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Livres - Page 512

  • Reflets dans un oeil d'homme...

    Les éditions Actes Sud viennent de publier Reflets dans un oeil d'homme, un essai personnel de l'écrivain franco-canadien Nancy Huston. Cet ouvrage, qui s'attaque vigoureusement à la théorie du genre a déjà déclenché une violente polémique dans la presse de gauche (un ouvrage "qui ne peut que susciter la consternation", d'après Eric Aeschimann sur le site du Nouvel Observateur)...

     

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    "Un dogme ressassé à l'envi clans la France contemporaine : toutes les différences entre les sexes sont socialement construites. Pourtant les humains sont programmés pour se reproduire comme tous les autres mammifères, drague et coquetterie étaient originellement liées à la perpétuation de l'espèce. Partant de ce constat simple mais devenu anathème, Nancy Huston explore les tensions contradictoires introduites 
    dans la sexualité en Occident par deux phénomènes modernes : la photographie et le féminisme. Dans ce livre sensible et vibrant d'actualité, puissant et brillamment dérangeant, sur un ton personnel, drôle et pourtant informé, évoquant sans détours sa propre expérience comme celle des hommes qui l'entourent, Nancy Huston parvient à nous démontrer l'étrangeté de notre propre société, qui nie tranquillement la différence des sexes tout en l'exacerbant à travers les industries de la beauté et de la pornographie."

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  • Petite histoire de la voiture piégée...

    Les éditions La Découverte réédite en format poche Petite histoire de la voiture piégée, un ouvrage de l'ethnologue américain Mike Davis. Ce personnage atypique, qui a débuté sa vie professionnelle comme ouvrier dans des abattoirs, est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux folies urbaines du capitalisme mondialisé, comme City of Quartz (La Découverté, 2006) ou Le stade Dubaï du capitalisme (Les prairies ordinaires, 2007).

     

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    "Un matin de septembre 1920, à New York, un anarchiste italien du nom de Mario Buda gare à l'angle de Wall Street un véhicule bourré d'explosifs. Il a inventé la première voiture piégée. Cet événement fondateur est le point de départ d'un récit qui nous mène jusqu'à l'Irak contemporain, en passant par les attentats sionistes contre les Britanniques en Palestine en 1947, par les attentats de l'IRA en Grande-Bretagne et ceux des Tigres tamouls au Sri Lanka.
    Arme furtive, spectaculaire, bon marché, simple d'utilisation, aveuglément meurtrière, sûre et anonyme, la voiture piégée s'impose notamment comme l'arme idéale pour des groupuscules marginaux auxquels elle fournit une force de frappe sans rapport avec leur poids politique. Autant de caractéristiques qui font de ce « bombardier du pauvre » la base fondamentale du terrorisme moderne, « une arme intrinsèquement fasciste qui assure à ceux qui l'emploient un bain de sang de victimes innocentes »."


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  • Faut-il avoir honte de l'identité nationale ?...

    Les éditions Larousse viennent de publier, dans leur collection À dire vrai,  Faut-il avoir honte de l'identité nationale ?, un essai de Daniel Lefeuvre et de Michel Renard. Professeur d'histoire contemporaine à Paris VIII, Daniel Lefeuvre est, notamment, l'auteur de Pour en finir avec la repentance coloniale (Flammarion, 2006), qui est disponible dans la collection de poche Champs ; quant à Michel Renard, il est professeur d'histoire dans le secondaire et est co-auteur de Histoire de l'Islam et des musulmans en France du Moyen-Âge à nos jours (Albin Michel, 2006).

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    "Dans la plus ancienne nation d'Europe, l'identité nationale n'a plus la cote.

    Il n'est question que "d'identité fantasmée", de "mythe national", "d'intolérance culturelle", de "xénophobie d'État". On écrit que la "nation porte la guerre en son sein comme la nuée porte l'orage", selon une fausse citation de Jaurès sur laquelle nous reviendrons. On affirme que c'est la "droite qui, depuis un siècle, a toujours privilégié le national contre une gauche rassemblée autour du social", etc.

    Ceux des Français qui tiennent la notion d'identité nationale pour autre chose qu'une pathologie développeraient une ringardise du national, une obsession des origines, voire un racisme honteux. Il faudrait sacrifier toute fierté d'être Français et se défaire d'une "construction" de l'histoire de France, fruit des idéologues d'une Troisième République qui, par "bourrage de crâne patriotique", aurait envoyé au massacre des millions d'hommes, un beau soir d'août 1914.

    Nous refusons cette dévaluation arbitraire de la notion d'identité nationale comme si, tout au long de l'histoire, elle n'avait eu qu'une seule signification. Nous refusons la mise en accusation, quelque peu paranoïaque, d'une prétendue machine républicaine qui ferait violence à la "France plurielle et métissée", en lui inculquant une "identité" qui ne serait pas la sienne.

    Nous contestons la dévalorisation, sans examen historique, d'un héritage qui a enfanté l'humanisme de Montaigne, le rationalisme de Descartes, la résistance au fanatisme chez Voltaire, le souffle de Hugo. Mais aussi la Révolution française et la République, le courage de Gambetta, le choix absolu de la justice chez les dreyfusards, l'héroïsme des tranchées et les sacrifices de la Résistance. Avec Simone Weil, nous disons que l'amour du passé n'a rien de réactionnaire."

    Table des matières

    Introduction

    1 - Est-il suspect de parler d'identité nationale ?

    2 - La France d'avant la France

    3 - Jeanne d'Arc était-elle française ?

    4 – Identité française et Grande Nation

    5 - Faut-il dénationaliser l'histoire de France ?

    6 - L'identité nationale et les historiens

    7 - L'identité nationale est-elle toujours de droite ?

    8 - Peut-on être français sans parler le français ?

    9 – L'immigration est-elle un danger pour l'identité nationale ?

    10 – L'islam menace-t-il l'identité nationale ?   

    Conclusion

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  • La campagne de Russie (partie 1)...

    Les éditions Tallandier viennent de rééditer au format poche, dans leur collection Texto, La campagne de Russie, un ouvrage de l'historien américain Curtis Cate. C'est l'occasion pour Pierre Le Vigan de revenir dans une série de chroniques sur ce conflit qui a conduit l'empire napoléonien à sa disparition...


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  • Une vision française de la guerre...

    "[...]Au final, nous sommes conviés à revoir l’équilibre des principes qui sous-tendent les conceptions opérationnelles occidentales, de manière à installer la connaissance et la compréhension des situations au premier plan de nos préoccupations au lieu des strictes questions de capacités qui ont, jusqu’à présent, constamment  dominées. Il s’agit également de reconsidérer notre conception de la victoire, en tempérant son côté manichéen issu d’un moralisme excessif, de tendance messianique outre-Atlantique et juridico-pacifiste dans sa version européenne.[...]" Général Henri Poncet

    Les éditions Economica viennent de publier La guerre - une vision française, un essai du général Guy Hubin. Ancien chef de corps du 1er régiment de hussards parachutistes, le général Guy Hubin, qui a aussi servi au 13e RDP et à la DGSE, avait publié en 2000 un essai intitulé Perspectives tactiques chez le même éditeur, et qui a été réédité plusieurs fois depuis.

     

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    "C’est à une lecture inhabituelle de l’histoire militaire que nous convie ce livre. Si les sujets abordés débordent largement de ceux de l’histoire nationale, ils sont examinés par un œil français qui les dégage de l’optique anglo-saxonne dominante sur le sujet.

    Ce livre est aussi une exhortation à ne pas écarter de notre réflexion le phénomène guerrier, à éviter de sombrer dans la facilité de l’émotion quand on l’aborde, et à se garder des à priori réducteurs le concernant.

    L’auteur propose une adaptation de notre modèle de combat où les évolutions de la technologie s’associent à celles du contexte stratégique pour nous conduire vers des positions plus raisonnables que celles héritées des folies du XXe siècle ou du manichéisme simpliste trop souvent en vigueur."

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  • Montherlant aujourd'hui...

    Les éditions de Paris viennent de publier, sous la direction de Christian Dedet, Montherlant aujourd'hui, ouvrage collectif réunissant les signatures de quinze hommes de plume ou de théâtre. Un bel hommage à l'approche du quarantième anniversaire du suicide de l'écrivain "en un jour royal d'équinoxe"... 

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    "Recru de souffrance physique et désespéré par la marche du siècle, Henry de Montherlant, le 21 septembre 1972, se tirait une balle dans la bouche après avoir absorbé - précaution supplémentaire - une ampoule de cyanure. Libre de toute éternité, le stoïcien romain venait de choisir la " sortie raisonnable ". Le courage et la dignité de cette fin - qui n'allait pas sans similitude avec le " seppuku " du Japonais Mishima - furent unanimement salués.
    Pourtant, l'oeuvre immense de l'écrivain allait connaître une désaffection grandissante. Moins le purgatoire inévitable qui suit la disparition d'un géant des lettres que la défiance de nouveaux publics plus portés à la suspicion qu'à admettre les libertés et l'authenticité d'une vie. Il est vrai que Montherlant, de son vivant, ne se priva guère de cultiver l'équivoque et la provocation. Rappelons-nous ces formules frappées comme des médailles : " Je vous reproche de ne pas respirer à la hauteur où je respire ", dit le vieux roi Ferrante à son fils, dans La Reine morte.
    Formules peu solubles, on en conviendra, dans le cocktail de compassionnel et de pensée unique qui caractérise notre époque. Au point de faire oublier - syncrétisme et alternance - chez ce pessimiste altier, son " extase de la vie ", sa proximité si délicate des humbles, sa solidarité maintes fois exprimée avec les peuples humiliés. Le visionnaire du Treizième César était-il coupable d'avoir annoncé la venue de temps infâmes et l'ère du Veau d'Or ?"

    Textes de Christian Dedet, Sarah Vajda, Romaric Sangars, Christopher Gérard, Pierre Duroisin, Frédéric Saenen, Philippe de Saint Robert, Michel Mourlet, Bernard Quiriny, Dominique Leverd, Christophe Malavoy, Philippe Alméras, P-V. Guitard, Jean-Luc Jeener,  Henri de Meeûs.


     

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