Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 588

  • Petit traité des vertus réactionnaires...

    Déjà auteur de plusieurs essais corrosifs comme De l'excès d'efficacité des systèmes paranoïaques ou De la prolifération des homoncules sur le devenir de l'espèce, Olivier Bardolle revient à la charge avec un Petit traité des vertus réactionnaires, publié chez l'Editeur et préfacé par le critique Eric Naulleau... A déguster ! 

    Petit traité des vertus réactionnaires 1.jpg

    "En Occident, depuis près d'un demi-siècle, les idées progressistes tiennent le haut du pavé. Il semblerait pourtant que l'on redécouvre aujourd'hui certaines vertus à la pensée réactionnaire. Ne serait-ce qu'une capacité de résistance certaine aux ravages de l'hypermodernité et aux bienfaits immodérés de la pensée unique. Sans tomber dans le manichéisme propre à l'époque, ce petit traité, particulièrement tonique, dénonce les fausses valeurs avec jubilation et poussera chacun, qu'il se prétende de droite ou de gauche, à réviser son catéchisme idéologique. C'est ainsi qu'Eric Naulleau, réputé de gauche, n'a pas hésité à préfacer ce texte en toute indépendance d'esprit. A lire sans modération."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le combat des Trente !

    Philosophe de formation, romancier et traducteur, Serge Filippini est l’auteur d’une dizaine d’œuvres de fiction dont Le Roi de Sicile,L’Homme incendié, Comœdia ou Haut Mal. Avec Le combat des Trente, publié aux éditions l'Archipel, il livre un roman inspiré dans une ambiance archéo-futuriste. A découvrir...

    Combat des trente.jpg

    "Paris, dans un siècle environ, n’existe plus en tant que ville. Les responsables : les guerres, le réchauffement climatique et la montée des eaux, qui recouvrent une partie de la Normandie et s’approchent de l’ancienne capitale. Laissée à l’abandon, livrée à la ruine, c’est désormais une jungle peuplée de vestiges archéologiques : l’arc de Triomphe, le Louvre, le Panthéon, des tronçons de métro aérien, la tour Eiffel décapitée par un missile…
    Seuls deux gratte-ciel ont survécu dans l’ex-quartier chinois du XIIIe arrondissement, dressées face-à-face comme sur un échiquier. Chacune des tours est commandée par un chef de guerre : Rob et Angst, sont plus ou moins frères ou cousins. Tous deux veulent faire renaître Paris. « Assassins » et « commandés » s’affronteront trente contre trente sur la dalle… Mais avant le combat, moult péripéties, mettant aux prises des enfants purs et des enfants tueurs, un manteau miraculeux brodé de deux couleuvres entrelacées, une vierge rêvant d’être l’Épouse mystique qui enfantera la renaissance de l’Europe…
    Une atmosphère médiévale et futuriste baigne le Combat des Trente, roman gothique inspiré d’un épisode réel de la guerre de Cent ans."

      

    Une présentation du roman par l'auteur :

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La tyrannie de la faiblesse

    Journaliste au Figaro, Paul-François Paoli vient de publier chez Bourin Editeur La tyrannie de la faiblesse - La féminisation du monde ou l'éclipse du guerrier. Dans ce livre, il prolonge sous l'angle plus spécifiquement politique les analyses et les intituitions d'un Alain Soral (Vers la féminisation) ou d'un Eric Zemmour (Le Premier sexe) concernant la féminisation, voire l'émasculation, de la société.

    Tyrannie de la faiblesse.jpg

    Culte des victimes, obsession de la sécurité, négation de la dimension conflictuelle de la politique, méfiance pour toute expression d'autorité et de force, primat de l'émotionnel sur l'intellectuel etc. : ces phénomènes qu'ont pu mettre en évidence moult sociologues ces dernières années, témoignent, aux yeux de Paul François paoli, d'une certaine forme de « féminisation du monde ». elle concerne aussi bien le discours politique, que celui d'une institution comme l'eglise catholique, ou que celui des médias et repose en grande partie sur l'adhésion massive des femmes à la modernité libérale qui les a délivrées du carcan judéo-chrétien. Dans un monde aseptisé où les figures millénaires de l'homme, celle du père et du soldat, se sont effacées, la dynamique parfois agressive d'une religion aussi « masculiniste » que l'islam, représente un défi. L'Europe et, parmi elle, la France, saura-t-elle le relever ?

     

    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!
  • Une politique étrangère criminelle ?...

    De nationalité suisse, Pierre Jaquet est un observateur attentif de la vie internationale. Depuis 2003, il consacre son temps à l'étude de la politique étrangère des Etats-Unis. Il a publié en 2010, aux éditions Alphée, un ouvrage fruit de ses travaux, intitulé Etats-Unis - Une politque étrangère criminelle, qui s'appuie sur une solide documentation.

    Etats-Unis.jpg

     

    "Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire et c'est la raison pour laquelle la politique étrangère des Etats-Unis a largement échappé à la critique, du moins dans les pays occidentaux. Elle s'est pourtant construite sur la violence depuis le XVIIe siècle, de la disparition des populations amérindiennes jusqu'aux guerres en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Faisant en tout huit à quinze millions de morts. Face à un sujet polémique devenu presque tabou, voici une analyse précise, illustrée d'exemples irréfutables. L'auteur décortique pas à pas, et de façon implacable, la politique étrangère de la plus grande puissance mondiale, effectuant une large rétrospective géopolitique et historique. Cet essai s'appuie de façon particulièrement éclairante sur des dossiers du Congrès et de l'Administration américaine ainsi que sur des documents secrets déclassifiés récemment. Tous mettent en évidence un constat troublant : l'objectif de la politique américaine n'a jamais été la promotion de la démocratie...Enfin un document clair et indispensable sur la politique américaine."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La sortie du XXème siècle...

    Les éditions du CNRS viennent de rééditer en un volume, intitulé La sortie du XXème siècle et préfacé par Michel Maffesoli, plusieurs ouvrages de Gilbert Durand, anthropologue et spécialiste de l'imaginaire et des mythes, qui s'est fait connaître dans les années 60 avec un livre à contre-courant, Les structures anthropologiques de l'imaginaire. Pour Gilbert Durand, comme l'indiquait Gilbert Destrée dans un article de la revue Eléments (n°88, avril 1997), "toutes les sociétés - y compris la nôtre - s'articulent autour d'ensembles imaginaires immuables qui constituent la colonne vertébrale de l'Homo sapiens. Une pensée "polythéiste" intéressante à découvrir !

    Gilbert Durand.jpg

     

    "Publié en 1960, le livre majeur de Gilbert Durand, Les Structures anthropologiques de l’Imaginaire, traduit en de nombreuses langues, s’est imposé comme un manifeste de l’imaginaire réhabilité. Dans la foulée, les divers livres rassemblés ici, précisent, de son « Introduction à la mythodologie » aux pages sur Joseph de Maistre quelles sont tout à la fois la méthode et la fonction des mythes.

    Loin de considérer l’imagination comme « la folle du Logis », induisant en erreur, Gilbert Durand montre qu’elle est une dimension constitutive de l’humanité. Véritable terreau à partir duquel peut croître le vivre-ensemble.

    De ce fait ce livre sera des plus utiles à tous les esprits curieux qui, au-delà des idées convenues, veulent comprendre l’étonnant retour, dans la littérature, les films, la musique, le théâtre, la chorégraphie de ce « luxe nocturne de la fantaisie ». Fidèle à sa méthode, voir loin en arrière (archétypes) pour voir loin en avant, il donne des clefs pour lire, après la saturation du rationalisme moderne, la socialité en gestation."

     

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Demain la démondialisation ?...

    "A moyen terme en tout cas, il est possible de préférer le passéisme de la délibération politique, dans laquelle les arbitrages de l’endettement public seraient complètement réintégrés, à un monde mondialisé ébouriffant de modernité, dans lequel ce sont les marchés de capitaux qui fixent le tribut prélevé sur la richesse nationale par des créanciers des quatre coins du monde. Et il est possible de trouver quelque valeur à cette conclusion somme toute assez simple : si la mondialisation n’est en définitive pas autre chose que la dissolution des souverainetés par la marchéisation de tout, alors démondialiser c’est repolitiser."

    Frédéric Lordon, Le Monde diplomatique, mai 2010

     

    Georges Corm, économiste libanais, ancien ministre, est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'économie ou à l'histoire du Proche-Orient (en particuler, sa somme intitulée Le Proche-Orient éclaté, régulièrement mise à jour). Il fait paraître aux éditions La Découverte Le nouveau gouvernement du monde - idéologie, structures, contre-pouvoirs, un essai dans lequel il propose des pistes de sortie du système néo-libéral.

    Démondialiser 2.jpg

    " Alors que la crise de 2007-2009 a révélé à tous les méfaits de la mondialisation et de la spéculation financière, rien ne change, malgré les dénonciations qui se multiplient de tous bords. Pour comprendre les racines de cette dangereuse inertie des décideurs économiques et politiques mondiaux, Georges Corm explore dans ce livre les mécanismes permettant la reproduction de cette « civilisation des affaires en déclin », selon les mots de l'économiste critique américain Robert Heilbroner.
    Il analyse les sources intellectuelles de ce pouvoir mondialisé : le néolibéralisme se nourrit d'un idéalisme simpliste, mysticisme virulent qui rappelle l'esprit doctrinaire du socialisme « scientifique ». Cette économie-fiction néolibérale a envahi les cours de millions d'étudiants en économie et gestion, futurs cadres du pouvoir mondialisé. Georges Corm propose également une analyse novatrice de la structure et du fonctionnement de ce pouvoir et de sa capacité à bloquer les changements. Mais aussi de ses failles, que devraient exploiter les mouvements « antisystémiques », dont il évalue les alternatives proposées au fonctionnement pervers de l'économie globalisée.
    Il plaide ici pour une « démondialisation » raisonnée des esprits et des systèmes économiques dans un monde ouvert, pour une économie solidaire et humaine par le rétablissement des cohérences spatiales, la fin des dogmatismes et la réhabilitation des valeurs d'éthique et d'équité dans l'enseignement de l'économie."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!