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Points de vue - Page 341

  • L'Islam des banlieues...

    Vous pouvez regarder ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 9 octobre 2012,  dans laquelle il nous livre une excellente analyse de l'Islam des banlieues...


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : l'islam des... par rtl-fr

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  • La présidentielle de 2017 aura-t-elle lieu ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre-Henri d'Argenson, cueilli sur Atlantico et consacré à cette explosion politique et sociale qui vient... 

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    Pourquoi il n'y aura pas d'élection présidentielle en 2017

    L’année 2012, baignée de la peur inconsciente de l’apocalypse du calendrier maya, a le parfum des terreurs de l’an mil, avec son cortège de catastrophes naturelles, d’émeutes et de dislocations géopolitiques. Dans cette ambiance millénariste, les guerres de position des leaders de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2017 ont quelque chose de surréaliste, en miroir des gesticulations gouvernementales, aussi spectaculaires qu’impuissantes face au chaos des évènements.

    Car il faut bien se rendre à l’évidence : il est hautement probable que ces élections n’aient tout simplement pas lieu. Point n’est besoin de faire montre d’un catastrophisme dramatisé pour se rendre compte que nous approchons à grands pas du dénouement final de la crise, celle qui a commencé en 1973 avec le premier choc pétrolier, et qui ne touche pas seulement notre économie mais la plupart des piliers de notre civilisation.

    Pourquoi 1973 ? Parce que, depuis 1974, aucun budget n’a été voté en équilibre par le Parlement. Autrement dit, c’est depuis 1974 que la génération 68, toujours au pouvoir, non seulement s’est endettée sur ses enfants et petits-enfants pour maintenir le capricieux niveau de vie auquel elle a exigé avoir droit, mais a prolongé la fausse abondance de la société de consommation grâce aux importations de produits à bas coût venus d’Asie. Quitte à fermer les usines européennes qui produisaient ces mêmes produits, pour rester compétitifs sur les marchés des émergents qui nous vendent aujourd’hui des produits concurrents, et pas seulement sur le créneau manufacturier, mais aussi sur celui des produits et services à haute valeur ajoutée. Quitte à allonger la durée des études pour masquer la hausse du chômage et le tarissement de nombreuses filières, sans parler de l’embauche massive de fonctionnaires. Quitte à continuer d’accueillir à bras ouverts une immigration majoritairement sous-qualifiée, bien au-delà de nos capacités d’accueil et d’intégration, prolétariat de substitution pour la gauche et nouvelle armée industrielle de réserve pour le capital, selon la formule marxiste, juste en l’espèce. Et quitte, enfin, à encourager la destruction écologique planétaire engendrée par nos modes de vie.

    Tout a un prix, et celui du consumérisme européen, qui nous appauvrit, se paye par un déclassement durable : selon un rapport[1], les pays membres de l’OCDE, qui réunit une trentaine d’Etats parmi les plus riches de la planète et qui représentaient seulement 51% du PIB mondial en 2010 (contre 60% en 2000), devraient devenir minoritaire, à 43%, à l’horizon 2030. En fait, nous transférons notre appareil productif vers le reste du monde, sous les chaleureux applaudissements d’une Union européenne obsédée par le dogme libre-échangiste et le sauvetage de l’euro, dont on ne voit pas en quoi il pourrait nous préserver de  la déroute économique.

    La question qui se pose aujourd’hui est pourtant simple : lorsque nous n’aurons même plus de quoi acheter les produits de nos « partenaires commerciaux », que feront-ils de nous ? Ils commenceront par acheter ce qui reste, comme le font déjà le Qatar et la Chine, qui nous traitent comme un pays du tiers-monde, avant probablement de nous brader au plus offrant. Et nous, Européens, retournerons à l’usine pour confectionner les petits jouets des enfants chinois. Pendant ce temps-là, dans nos banlieues, les policiers se font tirer dessus avec des « mortiers »[2], des fusils de chasse et des kalachnikovs… tandis que nos dirigeants semblent n’avoir pour seul programme que d’accélérer la destruction de la seule institution qui tenait encore bon : la famille.

    Bref, en 2017, il serait extraordinaire qu’un effondrement de notre société, doublé d’une crise politique majeure, ne se soient pas produits. « Ca va péter », entend-on un peu partout. Et cette fois-ci peut-être, pour de bon.

    Pierrre-Henri d'Argenson (Atlantico, 2 octobre 2012)

    Notes

    [1] Le basculement de la richesse, rapport de l’OCDE du 16 juin 2010.

    [2] « La guerre d’Amiens a bien eu lieu », Gilles Gaetner, Valeurs actuelles du 20/09/2012.

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  • Une géopolitique du jeu vidéo ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue intéressant et original de Pierre-William Fregonese, cueilli sur Infoguerre et consacré au jeu vidéo en tant que vecteur d'influence...

     

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    Modern Economic Warfare 1 : le jeu vidéo, vecteur d'influence

    Adulé, critiqué, redouté, méprisé, le jeu vidéo suscite les émotions les plus opposées, sans pour autant faire vraiment parler de lui à grande échelle. Le politique ne s'y intéresse absolument pas, tout comme les médias. Et c'est à tort qu'on le considère aujourd'hui comme une donnée négligeable, voire dommageable pour son public. Le jeu vidéo est victime d'idées reçues et doit s'en défaire. Non, le jeu vidéo n'est pas la source de la violence de la génération actuelle. Non, le jeu vidéo n'est pas nécessairement un divertissement à consommer, puis jeter et oublier. Non, le jeu vidéo n'est pas un vecteur mineur d'influence qui ne serait qu'une ombre vaporeuse du cinéma. Le jeu vidéo est bien plus que tout ça, car c'est avant tout un élément efficace et dynamique d'une politique forte d'intelligence culturelle. A ce titre, les gouvernements ne devraient pas l'ignorer, mais le considérer comme aussi important que les réseaux sociaux actuels. Le jeu vidéo est en train de s'imposer progressivement comme un des phénomènes importants du XXIe siècle.

    Plaidoyer pour une géopolitique vidéoludique

    Si certains proposent des géopolitiques originales et décalées, comme celle sur le football faite par Pascal Boniface, directeur de l'IRIS, il semble tout aussi pertinent d'en proposer une du jeu vidéo. On y retrouve les grandes batailles économiques et politiques actuelles. La première façon d'aborder la question est de reprendre la vision de Jean Zeid, chroniqueur nouvelles technologies de France Info et diplômé de philosophie, qui voit le “le jeu vidéo plus comme une technologie qu'un marché”. Le jeu vidéo suit l'évolution de la technologie, au même titre que la guerre suit l'évolution de la technique. L'un s'adapte à l'autre, et non l'inverse. La technologie participe autant à la richesse du jeu vidéo que son contenu scénaristique, influant autant sur la forme que le fond. Autrement dit, pour dominer le monde du jeu vidéo, il faut bien souvent maîtriser la technologie la plus récente pour toucher un public large. Et même si le Japon fut dans le passé une puissance technologie et même le berceau du jeu vidéo, il semble s'affaiblir aujourd'hui. Très performante il y a encore quelques années, “l'industrie japonaise du jeu vidéo est en recul par rapport à l'industrie américaine” comme l'explique le chroniqueur, prenant pour exemple Skyrim, véritable réussite commerciale, qui totalisa plusieurs millions de jeux vendus l'année dernière. Dépassée industriellement, l'industrie japonaise n'a pas réussi à s'adapter aux consoles nouvelles générations et a continué, peut être par défaut, à axer principalement son effort sur le ludique, à l'image du géant Nintendo. L'esthétique japonaise colorée et excentrique sert à alors pleinement le divertissement et continue de plaire aux marchés locaux, mais aussi occidentaux. Pourtant, c'est actuellement le jeu vidéo américain qui domine outrageusement. L'industrie américaine profite de sa puissance économique et de la liberté du dominant pour diffuser son idéologie de manière tout à fait visible et assumée. Les succès tels que Call of Duty ou Battlefield défendent les valeurs chères au soldat américain. Le marché européen adhère pleinement à ces jeux très grands publics, alors que le Japon pas du tout. Comme le dit Jean Zeid, “le jeu véhicule souvent une image occidentale qui n'est pas toujours acceptée par tous” : les jeux américains ne marchent pas du tout au Japon. Outre les Etats-Unis et le Japon, on pourrait aussi lorgner du côté de la Chine. Et c'est avec surprise que l'on retrouve une Chine totalement dépassée par le phénomène. Les chinois utilisent bien plus les PC que les consoles nouvelles génération. Pour l'heure, rien ne laisse entrevoir un essor du jeu vidéo en Chine, mais il est tout de même voué à se développer. Jean Zeid souligne avec pertinence que “la Chine n'a pas encore trouvé un vecteur culturel pour diffuser son idéologie [malgré les instituts Confucius], alors que le Japon, lui, a trouvé un vecteur incroyable : le jeu vidéo”. Cette géopolitique vidéoludique permet d'entrevoir les puissances culturelles actuelles, et à ce titre, la France, à travers Ubisoft, n'est pas en reste.

    Un vecteur d'influence original

    L'étude des puissances culturelles permet de constater que nous sommes entrés dans l'ère du divertissement total et multiple. Jamais, il n'y a eu autant de façon de se divertir, ni aussi peu de temps pour le faire. Dès lors, il faut partager ses journées pour pouvoir gérer son temps de divertissement. Une lutte apparaît alors entre les vecteurs pour savoir lequel va s'imposer au plus grand nombre. Et le jeu vidéo s'en sort plutôt bien en offrant notamment une vision différente. Il est indéniable que le jeu vidéo est un vecteur d'influence original et très singulier. C'est un vecteur aux détours de plusieurs autres, comme le cinéma ou la lecture. L'essence du jeu vidéo est bien sûr ludique, cependant certains commencent à proposer de véritables axes de réflexion. Ainsi, pour Jean Zeid, “le jeu vidéo mûrit et s'interroge sur l'acte de guerre avec des productions comme Out The Line par exemple”. A ce titre, il commence à rattraper la distance qui le sépare du cinéma et à imposer ses propres codes, qu'ils soient esthétiques ou moraux. Les codes esthétiques sont les plus visibles, car même le cinéma comment à filmer en reprenant les innovations du jeu vidéo. Cependant, les codes moraux ne sont pas en reste. Le chroniqueur explique ainsi à juste titre “que la musique et le cinéma sont les pierres angulaires du conflit générationnel, alors que le jeu vidéo, lui, réunit la famille”. On le voit notamment avec la Wii de Nintendo ou encore au travers des jeux japonais qui cherchent en permanence le communautaire. Cette diffusion du modèle japonais de la famille avec une structure autour du vivre-ensemble est un bon exemple de ce soft power diffusé par le jeu vidéo. Un autre exemple est que le jeu vidéo a porté à l'international la technophilie des Japonais et a provoqué par là l'essor concept émergent du techno-affectif où les joueurs s'identifient de plus en plus au produit culturel à travers un modèle participatif.  Outre les codes esthétiques et moraux, le jeu peut proposer des réflexions plus générales et philosophiques. Un jeu vidéo d'auteur, à l'image d'une production comme Journey, commence à apparaître et à affirmer une qualité semblable au cinéma d'auteur ou à un conte philosophique. Il peut aujourd'hui porter des réflexions profondes ou proposer une plongée historique de qualité, racontant alors la grande histoire par les petites histoires. Journey, développé par Thatgamecompagny et conçu par Jenova Chen,questionne la vie et la mort dans un jeu pleinement artistique. Cette démarche est de moins en moins isolée et il faut rappeler, comme le fait Jean Zeid, que “le cinéma était considéré comme un divertissement avant l'arrivée de la Nouvelle Vague”. Protéiforme, le jeu vidéo surprend et intrigue. Il peut revêtir plusieurs visages et commence à assumer cette spécificité.

    Des atouts et un avenir

    Dans un monde qui se numérise, la place du jeu vidéo ne peut qu'augmenter de façon exponentielle. Plusieurs pistes de réflexion apparaissent, pistes qui soulignent autant d'atouts qui permettront au jeu vidéo de se faire une place certaine dans la lutte acharnée entre les vecteurs d'influence culturelle. D'une part, il devient de plus en plus visible que le jeu vidéo peut désormais parler de tout ou presque. Bien sûr, il reste cependant du tabou dans le jeu vidéo où certains sujets ne sont pas abordés, ni effleurés. Si les USA dominent les débats, aucun jeu n'aborde directement la question des événements du 11 septembre, alors que beaucoup traitent de ses conséquences, à savoir les guerres au Moyen-Orient. Néanmoins, c'est tout de même devenu un espace de liberté immense qui ne cesse de s'étendre avec la progression du jeu vidéo sur tous les supports technologiques actuels. “Tout nouveau support technologique prévoit le jeu vidéo : iPad, box internet, smart phone…” explique le chroniqueur. Le jeu est donc multidiffusable et multidiffusé, même s'il coûte de plus en plus cher. S'ajoute à cette extension immatérielle, une expansion physique, puisque le jeu vidéo se répand sur la surface du globe et se vend quasiment partout. D'autre part, le jeu vidéo est un phénomène qui s'adapte pleinement à son public. Le joueur change, il vieillit. Ainsi, le jeu devient en partie plus mature, plus réfléchi. Il fait aussi référence à l'actualité, à l'exemple du fameux Watch Dogs d'Ubisoft qui proposera de se mettre dans la peau d'un hacker, reprenant la geste contemporaine des Anonymous. Finalement, où ne trouve-t-on pas le jeu vidéo ? Nulle part. Or, il reste toujours en marge des études stratégiques, universitaires ou non. Comment peut-on expliquer cela ?  La réponse est sans appel pour Jean Zeid : “Pour l'instant, le jeu vidéo est sous le radar médiatique, car il est encore considéré comme une clownerie par beaucoup”. Une clownerie, certes, mais une clownerie qui a un avenir. Ainsi, non seulement, le jeu vidéo a besoin d'être réhabilité, mais il a surtout celui d'être étudié sérieusement.

    Pierre-William Fregonese (Infoguerre, 2 octobre 2012)
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  • Etats-Unis : vers un retour à l'indépendance énergétique ?...

    Sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin revient sur les conséquences géopolitiques de la politique américaine de recherche de l'indépendance énergétique dont il avait été l'un des premiers en juin dernier à déceler les signes ...


    De l'indépendance énergétique américaine par realpolitiktv

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  • "L'histoire est écrite par ceux qui pendent les héros..."

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Dominique Venner, cueilli sur son site et consacré à l'histoire et à son écriture par les vainqueurs...

     

     

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    L'histoire est écrite par les vainqueurs, jusqu'au jour où...

    Plus que les grandes victoires, les grandes défaites font les grandes épopées, l’Iliade pour la guerre de Troie, les Thermopyles pour les Spartiates, Numance pour les Ibères, Alésia pour Vercingétorix. Le procès et la mort de Jeanne d’Arc plus que sa victoire d’Orléans. Waterloo plus qu’Austerlitz, sans compter Camerone, Sidi Brahim, Dien Bien Phu… Charlemagne a remporté d’innombrables victoires, mais ce qui reste de lui, c’est la Chanson de Roland qui magnifie l’une de ses rares défaites.

    Je pensais à ce paradoxe bien européen en regardant récemment le DVD de Braveheart de Mel Gibson. Accompagnant les images somptueuses des Highlands survolées par un aigle, des mots ouvrent le film en voix off. On les entend peu souvent : « L’histoire est écrite par ceux qui pendent les héros… » Ces mots sont une réponse à ceux qui m’interrogent sur la signification de certains de mes livres, l’histoire des Sudistes (Le blanc soleil des vaincus), celle du Baltikum, celle aussi de la sombre saga des gardes blancs pendant la guerre civile russe (Les Blancs et les Rouges). Ces livres avouent un attrait pour les vaincus courageux. Mais, courage ou pas, l’histoire des vaincus est toujours occultée, dénaturée, ou même criminalisée par les vainqueurs. Elle constitue l’enjeu posthume de conflits qui ne cesseront jamais. Après les guerres idéologiques et religieuses, les vainqueurs veulent vaincre jusqu’à la mémoire de leurs adversaires. Après dix-sept siècles, le jeune empereur Julien, très fidèle à sa propre religion, est toujours qualifié d’ « apostat », épithète infâmante imposée par l’Église devenue triomphante après son OPA réussie sur l’Empire romain à la fin du IVe siècle. Quand les vainqueurs sont habiles et puissants, les instruments de la parole publique, l’État, l’Université et l’Ecole participent à l’entreprise. Pour l’historien indépendant, tout est donc à découvrir à ses risques et périls derrière le discours officiel. Il n’y a rien de plus stimulant, mais rien de plus dangereux.

    Les conflits idéologiques et quasi religieux du XXe siècle ont été annoncés par la guerre de Sécession américaine (1861-1865). Ils ont peu d’équivalent dans le passé, sinon lors du triomphe imprévu du christianisme sur le paganisme romain au IVe siècle. Les guerres de religion au XVIe et XVIIe siècle n’eurent pas le même caractère absolu puisqu’elles se terminèrent par un partage du monde entre protestants et catholiques. Il n’y eut donc pas de vrais vaincus, sauf en France avec les huguenots. Deux puissances hostiles campaient chacune sur leurs positions, affichant leur propre interprétation du passé. La nouveauté du XXe siècle tient au caractère écrasant de la défaite des uns et de la victoire des autres. Du jamais vu avec cette ampleur et cette brutalité, sinon pour les hérésies au sein des monothéismes, écrasées par les massacres, le feu et l’oubli.

    Dans ma génération et les suivantes, celles qui n’étaient pas encore nées à l’époque du conflit mondial puis de la décolonisation, un certain nombre de jeunes Européens arrivant à l’âge adulte, éprouvèrent une conscience aiguë et douloureuse d’être les héritiers de défaites presque cosmiques. J’ai vécu cela au temps de la guerre d’Algérie. Pour les Français et les Européens, ce fut une défaite (politique et nullement militaire), ne pouvant que renforcer la conscience d’une catastrophe fatale. Si l’un de mes premiers livres a été consacré à l’histoire des Sudistes c’est parce que je ressentais intuitivement la défaite du « Vieux Sud » comme le premier acte de ce qui fut accompli chez nous dans la seconde moitié du XXe siècle. Jadis, j’ai lu l’Invaincu (The Unvanquished) de William Faulkner avec le sentiment exaltant et douloureux d’être immergé dans ma propre histoire. J’étais séduit par des vaincus courageux qui jamais ne se renient. Je le suis toujours.

    Parfois, de façon imprévue, il arrive pourtant que les vaincus prennent leur revanche dans l’imaginaire des vivants. Il en fut ainsi pour les Sudistes avec Autant en emporte le vent, le roman et le film. Il en a été de même lorsque le président Poutine décida la réhabilitation des armées blanches et de leur chef, le général Denikine, ainsi que leur réintégration dans la mémoire russe.

     Dominique Venner (Site de Dominique Venner, 2 octobre 2012)

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  • Des années décisives ?...

    Vous pouvez écouter ci-dessous une intervention de Piero San Giorgio, auteur de Survivre à l'effondrement (Le Retour aux sources, 2011) ainsi qu'une intervention de Laurent Ozon, fondateur du mouvement Maison commune, de tendance écologiste, identitaire et protectionniste. L'enregistrement a été réalisée au cours d'une réunion publique qui s'est tenue à Paris le 20 septembre 2012.

     

     

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