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Livres - Page 435

  • Ici pas de survivants...

    Les éditions de l'Aube viennent de publier Ici pas de survivants, un récit d'Ingrid Brunstein. Née en 1937 en Allemagne et fille d'un officier de la Wehrmacht, l'auteur s'appuie sur ses souvenirs de petite fille et raconte par les yeux de sa jeune héroïne une période occultée de l'histoire allemande.

     

     

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    " On connaît les atrocités du national-socialisme. Mais que sait-on du vécu des enfants allemands pendant la guerre ? De leurs souvenirs, de la vision du monde qui en surgit, de l’Allemagne qu’ils ont reconstruite ? Festivités nazies, absence des pères, bombardements, fuite devant les Russes perçus comme la menace suprême, exils successifs à travers une Allemagne dévastée… C’est ce qu’une petite fille a vu et nous raconte : trop petite pour comprendre mais assez grande pour deviner ce dont personne ne voudra plus jamais parler. Il y a Lotte, la fillette allemande. Et Charlotte, l’adulte devenue française. Lotte et Charlotte ne sont qu’une et nous livrent, ensemble, une histoire jamais racontée. 
    Un récit-document remarquable. "
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  • Liber amicorum Alain de Benoist !...

    Les éditions des Amis d'Alain de Benoist viennent de publier le Liber amicorum Alain de Benoist 2. Dix ans après le premier volume publié à l'occasion du soixantième anniversaire de l'auteur de Mémoire vive (De Fallois, 2012), ses amis lui adressent un nouvel ensemble de textes qui sont autant de points de vue sur l’œuvre et l'homme. A lire !...

     

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    " En 2003, Michel Marmin avait coordonné un premier Liber amicorum Alain de Benoist. Dix années se sont écoulées, et Alain de Benoist fête aujourd’hui ses soixante-dix ans. Né le 11 décembre 1943, il a traversé la guerre froide, vécu l’effondrement du mur de Berlin, puis les événements du 11 septembre. Sa vie, pour l’essentiel consacrée au travail de la pensée, a englobé toute la seconde moitié du XXe siècle et enjambe désormais le nouveau millénaire. Il a ainsi pu analyser en spectateur privilégié les soubresauts d’une période qui fut certainement l’une des plus denses et des plus décisives que l’humanité ait connue. En l’espace de quelques dizaines d’années, le monde s’est transformé d’une manière stupéfiante, tant du point de vue de ses structures sociales, politiques et économiques que du point de vue culturel. Avec l’accélération du développement technique, c’est l’ensemble de notre univers civilisationnel qui s’est métamorphosé à une vitesse inédite dans l’histoire. Alain de Benoist fut un observateur attentif de tous ces changements et ne cesse d’exercer son esprit acéré sur les bouleversements en cours. Avec une insatiable énergie, il a écrit près d’une centaine de livres, des milliers d’articles, créé plusieurs revues et fondé un réseau de contacts qui s’étend dans bien des pays, sur presque tous les continents. Ses activités ne se sont pas arrêtées au tournant du siècle; il continue inlassablement d’enrichir son œuvre, fait évoluer ses idées et ne cesse de dialoguer avec une quantité toujours croissante d’intellectuels, venus des horizons les plus divers. Puisque cette pensée reste en perpétuel mouvement, et qu’elle renouvelle sans cesse ses influences, l’heure est venue aussi de lui adresser une nouvelle série d’hommages, en rassemblant les témoignages d’amis récents ou plus anciens.

     

    Cette entreprise s’impose d’ailleurs d’autant plus qu’Alain de Benoist a lui-même ouvert la voie à une approche biographique de son œuvre: dans Mémoire vive, il fait le récit de son itinéraire riche et foisonnant, à la fois sous l’angle de sa vie personnelle et de la maturation de ses idées. Cependant, le témoignage intime qu’il a apporté resterait parcellaire s’il n’était complété par le témoignage extérieur de ceux qui l’ont côtoyé: on examine toujours mieux un problème lorsqu’on l’appréhende de deux points de vue différents. Les lecteurs trouveront donc ici un complément heureux à la démarche entamée par Alain de Benoist dans son propre livre."

     

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  • Parlez-vous gaulois ?...

    Les éditions La Différence rééditent cette semaine le Dictionnaire Français-Gaulois de Jean-Paul Savignac. Traducteur de latin, de grec et de gaulois, Jean-Paul Savignac a déjà publié Merde à César – Les gaulois, leurs écrits retrouvés (La Différence, 2000).

     

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    " Cet instrument de travail, le premier du genre, est né du besoin de répondre, comme un dictionnaire de thème, aux légitimes et nombreuses demandes linguistiques des Français concernant cette langue fragmentaire ancestrale que diverses découvertes ont considérablement enrichie ces dernières décennies et dont ils ont été coupés depuis toujours, au point même de douter parfois de son existence.
    Satisfaisant aux exigences de la lexicographie, cet ouvrage offre pour chaque entrée un mot confirmé comme étant gaulois (cité par un auteur ancien, attesté dans une inscription, reconstitué sous certaines conditions) ; son sens est élucidé par la comparaison avec des langues issues de l’indo-européen (l’irlandais ancien le plus souvent), permettant de traduire l’éventail des mots composés dans lesquels il se trouve, le cas échéant, employé, et son étymologie est établie.
    Ce dictionnaire permettra aux non-spécialistes, aux historiens, aux amateurs et aux curieux de recouvrer un héritage intact, source de sens et de bonheur, de découvrir, en plein XXIe siècle, une vaste terra incognita linguistique et, à partir des mots, d’entreprendre des recherches de toutes sortes, toponymiques, bien sûr, mais aussi onomastiques et anthropologiques, voire d’entrer dans la mentalité à la fois étrangère et familière de ces Gaulois qui n’ont eu que leurs ennemis pour témoins.
    Pour la première fois – et parce que c’est devenu possible – la parole est donnée aux Gaulois. "

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  • Sagesse dionysiaque...

    Les éditions du Seuil viennent de publier dans la collection Points Sagesse un essai de Rémi Soulié intitulé Nietzsche ou la sagesse dionysiaque. Critique littéraire, Rémi Soulié est l'auteur, notamment, d'un ouvrage intitulé Les châteaux de glace de Dominique de Roux (Les Provinciales, 2002).

     

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    " La sagesse n’est-elle pas une intruse dans le colloque entre Nietzsche, gagné par la folie, et Dionysos, le dieu de l’ivresse panique ? Ces antipodes de la raison et de la mesure sont si exotiques aux yeux grecs ou chrétiens ! Et pourtant... Le philosophe et le dieu nous invitent moins à accepter le monde tel qu’il a été, est et sera, qu’à le vouloir infiniment tel. Les mortels habitent la terre : ceux qui, parmi eux, sont suffisamment forts pour être pénétrés de cette évidence vivent sans haine ni ressentiment le temps qui leur est imparti par les Parques comme une éternité. Ils savent qu’ils sont innocents de ce dont les accusent les clergés religieux ou humanitaires ; ils peuvent donc rire avec les Célestes et « respirer une atmosphère de hauteur » : « La glace est proche, la solitude est énorme ? mais voyez avec quelle tranquillité tout repose dans la lumière ! voyez comme l’on respire librement ! » (Ecce Homo). "

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  • Le nouveau capitalisme criminel...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Jean-François Gayraud intitulé Le nouveau capitalisme criminel. Commissaire divisionnaire, Jean-François Gayraud est l'auteur notamment de Showbiz, people et corruption (Odile Jacob, 2009) et de La Grande Fraude. Crimes, subprimes et crises financières (Odile Jacob, 2011).

     

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    " Financiarisé, mondialisé et dérégulé à l'excès, le capitalisme n'est-il pas devenu criminogène, tant il offre désormais d'opportunités et d'incitations aux déviances frauduleuses ? C'est ce qu'indique la dimension criminelle qu'ont prise certaines crises financières, au Japon, en Albanie, en Espagne ou encore au Mexique et en Colombie. C'est ce qu'implique l'extension du trading de haute fréquence, qui permet de négocier à la nanoseconde des milliers d'ordres de Bourse. Et c'est enfin ce qu'induit le blanchiment d'argent sale à travers les narcobanques. Éclairant toujours plus profondément la géoéconomie et la géopolitique du crime organisé, Jean-François Gayraud montre ici que, sur les marchés financiers, le crime est parfois si systématique qu'il en devient systémique dans ses effets. De curieuses coopérations et hybridations se nouent ainsi entre criminels en col blanc, gangsters traditionnels et hommes politiques corrompus.
    Il s'interroge aussi sur le devenir de la finance : portée par sa seule volonté de puissance, par delà le bien et le mal, n'est-elle pas en train de s'affranchir de la souveraineté des États ? Dès lors, face à des puissances financières aux arcanes si sombres, quelle liberté reste-t-il ? "

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  • Lettre aux Norvégiens...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai de Richard Millet intitulé Lettre aux Norvégiens sur la littérature et les victimes. Il revient à cette occasion sur son Eloge littéraire d'Anders Breivik qui avait suscité une violente polémique et lui avait valu une mise au ban du monde littéraire.

     

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    " [...] Depuis qu'il tut contraint de démissionner du comité de lecture de Gallimard en septembre 2012, l’écrivain, en faveur duquel nulle pétition ne circula, est un homme seul, assigné à résidence, lecteur intermittent de quelques manuscrits de second choix, et qui ne participe à aucune décision éditoriale. Gallimard continuera-t-il à publier ses romans ? Rien n'est moins sûr, tant le courage est une vertu rare dans le petit milieu littéraire. Lui demeure acquise la fidélité d'un jeune éditeur, Pierre-Guillaume de Roux, qui n'est pas en vain le fils du réfractaire que fut Dominique de Roux, et de quelques journalistes, parmi lesquels, inattendu, Franz-Olivier Giesbert, qui lui a ouvert les colonnes du Point. Sans compter la cohorte de ses lecteurs anciens et les nouveaux, venus à lui dans le sillage du scandale et de la conjuration des "indignés" professionnels.

    Son orgueilleux refus de la repentance aggravera la vindicte à son égard. «Échec, opprobre, solitude: j'en ai toujours fait mon sel, écrit l'auteur dans sa Lettre ouverte aux Norvégiens... C'est pourquoi je ne prétends pas plus au martyre qu'à la pitié, non plus qu'à la condescendance moralisante ou psychologisante par laquelle on m'incite parfois à regretter, chez moi, je ne sais quelles dispositions à la provocation, voire au masochisme. »

    Revenant sur le réquisitoire prononcé à son encontre par de vertueux censeurs qui, pour la plupart, n'avaient lu que le titre de son essai, Éloge littéraire d'Anders Breivik, par lequel le scandale était advenu, Millet récuse les principaux griefs de ses juges: il n'a jamais fait l'apologie d'un tueur de masse, mais seulement vu en lui le produit
    pervers, le choc en retour, d'une politique iréniste ; il n'a pas voulu dire que ses victimes, complices d'un système néfaste, méritaient de mourir, et s'il n'a pas manifesté de compassion pour elles, alors qu'il se sent depuis toujours solidaire de tous les vaincus de l'Histoire, c'est que le silence lui paraissait le seul signe de respect, voire de compassion, qui n'a pas besoin d'être ostentatoire.

    Est-il nécessaire de souligner que cette défense orgueilleuse ne convaincra pas plus ses critiques qu'elle ne désarmera la haine à son endroit : car bien loin de se présenter en coupable repentant, nu-pieds sur le chemin de Canossa, Millet ne renie pas ses propos sur les menaces que le multiculturalisme et l'immigration extraeuropéenne font courir à l'identité européenne.

    Ni raciste, ni nationaliste, ni fasciste, ni xénophobe, ni provocateur, il se pose en victime émissaire et revendique son « innocence d'écrivain solitaire», refusant le déni de réalité et la décadence de la littérature, et « cherchant dans la langue une voie qui est celle de la vérité». Condamné à l'infamie et à la damnatio memoriae, banni de la scène publique - comme l'a montré, après qu'il ait été accepté et loué,
    le soudain refus du livret que Luc Bondy lui avait demandé pour un opéra de Marc-André Dalbavie, Charlotte Salomon —, il sait que les conséquences de "l'affaire Millet" se feront sentir longtemps encore et que seules, peut-être, les générations à venir rendront
    justice à son œuvre. «Je suis toujours en guerre, conclut-il. Encore plus étranger au bruit de la foule, aux fausses valeurs, aux mots d'ordre du Bien, je continue à écrire : j'apprends à être seul, j'accouche de moi-même, je tente de me défaire du rapport de moi à soi qui définit le narcissisme littéraire [...]. Et je m'éloigne, cherchant l'absolu d'une rupture qui ne se confonde pas avec le nihilisme...»

    Mes écrits témoigneront pour moi, veut croire l'écrivain qui, à dessein, use du futur, sachant qu'il n'a pas été lu, et l'eût-il été, qu'il n'eût pas été compris, ni entendu de bonne foi. À rebours de la foule des tâcherons de la plume pour qui la littérature n'est qu'un divertissement profane et participe de l'échange banal des marchandises, Millet la reconnaît pour ce qu'elle doit être, une aventure spirituelle, un style de vie, un exorcisme des démons, démons personnels et démons du siècle. Une confrontation permanente avec le risque, celui, pour citer Michel Leiris, du contact avec la corne du taureau. [...] "

    Bruno de Cessole (Valeurs actuelles, 3 février 2014)

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