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Livres - Page 605

  • Mourir pour l'Afghanistan ?...

    Animateur de l'excellent Secret défense, blog consacré aux questions militaires, Jean-Dominique Merchet, par ailleurs journaliste à Libération, fait paraître aux éditions Jacob Duvernet une nouvelle version actualisée de son livre Mourir pour l'Afghanistan - Pourquoi nos soldats tombent-ils là-bas ?, qu'il avait initialement publié en 2008, après l'embuscade d'Uzbin. Depuis , la situation n'a fait qu'empirer, même si le niveau des pertes est sans commune mesure avec ceux qu'a connu la France en Indochine ou en Algérie, et des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent pour dénoncer une guerre américaine, menée, qui plus est, en dépit du bon sens...

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    "Le 18 août 2008, une patrouille française tombe dans une embuscade en Afghanistan. Dix soldats sont tués au terme de longues heures de combat. Soudain, l’opinion publique prend conscience que la France est engagée dans une guerre en Afghanistan. Sur la base de sources militaires, ce livre retrace le déroulement de l’embuscade, y compris du côté des talibans.
    Mais il donne surtout à comprendre les racines historiques et géographiques de cette guerre. Les Britanniques puis les Soviétiques s'y sont cassé les dents : l'Otan fera-t-elle mieux ?
    Notre armée est-elle prête pour ces combats ? Comment réagissent la société et les médias français ? Alors que la France s’engage de plus en plus dans ce conflit, il vaudrait mieux «préparer les conditions de notre départ, et vite ! »"
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  • Lorsque le vitriol remplace l'encre !

    Frédéric Saenen, fondateur de la revue  de réflexion politique Jibrile, collaborateur régulier du Magazine des livres et polémiste de talent, vient de publier un Dictionnaire du pamphlet aux éditions Infolio. De Georges Bernanos à Lucien Rebatet, en passant par Louis-Ferdinand Céline, Régis Debray, Michel-Georges Micberth, Philippe Muray, Marc-Edouard Nabe et bien d'autres, de bonnes idées de lectures pour pouvoir rester en colère jusqu'a son dernier souffle !

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    "Le pamphlet s'est imposé comme genre littéraire en France à l'issue de la période révolutionnaire. Son essor est parallèle à celui de la presse d'opinion, qui fleurira surtout sous la IIIe République.

    Voué à tomber dans l'oubli parce qu'étroitement lié à un contexte historique précis, le pamphlet est souvent méconsidéré à cause de la violence verbale que déploie son auteur pour affirmer ses convictions. Et pourtant… La littérature française ne serait sans doute pas ce qu'elle est si Victor Hugo, Émile Zola, Georges Bernanos ou les surréalistes n'avaient eu le courage – ou l'outrance – de fulminer contre leur époque, et de s'affirmer détenteurs d'une Vérité, même partielle. Même partiale.

    Article de journal, brochure de quelques feuillets ou pavé de deux mille pages, le pamphlet vaut autant par sa force de dénonciation que par ses qualités rhétoriques et stylistiques. Il peut atteindre au sublime comme au sordide, mêler « la boue et l'or » comme on le disait à propos de l'oeuvre de Henri Rochefort.

    Le « Dictionnaire du pamphlet », précédé d'une introduction, permet de découvrir une galaxie d'auteurs, pamphlétaires par vocation ou occasionnels, dont les oeuvres, quel que soit le jugement que l'on puisse porter sur leur valeur ou leur pertinence, jalonnent l'étendue d'un continent tout de papier et d'encre : celui de la Colère."

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  • Samouraïs !

    Les éditions Economica publient dans leur nouvelle collection "Guerres et guerriers", Le crépuscule des samouraïs, une belle étude de Julien Peltier consacré à cette élite guerrière japonaise.

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    "S’il est un mot japonais passé dans presque toutes les langues de la Terre, c’est celui de « samouraï ». Mais qui est-il, ce samouraï ? La représentation que nous autres Occidentaux nous en faisons, de même que bon nombre de citoyens nippons, est dans une large mesure le fruit d’une lecture orientée de l’Histoire, héritée d’une époque où les samouraïs avaient cessé depuis longtemps d’être des combattants. Cette fiction repose sur des exigences morales anachroniques. Bien que séduisante, elle élude les caractéristiques de l’élite militaire lorsqu’elle est investie de l’autorité politique : monopolisation du pouvoir par le recours à l’autolégitimation, strict cloisonnement social garantissant la continuation de l’hégémonie coutumière, culte de l’honneur confinant à l’obsession.

    L’éthique chevaleresque se définit en premier lieu par sa vocation à sauvegarder des valeurs considérées comme l’apanage de l’aristocratie. Aussi longtemps que les samouraïs exercent le métier des armes, cette logique exclusive va perdurer. Ce n’est qu’au XVIIe siècle, avec l’avènement de la paix, que le rôle social du guerrier est remis en cause. Alors seulement, les préceptes régissant la « Voie du Guerrier » sont strictement codifiés. Auparavant, ils se transmettaient presque uniquement de manière orale. Seule la crainte de voir la caste dominante se départir de ses qualités martiales à la faveur de la pacification du pays, dicte les efforts entrepris par les théoriciens du Bushidō à dessein de coucher sur le papier un code embrassant les champs pratiques, théoriques et même philosophiques.

     

    La postérité a replacé le Bushidō dans son contexte historique précis, celui d’un Japon médiéval au seuil de la modernité. Pour autant, il faut prendre garde de ne pas le réduire à l’acception romantique que l’Occident lui connaît, notamment par le biais des arts martiaux. En effet, ce mot chargé d’histoire revêt un tout autre sens auprès d’un grand nombre de nations asiatiques ayant eu à courber l’échine sous le joug de l’envahisseur japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Pour les victimes des exactions commises par l’armée impériale, le Bushidō n’est pas synonyme d’héroïsme guerrier, il évoque l’oppression et la barbarie des occupants. Cela n’a rien d’un hasard. Au-delà d’une récupération idéologique par le régime ultra-militariste des années 1930, ce code ne fut jamais exempt d’une certaine part d’obscurité, dans ses invites à peine voilées au fanatisme, ou son exaltation d’une soumission absolue. Il illustrait les aspirations d’un peuple tout juste soustrait à une anarchie séculaire, et tenu en respect par des dirigeants soucieux de façonner une société docile. Toutefois, même aux heures les plus sombres de leur crépuscule, les samouraïs se remémoraient les faits d’armes des héros du passé. Ils invoquaient les mânes de leurs glorieux ancêtres, qui avaient brillé au firmament du sengoku jidai. : « l’âge des provinces en guerre ».

     

    Ces « grands noms » avaient tissé leur propre légende, sur la trame d’une lutte qui semblait alors devoir durer  toujours. Quand elle avait pris fin, au terme d’innombrables batailles, les samouraïs avaient écrit les plus belles pages de leur histoire. Un nouvel ordre politique émergeait de ce chaos primordial, traversé d’astres étincelants : destins épiques de personnages frappés au coin de la grandeur ou de la petitesse. Ce chaudron bouillonnant d’une violence inouïe, qui fait aujourd’hui encore figure d’âge d’or des guerriers japonais, fut aussi une période de mobilité sociale effrénée, une ère de réformes structurelles décisives. Et puis il y a l’art. Car cet « âge des provinces en guerre », toile de fond du présent ouvrage, est aussi celui d’une floraison artistique sans égale – entrant en résonance avec notre Renaissance – une époque d’intense création théâtrale, picturale, spirituelle.

     

    Telle était la Voie que les samouraïs s’efforçaient d’atteindre. Ils se concevaient en combattants valeureux et indomptables, parcourant un chemin sinueux aux lendemains incertains, jalonné de  parenthèses enchantées : grandioses représentations de Nō, délicates cérémonies du thé ou joutes poétiques. Du moins est-ce ainsi qu’ils se complaisent à décrire, au fil des chroniques, leur univers insaisissable, d’une sauvage beauté. Mais ce miroir soigneusement poli est-il fidèle à la vérité ? Qui étaient réellement ces hommes, au temps où ils s’affrontaient inlassablement, avant que la concorde ne règne à nouveau sur le Japon ? Eux qui avaient voué leur existence tout entière à la carrière militaire, comment livraient-ils combat ? Tout à leur soif d’une gloire éternelle, quel crédit accordaient-ils aux idéaux qui allaient se fondre dans le creuset du Bushidō ? Tandis que leurs maîtres s’employaient à rétablir une paix qui mettrait en péril leur suprématie, avaient-il conscience de l’inéluctable perte prochaine d’un fragment capital de leur essence ?

     

    L’adage populaire reproche aux faits d’être têtus. Ils demeurent, envers et contre tout, bien plus éloquents que l’emphase des harangues ou la pompe des dithyrambes. Si l’entreprise consiste à démystifier, à démythifier le samouraï, alors il faut aller à sa rencontre sur les champs de bataille plutôt que sous les seules frondaisons des cerisiers en fleurs. Il faut braver l’angoisse de la trahison, mordre la poussière et dépasser la hantise du tombeau, afin de vérifier le bien-fondé du jugement porté par François de Pagès. De retour de sa fabuleuse odyssée en 1797, l’infatigable voyageur dépeignait l’insulaire nippon comme issu d’un peuple « ennemi de toute bassesse, supportant avec courage les disgrâces et méprisant la mort qu’il se donne pour le plus léger sujet. L’honneur est le principe, le mobile de ses démarches. »

     

    Les premiers rayons du soleil dardent à l’horizon, annonçant l’aurore de la chevalerie japonaise et son épopée fondatrice. L’heure du zénith sonnera plus tard, celle des conflagrations majeures, d’une accélération de l’Histoire culminant dans un apogée superbe et tourmenté, incarné par l’implacable Oda Nobunaga et le visionnaire Toyotomi Hideyoshi. Lorsque la poussière de Sekigahara sera retombée, l’habile Tokugawa Ieyasu aura raflé la mise. Enfin, les ultimes convulsions des guerres endémiques, avec en point d’orgue la chute de l’orgueilleuse Ōsaka, marqueront les derniers feux du Crépuscule des samouraïs."

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  • Carl Schmitt, la bibliographie !

    Alain de Benoist, directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole, publie chez Ares Verlag, une maison d'édition allemande, une monumentale bibliographie de Carl Schmitt. Outre les nombreux livres et articles du juriste et politologue allemand, elle recense l'ensemble de la littérature secondaire qui lui a été consacrée en Europe et à travers le monde.

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    "Das Interesse am Werk des deutschen Staatsrechtlers und politischen Philosophen Carl Schmitt (1888–1895) steigt seit Jahren in allen politischen Lagern – sowohl im deutschsprachigen Raum als auch international. Auch wenn Schmitt heute wegen seiner Kritik an den Verfassungsgrundlagen der Weimarer Republik bzw. wegen seines anfänglichen Engagements für den Nationalsozialismus in gewissen Kreisen als „umstritten“ gilt, wird er, wie es der renommierte Politikwissenschaftler Herfried Münkler ausdrückte, als  „Klassiker des politischen Denkens“ eingestuft – nicht zuletzt auch im Hinblick auf seine Rolle, die er für das Staatsrecht und die Rechtswissenschaft der frühen Bundesrepublik spielte.

    Das bekannteste Werk Schmitts dürfte wohl der „Der Begriff des Politischen“ sein, das in alle wichtigen Sprachen der Welt übersetzt worden ist. Hier findet sich jene grundlegende, kategorische Unterscheidung von „Freund und Feind“, die Schmitt als unverzichtbare Kategorie jeglichen politischen Denkens und Handelns ansah. Eine bis heute starke Rezeption entfalteten auch Schmitts Gedanken bzw. seine Veröffentlichungen zur „Politischen Theologie“, in der er die theologiegeschichtliche Entwicklung der Neuzeit im Hinblick auf politische, staatliche und staatskirchenrechtliche Aspekte untersucht.

    Die große Bibliographie des französischen Publizisten und Philosophen Alain de Benoist, die die gesamte Primär- und Sekundärliteratur von und zu Carl Schmitt dokumentiert, ist seit Jahrzehnten der erste Versuch, das inzwischen fast unüberblickbar gewordene Schrifttum von und über Carl Schmitt systematisch zu erfassen und zu kommentieren. Sowohl die Zusammenstellung der Primär- als auch der Sekundärliteratur umfaßt auch Werke in englischer, französischer, italienischer, spanischer, portugiesischer, serbo-kroatischer, japanischer Sprache sowie in anderen Sprachen.

    Für jeden, der am Werk Carl Schmitts interessiert ist, dürfte Alain de Benoists Bibliographie ein ebenso willkommener wie unverzichtbarer Wegweiser sein, der hilft, den „Kontinent Carl Schmitt“ zu erschließen."

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  • Les assoiffées...

     

    Talentueux auteur de Contes carnivores, des nouvelles fantastiques dans la lignée de Marcel Aymé, Bernard Quiriny publie pour la rentrée Les assoiffées, une fable politique qui devrait faire grincer quelques dents... On attend avec impatience d'avoir ce roman entre les mains !
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    "En 1970, la Belgique est le théâtre d’une révolution d’inspiration prétendument féministe, excluant les hommes de toute vie sociale et instituant une dictature d'un nouveau genre. En France cependant, des militants des causes extrêmes considèrent ce petit enfer totalitaire comme un modèle d'égalité. Quelques-uns, parmi les plus convaincus – d’où se détache la figure drolatique de Pierre-Jean Gould, intellectuel germanopratin –, seront conviés à un premier voyage officiel dans l'Empire des femmes, dirigé d'une main de fer par les "Bergères", Ingrid et sa fille Judith. Sur place, ils seront "promenés" dans des décors en carton-pâte dressés par les propagandistes du pouvoir. Une farce politico-touristique où le tableau ubuesque d’un régime délirant s’accompagne d’une description cocasse de mondains en liberté surveillée, persuadés de participer à un voyage historique.


    On suit, en parallèle, sous la forme d’un journal, l’histoire d’Astrid, une sujette anonyme, qui découvre la réalité paranoïaque du pouvoir, les privilèges des apparatchitzas et leurs caprices insensés…


    Dans ce récit burlesque, qui mêle le sarcasme à la gravité, Bernard Quiriny nous livre une réflexion mordante sur les excès du fanatisme et du pouvoir absolu."

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  • Nature sauvage d'Europe !

    Les éditions de La Martinière viennent de publier Wild, nature sauvage d'Europe, un ouvrage magnifique réalisé par une soixantaine de photographes européens spécialistes de la photographie de nature qui ont parcouru les territoires encore préservés de notre continent.

    Le site Wild Wonders of Europe permet de se faire une bonne idée du contenu du livre.

    Un hymne à la beauté de la nature européenne à ne pas manquer !...

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    "Des ours polaires de Svalbard aux tortues de Méditerranée, des bisons de Pologne aux orchidées sauvages et aux glaciers enneigés, notre continent livre pour la première fois la beauté de ses paysages et l'immense richesse de sa faune.


    Grâce à une politique de conservation de plus en plus influente, de nombreuses espèces ont été protégées et réintroduites dans leurs milieux naturels. Chaque année, de nouveaux sites viennent s'ajouter aux espaces protégés qui, dans l'Union européenne, représentent désormais environ 20 % du territoire.


    Célébrant l’Année internationale de la biodiversité, cet ouvrage présente les résultats concrets de la protection et de la réintroduction d'espèces sauvages. Il rappelle aussi que des mauvais choix peuvent avoir des conséquences désastreuses sur un environement naturel qui demeure très fragile."

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