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Livres - Page 581

  • Samouraïs !

    Les éditions Economica publient dans leur nouvelle collection "Guerres et guerriers", Le crépuscule des samouraïs, une belle étude de Julien Peltier consacré à cette élite guerrière japonaise.

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    "S’il est un mot japonais passé dans presque toutes les langues de la Terre, c’est celui de « samouraï ». Mais qui est-il, ce samouraï ? La représentation que nous autres Occidentaux nous en faisons, de même que bon nombre de citoyens nippons, est dans une large mesure le fruit d’une lecture orientée de l’Histoire, héritée d’une époque où les samouraïs avaient cessé depuis longtemps d’être des combattants. Cette fiction repose sur des exigences morales anachroniques. Bien que séduisante, elle élude les caractéristiques de l’élite militaire lorsqu’elle est investie de l’autorité politique : monopolisation du pouvoir par le recours à l’autolégitimation, strict cloisonnement social garantissant la continuation de l’hégémonie coutumière, culte de l’honneur confinant à l’obsession.

    L’éthique chevaleresque se définit en premier lieu par sa vocation à sauvegarder des valeurs considérées comme l’apanage de l’aristocratie. Aussi longtemps que les samouraïs exercent le métier des armes, cette logique exclusive va perdurer. Ce n’est qu’au XVIIe siècle, avec l’avènement de la paix, que le rôle social du guerrier est remis en cause. Alors seulement, les préceptes régissant la « Voie du Guerrier » sont strictement codifiés. Auparavant, ils se transmettaient presque uniquement de manière orale. Seule la crainte de voir la caste dominante se départir de ses qualités martiales à la faveur de la pacification du pays, dicte les efforts entrepris par les théoriciens du Bushidō à dessein de coucher sur le papier un code embrassant les champs pratiques, théoriques et même philosophiques.

     

    La postérité a replacé le Bushidō dans son contexte historique précis, celui d’un Japon médiéval au seuil de la modernité. Pour autant, il faut prendre garde de ne pas le réduire à l’acception romantique que l’Occident lui connaît, notamment par le biais des arts martiaux. En effet, ce mot chargé d’histoire revêt un tout autre sens auprès d’un grand nombre de nations asiatiques ayant eu à courber l’échine sous le joug de l’envahisseur japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Pour les victimes des exactions commises par l’armée impériale, le Bushidō n’est pas synonyme d’héroïsme guerrier, il évoque l’oppression et la barbarie des occupants. Cela n’a rien d’un hasard. Au-delà d’une récupération idéologique par le régime ultra-militariste des années 1930, ce code ne fut jamais exempt d’une certaine part d’obscurité, dans ses invites à peine voilées au fanatisme, ou son exaltation d’une soumission absolue. Il illustrait les aspirations d’un peuple tout juste soustrait à une anarchie séculaire, et tenu en respect par des dirigeants soucieux de façonner une société docile. Toutefois, même aux heures les plus sombres de leur crépuscule, les samouraïs se remémoraient les faits d’armes des héros du passé. Ils invoquaient les mânes de leurs glorieux ancêtres, qui avaient brillé au firmament du sengoku jidai. : « l’âge des provinces en guerre ».

     

    Ces « grands noms » avaient tissé leur propre légende, sur la trame d’une lutte qui semblait alors devoir durer  toujours. Quand elle avait pris fin, au terme d’innombrables batailles, les samouraïs avaient écrit les plus belles pages de leur histoire. Un nouvel ordre politique émergeait de ce chaos primordial, traversé d’astres étincelants : destins épiques de personnages frappés au coin de la grandeur ou de la petitesse. Ce chaudron bouillonnant d’une violence inouïe, qui fait aujourd’hui encore figure d’âge d’or des guerriers japonais, fut aussi une période de mobilité sociale effrénée, une ère de réformes structurelles décisives. Et puis il y a l’art. Car cet « âge des provinces en guerre », toile de fond du présent ouvrage, est aussi celui d’une floraison artistique sans égale – entrant en résonance avec notre Renaissance – une époque d’intense création théâtrale, picturale, spirituelle.

     

    Telle était la Voie que les samouraïs s’efforçaient d’atteindre. Ils se concevaient en combattants valeureux et indomptables, parcourant un chemin sinueux aux lendemains incertains, jalonné de  parenthèses enchantées : grandioses représentations de Nō, délicates cérémonies du thé ou joutes poétiques. Du moins est-ce ainsi qu’ils se complaisent à décrire, au fil des chroniques, leur univers insaisissable, d’une sauvage beauté. Mais ce miroir soigneusement poli est-il fidèle à la vérité ? Qui étaient réellement ces hommes, au temps où ils s’affrontaient inlassablement, avant que la concorde ne règne à nouveau sur le Japon ? Eux qui avaient voué leur existence tout entière à la carrière militaire, comment livraient-ils combat ? Tout à leur soif d’une gloire éternelle, quel crédit accordaient-ils aux idéaux qui allaient se fondre dans le creuset du Bushidō ? Tandis que leurs maîtres s’employaient à rétablir une paix qui mettrait en péril leur suprématie, avaient-il conscience de l’inéluctable perte prochaine d’un fragment capital de leur essence ?

     

    L’adage populaire reproche aux faits d’être têtus. Ils demeurent, envers et contre tout, bien plus éloquents que l’emphase des harangues ou la pompe des dithyrambes. Si l’entreprise consiste à démystifier, à démythifier le samouraï, alors il faut aller à sa rencontre sur les champs de bataille plutôt que sous les seules frondaisons des cerisiers en fleurs. Il faut braver l’angoisse de la trahison, mordre la poussière et dépasser la hantise du tombeau, afin de vérifier le bien-fondé du jugement porté par François de Pagès. De retour de sa fabuleuse odyssée en 1797, l’infatigable voyageur dépeignait l’insulaire nippon comme issu d’un peuple « ennemi de toute bassesse, supportant avec courage les disgrâces et méprisant la mort qu’il se donne pour le plus léger sujet. L’honneur est le principe, le mobile de ses démarches. »

     

    Les premiers rayons du soleil dardent à l’horizon, annonçant l’aurore de la chevalerie japonaise et son épopée fondatrice. L’heure du zénith sonnera plus tard, celle des conflagrations majeures, d’une accélération de l’Histoire culminant dans un apogée superbe et tourmenté, incarné par l’implacable Oda Nobunaga et le visionnaire Toyotomi Hideyoshi. Lorsque la poussière de Sekigahara sera retombée, l’habile Tokugawa Ieyasu aura raflé la mise. Enfin, les ultimes convulsions des guerres endémiques, avec en point d’orgue la chute de l’orgueilleuse Ōsaka, marqueront les derniers feux du Crépuscule des samouraïs."

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  • Carl Schmitt, la bibliographie !

    Alain de Benoist, directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole, publie chez Ares Verlag, une maison d'édition allemande, une monumentale bibliographie de Carl Schmitt. Outre les nombreux livres et articles du juriste et politologue allemand, elle recense l'ensemble de la littérature secondaire qui lui a été consacrée en Europe et à travers le monde.

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    "Das Interesse am Werk des deutschen Staatsrechtlers und politischen Philosophen Carl Schmitt (1888–1895) steigt seit Jahren in allen politischen Lagern – sowohl im deutschsprachigen Raum als auch international. Auch wenn Schmitt heute wegen seiner Kritik an den Verfassungsgrundlagen der Weimarer Republik bzw. wegen seines anfänglichen Engagements für den Nationalsozialismus in gewissen Kreisen als „umstritten“ gilt, wird er, wie es der renommierte Politikwissenschaftler Herfried Münkler ausdrückte, als  „Klassiker des politischen Denkens“ eingestuft – nicht zuletzt auch im Hinblick auf seine Rolle, die er für das Staatsrecht und die Rechtswissenschaft der frühen Bundesrepublik spielte.

    Das bekannteste Werk Schmitts dürfte wohl der „Der Begriff des Politischen“ sein, das in alle wichtigen Sprachen der Welt übersetzt worden ist. Hier findet sich jene grundlegende, kategorische Unterscheidung von „Freund und Feind“, die Schmitt als unverzichtbare Kategorie jeglichen politischen Denkens und Handelns ansah. Eine bis heute starke Rezeption entfalteten auch Schmitts Gedanken bzw. seine Veröffentlichungen zur „Politischen Theologie“, in der er die theologiegeschichtliche Entwicklung der Neuzeit im Hinblick auf politische, staatliche und staatskirchenrechtliche Aspekte untersucht.

    Die große Bibliographie des französischen Publizisten und Philosophen Alain de Benoist, die die gesamte Primär- und Sekundärliteratur von und zu Carl Schmitt dokumentiert, ist seit Jahrzehnten der erste Versuch, das inzwischen fast unüberblickbar gewordene Schrifttum von und über Carl Schmitt systematisch zu erfassen und zu kommentieren. Sowohl die Zusammenstellung der Primär- als auch der Sekundärliteratur umfaßt auch Werke in englischer, französischer, italienischer, spanischer, portugiesischer, serbo-kroatischer, japanischer Sprache sowie in anderen Sprachen.

    Für jeden, der am Werk Carl Schmitts interessiert ist, dürfte Alain de Benoists Bibliographie ein ebenso willkommener wie unverzichtbarer Wegweiser sein, der hilft, den „Kontinent Carl Schmitt“ zu erschließen."

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  • Les assoiffées...

     

    Talentueux auteur de Contes carnivores, des nouvelles fantastiques dans la lignée de Marcel Aymé, Bernard Quiriny publie pour la rentrée Les assoiffées, une fable politique qui devrait faire grincer quelques dents... On attend avec impatience d'avoir ce roman entre les mains !
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    "En 1970, la Belgique est le théâtre d’une révolution d’inspiration prétendument féministe, excluant les hommes de toute vie sociale et instituant une dictature d'un nouveau genre. En France cependant, des militants des causes extrêmes considèrent ce petit enfer totalitaire comme un modèle d'égalité. Quelques-uns, parmi les plus convaincus – d’où se détache la figure drolatique de Pierre-Jean Gould, intellectuel germanopratin –, seront conviés à un premier voyage officiel dans l'Empire des femmes, dirigé d'une main de fer par les "Bergères", Ingrid et sa fille Judith. Sur place, ils seront "promenés" dans des décors en carton-pâte dressés par les propagandistes du pouvoir. Une farce politico-touristique où le tableau ubuesque d’un régime délirant s’accompagne d’une description cocasse de mondains en liberté surveillée, persuadés de participer à un voyage historique.


    On suit, en parallèle, sous la forme d’un journal, l’histoire d’Astrid, une sujette anonyme, qui découvre la réalité paranoïaque du pouvoir, les privilèges des apparatchitzas et leurs caprices insensés…


    Dans ce récit burlesque, qui mêle le sarcasme à la gravité, Bernard Quiriny nous livre une réflexion mordante sur les excès du fanatisme et du pouvoir absolu."

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  • Nature sauvage d'Europe !

    Les éditions de La Martinière viennent de publier Wild, nature sauvage d'Europe, un ouvrage magnifique réalisé par une soixantaine de photographes européens spécialistes de la photographie de nature qui ont parcouru les territoires encore préservés de notre continent.

    Le site Wild Wonders of Europe permet de se faire une bonne idée du contenu du livre.

    Un hymne à la beauté de la nature européenne à ne pas manquer !...

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    "Des ours polaires de Svalbard aux tortues de Méditerranée, des bisons de Pologne aux orchidées sauvages et aux glaciers enneigés, notre continent livre pour la première fois la beauté de ses paysages et l'immense richesse de sa faune.


    Grâce à une politique de conservation de plus en plus influente, de nombreuses espèces ont été protégées et réintroduites dans leurs milieux naturels. Chaque année, de nouveaux sites viennent s'ajouter aux espaces protégés qui, dans l'Union européenne, représentent désormais environ 20 % du territoire.


    Célébrant l’Année internationale de la biodiversité, cet ouvrage présente les résultats concrets de la protection et de la réintroduction d'espèces sauvages. Il rappelle aussi que des mauvais choix peuvent avoir des conséquences désastreuses sur un environement naturel qui demeure très fragile."

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  • La nature du pouvoir...

    L'historien italien Luciano Canfora, spécialiste de l'antiquité et auteur d'une biographie de César intitulée Le dictateur démocrate, publie chez Les Belles Lettres un ouvrage de réflexion polémique sur la démocratie, intitulé La nature du pouvoir. Il dénonce, en particulier, l'existence, derrière le paravent démocratique, de groupes oligarchiques qui détiennent la réalité du pouvoir...

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    "Le livre fait se croiser des mythes classiques avec des événements et des personnalités de l'histoire contemporaine, en une démarche cohérente et raffinée. Se saisissant de Périclès, Staline, Démosthène, Napoléon et beaucoup d'autres, Canfora propose une vision de l'antiquité grecque et romaine qui forge des archétypes valables en tout temps, et aide à la compréhension de la dynamique politique contemporaine.
    Son analyse commence par une question - où est le pouvoir ? Est-il véritablement incarné par des personnalités publiques connues de tous ou par d’autres cachées, invisibles ? Et, par conséquent, où nous mène l’affirmation de l'existence d'une dichotomie entre un pouvoir visible et un pouvoir occulte. C'est-à-dire, d’un côté, il y aurait la liturgie "de la démocratie», avec tous les styles, de propagande, de dialectique et de célébration des élections législatives, et de l’autre, le pouvoir des lobbyistes et d’une élite privée. Le principe qui imprègne la voie tracée par Canfora est que chaque État, qu’il soit tyrannique ou démocratique, est fondé sur la force et est, comme Gramsci l’a écrit dans son essai sur la mort de Lénine, «dictature». En outre, ajoute notre auteur, sous quelque forme de gouvernement et même en démocratie, le pouvoir réel est caché de la plupart des gens et est arbitré dans les coulisses, loin des projecteurs de la scène de la politique officielle, par certaines minorités mues par des intérêts particuliers .
    Par conséquent, en citant la critique de la démocratie de Ugo Spirito, Canfora déclare qu '«il n’existe pas de régime démocratique, mais qu’il existe autant de types de démocraties qu'il y a de minorités capables de guider les majorités » : démocraties ploutocratique, démocraties cléricales, démocraties militaires, démocraties syndicalistes, jusqu’à un produit contemporain typiquement italien, la démocratie fondée sur la parole télévisuelle et la transformation du citoyen en "objet-consommateur-frustré» (pp. 62-63). La tyrannie, note Canfora, ne diffère pas beaucoup de ces démocraties élitistes : en effet, que ce soit un régime tyrannique ou démocratique, le pouvoir est de plus en plus la domination de quelques-uns sur tous. Les tyrans, dit l'auteur, ne sont pas des personnages isolés que la cupidité, l'ambition personnelle ou un désir effréné du pouvoir a conduit à dominer les autres. Ils sont plutôt le résultat et l'expression d'une élite - sociale, financière ou militaire qui le détient, et qui, en grande partie, l’utilise pour poursuivre ses intérêts particuliers. C'est pourquoi le tyrannicide continue Canfora, est totalement inutile et se révèle souvent contre-productif. « Le vrai problème est que le tyran est une invention, une création politico-littéraire. »
    Quand sa puissance se révèle durable, on doit raisonnablement admettre que le «tyran» (terme imprécis et hyperbolique) a un poids plus ou moins grand sur la société. Donc le problème est de le vaincre politiquement et non de détruire l'individu. Le Tyrannicide est, à bien y regarder, un sous-produit du «culte de la personnalité», de l’évaluation disproportionnée d’une seule personne (p. 52).
    A l’appui de sa thèse, Canfora cite deux exemples classiques du tyrannicide: le meurtre d'Hipparque, qui est devenu un mythe fondateur de la rhétorique démocratique athénienne, et le complot contre Jules César. Dans les deux cas, l'élimination physique du tyran présumé n'a pas comblé les attentes des conspirateurs, ni n’a permis à l'état de revenir aux conditions sociales et politiques qui ont précédé le début de la tyrannie. Lire l'essai de Canfora semble suggérer que la figure du tyran ne doit pas être considérée toujours et nécessairement comme «négative», de même que la démocratie parlementaire, en tant que forme possible d'une élite, ne doit pas être considérée toujours et nécessairement comme «positive» . C'est un argument fort, à bien des égards problématique, qui a donné et continuera de donner lieu à des réactions et des débats, et qui, par conséquent, a le mérite de stimuler, une fois de plus, la réflexion et l'échange d'idées."
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  • L'affaire de l'Humanité...

    Collaborateur de la revue Communisme, dirigée par Stéphane Courtois, et auteur d'un livre sur les listes noires du PCF, Sylvain Boulouque revient dans L'affaire de l'Humanité, publié aux éditions Larousse, sur les démarches entreprises par le parti communiste "français" à l'été 1940 auprès des autorités d'occupation allemandes pour faire reparaître l'Humanité en zone occupée. Un livre utile qui apporte un éclairage intéressant sur la réalité de la ligne politique de ce parti pendant la guerre. 

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    "Durant l’été et l’automne 1940, alors que se met en place l’occupation allemande en France, le Parti communiste envoie un émissaire à Paris auprès des autorités de la Wehrmacht pour négocier la reparution du journal l’Humanité. On est alors en plein pacte germano-soviétique… Cette démarche n’aboutira pas, mais cinq ans plus tard, à la fin de la guerre, le PCF, devenu le « parti des fusillés » et voulant effacer les errements de sa ligne avant d’être entré en résistance, fera porter la responsabilité de cette tentative, au seul émissaire, qui aurait agi de son propre chef. Maurice Tréand, jusqu’alors militant exemplaire, est ainsi lâché par son Parti. Trahi, abandonné, il sombre dans la dépression et meurt peu après. Pour la première fois, une biographie est consacrée à celui qui a, comme tant d’autres, sacrifié sa vie entière au communisme depuis sa jeunesse à Besançon jusqu’à sa mort dans le dénuement, en passant par Moscou et son école des cadres…."
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