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Livres - Page 438

  • Le soldat impossible...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai de Robert Redeker intitulé Le soldat impossible. Professeur de philosophie, essayiste à l'origine classé à gauche, Robert Redeker vit depuis plusieurs années sous protection policière à la suite des menaces de mort qu'il a reçues pour la publication dans le Figaro d'un texte hostile à l'islamisme. L'évolution qu'a connue sa pensée au cours des dernières années est particulièrement intéressante...

     

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    " Mourir pour la France, faire la guerre, tomber au champ d’honneur... Les jeunes générations y songent-elles encore ? Il est vrai que la désacralisation de la chose militaire, propagée par l’hédonisme-pacifisme triomphant, a eu raison de cette aspiration traditionnelle. Le 14 juillet des dernières décennies n’est-il pas devenu une fête pour la fête parmi tant d’autres, où les défilés militaires s’exposent au regard comme un spectacle de foire ? L’École a, elle-même, renoncé à exalter les vertus de la nation et de la patrie tant glorifiées par la Révolution. Cette mise au ban du soldat comme de l’Histoire ne traduit-elle pas un déni de réalité caractérisé ? Comme s’il suffisait de fermer les yeux sur les multiples motifs d’hostilité entre les États pour en neutraliser la bête noire : l’éternel retour de la guerre et de ses innombrables morts que l’esprit victimaire d’aujourd’hui récupère insidieusement. C’est oublier que la France ne serait pas la France sans ces guerres qui ont fait date, sans un choix décisif de société, sans un refus de se soumettre à la loi de l’Occupant. Bref, sans une certaine idée de la France... Les figures d’épouvantail successives sous lesquelles disparaît désormais le soldat – gendarme, bourreau, nazi, etc. – achèvent de brouiller le sens profond de son sacrifice. Où la part de sang versé et répandu, renforçant le lien de l’individu à la Nation, révèle aussi la part inconnue, transcendante, de l’homme face à la mort. "

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  • Les nouveaux bien-pensants...

    Les éditions du Moment viennent de publier Les nouveaux bien-pensants, un essai polémique de Michel Maffesoli et d'Hélène Strohl. Sociologue, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand et penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli est l'auteur de nombreux ouvrages marquants comme La violence totalitaire (1979), L'ombre de Dionysos (1982), Le temps des tribus (1988) ou La part du diable (2002). Hélène Strohl est inspectrice des affaires sociales et auteur d'un essai intitulé L'état social ne fonctionne plus (Albin Michel, 2008).

     

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    " Avant d’être économique, la crise actuelle est morale. Aujourd’hui, les élites - ceux qui ont le pouvoir de faire et de dire - semblent de plus en plus déconnectées de la vie de tous les jours. Le bavardage des journalistes, politiques, hauts fonctionnaires et « experts » n’intéresse plus grand monde. La dévaluation de la parole publique est inquiétante, car c’est elle qui suscite l’émergence des discours démagogiques, ceux des extrêmes, gauche ou droite. À partir de quelques exemples précis et emblématiques (Attali, Minc, Badiou, Plénel…), il s’agit d’analyser et de dénoncer les racines du conformisme propre au dangereux « entre-soi » caractérisant la pensée « officielle ». Il faut chercher les sources de ce décalage et montrer en quoi les « nouveaux bien-pensants », dont le moralisme conforte le politiquement ou le théoriquement « correct », suscitent les multiples incivilités sociales. Un pamphlet virulent et acerbe. "

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  • Dans les tempêtes du siècle...

    Julien Hervier publie cette semaine aux éditions Fayard Ernst Jünger - Dans les tempêtes du siècle, une biographie de l'auteur d'Orages d'acier. Spécialiste de l’œuvre de Jünger et de celle de Drieu la Rochelle, auteurs auxquels il a consacré sa thèse, Deux individus contre l'histoire - Pierre Drieu la Rochelle, Ernst Jünger (Eurédit, 2010), Julien Hervier est également devenu le principal traducteur du grand auteur allemand et a dirigé l'édition dans la pléiade, en 2008, de ses Journaux de guerre.

     

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    " Témoin exceptionnel du XXe siècle, mort à cent deux ans, Ernst Jünger a vécu en Allemagne sous quatre régimes politiques et participé à deux conflits mondiaux. Héros de la Grande Guerre, d’un nationalisme agressif après la défaite allemande à laquelle il ne se résigne pas, il fait l’éloge du progrès technique et de la mobilisation totale dans les années trente ; mais il refuse sans ambiguïté les avances du régime nazi, avant d’adopter dans la seconde moitié de sa vie une position écologique aussi radicale qu’indifférente aux clivages politiques. Passionnément controversé en Allemagne où il a autant d’adversaires résolus que de partisans enthousiastes, il ne saurait laisser personne indifférent.
    Avant tout, il est dominé par sa passion de la langue ; depuis ses premiers balbutiements littéraires en 1909, il n’a jamais cessé d’écrire, jusqu’aux dernières lignes de son journal en 1996. Grand lecteur de Bloy, de Malraux et de tant d’autres, il a suscité l’admiration de Gide ou de Borges, croisé Braque et Picasso, et incarné la réconciliation franco-allemande aux côtés de Kohl et de Mitterrand. La biographie de Julien Hervier est la première à répondre avec une précision éclairante à la curiosité qu’il suscite auprès du public français. "

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  • La gauche et ses mystères...

    Les éditions Flammarion viennent de rééditer, dans leur collection de poche Champs, Les mystères de la gauche, le dernier essai de Jean-Claude Michéa. Nous reproduisons ci-dessous la recension qu'en avait fait Alain de Benoist dans la revue Éléments.

     

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    Vers un nouveau bloc historique

    Dans ce nouveau livre, dont chaque page serait à citer, Jean-Claude Michéa approfondit le sillon creusé avec Le complexe d'Orphée (2011). Il rappelle que la « gauche» moderne est née, au moment de l'affaire Dreyfus, d'un compromis tactique entre l'aspiration ouvrière à la justice sociale et l'idéologie bourgeoise du progrès illimité. Cette fusion contre-nature ne pouvait qu'être provisoire, car le socialisme, s'il rejette assurément les institutions d'Ancien Régime, n'implique nullement le refus d'un modèle de vie communautaire hérité du passé, et moins encore celui de l'idée que la capacité de l'homme à agir indépendamment de ses seuls intérêts égoïstes est le fondement de toute attitude honorable. Aujourd'hui totalement coupée du peuple et convertie au modèle du marché, la «gauche» reconnaît implicitement dans le capitalisme le meilleur moyen de « progresser» dans la fuite en avant vers l'éradication du passé, le déracinement intégral, la suppression des frontières et la suraccumulation des profits. Son libéralisme « sociétal» (le « pourtoussisme») rejoint alors tout naturellement le libéralisme économique d'une« droite» acquise à l'individualisme rapace - Caroline Fourest pourrait épouser Laurence Parisot! -, l'un et l'autre dérivant d'une même pulsion, aujourd'hui mise au service de la construction d'une Europe procédurière et marchande. Le « nom de gauche», dit Michéa, est devenu «inutilement diviseur». Le clivage droite-gauche n'a dès lors plus lieu d'être. Il n'est plus qu'imposture et mystification, ainsi que Cornelius Castoriadis l'avait déjà constaté il y a plus d'un quart de siècle.

    Le caractère révolutionnaire de la Forme-Capital s'opposant au goût de la « décence commune» du socialisme véritable, la coupure essentielle ne passe plus entre la droite et la gauche, mais entre une oligarchie qui aspire à l'« atomisation du monde» (Engels) et les classes populaires de toutes origines. Signe avant-coureur d'un nouveau bloc historique? Intelligent et lucide, perspicace et exaltant.

    Alain de Benoist (Éléments n°147, avril - juin 2013)

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  • Sous le feu !...

    Les éditions Tallandier viennent de publier un nouvel essai de Michel Goya intitulé Sous le feu - La mort comme hypothèse de travail. Responsable du blog de réflexion militaire La voie de l'épée et membre du comité éditorial de la revue Guerre & Histoire, Michel Goya est l'auteur de plusieurs essais comme La chair et l'acier - L'armées française et l'invention de la guerre moderne (Tallandier, 2004) ou Irak, les armées du chaos (Economica, 2008). Il vient également de publier aux éditions du Rocher avec Marc-Antoine Brillant Israël contre le Hezbollah - Chronique d'une défaite annoncée  12 juillet - 14 août 2006.

     

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    " « Le combat n’est pas un phénomène “normal”, c’est un événement extraordinaire et les individus qui y participent ne le font pas de manière “moyenne”. La proximité de la mort et la peur qu’elle induit déforment les individus et leur comportement. La répartition des rôles y obéit à une loi de puissance où, entre l’écrasement et la sublimation, beaucoup font peu et peu font beaucoup. »

    Le baptême du feu, c’est le « dépucelage de l’horreur », selon le mot de Louis-Ferdinand Céline. Et c’est bien à l’expérience au combat, cette vie près de la mort, que nous confronte Michel Goya, et ce dans toute son ampleur – décider sous le feu, risquer sa vie, tuer, pourquoi et comment on combat. Combattre, c’est évoluer pendant quelques minutes dans un monde étrange régi par ses propres lois. En sortir vivant, c’est se réveiller épuisé, brisé ou exalté, mais toujours transformé.

    Sous le feu est d’abord une description précise de la manière dont les hommes, individuellement et collectivement, se comportent au combat et par extension en situation de danger extrême. La dépense d’énergie que réclame à chaque pas la progression sous le feu, l’effort pour éviter le danger à tout instant tout en cherchant à accomplir sa mission mettent l’individu dans une tension extrême.

    À l’appui de son expérience personnelle, de témoignages récents et de nombreux exemples historiques, l’auteur propose une analyse complète, originale et passionnante du comportement des hommes au combat. "

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  • Le Roi veneur...

    Les éditions du Lore viennent de publier Le Roi veneur, une nouvelle d'Olivier Meyer inspirée par les écrits de Dominique Venner. Olivier Meyer a déjà publié un essai intitulé Nietzsche hyperboréen (Editions du Lore, 2011) ainsi qu'un recueil de citations,  Nietzsche - Manuel de savoir-vivre surhumain (Pardès, 2005).

     

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    " Écrit dans la plus pure tradition littéraire de la nouvelle, cet opuscule d’Olivier Meyer se veut résonance à l’œuvre laissée par Dominique Venner dont le geste fort, quasi-sacrificiel, a affecté bon nombre d’Européens conscients.

    Véritable conte du Graal du XXIe siècle sur les traces de Dominique Venner, ce texte est un vibrant appel au réveil des consciences, afin que les Européens sortent de leur dormition, qui trouvera écho par delà les différences intergénérationnelles.

    « Il existe une Europe secrète, un ordre de chevalerie de l’esprit qui relie des hommes par delà le temps et la mort ». Êtes-vous prêts à découvrir l’Ordre O21M ?... "

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