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Livres - Page 589

  • Arrêts sur lecture

    Avocat, spécialiste des questions internationales, et notamment de la Russie, Patrick Brunot nous livre avec Arrêts sur lectures un recueil de citations qu'il a rassemblées au fil de ses lectures et qu'il a classées par thèmes. Publié aux éditions Dualpha, l'ouvrage est préfacé par Pierre Le Vigan, lui-même grand collecteur de citations et d'aphorismes !

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    « Depuis toujours, les hommes ont exprimé leurs pensées grâce à des métaphores simples et des raccourcis commodes », remarque justement Patrick Brunot.

    Son livre n'est pas un dictionnaire de citations. C'est un recueil et un voyage dans le monde des livres où se rencontrent les citations et dans le monde de la vie où elles prennent corps.

    Patrick Brunot s'est limité volontairement à quelques thèmes. « Limité », c'est vite dit. Car les thèmes choisis sont immenses : L'amour, le mariage, le célibat, l'action, l'amitié, l'angoisse, l'argent, la beauté, le bonheur, le changement, la civilisation, le cœur, la culture générale, le destin, les discours, le droit, les ennemis, les femmes, la guerre, l'histoire, les hommes, l'intelligence, la jeunesse, la joie, la liberté, les livres, la mort, Paris, les passions, la politique, la religion, la République, la Révolution, la richesse, le rire, la sagesse, la santé, les secrets, le silence, la solitude, le temps, la valeur, la volonté, les voyages, la vérité, la vie…

    Un seul proverbe peut valoir plus qu'un gros livre : « L'écriture provoque la réflexion, mais les pensées ne sont-elles pas elles-mêmes le résultat d'un cheminement intellectuel plus ou moins direct entre deux citations ? »


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  • La nouvelle raison du monde...

    Publié en 2009 aux éditions de La Découverte, La nouvelle raison du monde - essai sur la société néolibérale, de Pierre Dardot et Christian Laval, reparaît au format poche chez le même éditeur. Nous reproduisons ici la recension qu'avait Alain de Benoist de ce livre dans la revue Eléments.

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    L'ORDRE NÉOLlBÉRAL

    Ceux qui croient que la crise financière actuelle sonne le glas du libéralisme se trompent. Ceux qui ne voient dans le néolibéralisme qu'une idéologie (l'« idéologie du capitalisme libéré de toute entrave») relevant avant tout de l'individualisme se trompent tout autant. Le néolibéralisme actuel est à la fois autre chose et beaucoup plus que cela. En ordonnant tous les rapports sociaux au modèle concurrentiel du marché, il constitue une norme de vie, et plus précisément une forme de rationalité s'imposant au « gouvernement de soi». Loin de se confondre avec la vieille vulgate du « laisser-faire» propre au libéralisme du XVIIIe siècle, le néolibéralisme (dont on doit rechercher l'origine dans le Colloque Walter Lippman de 1938) ne prône pas un illusoire retour à l'état naturel du marché (il ne se réclame pas d'une ontologie de l'ordre marchand), mais la mise en place volontaire d'un ordre mondial de marché impliquant une transformation radicale de l'action publique qui tend à restructurer, non seulement l'action des gouvernants, mais la conduite des gouvernés eux-mêmes. Bons lecteurs de Michel Foucault, Pierre Dardot et Christian Laval montrent de façon convaincante que le but ultime est d'amener l'individu à produire un certain type de rapport à soi. Le principe de la «gouvernementalité entrepreunariale» (la « bonne gouvernance » ) est que l'individu est tenu, tout comme l'État, de se considérer comme une entreprise à gérer et un capital à faire fructifier. L'effacement par les principes du management de la distinction entre la sphère privée et la sphère publique érode alors jusqu'aux fondements de la citoyenneté et de la démocratie. À cette rationalité désormais dominante, véritable dispositif stratégique global, les auteurs opposent, au terme d'une étude historique de haut niveau, des refus et des « contre-conduites» relevant de ce qu'on pourrait appeler la « raison du commun». L'un des meilleurs livres parus à ce jour sur le sujet.

    Alain de Benoist (Eléments n°132, juillet-septembre 2009)

     

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  • Ecrits afghans...

    Les éditions Le Polémarque, dirigées par Laurent Schang, ont publiés avant l'été Ecrits afghans, un recueil de textes de Jean-Jacques Langendorf. Auteur de nombreux livre consacrés à l'histoire militaire ou à la stratégie (Le bouclier et la tempête Face à la guerre - L'armée et le peuple suisseFaire la guerre - Antoine Henri Jomini, Histoire de la neutralité), Jean-Jacques Langendorf est aussi romancier (Un débat au Kurdistan La nuit tombe, Dieu regarde ; Zanzibar 14 notamment).

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    Pour leur première publication, les Éditions Le Polémarque présentent Écrits afghans de l’écrivain et historien militaire suisse Jean-Jacques Langendorf.

    Écrits afghans rassemble trois textes devenus introuvables : « But where is the sweet, sweet Elisabella gone ? », « L’expédition d’Oscar von Niedermayer en Afghanistan », « Un projet russe d’invasion de l’Afghanistan au XIXe siècle », assortis d’un portrait littéraire et de la bibliographie française exhaustive de l’écrivain.  

     

     

    Auteur d’une dizaine de romans et recueils de nouvelles traduits dans quatre langues, Jean-Jacques Langendorf a aussi publié des ouvrages consacrés à la tactique et à la stratégie, ainsi que plusieurs biographies.

    Écrits afghans est une coédition Antipodos/Le Polémarque.
    88 pages, 333 exemplaires numérotés, 12 euros+4 euros de frais de port

    Commandes : lepolemarque@gmail.com ou par écrit à Laurent Schang/Éditions Le Polémarque 12 rue André Malraux 55200 COMMERCY   

     

     

     

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  • Sortir de la société de consommation !

     "Revenu, achat de prestige et surtravail forment un cercle vicieux et affolé, la ronde infernale de la consommation, fondée sur l'exaltation de besoins dits "psychologiques", qui se différencient des besoins "physiologiques" en ce qu'ils se fondent apparemment sur le "revenu discrétionnaire" et la liberté de choix, et deviennent ainsi manipulables à merci."  Jean Baudrillard, La société de consommation

     

    Poursuivant la réflexion entamée avec L'occidentalisation du monde et continuée avec La mégamachine, Survivre au développement, Le pari de la décroissance, Petit traité de la décroissance sereine notamment, l'économiste et anthropologue Serge Latouche vient de publier Sortir de la société de consommation aux éditions Les liens qui libèrent.

     

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    "Serge Latouche, professeur émérite d'économie, est le penseur le plus connu de la décroissance. Il est l'auteur de nombreux livres dont "Le Pari de la décroissance", "Petit Manuel pour une décroissance sereine". Dans ce livre, il explore les conditions de la construction d'une civilisation de sobriété choisie. Bref une alternative vitale à une société de consommation et à son attribut principiel, le productivisme vouée à l'impasse."

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  • De la fraternité...

    Paru initialement en 2009, Le moment fraternité, essai de Régis Debray, ressort dans la collection de poche Folio essai. Nous reproduisons ici la recension qu'en avait fait Alain de Benoist dans la revue Eléments

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    De la fraternité

     

    Dans la devise républicaine, la notion de «fraternité» est souvent perçue comme celle qui permet d'équilibrer les deux autres, la liberté et l'égalité. Mais c'est aussi celle dont on a le moins souvent traité. Régis Debray, dans un essai véritablement éblouissant, y voit l'occasion de rappeler qu'il n'y a pas de citoyenneté qui vaille sans un projet collectif. « L'individu est tout, et le tout n'est plus rien. Que faire pour qu'il devienne quelque chose ?»

    La fraternité, remède au «royaume morcelé du moi-je»! Belle occasion de revenir sur ce qui est indispensable au nous, à commencer par la référence à une sacralité, qu'elle soit séculière ou révélée, avec ce qu'elle comporte de souvenirs et, parfois, de nostalgie pour une légende héroïque ou un mythe fondateur («la nostalgie est un sentiment révolutionnaire. Je reconnais le conservateur à ce qu'il n'en a aucune »).

    Le sacré, en ce sens, précède le religieux et lui survivra (« On ne se déprend pas du sacré en le sécularisant»). Mais l'idée de fraternité doit être bien comprise. Elle n'est pas l'amitié. Elle n'est pas la solidarité. Elle n'est pas non plus les « droits de l'homme", cette nouvelle religion civile dont Debray n'a pas de mal à faire apparaître la vacuité. La fraternité implique que les hommes se perçoivent comme les enfants d'un même père, mais d'un père dans lequel ils ont choisi de se reconnaître. Dans L'espoir, Malraux disait que « le courage est une patrie ». La fraternité politique, solidarité élective et non pas naturelle, est en ce sens le contraire même de la fratrie. La fraternité est aujourd'hui une notion orpheline, car « une vie à la première personne du singulier une vie mutilée».

    Le nous implique certes une confrontation (entre «eux» et «nous »), mais cette confrontation est aussi nécessaire au vivre-ensemble. «L'abolition des différences, écrit Debray, porte en elle la violence comme le nuage porte la pluie et le devoir de vertu le devoir de terreur". Aujourd'hui, il s'agit de «faire du nous avec du neuf ». Ce grand livre aussi un acte de foi.

    Alain de Benoist, Eléments n°132 (juillet-septembre 2009)

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  • La démocratie travestie par les mots

    Publié aux éditions de l'Aencre, La Démocratie travestie par les mots, est un essai dans lequel son auteur, Richard Dessens, s'attaque, après d'autres comme Vladimir Volkoff, au langage orwellien de l'hyperclasse. Docteur en droit, enseignant pendant plusieurs années dans une école préparatoire aux concours d'entrée aux IEP et Écoles de journalisme, Richard Dessens est l'auteur d'un premier essai, La dictature démocratique, publié aux éditions Publibook.

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    "Les mots ont-ils un sens ? Ou comment manipuler les codes habituels de la communication pour travestir les notions et les valeurs de ce qui constitue l'identité d'un peuple, d'une nation ou d'une civilisation.

    C'est ce que tente de démontrer l'ouvrage de Richard Dessens à travers une trentaine de mots ou de concepts utilisés par les penseurs de la démocratie moderne de l'après-guerre.

    Au-delà de l'instrumentalisation d'une pensée caricaturale et simplificatrice, c'est la liberté concrète d'expression et de diffusion qui est posée pour quiconque tenterait de vouloir débattre ou contredire un politiquement correct de circonstance, ou des évidences sociétales en réalité vidées de toute substance, mais excluantes et dictatoriales.

    Jamais l'intolérance, l'inculture institutionnalisée et l'outrance n'ont été aussi palpables, sous couvert de liberté et de principes démocratiques.

    C'est aussi le constat dramatique de la fin de la politique qui domine dans les lignes de cet abécédaire désenchanté, politique rejetée et méprisée au profit d'un individualisme de consommateur qui a tué ce qu'il subsistait des valeurs citoyennes de la République."

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