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Livres - Page 507

  • Une vision du monde réactionnaire ?...

    Les éditions du Cerf ont publié récemment  L'Écologie politique - Une vision du monde réactionnaire ?, un essai de Stéphane François. Chercheur au CNRS dans le domaine de l'histoire des idées, l'auteur a notamment publié La musique europaïenne (L'Harmattan, 2006), Les Néo-paganismes et la Nouvelle droite (Arche, 2008) et Le néo-paganisme : une vision du monde en plein essor (La Hutte, 2012).

     

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    "L'écologie politique est devenue depuis le milieu des années 1980 une force politique majeure dans notre pays, et dans d'autres pays occidentaux. Cependant, elle recouvre des sensibilités idéologiques très diverses allant du progressisme au conservatisme, voire à une attitude réactionnaire. La diversité du tissu associatif montre la pluralité de l'expression. Le mérite de Stéphane François est de nous aider à saisir ces nuances en donnant une présentation précise, érudite même, et pourtant claire des groupes et courants concernés. Son propos pourra parfois apparaître un peu provocateur : alors qu'il est de bon ton de considérer que l'écologie politique se situe à gauche du spectre politique, il présente des aspects de droite qui animent aussi celle-ci, ou qui même déterminent une part importante de sa conception du monde. Cet ouvrage souligne, en effet, les aspects nostalgiques, technophobes et parfois antilibéraux, qui s'expriment dans les textes et les discours. Il montre aussi l'existence d'une écologie d'extrême droite, voire néo-païenne, assez vivace qui coexiste avec des formations plus établies. Cette approche novatrice permet de comprendre cette configuration droitière de l'écologie politique, sans pour autant porter de jugements sommaires sur les discours analysés."

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  • La beauté de l'imperfection...

    Les éditions Arléa viennent de publier Les Lieux et la poussière - Sur la beauté de l'imperfection, un essai de Roberto Peregalli, dans lequel il dénonce la laideur froide et sans défaut de l'habitat moderne. Architecte milanais, Roberto Peregalli a suivi des études de philosophie et a été influencé par sa lecture d'Heidegger. Il est  déjà l'auteur d'un essai intitulé  La cuirasse brodée (Le Promeneur, 2009).

     

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    "Les Lieux et la poussière est un essai en douze chapitres sur la beauté et la fragilité. La beauté de notre monde périssable, la fragilité des choses et des vies, la nostalgie qui habite les objets etles lieux.

    Roberto Peregalli voit les façades des maisons comme des visages. Il regarde le blanc, le verre, ou la lumière des temples, descathédrales, de la pyramide du Louvre. Il dénonce l’effroi provoqué par le gigantisme et l’inadaptation de l’architecture moderne, la violence de la technologie. Il s’attarde sur le langage et la splendeur des ruines, de la patine et et de la pénombre. Il dénonce l’incurie de l’homme quant à son destin.

    Roberto Peregalli nous renvoie à notre condition de mortel. Il nous rappelle combien tout est fragile dans notre être et notre façon d’être. Combien tout est poussière. Combien nous oublions de prendre soin de nous dans notre rapport aux choses et au monde.

    Son texte a la force soudaine de ces objets qu’on retrouve un jour au fond d’un tiroir et qui disent de façon déchirante et immédiate tout ce que nous sommes, et que nous avons perdu.

    À la façon de Tanizaki, dans Éloge de l’ombre, il dévoile avec sensibilité et intelligence l’effondrement de valeurs qui sont les nôtres et qui méritent d’être en permanence repensées et préservées."

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  • L'aventure mystérieuse...

    Qui n'a pas feuilleté avec amusement ou curiosité, dans les caisses d'un bouquiniste, les volumes rouges de la célèbre collection «L'Aventure mystérieuse» avec leurs titres accrocheurs et leurs théories surprenantes ou farfelues. Dans Des sociétés secrètes au paranormal : les grandes énigmes, publié dernièrement aux éditions J'ai lu, quatre auteurs,  Geneviève BéduneauArnaud de l'Estoile, Bernard Fontaine et Richard D. Nolane, ont la bonne idée de dresser un panorama complet de cette collection créée à la suite du succés la revue Planète et du célèbre ouvrage de Jacques Bergier et Louis pauwels, Le matin des magiciens... 

     

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    "Née dans les années 1960, la célèbre collection "L'Aventure mystérieuse" a fasciné plusieurs générations de lecteurs en traitant des civilisations disparues et d'énigmes historiques. Quatre écrivains, spécialistes de l'ésotérisme et des sociétés secrètes, reviennent sur les grands livres et les auteurs qui ont marqué cette collection devenue mythique : Gérard de Sède, 
    Jacques Bergier, T. Lobsang Rampa, Guy Tarade, Robert Charroux, Charles Berlitz, Ferdinand Ossendowsky, Jean Sendy, Camille Flammarion, Robert Tocquet, Belline, et bien d'autres. Avec érudition et compétence, Geneviève Béduneau, Arnaud de l'Estoile, Bernard Fontaine et Richard D. Nolane abordent des sujets qui interrogent et passionnent : l'occultisme, les Templiers, la para-psychologie, les civilisations englouties, les OVNI, les prophéties, le triangle d'or, etc. Avec Des sociétés secrètes au paranormal : les grandes énigmes, pénétrez les arcanes des origines de l'homme, de ses capacités et de son histoire."

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  • Fascismes ?...

    Les éditions Dualpha viennent de publier Histoire des Fascismes de François Duprat, un ouvrage dans lequel Alain Renault a rassemblé des études que l'historien nationaliste-révolutionnaire a consacrées aux fascismes allemand, autrichien, roumain, hongrois, néerlandais et norvégien. Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Alain Renault, cueilli sur le site Voxnr...

     

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    Beaucoup d’études ont été publiées sur le fascisme, quel est l’intérêt de celles de François Duprat ?

    Le terme de « fascisme » recouvre des réalités différentes. Duprat étudie des « fascismes » méconnus dans la perspective des combats d’aujourd’hui car il considère que « des leçons bien précises peuvent être tirés de l’histoire du mouvement nationaliste-révolutionnaire dans le monde ». Ses monographies portent donc moins sur l’idéologie, marquée par le temps et l’espace, de ces différentes formations que sur leur action, leurs rapports face à la « droite » et la « gauche », leur capacité à recruter et à mobiliser, les raisons de leurs échecs ou de leurs succès.


    Mais le fascisme ne se confond pas avec le nationalisme-révolutionnaire, étiquette revendiquée par Duprat ?

    Non, et d’ailleurs seul un imbécile n’ayant d’ailleurs rien compris à l’essence du fascisme, mènerait aujourd’hui et en France une action politique en s’en réclamant… Comme l’a écrit Duprat « le nationalisme doit être considéré aujourd’hui puisque nous sommes des relativistes et que nous croyons à l’obligation pour les formulations idéologiques de s’adapter aux situations changeantes ». Mais, quelle que soit l’étiquette retenue, il n’en demeure pas moins que certains principes perdurent même si certains font du « fascisme » sans le savoir, voire en s’en défendant.

    Les analyses de Duprat restent-elles actuelles, 34 ans après sa mort ?

    En tous cas, sa méthode, son logiciel de pensée, sont d’une actualité permanente. J’ai d’ailleurs sélectionné ces monographies, et les enseignements pratiques que l’on peut en tirer, pour l’action de notre temps. Ma préface les inscrit dans le combat actuel et dans l’analyse politique plus générale de Duprat. Celui-ci semble avoir été très en avance dans sa prédiction des crises économique et identitaire qui commence seulement à apparaître.

    Quelles leçons générales à tirer de l’ouvrage ?

    Chacun peut en tirer des leçons individuelles par ses propres réflexions sachant que « la réflexion est action si elle sait déboucher sur l’amélioration qualitative de l’action pure » en étudiant les erreurs qui mènent à l’échec et, plus positivement, les méthodes qui peuvent mener aux succès sachant que les conditions de ceux-ci ne les garantissent aucunement. « Si nous ne savons profiter des événements historiques en cours ce sera la preuve non pas que l’Histoire ne devait pas aller dans notre sens, mais que nous avons été, au moment voulu, incapables de profiter de notre chance. »

    Alain Renault (propos recueillis par Fabrice Dutilleul pour Voxnr, 24 avril 2012)

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  • L'envers du moderne...

    Les éditions du CNRS viennent de publier L'envers du moderne - Conversations avec Julien Charnay, un ouvrage de Philippe d'Iribarne. Sociologue et anthropologue, directeur de recherche au CNRS, Philippe d'Iribarne, qui a aussi été, un temps, un collaborateur de Maurice Allais, s'est spécialisé dans l'étude des différences culturelles nationales et est l'auteur de plusieurs essais important comme  La logique de l’honneur (Seuil, 1989), L’étrangeté française (Seuil, 2005) et Penser la diversité du monde (Seuil, 2008).

     

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    "Le projet moderne de refondation de la société hante notre existence d’homme et de citoyen. Dans l’univers du travail comme dans les débats sur la construction européenne et l’immigration, ou s’agissant du regard que nous portons sur les pauvres, notre horizon demeure l’avènement d’une humanité régénérée par la raison, libérée des préjugés ancestraux et du poids des cultures. Mais jusqu’à quel point le projet moderne reste-t-il un repère pour l’humanité ?

    N’est-il pas gagné parfois par la démesure dont les Grecs pensaient qu’elle attire le châtiment des dieux ? Le projet moderne comporte un envers, une face sombre qu’il s’agit d’explorer.

    Dans ces entretiens avec Julien Charnay, Philippe d’Iribarne offre une profonde réflexion sur nos difficultés à penser les hommes comme des êtres de chair, soumis aux contingences du monde, irréductibles les uns aux autres. L’auteur revient sur son itinéraire intellectuel et la genèse de ses travaux visant à déconstruire tout ce qui se présente comme « moderne », à l’appui de sa théorie de la culture qui nous éclaire sur la permanence, au fil des siècles, de mythes, de peurs et de désirs de salut largement inconscients au sein de chaque pays. Un livre qui fera date, fruit de trente années de recherches menées aux quatre coins du globe, des États-Unis à la Chine en passant évidemment par la France, dont l’« étrangeté » ne cesse de nous interroger."

     

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  • A l'usage des réactionnaires authentiques...

    "La pensée réactionnaire fait irruption dans l'histoire comme le cri d'alarme de la liberté concrète, comme un spasme d'angoisse devant le despotisme illimité auquel atteint celui qui s'enivre de liberté abstraite". Nicolás Gómez Dávila

    Les éditions Müller ont publié récemment un recueil intitulé Citations à l'usage du réactionnaire authentique, réalisé par Renaud Dozul. De Abellio à Volkoff en passant par Cioran, Jünger, Millet et bien d'autres...

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    Nul ne sait ce qu'est la guerre, s'il n'y a son fils.
    JOSEPH DE MAISTRE

    Les événements s'usent. J'attends le temps où l'époque présente apparaîtra ridicule.
    HENRY DE MONTHERLANT

    L'homme n'a pas besoin de voyager pour s'agrandir ; il porte avec lui l'immensité.
    ABEL BONNARD

    Les bibliothèques, ces cimetières de l'esprit humain, où dorment tant de morts qu'on n'évoquera plus.
    LOUIS DE BONALD

    Les statistiques sont inventées pour les êtres bornés.
    Que signifie par exemple la question :
    «Quelle est votre couleur préférée ?»
    pour celui qui se sent bien dans le brouillard, ou que la palette, l'opale, l'arc-en-ciel, un soleil couchant à Manille enchantent ?
    ERNST JÜNGER

    Les êtres heureux sont graves.
    JULES BARBEY D'AUREVILLY

    La foi consiste à ne jamais renier dans les ténèbres ce qu'on a entrevu dans la lumière. GUSTAVE THIBON

    La civilisation de jouissance se condamne elle-même à mort lorsqu'elle se désintéresse de l'avenir.
    RAYMOND ARON

    Ce que les autres font, nous avons toujours l'impression que nous pourrions le faire mieux. Nous n'avons malheureusement pas le même sentiment à l'égard de ce que nous faisons nous-mêmes.
    EMIL MICHEL CIORAN

    Pour juger notre époque, il suffit de se rappeler que ses moralistes sont les sociologues.
    NICOLÁS GÓMEZ DÁVILA

    La nature humaine, si elle évolue, ce n'est guère plus vite que le profil géologique de la terre.
    ALEXANDRE SOLJÉNITSYNE

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