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Livres - Page 584

  • La mer contre la terre !

    Apôtre influent du "Sea Power", inspirateur de la thalassocratie américaine, l'amiral Mahan reste largement méconnu en France en dehors des cercles de spécialistes de la stratégie navale. Son oeuvre, importante, n'a, pour ainsi dire, pas été traduite, et en dehors de Mahan et la maîtrise des mers, de Pierre Naville (Berger-Levrault, 1981) ou de Commentaire de Mahan, de Rosinski (Economica, 1996), on trouve peu d'ouvrages qui lui soient entièrement consacrés. Jean-José Ségéric, avec L'Amiral Mahan et la puissance impériale américaine, publié chez Marines éditions, comble donc une lacune importante et signe un ouvrage passionnant qui mérite de figurer dans la bibliothèque de tout amateur de géopolitique ou de stratégie.

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    « L’inventeur du sea power. » « Un génie et peut-être l’un des penseurs les plus grands et certainement des plus originaux que l’Amérique a produits. » « Le naval philosopher. » L’amiral américain Alfred T. Mahan (1840-1914), pionnier de la géopolitique et de la stratégie navale, a découvert et érigé en doctrine la prééminence de la force navale, le sea power, condition de toute action en politique extérieure. Conseiller du président Theodore Roosevelt, il connut une notoriété internationale et influença la politique maritime de plusieurs pays. Il est considéré comme l’un des artisans de la politique impériale des États-Unis.

    Dans cet ouvrage très documenté, Jean-José Ségéric relie l’histoire et la pensée du stratège naval à celles de l’Amérique du XXe siècle dont il a marqué l’avènement. Ses livres les plus fameux sont présentés et analysés en fin d’ouvrage. Le sea power, validé par l’Histoire, est une donnée toujours essentielle de la géostratégie des nations, et assurément un élément majeur de la politique extérieure des États-Unis.

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  • L'enfer du roman...

    Après Désenchantement de la littérature et L'Opprobre, Richard Millet poursuit avec L'enfer du roman son observation des territoires dévastés de la littérature contemporaine. A son poste, embusqué, il ajuste calmement ses cibles et chacun de ses paragraphes est une balle qui fait mouche ! 

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    « Nous sommes entrés dans l'ère postlittéraire. Un spectre hante la littérature : le roman, devenu à ce point hégémonique que toute la littérature semble s'y réduire. Le roman tue le roman : le roman international, insipide, sans style, immédiatement traduisible en anglais, ou traduit de l'anglais, l'unique objet d'une littérature sans autre histoire que le jeu de ses simulations, de ses plagiats, de sa fausse monnaie.
    Il n'est donc pas question ici du cliché sur la décadence de la littérature française ni de la fin du genre romanesque, mais plutôt de ce qui est né avec Homère et qui relève de ce que, nous autres écrivains, nous continuons d'appeler la littérature. »
    Richard Millet.

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  • L'argent de l'influence

    Ouvrage collectif dirigé par Ludovic Tournès et publié aux éditions Autrement, L'argent de l'influence - revient sur l'action des fondations américaines en Europe. Très riches , ces dernières ont, depuis des dizaines d'années pour certaines, tissé des réseaux d'influence dans les milieux scientifiques, politiques et culturels. Une belle illustration de la stratégie du soft power. Cet ouvrage vient utilement compléter ce qu'avait exposer Frédéric Charpier dans son livre La CIA en France...  

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    "Du début du XXe siècle à la chute du mur de Berlin, les grandes fondations (Carnegie, Rockefeller, Ford, puis Soros) n’ont pas cessé d’être présentes en Europe et d’y tisser de multiples réseaux dans les milieux intellectuels, scientifiques et politiques. Fondées par de grands industriels symboles du capitalisme américain, ces fondations sont à la fois porteuses d’un projet de société libérale et partisanes d’une régulation des excès du capitalisme. Du fait de ces objectifs contradictoires, la nature de leurs actions en Europe dépend du contexte géopolitique : avant 1914 et pendant l’entre-deux-guerres, elles jouent le rôle de ciment entre les milieux pacifistes européens et américains ; avec la guerre froide, elles embrassent la bannière de la lutte contre le communisme. Présentes là où l’État américain ne l’est pas encore, ne l’est plus ou ne veut pas l’être officiellement, elles occupent une place à part dans la diplomatie américaine, dont elles ne contredisent jamais formellement les orientations, mais par rapport à laquelle elles s’accordent un degré d’indépendance plus ou moins important selon le contexte international. Rassemblant les meilleurs spécialistes, l’ouvrage met en scène la diversité des actions des fondations américaines en Europe tout au long du XXe siècle. Alors que leur fonctionnement et leurs objectifs restent souvent objet de fantasmes, on les verra opérer sur le terrain et constituer des réseaux denses et durables."

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  • Défense du paganisme !

    Les éditions Mille et une nuits viennent de publier dans La petite collection (une collection de poche à petits prix) Défense du paganisme - Contre les Galiléens de l'Empereur Julien (dit L'Apostat). Sol Invictus !

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    "C’est à Antioche, quelques mois avant sa mort tragique, que l’Empereur Julien (331-363) rédige un pamphlet Contre les Galiléens, qui dénonce avec vigueur la prétention à l’universalité de la petite secte chrétienne. Mais au-delà de la critique de cette nouvelle religion, c’est à une véritable apologie du paganisme qu’il se livre. 
    Il n’était alors pas trop tard pour empêcher le triomphe annoncé du christianisme, mais le règne de Julien fut beaucoup trop bref. S’il l’avait emporté, la face du monde en eût été changée et il ne serait pas resté dans l’Histoire comme l’Apostat... 
    Rétrospectivement, ce texte apparaît donc comme le chant du cygne de la religion grecque."

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  • Sur les traces de Big brother...

    Les éditions L'Editeur viennent de publier Sur les traces de Big Brother, d'Alain Levy, un ouvrage consacré au système tentaculaire de surveillance qui se met insidieusement en place autour de nous. L'auteur est, si l'on peut dire, un homme de l'art, puisque, ingénieur des Ponts et Chaussées, il est devenu l'un des spécialistes des techniques commerciales de ciblage sur internet. Son livre est à la fois descriptif et pratique, puisqu'il donne des techniques pour échapper à la surveillance de Big Brother... 

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    ''Big Brother is watching you'', écrivait George Orwell dans 1984. Aujourd'hui plus que jamais, il est impossible d'échapper à l'oeil de Big Brother. Où que l'on aille, nous sommes suivis à la trace. On ne cesse de nous le rappeler, ''Vous êtes filmé par des caméras de surveillance'' tous vos déplacements sont suivis et ''Votre navigateur doit accepter les cookies'' ces petit logiciels qui permettent de rapidement tout savoir sur vous afin de tracer votre profil et de vous envoyer des publicités parfaitement ciblées. Pourtant, presque personne ne se plaint, tant le besoin de sécurité a supplanté l'exigence de liberté.
    Au carrefour de toutes les techniques de communication, Alain Levy était certainement le mieux placé pour écrire ce livre qui, en deux parties, décrit toutes les techniques de traque du citoyen-consommateur et aussi toutes les manières d y échapper.

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  • Diviser pour régner !

    Particulièrement dynamiques, les éditons Le retour aux sources publient sous la plume de Vincent Chapin un nouvel ouvrage intitulé Diviser pour régner. L'auteur s'intéresse à la lutte contre les discriminations en tant qu'outil liberticide de gouvernance du système.

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    "La destruction des liens symboliques entre les hommes attise la haine et la xénophobie. En de telles circonstances, la lutte contre les discriminations semble rendre possible une société multiculturelle, tolérante et ouverte.

    Illusions. Ces mots sont en réalité ceux de l'idéologie libérale. Leur seule fonction véritable est la réalisation d'un marché du travail libre et non faussé, pour une exploitation maximale de la main d'œuvre, pour une humanité de consommateurs. La lutte contre les discriminations est un dispositif de domination, qui brise les liens existants non conforme au marché : il s’agit de diviser pour régner. Les valeurs n'y ont aucune place ; seuls sont réels les rapports de force.

    Ce livre propose un changement de paradigme à ceux qui refusent l’emprise de ce Système. Rupture avec les perspectives de la tradition de droite, axée sur une perception biologique de la pluralité humaine ; mais rupture aussi avec les perspectives de la tradition de gauche, qui se trouve désormais recyclée dans l'ingénierie sociale capitaliste. Nous devons nous unir pour résister, non en réconciliant les traditions politiques du passé, mais en les dépassant.

    Le tissage des sociétés humaines, c'est le lien. Et le lien ne se réduit pas aux libres contrats : c'est la langue, les symboles, les histoires. Une pensée de l'homme qui permette une résistance efficace au totalitarisme contemporain sera, nécessairement, une pensée du lien. C’est précisément pour l’interdire que le Système conduit une très fumeuse « lutte contre les discriminations » : cette lutte est, en fait, menée contre de nouvelles encyclopédies, encore à construire. Libérons-nous de l’emprise sournoise de ce discours en trompe-l’œil : écrasons l’infâme ! "

     

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