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Livres - Page 513

  • Les esclaves heureux de la liberté...

    Les éditions David Reinharc viennent de publier un essai décapant du philosophe et journaliste espagnol Javier Ruiz Portella, intitulé Les esclaves heureux de la liberté - Traité contemporain de dissidence. Pour Dominique Venner, il s'agit d'"un formidable et réjouissant instrument de nettoyage des méninges et des idées reçues", d'"une petite bombe atomique philosophique"... L'ouvrage est préfacé par Bruno de Cessole.

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    "Sous le titre Les esclaves heureux de la liberté. Traité contemporain de dissidence, un essayiste espagnol parfaitement francophone publie un formidable et réjouissant instrument de nettoyage des méninges et des idées reçues. Son livre a d’abord été publié en Espagne à la veille de l’été aux Editions Altera (Madrid). Il s’agit d’une véritable "bombe atomique philosophique" comme l’a remarqué la Nouvelle Revue d’Histoire dans sa parution de septembre/octobre 2011, en annonçant la parution du livre. Philosophie sans le jargon des philosophes mais avec de multiples emprunts à l’histoire. C’est un essai qui prouve, entre autres, le pouvoir régénérateur de la pensée et de la mémoire historiques. Aucun disciple de Nietzsche n’avait écrit quelque chose d’aussi fort, avec tant de poésie, d’humour et de vigueur renversante. Pourquoi la beauté et la vigueur ont-elles déserté notre monde ? Pourquoi les hommes libres de la modernité sont-ils les plus esclaves de tous ? Comment échapper à cette fatalité ? L’ironie et l’humour affleurent déjà dans le titre, dans lequel il est question d’esclaves... heureux du fait même de leur liberté ! Qui sont-ils ? Ce sont nos contemporains. Ce sont les hommes et les femmes plongés dans le plus cruel des paradoxes : celui qui marque les êtres les plus libres de toute l’histoire... mais aussi, de fait, les plus soumis aux objets, aux produits et à la consommation. Autrement dit : soumis au pouvoir de l’argent et à la mainmise du matérialisme. Tel est le paradoxe de nos temps : l’homme moderne connaît une heureuse prospérité, eu égard à l’histoire de l’humanité... mais il est misérable, dès lors qu’on porte son regard sur le sens qu’il donne à sa vie et au sort qu’il réserve à la beauté du monde. C’est bien une critique acérée de notre temps qu’entreprend ce Traité contemporain de dissidence, sorte de manuel du "politiquement incorrect"."

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  • La parabole d'Esther...

    Les éditions de la Demi Lune viennent de publier un essai du musicien et romancier Gilad Atzmon, intitulé La parabole d'Esther - Anatomie du Peuple Élu. Cet ouvrage, qui, comme ceux de Norman Finkelstein et Rony Brauman ("L'industrie de l'Holocauste"), de Mearsheimer et Walt ("Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine") ou de Shlomo Sand ("Comment le peuple juif fut inventé"), devrait ouvrir quelques brèches dans le discours politiquement sur Israël, est préfacé par le scientifique et intellectuel belge, Jean Bricmont.

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    "Qu’est-ce que l’identité juive, et quels en sont les fondements ? À travers cette question, dérangeante, ATZMON nous entraîne dans une réflexion sur les concepts légitimes de judaïsme et de judéité, mais également sur les déviances qui leur sont aujourd’hui associées.

    Dans la lignée des études menées par Shlomo SAND et les nouveaux historiens, cet ouvrage apporte une analyse critique et rigoureuse de la radicalisation de l’identité juive, amorcée au début du XIXe siècle et ayant pour seul fondement l’idéologie anti-goyim.

    Ce livre n’est pas une simple critique acérée du sionisme de plus : l’auteur y dénonce le discours martelé par les politiques israéliennes face à l’Histoire et à ses « vérités », ainsi que l’utilisation du drame de l’Holocauste, relayé par des groupes de pression et un lobbying puissants, dans un but unique : légitimer l’existence d’un État et son héritage tribal.

    Ayant grandi en Israël dans un milieu ultra-sioniste, Gilad ATZMON dénonce aujourd’hui la négation, par la société dont il est issu, de l’existence de ce pays où il est né : la Palestine."


     

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  • Pour en finir avec la Françamérique !...

    Les éditions Ellipses viennent de publier un court essai de Jean-Philippe Immarigeon, intitulé Pour en finir avec la Françamérique !. Avocat, bon connaisseur des Etats-Unis, Jean-Philippe Immarigeon est l'auteur de plusieurs essais d'une grande lucidité comme American parano (Bourin, 2006), Sarko l'Américain, (Bourin, 2007) ou L'imposture américaine (Bourin, 2009).

     

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    "Coincés entre le mythe d’une civilisation commune et un modèle de puissance idéalisé, les Français s’accrochent au rêve utopique d’une Amérique en charge des affaires du monde. Mais pourquoi maintenir à tout prix un lien essentiellement affectif et ne pas envisager à notre tour notre indépendance, à l’heure où les États-Unis ne sont plus capables de tenir leur rang ?"

    Au sommaire :

    Préface

    1. Du rêve et des rêveurs

    Y’a bon, l’Amérique !

    Du rêve atlantique au virus atlantiste

    2. Bécassine à New York

    BHL et les Indiens

    La nation infalsifiable

    3. Deux siècles et demi de mésalliance

    L’ennemi français dans la construction de l’identité américaine

    Le malentendu Tocqueville

    4. Au pays des grands cowboys dépressifs

    Déprime et dystopie

    De la Tea Party au Tea Party

    5. Désinventer l’Amérique

    Prétendre éclairer le monde à la chandelle

    Unfriends .

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  • Gens de Campagnol...

    Les éditions Flammarion viennent de publier Gens de Campagnol, une chronique villageoise de Christian Combaz. Romancier, Christian Combaz est aussi, à ses heures, un observateur à la plume acérée. Nous reproduisons ci-dessous la critique de cet ouvrage faite par Bruno de Cessole dans Valeurs actuelles.

     

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    A force de s’entendre seriner sur tous les tons et sur toutes les ondes que la France silencieuse est celle des “quartiers difficiles” et des “minorités visibles”, on en vient à oublier qu’il existe un pays réel qui ne s’exprime guère et dont les médias parlent peu : la France des campagnes.

    Cette France oubliée, dédaignée, à l’écart des nouvelles technologies et des effets de mode, Christian Combaz – qui fut longtemps un chroniqueur très apprécié de nos lecteurs – la connaît bien. Il y vit depuis longtemps, aujourd’hui en Savoie après avoir habité un village de l’Aveyron. Et c’est à elle qu’il donne la parole dans son nouveau livre, Gens de Campagnol.

    Savoureuse, juste, iconoclaste et jubilatoire, sa chronique villageoise, tenue par un narrateur qui n’est pas sans lui ressembler, met en scène cette majorité qui ne s’exprime pas – hors de l’isoloir – parce qu’on ne lui donne jamais la parole, sauf pour la ridiculiser ou la dénigrer. L’auteur la qualifie, drôlement, de France du 13 heures, l’heure du journal télévisé, « l’heure où la France qui a le temps regarde s’agiter l’autre ». Autrefois, elle était constituée de ce qu’on appelait les “bonnes gens” ou les “braves gens”. « Henri IV, écrit Christian Combaz, en parlait sans cesse, Fénelon a sévèrement rappelé leur existence à Louis XIV, Voltaire n’a pas aimé la façon dont Louis XV les traitait, Rousseau les tenait pour naturellement bons, la Révolution les a armés, Napoléon les a décorés, Hugo les a sanctifiés. »

    Or, depuis 1968, poursuit l’auteur, on ne saurait gouverner que contre elle : « Il faut l’accabler, la vilipender en public et, quand on ne s’en prend pas nommément à elle, défendre sous son nez le contraire de ce qu’elle tient pour juste, bon et honorable. »

    Bafoués dans leur dignité et leurs aspirations les plus légitimes, menacés de déclassement, les “braves gens”, ceux qui sont “nés quelque part” et aspirent à rester eux-mêmes, s’indignent en vain, car les représentants des soi-disant élites évoluées ne répercutent presque jamais leurs indignations, tandis que les politiques ne feignent de s’intéresser à eux que pour capter leurs votes.

    À la longue, ces éternels cocus de l’histoire contemporaine finissent par piquer une colère et dire des gros mots. En votant contre les duettistes institutionnels de la vie politique, par un bulletin de vote en faveur des extrêmes, qu’ils se nomment Mélenchon ou Le Pen. Pourtant, ils ne sont ni de droite ni de gauche, mais du parti du bon sens, ce bon sens tourné en dérision par nos “mieux-disants”, ceux qui détiennent le monopole de la parole publique.

    Fi donc, encore un pamphlet populiste, s’exclameront en se pinçant le nez les porte-parole des “éclairés” et des “affranchis” ! Pourtant, Christian Combaz ne tombe nullement dans le travers de la caricature ou du ressentiment. En romancier, il ne dessine pas des archétypes sociaux mais donne corps et voix à des personnages hauts en couleur, truculents et contradictoires, aux vies ordinaires et exemplaires. Par son entremise, Campagnol réconcilie l’univers de Marcel Aymé et les colères de Philippe Muray.

    Bruno de Cessole (Valeurs actuelles, 2 février 2012)

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  • Treize meurtres exemplaires...

    Les éditions Pierre Guillaume de Roux viennent de publier L'imprévu dans l'histoire, un ouvrage de Dominique Venner consacré à treize assassinats politiques qui illustrent le surgissement de l'imprévu dans l'histoire. Ce livre est une version enrichie et modifiée de l'ouvrage Treize meurtres exemplaires, paru en 1988 chez Plon et qui était devenu introuvable.

     

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    "Parmi mes travaux sur le XXe siècle, j’ai eu l’occasion de relater plusieurs de ces épisodes. Il est vrai qu’au XXe siècle on a l’embarras du choix. Et les événements soudains que je décris continuent souvent de peser sur l’époque actuelle. Je les reprends ici sous une forme neuve. Et surtout, je les replace dans une réflexion qui s’est peu à peu imposée à moi : l’histoire nous surprend toujours. Elle est largement soumise à l’imprévu. Je me suis intéressé aussi à la diversité de leurs conséquences. Elles ont été apocalyptiques dans le cas de Sarajevo (1914), mais au contraire inexistantes à court terme pour l’assassinat du président Kennedy. Mais, dans ce cas précis, que de questions toujours non résolues – et donc captivantes – sur le ou les véritables assassins, ainsi que sur leurs mobiles ! Mais aussi, que de questions sur la nature réelle de « la plus grande démocratie » du monde, ses relations avec l’argent, le rôle des lobbies, les basses ambitions, et le système à créer des légendes et des stars ! J’ai retenu par ailleurs l’assassinat de Trotski par les sbires de Staline, au Mexique en 1940, en raison de la personnalité de la victime. Par surcroit, il s’agi d’un fascinant roman d’espionnage. Cette histoire permet aussi un plongeon dans le sombre univers de mensonges et secrets qui fut celui du communisme triomphant. Je me suis bien entendu intéressé à l’enjeu politique et historique souvent ignoré de certains meurtres, comme celui de Pierre Stolypine, premier ministre de Nicolas II, en 1911. D’autres, comme celui d’Alexandre Ier de Yougoslavie, en visite officielle à Marseille, en 1934, anticipe sur ce que sera plus tard le terrorisme au Moyen-Orient dans le prolongement du drame palestinien. Si on ne le savait pas, on découvre par plusieurs exemples à quel point la violence peut décider de tout ou presque… À moins qu’elle ne se renverse contre ses instigateurs, comme on le voit avec l’assassinat d’Aldo Moro en 1978, qui eut pour effet de permettre l’élimination des Brigades Rouges. Je ne crois pas à l’explication de l’histoire par les complots. Cela ne signifie pas que les complots n’existent pas. Mais, comme je le montre par plusieurs exemples, il arrive aussi que l’action se retourne contre ses auteurs comme un boomerang."

     

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  • Lucien, Robert, Pierre-Antoine et les autres...

    Les éditions Auda Isarn publient d'ici la fin du mois une anthologie d'articles tirée de la célèbre, et sulfureuse, revue Je suis partout, qui regroupait avant-guerre les plumes les plus talentueuses de la droite révolutionnaire (pour reprendre la terminologie de Zeev Sternhell) : Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Pierre-Antoine Cousteau, Georges Blond, Claude Roy, Jean Fontenoy. Un ouvrage, préfacé par Philippe d'Hugues, qui viendra utilement complété l'étude qu'avait consacrée Pierre-Marie Dioudonnat à ce journal : Je suis partout - 1930-1944 (La Table ronde, 1987).

     

     

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    "On l’attendait depuis 68 ans ! Une anthologie de près de 700 pages des meilleurs articles (politiques, culturels) de l’hebdomadaire Je Suis Partout, couvrant toute l'histoire du journal (de 1932 à 1944). Retrouvez Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau, Céline, Henry de Montherlant, Jacques Perret, Thierry Maulnier, Lucien Combelle, Jean Azéma et bien d’autres signatures prestigieuses. Avec, cerise sur le cake, une cinquantaine de dessins (notamment du génial Ralph Soupault)."

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