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Livres - Page 604

  • La Justice des vainqueurs...

    Philosophe et spécialiste du droit international, qu'il enseigne à l'université de Florence, Danilo Zolo publie ces jours-ci aux éditions  
    Jacqueline Chambon La justice des vainqueurs - De Nuremberg à Bagdad ,un réquisitoire impitoyable contre "la justice" que les grandes puissances, et plus particulièrement les Etats-Unis, imposent au monde depuis plus d'un demi-siècle.

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    "En dépit de sa prétention affichée à l'impartialité et à l'universalisme, le droit international contemporain est un système à deux vitesses. Il y a une justice sur mesure pour les grandes puissances occidentales, qui ont joui d'une impunité absolue pour des guerres d'agression qu'elles ont présentées comme des guerres humanitaires ou de prévention du terrorisme. Pour les autres, et notamment les vaincus, il y a la « justice des vainqueurs », fondamentalement punitive. La situation est favorisée par la connivence des institutions internationales, le silence d'une grande partie des juristes universitaires et la complicité des médias. C'est la thèse développée avec force par Danilo Zolo dans cet essai. Avec la minutie de l'historien, la précision du juriste et la hauteur de vue du philosophe, il montre que « ni les institutions universalistes, fondées dans la première moitié du siècle dernier par les vainqueurs des deux guerres mondiales, ni la juridiction pénale internationale n'ont fait leurs preuves jusqu'à présent. Les Nations unies et les cours pénales internationales se sont révélées incapables, non pas d'assurer une paix stable et universelle - utopie kantienne dépourvue d'intérêt théorique et politique -, mais du moins de limiter le plus possible la tendance des grandes puissances à se servir ad libitum de leur écrasante supériorité militaire ». La phrase d'Hitler reste donc d'une tragique actualité : « Quand on commence et qu'on mène une guerre, ce n'est pas le droit qui importe, c'est la victoire. »"
    Danilo Zolo avait accordé un long entretien à Alain de Benoist dans la revue Eléments (n°129, été 2008) sur le thème de la Méditerranée.
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  • Comment peut-on être païen ?

    Les éditions Avatar rééditent Comment peut-on être païen? , un "classique" d'Alain de Benoist qui avait fait date lors de sa publication en 1981, et qui était devenu difficile à trouver ! Le texte de l'époque a été complété par un nouvel avant-propos de l'auteur et par un entretien avec lui sur la question du paganisme.

    alain de benoist

    « Entre le paganisme et le christianisme, quelles sont au fond les différences essentielles ? De nombreux historiens avaient avant moi retracé l’histoire de l’affrontement entre les systèmes religieux de l’Europe ancienne et la religion nouvelle qui, surtout à partir du IVe siècle, s’est peu à peu imposée sur le continent européen. De cet affrontement, quelles étaient véritablement les causes ? Sur quels points précis s’opposaient les façons de croire, les théologies, les conceptions du monde ? Les chrétiens, quant à eux, ont au fil des siècles adopté vis-à-vis du paganisme des attitudes assez contrastées. Après s’être attaquée frontalement au paganisme, qualifié d’“idolâtrie” diabolique, l’Église a réalisé qu’elle parviendrait mieux à ses fins en recourant à plus de souplesse. C’est alors que les évêques et les prêtres, suivant les instructions des papes, se sont employés à “récupérer” des lieux de culte traditionnels en leur affectant une destination nouvelle, à attribuer à des saints légendaires des attributs ou des hauts faits qu’on attribuait auparavant à des héros ou à des dieux, à donner aux pèlerinages qui se pratiquaient depuis la nuit des nuits une signification conforme à l’espérance de salut, à greffer sur l’ancien calendrier liturgique des commémorations ou des solennités d’un genre nouveau. Aujourd’hui encore, l’attitude des chrétiens reste ambivalente. D’un côté, le paganisme est à l’occasion toujours décrié et honni. De l’autre, il ne manque pas de bons esprits pour assurer que le christianisme a repris à son compte, et finalement mieux exprimé que lui, “ce qu’il y avait de meilleur” dans le paganisme. Cette idée que le christianisme européen est peu à peu devenu un “pagano-christianisme” n’est pas entièrement fausse, à condition de bien distinguer la théologie des pratiques populaires, mais elle n’est pas sans contribuer à entretenir l’équivoque. C’est pour dissiper cette équivoque que Comment peut-on être païen ? a été écrit ».
    Alain de Benoist

    Ce livre est disponible ici.

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  • Le Maulin nouveau est arrivé !

    Après En attendant le roi du monde et Les Evangiles du lac, Olivier Maulin vient de publier Petit monarque et catacombes chez L'Esprit des Péninsules.

     

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    "Palais de l'Elysée, 1992.
    Le président Mitterrand est malade, le régime usé. Rodolphe Stockmeyer, jeune dilettante, y effectue son service militaire, entouré d'une galerie de personnages hauts en couleur. Tandis qu'éminences grises et autres chargés de mission se débattent dans les affres de la basse politique, les couloirs du palais bruissent bientôt d'une surprenante nouvelle, celle du retour imminent du roi... Après En attendant le roi du monde et Les Evangiles du lac, Petit Monarque et Catacombes mêle avec brio humour féroce, satire politique et nostalgie d'un monde antérieur à la grande catastrophe, celle du désenchantement généralisé."

     

     

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  • Le Front du Cachalot

    Pierre Le Vigan, une des plumes de la nouvelle droite, publie ces jours-ci aux éditions Dualpha, sous le titre Le Front du Cachalot, avec une préface de Michel Marmin, un recueil de ses carnets, dont une partie ont été publiées dans la revue Eléments.

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    "Pierre Le Vigan ausculte le corps des sociétés humaines avec l’instinct quasi infaillible de ces vieux médecins de famille qui diagnostiquaient trop bien les maux pour ne pas se méfier des remèdes ! Il se garde des solutions toutes faites, que ne proposent jamais que ceux qui ne voient pas les problèmes. Les problèmes, Pierre Le Vigan, lui, les voit, dans leur complexité, leur irréductibilité, leurs contradictions : c’est ce que Péguy appelait être fidèle au réel. Dans une ère, la nôtre, où les réalités tendent à s’effacer derrière leurs simulacres, cette capacité à les remettre au premier plan est une qualité rare Mais pour voir le réel, encore faut-il avoir de bons yeux, un bon angle de vue. En philosophie comme en art, le regard est d’abord une question de rectitude, donc de morale. Si Pierre Le Vigan n’est pas à proprement parler un « moraliste », il est assurément un philosophe moral. Il dit les choses, non avec la hantise de l’erreur, mais du mensonge, celui-ci étant infiniment plus grave que celui-là. L’erreur est humaine, le mensonge est inhumain.

    « Comment sommes-nous dans ce monde ? Comment nous comprenons-nous dans ce monde ? Tels sont les questions qui n’ont cessé de me guider. On verra ainsi que si j’ai abordé bien des thèmes, j’avais toujours une boussole, une étoile, et peut être un dieu.

    “J’aime les écrivains qui n’écrivent pas pour eux”, disait Jean Mabire.

    C’est ainsi que j’entends les choses. »

    Né en 1956, Pierre Le Vigan a grandi en proche banlieue de Paris. Il est urbaniste et a travaillé dans le domaine du logement social. Collaborateur de nombreuses revues depuis quelque 30 ans il a abordé des sujets très divers, de la danse à l’idéologie des droits de l’homme, en tentant toujours de s’écarter des pensées préfabriquées. Attentif tant aux mouvements sociétaux ou psychiques qu’aux idées philosophiques, il a publié, notamment dans la revue Éléments, des articles nourris de ses lectures et de ses expériences. Il collabore à Flash Infos magazine depuis sa création."
    Ce livre peut être commandé sur e site des éditions Dualpha.
    A l'occasion de cette sortie, on peut lire sur Novopress un entretien avec l'auteur.
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  • Alain de Benoist et le Figaro magazine

    L'association des Amis d'Alain de Benoist vient d'éditer un recueil des articles de fond publiés par cet auteur dans le Figaro Magazine et son ancêtre le Figaro Dimanche entre 1977 et 1984. La variété et la richesse des thématiques abordées est proprement fascinante !

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    "Louis Pauwels avait conçu Le Figaro Magazine comme une arme culturelle. Le journal s'est donc d'emblée positionné contre les « idéologies à la mode », expression qui désignait alors l'incontestable hégémonie intellectuelle dont bénéficiait, notamment à l'Université, et aussi dans les médias, un certain nombre de courants de pensée classés alors à gauche ou à l'extrême gauche. Ce sont mes articles du Figaro-Dimanche et du Figaro Magazine que j'ai réunis dans ce volume. Soit une centaine de textes échelonnés sur un peu plus de cinq ans. On peut, je crois, tirer de cette aventure quelques leçons très actuelles."
    Alain de Benoist
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  • Drieu : Textes politiques

    Les éditions Krisis viennent de publier un recueil d'articles politiques écrits par Drieu La Rochelle entre le début des années 30 et l'année 1944.

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    "Alors que les œuvres romanesques et autobiographiques de Drieu jouissent d’un intérêt persistant, ses écrits politiques, à l’origine des lourds interdits qui le frappent, restaient pour la plupart inaccessibles. Comment Drieu, si conscient de la grandeur culturelle de la France, si marqué par son patriotisme blessé, saura-t-il dans l’après-guerre sacrifier ce dernier à une forme nouvelle de patriotisme européen ? Mais surtout, comment en viendra-t-il plus tard, accablé par la défaite, à prôner pour son pays vaincu la collaboration avec l’Allemagne hitlérienne?
    C’est cette tragédie que l’on suit dans ces textes à nouveau disponibles, où on le voit - aussi hostile aux méfaits du capitalisme productiviste et impérialiste des Etats-Unis qu’au communisme matérialiste, meurtrier et bureaucratique de l’URSS - chercher désespérément une troisième voie, à la fois spirituelle et socialiste, qui apporterait une réponse au désenchantement du monde.
    Malgré tous les changements intervenus depuis, cette vision qui place le nationalisme au centre de la politique des peuples n’a rien perdu de sa force. Face aux nationalismes chinois, américain ou russe - celui-ci s’inscrivant tout naturellement, comme nous l’annonçait Drieu, dans la tradition de l’ancien impérialisme tsariste –, que pourra peser le nouveau patriotisme européen, encore à inventer et à construire ? Et le fourvoiement de Drieu dans le fascisme n’est-il pas une sérieuse mise en garde contre toute tentative trop simpliste pour imaginer une difficile solution : comment échapper au double écueil du totalitarisme, fût-il vaguement teinté de socialisme, et de la démocratie capitaliste, obsédée par sa fuite en avant vers un triomphe technologique toujours plus inepte et destructeur de vie ?
    Présentation de Julien Hervier. Edition établie et annotée par Jean-Baptiste Bruneau."

    Le livre peut être commandé ici

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