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Livres - Page 508

  • Kubark : la manipulation mentale pour les nuls...

    Les éditions La Découverte, dans la collection Zones, publient dans une édition commentée Kubark, un manuel de la CIA, datant des années 60, consacré à la pratique de la manipulation mentale et de la torture psychologique...

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    "En pleine guerre froide, la CIA, sous le nom de code "Kurbak", rédige un manuel d'interrogatoire secret destiné à ses agents. Mobilisant les résultats de recherches en psychologie expérimentale, les auteurs formulent les principes d'une pratique scientifique de l'interrogatoire à la violence aseptisée. Au-delà des coups ou de la douleur, il s'agit de
    manipuler le psychisme du sujet pour le faire craquer. A cette fin, ils énoncent, à l'échelle individuelle, les principes de ce que Naomi Klein a appelé la "stratégie du choc", ensuite
    appliquée par le néolibéralisme à l'échelle des sociétés: provoquer brusquement chez le sujet un état de régression psychique afin de le placer sous emprise. Cette doctrine
    contre-insurrectionnelle a ensuite inspiré, au travers de la School of Americas de triste mémoire, les tortionnaires des dictatures sud-américaines, mais aussi plus récemment les pratiques d'interrogatoire américaines à Abou Ghraib et Guantanamo. Ce document confidentiel, rédigé en 1963, fut tenu secret jusqu'en 1997, date à laquelle des journalistes américains purent obtenir sa déclassification au nom de la loi sur la liberté de l'information. De nombreux passages demeurent cependant censurés. Il s'agit de la première traduction française de ce texte, jusque-là inédit. Connaître les principes d'un pouvoir, ses stratagèmes et ses tactiques est la première des conditions pour qui veut le déjouer."

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  • La fabrication de l'ennemi...

     «Sans ménager, ce qui va de soi, les dictatures, Pierre Conesa examine sans indulgence les « deux poids deux mesures » si souvent utilisés par les démocraties qui se prétendent les plus moralement respectables. En chemin, il rappelle que l’idée reçue, d’ailleurs fort récente, selon laquelle celles-ci seraient, par nature, pacifiques, est largement détrompée par les faits.» Gérard Chaliand

    Nous vous signalons avec retard la parution de La fabrication de l'ennemi, un essai de Pierre Conesa publié aux éditions Robert Laffont. Agrégé d'histoire et énarque, Pierre Conesa a fait partie dans les années 90 de la Délégation aux affaires stratégiques du Ministère de la défense. Il est l'auteur de plusieurs essais, dont Les Mécaniques du chaos : bushisme, prolifération et terrorisme (L'Aube, 2007) et d'un excellent polar géopolitique, intitulé Dommages collatéraux (Flammarion, 2002) .

     

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    "Comment les hommes en viennent-ils à se massacrer légalement ?

    « Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi ! », avait prédit en 1989 Alexandre Arbatov, conseiller diplomatique de Mikhaïl Gorbatchev. L'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un « bon » ennemi : solide, constant, cohérent. Sa disparition a en effet entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance.
    Pour contrer le chômage technique qui a suivi la chute du Mur, les États (démocratiques ou pas), les think tanks stratégiques, les services de renseignements et autres faiseurs d'opinion ont consciencieusement « fabriqué de l'ennemi » et décrit un monde constitué de menaces, de risques et de défis.
    L'ennemi est-il une nécessité ? Il est très utile en tout cas pour souder une nation, asseoir sa puissance et occuper son secteur militaro-industriel. On peut dresser une typologie des ennemis de ces vingt dernières années : ennemi proche (conflits frontaliers : Inde-Pakistan, Grèce-Turquie, Pérou-Équateur), rival planétaire (Chine), ennemi intime (guerres civiles : Yougoslavie, Rwanda), ennemi caché (théorie du complot : juifs, communistes), Mal absolu (extrémisme religieux), ennemi conceptuel, médiatique...
    Comment advient ce moment « anormal » ou l'homme tue en toute bonne conscience ? Avec une finesse d'analyse et une force de conviction peu communes, Pierre Conesa explique de quelle manière se crée le rapport d'hostilité, comment la belligérance trouve ses racines dans des réalités, mais aussi dans des constructions idéologiques, des perceptions ou des incompréhensions. Car si certains ennemis sont bien réels, d'autres, analysés avec le recul du temps, se révèlent étonnamment artificiels.
    Quelle conséquence tirer de tout cela ? Si l'ennemi est une construction, pour le vaincre, il faut non pas le battre, mais le déconstruire. Il s'agit moins au final d'une affaire militaire que d'une cause politique. Moins d'une affaire de calibre que d'une question d'hommes."

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  • Ainsi parlait Zarathoustra : une lecture...

    Les éditions Kimé ont récemment publié un livre de Pierre Héber-Suffrin en trois volumes intitulé Lecture d'Ainsi parlait Zarathoustra (tome 1 : De la vertu sommeil à la vertu éveil ; tome 2 : A la recherche d'un sauveur ; tome 3 : Penser, vouloir et dire l'éternel retour) . S'appuyant sur une nouvelle traduction d'Ainsi parlait Zarathoustra, par Hans Hildenbrand, publiée elle-aussi chez Kimé, l'auteur nous livre un commentaire de plus de 700 pages, fruit d'une intense rumination, de l'oeuvre célèbre, belle et énigmatique de Friedrich Nietzsche.

    Nous reproduisons ci-dessous le commentaire que Michel Onfray a fait du livre dans le magazine Le Point.

     

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    Faire la révolution avec Nietzsche

    Ainsi parlait Zarathoustra est, Nietzsche l'a suffisamment dit, "un livre pour tous et pour personne". Longtemps, il est resté un livre pour personne - ou si peu de lecteurs ; désormais, grâce au travail gigantesque de Pierre Héber-Suffrin, il devient un livre pour tous. Ce livre dont Nietzsche affirmait qu'il était "le vestibule de (s)a philosophie" est un temple païen crypté et quiconque ne dispose pas des codes se perd dans ce labyrinthe. Il faut le méditer longuement, "ruminer", pour le dire avec un mot du philosophe lui-même, s'en imprégner, vivre avec au long cours et, un jour, parce qu'on l'aura mérité, avec force patience intellectuelle, on découvre le fil d'Ariane.

    Pierre Héber-Suffrin, auquel on doit déjà un petit livre introductif intitulé Le Zarathoustra de Nietzsche, offre au lecteur du XXIe siècle un trousseau de clés pour ouvrir la forteresse avec, excusez du peu, une nouvelle traduction et trois volumes de commentaires, soit plus de 700 pages : De la vertu sommeil à la vertu éveil, À la recherche d'un sauveur et Penser, vouloir et dire l'éternel retour.

    Philosophante

    Dans une lettre à son ami Overbeck, Nietzsche signale que les quatre parties d'Ainsi parlait Zarathoustra se sont vendues entre 60 et 70 exemplaires... Il décide de publier à compte d'auteur. Lors de la guerre de 14-18 (Nietzsche est mort en 1900), on dit que le livre est mis dans la musette des soldats qui partent au front. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des Français patriotards font du surhomme un surboche... Quelques commentateurs estampillés par l'institution philosophante contribuent à propager encore aujourd'hui ce genre de boniments. Jamais malentendu ne fut plus grand à propos d'un livre de philosophie.

    Camus dédouanait le texte de Nietzsche de toute responsabilité dans la récupération qu'en firent les nazis, mais il reprochait au philosophe allemand de n'avoir rien écrit qui interdise ce détournement. N'entrons pas dans le détail polémique, mais la haine qu'avait Nietzsche de l'État, son mépris des médiocres qui font carrière dans la politique, sa détestation des antisémites doublée d'un éloge du génie juif, sa lutte perpétuelle contre le ressentiment qui est le moteur du national-socialisme, son combat contre l'idéal ascétique paulinien consubstantiel à tout fascisme témoignent contre un usage de Nietzsche à des fins de justification du régime hitlérien.

    Littéral

    La responsabilité du mésusage de Nietzsche en revient d'abord à Elisabeth Förster-Nietzsche, sa soeur, qui fut une antisémite notoire, une amie de Mussolini, une affidée du parti nazi, une complice personnelle d'Adolf Hitler, qui lui rendit un hommage national lors de sa mort, en 1935. On doit à cette vipère la constitution d'un faux livre, La volonté de puissance, un collage de textes qu'elle récrivit dans le but militant de montrer que son frère philosophe aurait soutenu les aventures fascistes... Nombre de philosophes contemporains souscrivent encore à ce détournement fasciste de l'oeuvre d'un mort.

    D'où l'intérêt de lire vraiment ce livre compliqué parce que lyrique, poétique, ironique, rempli de références, de clins d'oeil bibliques, de citations mythologiques occidentales et orientales, de renvois à tel ou tel passage du restant de son oeuvre. On y trouve de l'autobiographie travestie : l'écho de relations avec Richard Wagner ou Lou Salomé, la permanence de sa souffrance, qui mélange une fragilité psychique et les atteintes progressives de la syphilis, l'art de lire ou d'écrire, un commentaire permanent de vingt-cinq siècles de philosophie, des jeux de mots, des allitérations productrices de sens, etc. Pierre Héber-Suffrin dégage des pistes et taille des sentiers dans cette forêt primitive.

    Lumineux

    Les malentendus procèdent également de traductions fautives : le maître d'oeuvre de ce travail gigantesque propose celle de Hans Hildenbrand, traducteur par ailleurs de Marx, Freud, Adorno, Fink, Sloterdijk. Pierre Héber-Suffrin ne souhaite pas proposer une nouvelle lecture, une énième thèse qui renseigne plus sur l'exégète que sur le philosophe. Il souhaite juste, ce qui est effectivement la véritable thèse de Nietzsche, attirer l'attention sur le fait qu'Ainsi parlait Zarathoustra propose une sagesse.

    Loin des commentaires qui obscurcissent le texte de Nietzsche et qui constituent l'essentiel de la bibliothèque nietzschéenne, Pierre Héber-Suffrin le rend limpide, clair, lumineux par son commentaire littéral. Aux antipodes du penseur clinquant sous l'armure médiévale, le surhomme apparaît comme un compagnon de route des sages de l'antiquité gréco-romaine - héraclitéens, épicuriens, stoïciens, pyrrhoniens -, mais aussi des sages orientaux - shivaïtes, brahmanes, mazdéens...

    Prototypique

    Qui est Zarathoustra ? Le prophète du surhomme. Quel est son message ? Il annonce la mort de Dieu, le ciel vide de toute idole, la terre devenue le seul espace pour une vie surhumaine ; il enseigne les pleins pouvoirs du vouloir vers la puissance, autrement dit de la force qui, dans la vie, veut la vie ; conséquemment, il affirme l'inexistence du libre arbitre ; il professe l'éternel retour de ce qui est, et cela, à l'identique : nous vivons ce que nous avons déjà vécu et nous le vivrons éternellement dans les mêmes formes ; il invite à savoir ces vérités et à les aimer, amor fati, autrement dit : aime ton destin. Si l'homme suit cet itinéraire intellectuel, alors il devient un surhomme - il connaît la béatitude, la joie du pur plaisir d'exister. Précisons que cet homme peut être bien sûr une femme : le surhumain n'est pas une affaire de mâles ou de virilité, mais de genre humain.

    Pierre Héber-Suffrin débarrasse Nietzsche de toutes les scories accumulées sur son nom depuis plus d'un siècle. Ce philosophe longtemps présenté comme préfasciste, antisémite, belliciste, nationaliste, pour le dire en deux mots qui n'honorent pas leurs utilisateurs, en Allemand prototypique, apparaît enfin et vraiment pour ce qu'il est : un maître de vérité et de lucidité, de sagesse pratique et de probité intellectuelle, un contemporain capital, un inactuel d'une cruelle actualité !

    Bible athée

    Dans notre époque nihiliste, dont Nietzsche a d'ailleurs raconté les symptômes, la lecture révolutionnaire de Pierre Héber-Suffrin présente ce livre majeur à un public qui ne sera pas celui des philosophes professionnels - et c'est heureux. Car, de Karl Jaspers à Luc Ferry et André Comte-Sponville, en passant par Heidegger ou Deleuze, la lecture professorale du Zarathoustra passe sous silence cette évidence que ce grand oeuvre est tout bonnement un livre de morale pratique. Cette bible athée propose en effet au lecteur de mener une vie philosophique, autrement dit de faire du texte une occasion de vie transfigurée. Nietzsche aspirait à de nouvelles possibilités d'existence, le surhomme en est la figure, ce commentaire, le mode d'emploi.

    Ce livre n'était pas un livre pour les professeurs, dont les lectures ont faussé le message nietzschéen pendant plus d'un siècle. La glose universitaire a tenu à distance ces pages d'un philosophe-artiste qui ne s'adressait pas aux fonctionnaires de l'État payés pour enseigner ce qu'ils présentaient comme sa pensée - et qui était souvent la leur... Dans l'esprit de la philosophie antique, Nietzsche souhaitait que la philosophie, sa philosophie, ne soit pas une affaire de professeurs, mais une aventure humaine. Qu'elle suscite moins le commentaire que la conversion, un mot malheureusement dérobé par le christianisme à la philosophie païenne par la patristique.

    Voici donc, pour notre plus grand bonheur, un commentaire qui propose la conversion. Ces quatre ouvrages fonctionnent comme un manuel du surhumain à mettre dans toutes les mains. L'heure est venue où l'on peut enfin lire et comprendre Nietzsche. Gageons qu'il aurait aimé cette exégèse minutieuse du poème dans lequel il avait concentré toute sa philosophie - pour la partager.

    Michel Onfray (Le Point, 12 avril 2012)

     

     

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  • Balkans : un éclatement programmé...

    Les éditions Xénia viennent de publier un essai d'Alexis et Gilles Troude intitulé Balkans : un éclatement programmé. Spécialistes de l'ex-Yougoslavie, les auteurs reviennent, vingt ans après le début du  processus de dissolution de ce pays, sur cette crise, dont les principaux bénéficiaires ont été les Etats-Unis au travers de l'OTAN... 

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    "L’éclatement de la Yougoslavie, dés les années 1991-1992, accompagné de guerres civiles meurtrières, fut un grand traumatisme européen. Ce fut également le modèle et le banc d’essai de toutes les ingérences occidentales de l’ère post-soviétique, justifiées par la défense des minorités et des droits de l’homme, mais sous-tendues par des objectifs géopolitiques précis.
    Vingt ans plus tard, alors que les armes se taisent et que les passions paraissent endormies, Alexis-Gilles Troude jette un regard rationnel sur ces événements déjà entrés dans l’histoire.
    Présentées à l’époque, en Occident, comme des insurrections spontanées et autonomes des peuples assoiffés de liberté et de démocratie contre le pouvoir centralisateur de Belgrade, les sécessions des années quatre-vingt-dix révèlent une implication lourde des facteurs étrangers, notamment américains, tant sur le plan militaire et diplomatique que dans le domaine du conditionnement de l’opinion.
    Mettant en évidence les circonstances réelles de cette recomposition, cet ouvrage se penche également sur le destin des nouveaux Etats créés sur le territoire yougoslave et sur leurs chances de stabilisation et de survie dans le contexte actuel. Soulevant autant de questions qu’il apporte de réponses."

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  • Géopolitique et cultures...

    Les éditions Béliveau, installées au Québec, viennent de publier Géopolitique et cultures - Mentalités, identités, rivalités, un essai de Gérard Montifroy et de Donald William. Professeur de géopolitique au Québec, Gérard Montifroy a publié aux éditions Frison-Roche et chez l'Age d'Homme avec Marc Imbeault, entre 1995 et 2005, une série d'essais de géopolitique particulièrement décapants. Donald William fait partie de cette même école québecquoise et a publié un essai intitulé Le choc des temps (Frison-Roche, 2000).

     

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    Les temps changent... la géopolitique aussi.
     
    Cette mutation aura eu pour espace-temps le XXe siècle. À l'origine académique, puis idéologique, le dernier quart du XXe siècle aura vu l'émergence de sa dimension dynamique. C'est pourquoi celle qui se développe en ce début de XXIe siècle s'est éloignée des ambivalences universitaires, de ses pesanteurs et repousse les idées reçues qui entravent les constantes et les variables. La recherche de l'efficacité dans l'analyse se situe au plus près des faits.
     
    Ces faits dérangent les idéologies de la pensée dominante officielle: ils bousculent les tabous. D'un côté, l'idéologie dominante; de l'autre, l'analyse géopolitique. Réagir aux nouvelles données en amont avant les autres, c'est prouver sa capacité d'adaptation et son indépendance: c'est l'actuel défi géopolitique. Il s'inscrit dans un rapport de forces.
     
    Pour les auteurs, le défi était clair: ne pas se raconter d'histoires, mais situer les références pour comprendre les faits dans le temps qui passe.

     

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  • Chroniques d'un objecteur de croissance...

    Les éditions Sang de la terre viennent de publier Chroniques d'un objecteur de croissance, un recueil de textes de Serge Latouche, publiés initialement dans la revue Politis. Principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur de nombreux essais dont Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010).

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    "Croissance, croissance, tel est le mot magique prononcé à satiété pour nous sauver des crises qui n'arrêtent pas de se succéder.
    Décroissance serait un gros mot à bannir, surtout au moment des élections !

    Serait-ce la prétention de l'homme de croire qu'il peut exploiter la planète et ses congénères jusqu'à plus soif et qu'il a créé un modèle qui générera toujours plus de richesse, toujours plus de bonheur ?

    Pourtant, depuis les thèses de Nicholas Georgescu-Roegen, nous savons que cela n'est pas possible, tandis qu'Ivan Illich et André Gorz nous ont appris qu'un autre schéma de société était possible, qui respecte tout à la fois l'environnement et l'homme.

    Serge Latouche défend depuis toujours cette démarche avec pertinence et talent. Ses chroniques, parues dans Politis et revues pour cet ouvrage, nous font prendre conscience de l'urgence et de la justesse de ses analyses.

    Il ne s'agit pas seulement d'adapter notre attitude face au dérèglement de notre civilisation, mais il s'agit bel et bien de notre survie."

     

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