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Livres - Page 583

  • De Gaulle, un inventaire !

    Vous voulez savoir si De Gaulle a lu Eugène Labiche ou a été influencé par Gustave Lebon ou Oswald Spengler... Vous trouverez la réponse dans De Gaulle inventaire - La culture, l'esprit, la foi d'Alain Larcant, publié aux éditions Bartillat, énorme travail de recherche et d'analyse qui se révèle passionnant. Un modèle à suivre pour d'autres auteurs ou personnages historiques !

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    "Découvrez le dernier ouvrage du professeur Alain Larcan, président du conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle. Une somme précieuse pour comprendre la genèse, la structure et les filiations de la pensée gaullienne. Ce livre cherche à faire comprendre la genèse de la pensée du général de Gaulle, sa structure, ses filiations et ses arborescences, et surtout ses sources directes et ses idées forces.
    La recherche a consisté à partir des textes écrits à repèrer toute trace de référence ou d'allusion littéraire au sens large, à les identifier avec précision et à en suivre le cheminement et l'utilisation.
    On découvre ainsi la prodigieuse culture du Général avec ses principales tendances : fréquentation des classiques, auteurs gréco-latins, écrivains du Grand Siècle et du XIXe. Ses auteurs favoris sont Chateaubriand, Barrès, Péguy, mais aussi Bergson, Boutroux, Psichari, Verlaine, Albert Samain, Gustave Le Bon, et bien d'autres. Les étrangers sont également présents, tels Goethe et Nietzsche. Avec de nombreux contemporains il entretient des relations suivies : Paul Claudel, François Mauriac, Georges Bernanos, Georges Duhamel, Jacques Maritain, sans oublier le lien quasi chevaleresque avec André Malraux.
    Moralistes, philosophes, historiens se retrouvent volontiers sous sa plume guidée par une exceptionnelle mémoire.
    Ce travail qui s'apparente à une somme, au sens théologique, met en évidence la puissance de la réflexion et des thématiques essentielles le plus souvent ébauchés dans les oeuvres d'entre-deux-guerres et l'alliance du style et de la pensée chez ce soldat et ce grand homme politique qui participa à l'histoire et sut l'écrire avec talent. Un index, une bibliographie et des annexes (bibliothèque du Général, géographie historique de la France...) complétent l'ouvrage."
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  • Hitler à tous les étages !...

    "Dans le passé la dénonciation du Diable fut souvent pour l'Eglise un moyen d'amener les fidèles à mieux accepter leur sort. Le «nazisme» et  le «fascisme» sont aujourd'hui les Diables qu'on emploie pour détourner l'attention des nouvelles formes du totalitarisme marchand dont la société de l'anonymat de masse, du «bonheur» obligatoire et de l'omniprésence de l'argent, menace l'humanité."

    David Barney, La reductio ad hitlerum, in La nouvelle inquisition, Le Labyrinthe, 1993

    Hitler fait vendre ! Figure du mal absolu de l'époque contemporaine, il suscite manifestement une fascination morbide parmi les lecteurs mais aussi chez les auteurs. Que serait la production littéraire de ces dernières années, des Bienveillantes à HHhH, si l'on en retirait toutes les oeuvres dont le thème concerne la période nazie ?

    Deux exemples parmi d'autres dans les sorties de la dernière quinzaine... D'abord, La jeunesse mélancolique et très désabusée d'Adolf Hitler, de Michel Folco...

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    « Qu'ils s'appellent Hitler, Capone ou Dillinger, petits ils écoutaient leur mère...
    Ils ont fait leur chemin dans les affaires. »
    Eddy Mitchell, L'important c'est de bien aimer sa maman.


    "Michel Folco, que l'on connaît pour ses romans hauts en couleurs, en inventions, et en trouvailles narratives, rencontre cette fois un personnage bien réel, trop réel. Et quel personnage ! Celui par qui tant d'injustices et de malheurs vont naître, Adolf Hitler.
    Mais Michel Folco n'est pas un biographe, même si ses ouvrages sont minutieusement documentés. Avec toute sa fantaisie, son humour décapant, il s applique à nous conter comment le plus banal des enfants peut receler le plus effrayant des monstres. Le roman, ici, dépasse tous les livres d'histoire.
    L'auteur n avait pas craint de mettre en scène Napoléon ou Freud. Il a choisi de monter la barre d un cran. Mais c'est la face mystérieuse et partiellement inconnue d'Hitler qu il aborde : son enfance et sa jeunesse, dont nous savons peu de choses. La force de l'ouvrage tient à la banalité du personnage. Bien sûr, ses origines furent incertaines. Bien sûr, son talent était médiocre. Bien sûr, sa mère mourut trop jeune. Bien sûr, ses passions n'avaient rien de flamboyant ni d'exceptionnel. Mais, au fur et à mesure qu'on avance dans ce livre étrange grandit un personnage dont la détermination, peu à peu, nous perturbe. Car on ne peut décrypter l'enfance d Hitler sans imaginer son avenir, sa puissance destructrice, la fascination qu'il exercera sur une grande part de son peuple, lui qui est si peu fascinant. Et c'est tout le talent de Michel Folco que de se glisser dans cet interstice : pourquoi le plus ordinaire des hommes en lui recèle-t-il Hitler ?"

    Après la jeunesse, la vieillesse, avec Le dernier dimanche de M.le Chancelier Hitler, de Jean-Pierre Andrevon !...

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    "C'est un petit bonhomme grisonnant, aux mains tremblantes, vêtu d'un costume gris étriqué. Il perd ses cheveux, ses yeux faiblissent, mais il a horreur d'être vu avec des lunettes. Il est atteint de la maladie de Parkinson et on lui soupçonne un début d'Alzheimer. Il habite un petit trois-pièces dans South Brooklyn avec sa femme Eva. Autrefois Eva Braun. En cette année 1949, cela fait quatre ans que le petit bonhomme a été accueilli aux Etats-Unis où il vit sous la surveillance constante du FBI. C'est que, jusqu'en mai 1945, il était chancelier du Troisième Reich. Son nom : Adolf Hitler. Son destin ? Pas brillant : bien qu'il soit loin d'en douter, il n'a plus que deux jours à vivre."
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  • Le flinguage des anars...

    Nous publions ici la recension par Alain de Benoist dans la revue Eléments de Quand Marx, Engels, Lénine "flinguaient" les anarchistes, un opuscule de Justhom publié aux éditions du Monde libertaire.

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    Le flinguage des anars

    Les communistes n'ont jamais aimé les anarchistes, qu'ils ont accusés régulièrement de tous les maux. Marx tonnait déjà contre Proudhon et ses « phrases creuses », tandis qu'Engels bataillait contre Bakounine (dont la théorie disait-i1est un « mélange de communisme et de proudhonisme»). L'anarchie, assuraient-ils l'un et l'autre dans un texte rédigé en 1873, c'est la «pan-destruction universelle ». Lénine, plus méthodique, reprochait aux anarchistes leur « individualisme bourgeois à l'envers » et leur incompréhension de la lutte des classes et des « causes de l'exploitation ». «Les marxistes, expliquait-il en 1917, tout en se proposant de supprimer complètement l'État, ne croient la chose réalisable qu'après la surpression des classes par la révolution socialiste », tandis que les anarchistes «veulent la suppression complète de l'État du jour au" lendemain, sans comprendre les conditions qui la rendent possible». Ces derniers auront beau jeu, par la suite, de constater que la révolution bolchevique n'a jamais fait qu'instaurer un « capitalisme d'État ». C'est aussi ce que fait l'auteur de cette anthologie, ancien militant communiste converti aux idées libertaires. On n'a pas de peine à partager son avis, tout en se disant quand même que toutes les critiques de Marx ou de Lénine n'étaient pas infondées. L'anarchisme a souvent manqué du plus élémentaire réalisme, que ce soit au sujet de la nature humaine ou des limites sociales du possible. Ce qui n'enlève rien à la pertinence de certains propos de Stirner, Bakounine ou Proudhon.

     

    Alain de Benoist (Eléments n°135, avril-juin 2010)

    Justhom, Quand Marx, Engels, Lénine « flinguaient » les anarchistes, Éditions du Monde (145 rue Amelot, 75011Paris) 100p. 6€.

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  • Allemagnes...

    Les éditions PUF publient dans leur collection "Culture guide", dirigée par Philippe Conrad, Allemagnes, un ouvrage de Jean-Pierre Wytteman, malheureusement décédé en janvier 2010.

     

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    "« Allemagnes ». Le pluriel s’impose pour rendre compte d’une histoire longue et complexe, pour cerner une identité qui vaut par la diversité des paysages et des hommes, des falaises blanches de l’île de Rügen peintes par Friedrich à la vallée du Rhin chère aux poètes romantiques, des vastes étendues de la plaine du Nord aux régions forestières de l’Allemagne hercynienne ou aux sommets et aux lacs des Alpes bavaroises. Occupant un espace aux limites mouvantes, ouvert à la fois sur la mer du Nord et sur l’Europe slave et danubienne, les Allemagnes sont les héritières d’un passé qui ne se résume pas aux drames du siècle dernier. Elles ont pris, à Nuremberg et dans les villes de la Hanse, dans les cités rhénanes, à Dresde, Munich ou Berlin, une part déterminante à la construction de la grande culture européenne que nous ne pouvons imaginer sans Dürer, Leibniz, Bach, Goethe ou Novalis."


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  • Honneur aux explorateurs !

    Michel Le Bris avec ce Dictionnaire amoureux des explorateurs, publié chez Plon, rend un bel hommage à l'esprit d'aventure des Européens, à la capacité qu'ils ont eux au cours des siècles de sortir de leur cadre de vie tout en restant fidèles à eux-mêmes.

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    "Que cherchaient-ils, ceux-là qui, au fil des siècles, se risquèrent par-delà l'horizon ? Face à l'inconnu, il est deux attitudes qui séparent ceux que l'on rassemble sous le seul nom d'explorateurs : ceux qui le traquent pour l'éradiquer, comme s'ils lui en voulaient, et devant l'obscur d'une forêt calculent déjà les stères de bois qu'ils y débiteront, et puis ceux qui s'y enfoncent dans l'espoir de s'y perdre et que "l'ailleurs" promis ne se transforme pas en un nouvel ici. On aura compris vers lesquels vont mes préférences... Voici donc quelques-uns des songe-creux, forbans, risque-tout, rêveurs de royaume, escrocs chimériques qui m'ont accompagné depuis l'enfance. Porteurs d'histoires héroïques, bouleversantes, hilarantes - comme Rob Roy MacGregor qui réussit l'exploit de descendre le canal de Suez en canoë un an avant qu'il soit ouvert. Mary Kingsley, tenante du "christianisme athlétique" qui attaquait les crocodiles à coup d'ombrelle, James Holman et Jacques Arago, assurément les plus grands voyageurs aveugles, Percy Fawcett traquant le secret des Atlantes en pleine Amazonie, ou l'immense Richard Burton, dont le rire satanique nous fascine encore..."

     

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  • Mystères...

    Les éditions Gaïa, spécialisées dans la littérature nordique, paraissent décidées à rééditer l'oeuvre romanesque de Knut Hamsun, le grand écrivain norvégien. Elles viennent ainsi de republier Mystères, roman qui met en scène le personnage de Nagel, dont "l'amoralisme ironique et nietzschéen" vient bousculer l'hypocrisie bourgeoise de la petite ville dans laquelle il arrive. 

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    "« Au milieu de l’été dernier, une petite ville de la côte norvégienne fut le théâtre d’événements tout à fait ­insolites. Un étranger arriva, un certain Nagel, charlatan étrange et singulier, qui fit nombre d’extravagances, avant de repartir aussi subitement qu’il était venu. »

    Ainsi s’ouvre cet étonnant roman de Knut Hamsun. Un simple rai de lumière, un parfum nouveau, une soudaine impulsion ou un seul mot suffisent pour que tourne le kaléidoscope des mul­tiples personnalités de Nagel. Endossant l’une puis l’autre avec l’habileté d’un gymnaste et une candeur tout enfantine, sa conduite et ses propos fascinent, mais suscitent aussi le trouble et les regards obliques que l’on réserve aux plus fous d’entre nous.

    Comme le soulignait Henry Miller au sujet du personnage, au-delà des apparences « c’est là un homme qui aime, un homme qui aime l’amour, et qui est condamné à ne jamais rencontrer une âme accordée à la sienne »."

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