le martyre que vivent les habitants de HLM dont les couloirs sont occupés par des racailles ; ou les usagers du RER détroussés par des voyous ?

    A ne plus s’indigner par pleines pages de l’antisémitisme de Martin Heidegger, en occultant totalement celui, pire encore, de Karl Marx ? A abandonner son sectarisme aveugle ?

    Bref, Libé, qui exalte la “diversité”, comprendra-t-il un jour que ce concept peut dépasser la couleur de l’épiderme pour atteindre celui de sa ligne éditoriale ?

    Qu’il se reprenne ainsi et Libé verra à coup sûr ses ventes augmenter. Une renaissance qui serait alors, et tout ensemble, bénéfique à la liberté de la presse, comme à celle de penser librement.

    Xavier Raufer (Le Nouvel Économiste, 21 mars 2014)

     

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  • A propos des nouveaux bien-pensants...

    Le 4 mars dernier, Pascal Esseyric et Patrick Péhèle, les animateurs de la revue Eléments, recevaient Michel Maffesoli et Hélène Strohl dans leur émission de Radio Courtoisie, Les Chroniques de la vieille Europe, à l'occasion de la sortie aux éditions du Moment de leur essai Les nouveau bien-pensants.

    Vous pouvez écouter ci-dessous cette émission.

     

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  • Décryptage des médias sur TV libertés...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la première d'I-Média sur TV libertés, une émission hebdomadaire consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia. La chasse à la désinformation, aux manipulations et au politiquement correct est ouverte !...

     

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  • Lettre aux Norvégiens...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai de Richard Millet intitulé Lettre aux Norvégiens sur la littérature et les victimes. Il revient à cette occasion sur son Eloge littéraire d'Anders Breivik qui avait suscité une violente polémique et lui avait valu une mise au ban du monde littéraire.

     

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    " [...] Depuis qu'il tut contraint de démissionner du comité de lecture de Gallimard en septembre 2012, l’écrivain, en faveur duquel nulle pétition ne circula, est un homme seul, assigné à résidence, lecteur intermittent de quelques manuscrits de second choix, et qui ne participe à aucune décision éditoriale. Gallimard continuera-t-il à publier ses romans ? Rien n'est moins sûr, tant le courage est une vertu rare dans le petit milieu littéraire. Lui demeure acquise la fidélité d'un jeune éditeur, Pierre-Guillaume de Roux, qui n'est pas en vain le fils du réfractaire que fut Dominique de Roux, et de quelques journalistes, parmi lesquels, inattendu, Franz-Olivier Giesbert, qui lui a ouvert les colonnes du Point. Sans compter la cohorte de ses lecteurs anciens et les nouveaux, venus à lui dans le sillage du scandale et de la conjuration des "indignés" professionnels.

    Son orgueilleux refus de la repentance aggravera la vindicte à son égard. «Échec, opprobre, solitude: j'en ai toujours fait mon sel, écrit l'auteur dans sa Lettre ouverte aux Norvégiens... C'est pourquoi je ne prétends pas plus au martyre qu'à la pitié, non plus qu'à la condescendance moralisante ou psychologisante par laquelle on m'incite parfois à regretter, chez moi, je ne sais quelles dispositions à la provocation, voire au masochisme. »

    Revenant sur le réquisitoire prononcé à son encontre par de vertueux censeurs qui, pour la plupart, n'avaient lu que le titre de son essai, Éloge littéraire d'Anders Breivik, par lequel le scandale était advenu, Millet récuse les principaux griefs de ses juges: il n'a jamais fait l'apologie d'un tueur de masse, mais seulement vu en lui le produit
    pervers, le choc en retour, d'une politique iréniste ; il n'a pas voulu dire que ses victimes, complices d'un système néfaste, méritaient de mourir, et s'il n'a pas manifesté de compassion pour elles, alors qu'il se sent depuis toujours solidaire de tous les vaincus de l'Histoire, c'est que le silence lui paraissait le seul signe de respect, voire de compassion, qui n'a pas besoin d'être ostentatoire.

    Est-il nécessaire de souligner que cette défense orgueilleuse ne convaincra pas plus ses critiques qu'elle ne désarmera la haine à son endroit : car bien loin de se présenter en coupable repentant, nu-pieds sur le chemin de Canossa, Millet ne renie pas ses propos sur les menaces que le multiculturalisme et l'immigration extraeuropéenne font courir à l'identité européenne.

    Ni raciste, ni nationaliste, ni fasciste, ni xénophobe, ni provocateur, il se pose en victime émissaire et revendique son « innocence d'écrivain solitaire», refusant le déni de réalité et la décadence de la littérature, et « cherchant dans la langue une voie qui est celle de la vérité». Condamné à l'infamie et à la damnatio memoriae, banni de la scène publique - comme l'a montré, après qu'il ait été accepté et loué,
    le soudain refus du livret que Luc Bondy lui avait demandé pour un opéra de Marc-André Dalbavie, Charlotte Salomon —, il sait que les conséquences de "l'affaire Millet" se feront sentir longtemps encore et que seules, peut-être, les générations à venir rendront
    justice à son œuvre. «Je suis toujours en guerre, conclut-il. Encore plus étranger au bruit de la foule, aux fausses valeurs, aux mots d'ordre du Bien, je continue à écrire : j'apprends à être seul, j'accouche de moi-même, je tente de me défaire du rapport de moi à soi qui définit le narcissisme littéraire [...]. Et je m'éloigne, cherchant l'absolu d'une rupture qui ne se confonde pas avec le nihilisme...»

    Mes écrits témoigneront pour moi, veut croire l'écrivain qui, à dessein, use du futur, sachant qu'il n'a pas été lu, et l'eût-il été, qu'il n'eût pas été compris, ni entendu de bonne foi. À rebours de la foule des tâcherons de la plume pour qui la littérature n'est qu'un divertissement profane et participe de l'échange banal des marchandises, Millet la reconnaît pour ce qu'elle doit être, une aventure spirituelle, un style de vie, un exorcisme des démons, démons personnels et démons du siècle. Une confrontation permanente avec le risque, celui, pour citer Michel Leiris, du contact avec la corne du taureau. [...] "

    Bruno de Cessole (Valeurs actuelles, 3 février 2014)

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