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Nouveautés - Page 2

  • Le socialisme contre la gauche...

    Vous pouvez visionner ci-dessus la bande-annonce du prochain numéro de la revue Eléments qui doit être disponible en kiosque le 13 janvier 2012. Le dossier de ce numéro 142 est intitulé "Le socialisme contre la gauche" et aborde notamment l'oeuvre essentielle de Jean-Claude Michéa...

     

     

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  • Les Nouveaux chiens de garde...

    Vous pouvez regarder ci-dessous la bande-annonce du documentaire de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, intitulé Les Nouveaux chiens de garde. Inspiré par l'essai-pamphlet de Serge Halimi, publié en 1997, le film jette un regard sans concession sur l'état du "quatrième pouvoir". Une critique intéressante et juste sur bien des points, mais qui reste borgne car faite exclusivement du point de vue de la gauche radicale...

     

     

     

    "La presse se proclame contre-pouvoir. Mais qui la possède ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi ses principaux acteurs sont-ils devenus des évangélistes du marché ? Avec la crise économique que nous vivons la question est d’autant plus d’actualité. Au terme de l’enquête, on saisira la menace qu’une information orientée idéologiquement et pervertie en marchandise fait peser sur la vie démocratique.
    En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux Chiens De Garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac 40 et pervertie en marchandise. Premier long métrage de deux cinéastes engagés dans le débat critique des médias."

     

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  • Plus jamais la guerre civile européenne !

    Le numéro de novembre du Choc du mois est en kiosque !

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    Le sommaire du numéro :

    DOSSIER : 1918-2008 : PLUS JAMAIS DE GUERRE CIVILE EUROPEENNE !

    EXCLUSIF
    Le testament spirituel d’Albert Bertrand-Mistral
    Nationalistes français, qu’avez-vous fait ?
    Un siècle de totalitarisme
    « Une guerre du temps des primitifs qui croyaient encore à la nation ! »
    La vraie vie du dernier poilu Lazare Ponticelli
    De la perfide Albion au Grand Satan
    Rendez-nous l’Autriche-Hongrie !
    Une certaine France est morte au front
    Verdun : une tragédie qui doit nous réconcilier
    Comment vivre après la mort ?

    Société
    « C’est un tsunami démographique qui se produit » Rencontre avec Eric Zemmour

    Elections américaines
    Quand l'Obamania altère la raison
    USA Un Indien à la Maison Blanche ?

    Economie
    Wall Street ! Wall Street ! Morne plaine !

    Société
    A la recherche de Dieudonné

    Chronique
    On rigole bien en France

    Culture
    L’histoire de France racontée aux mondialistes

    Histoire
    Halte aux « compétitions mémorielles » !

    Polémique
    Pourquoi Houellebecq est grand

    Livre
    Orwell avait une bonne gauche !

    Chronique littéraire
    Deux enfants handicapés sinon rien…

    Livres
    Seward, Gauchon , Maxence, Millau, Martinet, Folch, Branca

    Exposition
    Nolde : Le successeur méconnu de Bruegel

    Le coin des enfants
    Garçon, un peu de rire dans ma perfusion !
    Mots croisés Internet
    Vous avez la parole
    Etc.

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  • Marinetti et la révolution futuriste

    Les éditions de l'Herne viennent de publier un ouvrage de  Maurizio Serra, historien et diplomate italien, consacré à Marinetti et au futurisme.

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    "
    La guerre futuriste est une mobilisation totale contre les valeurs politiques, morales et culturelles du passé; elle permet à Marinetti de rompre les ponts avec la décadence, d'être de plain-pied dans la réalité qui n'est plus la conséquence du passé mais son contraire.
    Il repère un ennemi immédiat - les empires centraux "moribonds" - et un objectif facile - l'irrédentisme ; mais surtout il identifie, dans la technique au service du mythe, l'avènement traumatique de la modernité. [... ] Marinetti n'est décidément pas facile à cerner. Il est de "droite" ou plutôt d'"extrême droite", lorsqu'il en appelle au droit du plus fort, au reniement de la solidarité de classe, à la loi martiale contre les pacifistes et les traîtres, à la destruction de l'ennemi et pas seulement à sa défaite.
    Il est de "gauche ", ou plutôt d'"extrême gauche" parce qu'à ses yeux la guerre doit mener à la dissolution de tout ordre préétabli, y compris celui des non-belligérants comme l'Eglise - d'où sa fronde pendant la période fasciste contre les compromis et la corruption du régime. "
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  • 1918 - La grande illusion

    Le numéro 39 de la Nouvelle revue d'histoire est en kiosque et propose un dossier consacré à la dernière année de la Grande guerre.

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  • Les équivoques de l' "Obamania"

    Un article d'Alain de Benoist consacré à l'élection de Barack Obama au poste de Président des Etats-Unis :

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    Les équivoques de l’« Obamania »
    Chacun sait que, si le monde entier avait pu voter à l’élection présidentielle américaine, Barack Obama ne l’aurait pas emporté par quelques points d’écart seulement, mais par une majorité d’au moins 80 %. A l’exception notable de l’Etat d’Israël, dans pratiquement tous les pays du monde, le candidat démocrate jouissait en effet d’un très large appui des opinions publiques. Le fait n’est pas en lui-même étonnant, après huit années d’un règne de George W. Bush que beaucoup d’observateurs considèrent d’ores et déjà comme le pire président de l’histoire des Etats-Unis.

    Là où les choses se gâtent, c’est lorsque l’on tente d’élucider les causes profondes d’une « Obamania » qui s’est très vite transformée en « hystérobamania ». Or, les déclarations faites aux lendemains de l’élection du 4 novembre ne laissent aucun doute sur ce point : ce n’est pas parce que Barack Obama est jeune et sympathique, qu’il possède un charisme certain, qu’il a réalisé une bien meilleure campagne que son adversaire républicain, qu’il a avancé des idées de nature un séduire un vaste électorat, que son élection a été saluée par un concert de louanges quasi-planétaire. C’est en raison de la couleur de sa peau. Les Européens et les Africains, notamment, n’ont visiblement retenu qu’un seul aspect de sa victoire : un Noir (en réalité, un métis) est entré pour la première fois à la Maison-Blanche.

    Cette « racialisation » des commentaires, beaucoup plus forte encore hors des Etats-Unis qu’en Amérique même, et qui a oblitéré tout véritablement jugement politique, laisse songeur. Et ce qui est le plus remarquable (ou le plus révélateur), c’est qu’elle a été le fait des racistes comme des antiracistes, les premiers ulcérés de cela même qui réjouissait les seconds : l’arrivée d’un Noir à la tête de la plus grande puissance du monde – mais les uns comme les autres d’accord pour accorder à l’appartenance raciale d’Obama une importance démesurée.

    Certains de ces commentaires ont même été stupéfiants. En France, tandis que le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) appelait à un rassemblement « pour saluer la victoire d’Obama et demander à Nicolas Sarkozy de ne pas oublier les revendications des Noirs de France », on a pu voir de jeunes Français d’origine africaine s’écrier : « On a enfin notre président ! », ou encore : « L’exemple à suivre nous vient des Etats-Unis ». (Ils ignorent sans doute qu’en France, c’est un Antillais, Gaston Monnerville, qui présida le Sénat de 1959 à 1968, poste qui faisait de lui le deuxième personnage de l’Etat). En Afrique, des voix plus nombreuses encore se sont élevées pour prédire qu’« Obama va sauver le continent africain » ou que le nouveau président va s’employer à élever le niveau de vie de tous les Kenyans au motif que son père était né au Kenya !

    D’autres affirment qu’Obama est avant tout l’élu des Noirs américains ou des minorités ethniques. C’est encore une erreur. Obama a d’ailleurs eu l’intelligence de ne pas faire campagne sur sa couleur de peau ni de se poser en candidat des Afro-Américains (catégorie à laquelle il n’appartient d’ailleurs pas lui-même), erreur qui lui aurait été fatale. Certes, il a reçu l’appui de 95 % des Noirs, de 67 % des Hispaniques (Latinos) et de 62 % des Asiatiques. Un tel fait ne saurait surprendre, et il n’est pas question de nier ici l’importance symbolique que représente l’élection d’un président noir dans un pays où, il y a encore un demi-siècle, régnait la ségrégation. Mais il ne faut pas oublier que, lorsque les candidats démocrates étaient des Blancs, les minorités ethniques votaient déjà très majoritairement démocrates.

    Obama a par ailleurs obtenu le vote de 43 % des Blancs (contre 55 % à McCain), chiffre qui n’a rien de négligeable. Il faut savoir que depuis Lyndon Johnson, en 1964, aucun démocrate n’a jamais recueilli les votes de la majorité des électeurs blancs. Or, non seulement Obama n’a pas attiré sur son nom moins de « votes blancs » que les trois derniers candidats démocrates à la Maison-Blanche, mais il en a même obtenu plus. Très symbolique est à cet égard la victoire qu’il a remportée en Virginie (l’Etat qui abritait la capitale des Sudistes au moment de la Guerre de Sécession) ou encore dans l’Ohio. Peter Wallsten, dans le Los Angeles Times, l’a remarqué très justement : « Les Blancs américains ont joué un rôle décisif pour faire entrer un président noir à la Maison-Blanche ». Obama est en fait parvenu à convaincre toutes les catégories sociales de son pays, et s’il a été élu, c’est d’abord pour avoir su rassembler bien au-delà de la couleur de sa peau.

    Enfin, il ne faudrait pas oublier que Barack Obama n’a pas été élu président de l’Afrique, secrétaire général des Nations-Unies ou rédempteur de l’humanité, mais président des Etats-Unis, avec pour seule et unique mission de défendre les intérêts américains. Compte tenu des pesanteurs historiques et géopolitiques, ce n’est évidemment pas le fait qu’il est un Noir qui suffira à remettre l’Amérique sur le chemin d’une convergence avec l’Europe. Le président russe Dmitri Medvedev est apparemment pour l’instant le seul à l’avoir compris.

    Barack Obama a hérité d’une situation catastrophique qui a favorisé sa victoire (le vrai vaincu du scrutin n’est pas McCain, mais George W. Bush), mais qui représente maintenant la principale difficulté à laquelle il va devoir faire face pour redresser la situation. Il sera jugé sur ses actes, non sur son appartenance raciale. Pour y parvenir, il n’aura pas à choisir entre une « politique blanche » ou une « politique noire », car ces catégories ne correspondent à rien. Il aura à faire de bons choix politiques tout court. Savoir s’il y parviendra est une autre question.

    Alain de Benoist

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