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Livres - Page 487

  • L'emprise numérique...

    Les éditions L'échappée viennent de publier L'emprise numérique - Comment internet et les nouvelles technologies ont colonisé nos vies, un essai de Cédric Biagini. Diplômé en ingiénérie mécanique, Cédric Biagini était déjà l'un des auteurs de La tyrannie technologique, un essai collectif publié en 2007 chez le même éditeur.

     

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    "Cartable électronique, cloud, e-book, Twitter, tablette tactile,Facebook, smartphone, big data… Le déferlement technologique bouleverse notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes. Les nouvelles technologies donnent l’illusion de la toute-puissance : transparence, accès immédiat à une infinité de connaissances et de produits culturels, démultiplication des contacts et des échanges, accélération, etc.
    Multinationales du high tech, start-up ou hacktivistes, tous prétendent construire un monde sans conflits dans lequel humains communieraient ensemble grâce à leurs machines magiques, affranchis de toutes contraintes et limites (temporelles, spatiales, relationnelles, corporelles), dans une société fondée sur la fluidité et l’instantanéité des échanges, organisée sur le modèle du réseau informatique : une forme de marché idéal.
    L’utopie libérale se réalise grâce à la révolution numérique en cours. Les nouvelles technologies recomposent le monde selon leur propre logique, celle de la performance et de l’efficacité. Elles renforcent le règne de la compétition et l’exigence d’aller toujours plus vite, de se mobiliser intégralement pour son entreprise et sur les « réseaux sociaux », d’être capable de s’adapter à toutes les évolutions technoculturel- les, sous peine d’être exclu.
    L’Homme numérique croit avoir trouvé l’autonomie en se débarrassant des pesanteurs du vieux monde matériel. « Enfin libre ! », dit-il, alors qu’au contraire, il dépend de plus en plus de dispositifs techno- scientifiques. Pour rester dans la course et tenter de maîtriser un réel qui lui échappe, il multiplie les machines. Mais ce sont elles qui désormais le possèdent."

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  • Démocratie et autoritarisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier Démocratie et autoritarisme, un essai de Guy Hermet. Professeur de sciences politiques, Guy Hermet a étudié l'autoritarisme, le phénomène du populisme et celui de la crise de la démocratie. Il est l'auteur d'un essai historique intitulé Les populismes dans le monde (Fayard, 2001). On peut lire un entretien avec lui, consacré à l'histoire du populisme, dans le numéro 29 de la revue Krisis.

     

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    "Considérée comme le destin indépassable de l'humanité, la démocratie se trouve pourtant loin d'être une réalité pour la masse des habitants de la planète. Pour preuve, nous n'avons qu'à penser au défi terrifiant adressé aux démocraties par les totalitarismes communiste, fasciste et nazi. Il est pourtant rarement question d'une autre espèce de dictature, moins monstrueuse mais tout aussi étrangère à la démocratie, que furent et que sont toujours les gouvernements autoritaires modernes.

    Apparus au milieu du XIXe siècle avec le Second Empire de Napoléon III et le Reich du chancelier Bismarck — et toujours en vigueur aujourd'hui ou il y a peu d'années en Europe, en Amérique latine, en Asie ou dans le monde arabe —, ces autoritarismes ont obéi à un modèle propre. Ils ont retardé l'avènement de la démocratie tout en rivalisant avec elle, mais également en apportant, qu'on le veuille ou non, leur pierre à la modernité de nombreux pays. Certains gouvernements autoritaires ont en effet laissé parfois une trace positive non négligeable. En Allemagne, le semi-dictateur que fut le chancelier Bismarck inventa l'État providence imité ensuite dans toute l'Europe. Plus tard, le régime du général Franco fut à l'origine de la monarchie démocratique du roi Juan Carlos. De son côté, le Chili ne doit-il pas à la politique économique du général Pinochet sa réussite économique sans égale en Amérique latine ? Quant à la stupéfiante prospérité de Singapour, elle est sans conteste le fruit de la main de fer du président Lee Kuan Yew."

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  • Persia delenda est ?...

    Les éditions Xénia viennent de publier un court essai de Jean-Michel Vernochet intitulé Iran - La destruction nécessaire. Journaliste et spécialiste des questions géopolitiques, Jean-Michel Vernochet est déjà l'auteur d'un ouvrage intitulé Europe : chronique d'une mort annoncée, publié aux éditions de L'Infini.

     

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    "L’Iran doit être détruit. Malgré sa série d’échecs militaires, l’alliance occidentale doit mener cette campagne peut-être suicidaire. Pourquoi?
    Non seulement parce que l’Iran  remettrait en cause le monopole du feu nucléaire détenu au Proche-Orient par l’État hébreu. Ni en raison de la lutte acharnée que se livrent les grandes puissances pour s’approprier les gisements d’énergies fossiles, notamment le gaz iranien. Et ne parlons pas des arguments émotionnels liés aux droits de l’homme et au statut de la femme.
    Aucune de ces raisons n’est suffisante, mais toutes ensemble elles participent d’une logique d’ensemble, systémique, qui les englobe. Et qui ne peut souffrir la présence d’une puissance iranienne échappant au nivellement libéral-démocratique du monde.
    La cible est donc déjà verrouillée sur les écrans de guidage des centres d’opérations américains.
    Intégrant le contexte global et l’enseignement des décennies qui précèdent, sans s’aveugler sur le régime iranien, Jean-Michel Vernochet livre une réflexion géopolitique de haut vol sur «notre» prochaine guerre. Peut-être la guerre de trop?"

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  • Onfray et le surhomme...

    "Or, on sait très bien que le jacobinisme persistant fait que la vérité est à Paris. Que ce soit dans la philosophie, la littérature, la peinture... Il y a dix personnes qui font la loi. Elles se connaissent, sont issues des mêmes écoles, leur logiciel est identique : Normale sup, PC, trotskisme, lacanisme, structuralisme, Derrida, Lévi-Strauss, Deleuze... pas touche ! Donc, si vous arrivez en disant autre chose, en n'étant redevable de rien, vous devenez une cible."


    L'essai de Michel Onfray intitulé La Construction du surhomme, qui constitue le septième tome de sa Contre-histoire de la philosophie, vient d'être rééditer au Livre de poche. Dans cette ouvrage, l'auteur aborde la pensée de Nietzsche et du philosophe français Jean-Marie Guyau, qu'il a largement contribué à faire redécouvrir...

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    "Ce volet de la Contre-histoire raconte le rôle tenu par le Grand Homme et son aspiration à la Vie Sublime au xixe siècle. Jean-Marie Guyau développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Il défend la générosité, le risque, l’action, dans une oeuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l’idéologie de Vichy à venir. La figure ontologique du « Surhomme » de Nietzsche n’est pas sans relation avec cette métaphysique. Nietzsche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l’éloge d’un « Surhomme » ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l’individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu’il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l’aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous."

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  • La Grande Récession...

    Les éditions Gallimard publient dans leur collection de poche Folio La Grande Récession, un recueil de chroniques de Jean-Luc Gréau. Economiste, opposé au capitalisme mondialisé et favorable au protectionnisme, Jean-Luc Gréau est l'auteur de nombreux essais comme L'avenir du capitalisme (Gallimard, 2005) et La trahison des économistes (Gallimard, 2008). Par ailleurs, il anime aussi le site Manifeste pour un débat sur le libre-échange.

     

     

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    "Analyste au scalpel de la Grande Récession qui a germé à partir de 2005 en Occident pour se déployer avec force à compter de 2008, Jean-Luc Gréau a très tôt mis en relief, malgré l’aveuglement de la plupart des économistes, la gravité «systémique» de la crise financière de 2007 et 2008, centrée sur le marché de la dette privée américaine. Il a dénoncé le leurre d’un rétablissement définitif de l’Occident après le rebond de 2009 et définit la crise européenne depuis l’hiver 2010 comme ayant sa source non pas dans la défaillance des pays les plus fragiles ou les plus irresponsables, mais dans le credo d’une concurrence illimitée, que nulle autre puissance dans le monde n’a fait sien à ce jour. Il a indiqué comment la France est acculée à une politique de survie, sous la menace d’une double faillite des banques et des États en Europe.
    L’expérience néolibérale n’est pas, comme on le clame souvent, une déréglementation aveugle, mais une organisation nouvelle, ancrée au premier rang sur les banques centrales indépendantes et les agences de notation, qui a libéré les économies de toute réglementation, contraint l’État à un retrait stratégique et organisé la prise en charge des marchés par les institutions de marché. C’est de ce pouvoir, dissimulé dans les infrastructures financières occidentales et d’autant plus difficile à atteindre qu’il se présente comme un fait de la nature, que l'économie mondiale paie l’échec."

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  • La machine de guerre américaine...

    Les éditions Demi-Lune viennent de publier American war machine, un essai de Peter Dale Scott. Canadien, ancien diplomate et observateur averti des Etats-Unis, Peter Dale Scott est déjà l'auteur d'un ouvrage intitulé La route vers le nouveau désordre mondial, publié en en 2010 chez le même éditeur.

     

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    Ce livre stimulant et extrêmement bien documenté explore les aspects secrets de la politique étrangère américaine. Analyste politique de premier plan, Peter Dale SCOTT rassemble des preuves accablantes afin de lever le voile sur la violence autorisée par l’État, illégale bien que largement répandue, qui règne dans le monde de la politique et dans celui des affaires.
    L’auteur s’intéresse particulièrement à ce phénomène dans le cadre de l’implication à long terme des États-Unis dans le trafic de drogue mondial. Dès les années 1950 en Thaïlande, les Américains se sont habitués à voir la CIA nouer des alliances avec les trafiquants de drogues (et leurs banquiers) afin d’installer et de soutenir des gouvernements de droite. Le schéma s’est répété ensuite dans de nombreux pays (Laos, Vietnam, Italie, Mexique, Nigeria, Venezuela, Colombie, Pérou, Chili, Panama, Honduras, Turquie, Pakistan et à présent en Afghanistan, pour ne nommer que ceux évoqués dans le livre).
    SCOTT démontre que la relation des services de renseignements américains et de leurs agents avec le trafic de drogue mondial et d’autres réseaux de criminels internationaux, demande une étude approfondie au sein du débat sur la présence américaine en Afghanistan. À ce jour, le gouvernement américain et ses politiques ont plutôt contribué à renforcer le trafic de drogue qu’à le restreindre. La soi-disant « Guerre contre la terreur », et en particulier la guerre en Afghanistan, constituent seulement un nouveau chapitre de cette dérangeante histoire.
    Comprenez comment et pourquoi la CIA est partie intégrante du trafic de drogue international…

    Docteur en sciences politiques et ancien diplomate, le Canadien Peter Dale SCOTT est l’auteur de nombreux ouvrages (dont La Route vers le nouveau désordre mondial) analysant la politique étrangère américaine, les narcotrafics et les opérations secrètes. Ses recherches et écrits mettent en lumière le concept de ce qu’il définit comme le « supramonde » (l’État profond dissimulé au sein de l’État public). Porte-parole du mouvement antiguerre lors du conflit vietnamien, il cofonda le programme d’études « Paix et Conflit » de la prestigieuse Université de Berkeley (Californie), où il enseigna la littérature anglaise durant près de 30 ans. Primé pour ses recherches en géopolitique, Scott est également un auteur reconnu pour son œuvre littéraire dans le domaine de la poésie.

     

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