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Livres - Page 584

  • Big sister...

    Les éditions Mille et une nuits viennent de republier Big sister, un petit polar d'anticipation de Jérôme Leroy. On retrouve l'univers sombre et violent de l'auteur de Monnaie bleue, de Bref rapport pour une très fugitive beauté ou de La minute prescrite pour l'assaut. A lire ! 

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    "Mers et cieux pollués, voies rapides entrelacées à l'infini, publicité omniprésente, argent roi... la société du futur - qui ressemble tant à la nôtre - est désormais sous le contrôle d'un super-ordinateur à la voix de pin-up : grâce à ses brigades qui veillent, rien n'échappe à Big Sister. Dans ce monde en sursis digne de celui de George Orwell, seuls quelques hommes et femmes cherchent à échapper aux règles édictées par la machine : la jolie gauchiste Céline Loup et son ancien amant, le lieutenant François Kieffer, sont dans Son colimateur... Dans une course effrénée contre l'arbitraire, ils cherchent désespérément une issue."

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  • Pas très cathodique !...

    Les éditions érès publient, sous la plume de Bertrand Bergier, Pas très cathodique - Enquête au pays des sans-télé, une intéressante étude sur ces gens qui refusent d'offrir à Coca-cola du "temps de cerveau disponible", selon l'intéressante formule de l'ancien patron de TF1.

     

     

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    "98 % des Français regardent la télévision. Eux, non. Ils la refusent sous toutes ses formes, quel que soit l'écran de réception. Qui sont ces réfractaires ? Que font-ils de leur « temps libre » ?
    Ce voyage au pays des « sans-télé » nous fait découvrir une élite culturelle avec ses écarts de conduite (culturels), des adultes au passé plus ou moins cathodique selon les générations, des fratries où les enfants sont plus rebelles que les adolescents. L'enquête, menée pendant trois ans auprès des 566 ménages, dévoile des abstinents surdiplômés exerçant dans les champs de l'enseignement, de la santé, de l'art et du travail social, mais aussi 25 % d'individus n'ayant pas fait d'études dans l'enseignement supérieur, 15 % d'ouvriers-employés...
    L'auteur s'attarde sur les apprentissages, les contraintes et les primes de circonstance qui rendent possible le choix de s'en passer ou de prolonger l'absence. Il repère les réactions de l'entourage et les subtilités de la distinction d'un « on n'a pas la télé » glissé dans les conversations où le « parler télé » est une monnaie d'échange. Loin d'être repliée sur elle-même, cette population atteste une culture de sortie et compte, dans ses rangs, des natifs du numérique, avant-garde d'un mouvement générationnel délaissant la petite lucarne au profit d'Internet. Atypique aujourd'hui, elle contient en germe le typique de demain."

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  • C'est la culture qu'on assassine !...

    "On s’interroge beaucoup sur l’incapacité de l’école à assurer la promotion sociale des familles modestes (notamment celles issues de l’immigration), rôle qu’elle assurait encore jusqu’au milieu du dernier siècle. Je crois que l’on tient là une partie de la réponse. L’école républicaine ne veut plus transmettre. Aux pauvres, un savoir pauvre. Ils ne méritent pas plus que cette sollicitude hypocrite qui ne leur donne rien sous prétexte de ne pas les brusquer. Détenir un savoir et le transmettre à des enfants, c’est une conception réactionnaire, ou même, allez, n’ayons pas peur des mots, une idéologie fascisante. Et c’est ainsi que, devant le naufrage de l’école publique, ceux qui ont les moyens mettent leurs enfants dans le privé."

     

    Les éditions Balland viennent de publier C'est la culture qu'on assassine, un recueil des chroniques de Pierre Jourde, parues dans le Nouvel Observateur. On retrouve dans ces textes le talent et la verve pamphlétaire de l'auteur de La littérature sans estomac (L'Esprit des Péninsules, 2002).

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    "Le barbu sur l'image de la couverture, c'est la culture qu'on assassine. Mais on peut y voir aussi l'inverse : celles et ceux dont on a entrepris d'asservir l'esprit, et qui se révoltent contre l'empire de la crétinisation. Les pouvoirs économique, politique, médiatique se conjuguent pour nous plonger dans une nouvelle barbarie : abandon de l'école publique, transformation des universités en monstres bureaucratiques, télévision avilissante, ruine des instituts culturels français mépris affiché pour la littérature, journalistes usinant du cliché, promotion de faiseurs au rang de grands écrivains, mort de la culture populaire, disparition de l'esprit critique. Face à cette agression. tous les coups sont permis, notamment ceux de l'ironie. Contre les fausses valeurs et la déréalisation propagées par les médias, la littérature est une résistance".

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  • La Malédiction de l'Anneau...

    «  Voici venir le crépuscule des dieux ! Voici sonner l’heure du Ragnarök ! Un bûcher s’allume sur le Rhin, un autre est sur le point d’embraser le ciel. Un couple s’immole par le feu, et les ases vont périr dans le brasier des dieux ! »

     

    Les éditions Belfond ont publié en novembre 2010 La Malédiction de l'Anneau, qui regroupe en un volume les trois tomes de la trilogie d'Edouard Brasey, qui s'inspire de la légende des Nibelungen et de la mythologie nordique. l'auteur, ancien journaliste, est un spécialiste de la féerie et un elficologue réputé. Il est aussi vice-consul du Royaume de Patagonie pour le village Moufetard, à Paris !

     

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    "Siegfried absorbe un philtre d’oubli concocté par Kriemhilde, la princesse burgonde, violant les serments d’amour et de fidélité qui le lient à la Walkyrie Brunehilde. Les deux rivales s’affrontent au milieu des intrigues de cour fomentées par Hagen, le fils du Nibelung. Complots, crimes, trahisons, parjures, passions, jalousies et vengeances se donnent libre cours dans le royaume des Burgondes, tandis qu’Attila et ses Huns envahissent le royaume des Burgondes et que le palais céleste d’Asgard s’embrase, précipitant les dieux vers leur chute. L’anneau maudit du Nibelung pourra alors rejoindre son berceau originel, le trésor du Rhin.

    Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes, s’affrontant dans des intrigues dont l’objectif est la conquête de l’anneau maudit… La Malédiction de l’anneau est la nouvelle grande saga épique, pleine d’aventure et de fureur mais aussi de poésie et d’enchantement, portée par une écriture au souffle lyrique et héroïque, s’inspirant des mêmes sources légendaires que L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner et Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien."

     

     

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  • La force et le droit...

    Les éditions du Seuil publient Thucydide, la force et le droit, le texte d'un cours donné par le philosophe Cornélius Castoriadis à l'EHESS et consacré à Thucydide, l'auteur de La guerre du Péloponnèse et le créateur de l'histoire politique.

     

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    "L’année 1984-1985 de l’enseignement de Cornelius Castoriadis à l’EHESS a été consacrée pour l’essentiel à Thucydide. L’auteur a voulu en particulier montrer, à travers l’analyse de l’Oraison funèbre attribuée par l’historien à Périclès, à quel point la grande création démocratique athénienne du Ve siècle fut consciente d’elle-même.

    Mais Castoriadis ? sans céder aux anachronismes et aux projections auxquels les interprétations de l’historien ont trop souvent succombé de nos jours ? retrouve également chez Thucydide un monde par certains côtés étonnamment semblable au nôtre, dans lequel des biens qui nous semblent précieux à l’intérieur de certaines frontières ne semblent plus compter au-delà, où seule la force prévaut ; un monde aussi dans lequel la dynamique de l’opposition entre des pôles de puissance aboutit à des conflits ouverts où les calculs rationnels se tissent inextricablement avec les passions."



     

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  • Le pacte immoral

    Sophie Coignard, journaliste spécialisée dans les enquêtes sensibles, et qui s'est notamment attaquée à la franc-maçonnerie, ouvre le dossier de l'éducation nationale dans un ouvrage intitulé Le pacte immoral, publié chez Albin Michel.

     

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    "Deux grands lycées parisiens qui se sont déconnectés du système informatique du ministère et ont mis en place des modes d’admission parallèles. Des ministres (et un président) qui annoncent des réformes mais n’arrivent pas à les faire appliquer.
    Des enseignants qui font faire des dictées en cachette.
    Le CAPES que l’on donne à des candidats qui n’ont pas eu la moyenne et qu’on lâche ensuite dans des classes difficiles.
    Une pédagogie « nouvelle » où l’orthographe n’est plus « une fatalité » mais « une matière à discussion ».
    Après la Nomenklatura, l’omerta, la franc-maçonnerie, entre autres sujets sensibles, Sophie Coignard met à nu l’Education nationale. Ses ministres, ses idéologues, ses syndicats, tous ceux qui depuis 25 ans mènent à la ruine l’école.
    Le plus scandaleux ? Ils agissent en toute impunité.
    A l’origine de cet immense gâchis, un Pacte Immoral entre les élites qui prétendent nous gouverner et les apparatchiks qui sacrifient par pur cynisme nos enfants.

    Ceci n’est pas un livre sur l’éducation. En tout cas pas seulement. C’est d’abord un document féroce et un récit effarant sur l’hypocrisie et la lâcheté du pouvoir."

     

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