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Livres - Page 431

  • Qui était Pol Pot, le frère numéro un...

    « Pour construire l'économie [...] comme pour faire la guerre [...] la direction du Parti doit exercer son rôle directeur en employant une violence tranchante [...]. » (Pol Pot, juin 1976.)

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, une biographie de Pol Pot signée par Nicolas Tandler. Ancien journaliste, l'auteur est un spécialiste des mouvements marxistes. Il a collaboré à la revue Est & Ouest et à l'Institut d'Histoire Sociale et est déjà l'auteur de deux ouvrages dans la même collection consacrés à Staline et à Trotsky.

     

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    " On ne dit pas "Djougachvili", mais Staline. De même, on ne parle pas de "Saloth Sâr", mais, à partir de 1970, de Pol Pot, son pseudonyme. D'une famille cambodgienne aisée, il profita de divers enseignements dans la capitale du pays, Phnom Penh. Parti compléter sa formation en France, il y découvre les Lumières avec Rousseau, la Révolution avec Robespierre, le marxisme avec Staline. Il néglige son école technique, et il doit retourner au pays sans diplôme. Il décide alors de devenir révolutionnaire professionnel. Stoïque, il fait ses classes grâce aux communistes vietnamiens, qu'il hait, dans son for intérieur, comme ennemis héréditaires des Khmers. Devenu l'organisateur du Parti communiste à Phnom Penh, la chance le sert : le chef du PC est tué, et il prend sa place.
    Le voici acteur d'une guerre tout à la fois civile et internationale. Avec des enfants-soldats vêtus de noir, ses troupes, les Khmers rouges, se multiplieront grâce aux erreurs de la puissante Amérique, aux divisions entre républicains et royalistes, au soutien de Hanoï. Le 17 avril 1975, Pol Pot atteint son but.
    Trois ans, huit mois, vingt jours, le peuple khmer subira une expérience démente, à vif, qu'aucun utopiste social n'avait osée avant lui. Elle lui coûtera 1700000 morts (estimation basse). Puis Pol Pot fut vaincu dans une guerre éclair par le Vietnam. Il survécut deux décennies à sa défaite, divisant le monde à son propos, avant de mourir, esseulé. "

     

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  • La voie virile ?...

    Les éditions Le Retour aux sources viennent de publier La voie virile, un essai de Jack Donovan, préfacé par Piero San Giorgio. Américain, Jack Donovan évolue dans la mouvance survivaliste et anarcho-nationaliste de son pays et collabore à la revue American Renaissance. Il nous livre une mixture idéologique assez étrange qui tient à la fois de Fight Club et de Délivrance... A consulter par curiosité...

     

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    " Qu’est-ce qu’un homme ?
    Comment fonctionne-t-il ?
    Quelles valeurs l’animent depuis toujours ?
    Pour Jack Donovan, ces valeurs éternelles sont : Force, Courage, Maîtrise et Honneur.
    Depuis un certain temps, la société occidentale a déclaré la guerre à la virilité : théorie du genre, féminisme, mondialisme, déracinement.
    Jack Donovan relève le défi.
    Il balaie l’échiquier d’un poing rageur.
    Son projet : détruire cette civilisation pour libérer les hommes afin qu’ils retrouvent leur vraie nature.
    Il nous invite à accomplir un vrai « retour aux sources »… "


    Qu’est-ce que la « masculinité » ? Introduction... par Scriptomaniak

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  • Le sourire d'Homère...

    Les éditions de Fallois ont publié en septembre un essai de Jean Soler intitulé Le sourire d'Homère. Agrégé de lettres classiques et ancien diplomate, Jean Soler s'est spécialisé dans l'histoire et la philosophie des monothéismes et a écrit plusieurs livres sur le sujet comme L'invention du monothéisme (de Fallois, 2002) ou La violence monothéiste (de Fallois, 2009). Son essai Qui est Dieu ? (de Fallois, 2012) a déclenché une violente polémique.

    La revue Eléments (n°146, janvier-mars 2013) a publié un entretien avec Jean Soler, et on peut également trouver un texte de cet auteur dans la revue Krisis (n°36, février 2012).

     

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    « Il y a deux mille neuf cents ans, à la charnière de l'Europe et de l'Asie, sur les bords de la Méditerranée, une poignée d'hommes qui parlaient grec ont imaginé puis mis par écrit deux épopées, l'Iliade et l'Odyssée, qui ont inauguré la littérature occidentale. Ces œuvres, quels qu'en soient les auteurs - donnons-leur, par convention, le nom d'Homère -, relèvent du divertissement. Un poète jouait de la cithare en psalmodiant des vers harmonieux et rythmés devant des auditeurs qui oubliaient pour un temps leurs préoccupations. Il leur racontait des histoires, vraisemblables ou non, qui les captivaient, les émouvaient ou les faisaient rire.Se demander ce que ces récits, comme on le fait généralement, peuvent avoir d'historique, me semble incertain et sans réel intérêt. Je traite l'Iliade et l'Odyssée comme des fictions littéraires qui nous parlent encore, après avoir passionné les Grecs pendant mille ans et s'être diffusées dans l'espace méditerranéen, jusqu'à ce que le dieu supposé unique évince tous ses concurrents. Même si ces épopées ne poursuivent aucun but didactique, elles transmettent la vision du monde et les valeurs du peuple qui les a conçues. C'est cette vision, ce sont ces valeurs que je me propose de restituer.J'ai tâché de faire, avec Homère, pour la civilisation grecque et, plus largement, méditerranéenne, le même travail de remontée aux sources que celui que j'ai effectué, avec la Bible, pour la civilisation hébraïque et les monothéismes qui en sont issus. Ce livre est un complément ou plutôt un préambule à la synthèse de la pensée grecque que j'ai rédigée dans La Violence monothéiste, sous l'intitulé « Le modèle grec », et que j'ai fait suivre d'un « Parallèle entre Athènes et Jérusalem ».Pour traduire Homère, j'ai privilégié l'exactitude du sens, sans essayer de rendre, par des moyens forcément artificiels, la métrique et la musicalité du vers homérique. Et je donne des citations très nombreuses, souvent étendues, pour que le lecteur puisse contrôler sur pièces ce que j'avance, et qu'il ait un contact direct, comme dans une anthologie, avec le texte même d'Homère, plutôt qu'au travers de thèses échafaudées à son sujet.Homère, rien qu'Homère ! Pour le plaisir. » Jean Soler

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  • Histoires nordiques...

    Les éditions Riveneuve viennent de publier Histoires nordiques centrées sur les Vikings et l'Islande, un essai de Régis Boyer. Professeur émérite de langues, littératures et civilisations scandinaves à la Sorbonne, Régis Boyer est un des meilleurs connaisseurs de la littérature de l’Europe du Nord. Il a notamment dirigé la publication du volume de la Pléiade consacré aux Sagas islandaises.

     

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    " Ce travail a été entrepris selon une double orientation : d’une part, divulguer, faire connaître les domaines danois, islandais, norvégien et suédois ; d’autre part, et peut-être surtout, démythifier, démystifier ces questions qui, pour des raisons difficiles à élucider, suscitent, encore, des erreurs à la fois grossières et tenaces.
    C’est dans cette perspective qu’ont été pensées ces Histoires nordiques : Régis Boyer revient sur un corpus historique qu’il commente, analyse, pour mieux « percer les fameuses brumes du Nord ».
    Régis Boyer a consacré toute sa vie et sa carrière à la diffusion des lettres et de la culture scandinaves. Une oeuvre abondante – études et traductions – en atteste. "

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  • Les idées de lecture de Jean Mabire...

    Les éditions Dualpha viennent de publier le neuvième tome de la série des Que lire ? de Jean Mabire. Le principe retenu par Jean Mabire dans ces ouvrages est de présenter, en 3 ou 4 pages, un  auteur, son œuvre ainsi qu'une courte bibliographie mentionnant ses livres les plus intéressants. Balayant plus de six cents auteurs, connus ou oubliés, français ou étrangers, c'est un outil indispensable à tous les amateurs de lecture et d'idées. La sortie de ce neuvième tome est donc une bonne nouvelle !...

     

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    " S’il faut aborder un sujet où les mots « intelligence » et « rebelle », à défaut de « faire l’événement » (et l’audimat par conséquent), sont partout présents, c’est bien l’œuvre de l’écrivain Jean Mabire qui «ressuscite» un écrivain auquel il découvre toujours, après une lecture attentive de l’œuvre, un côté « rebelle » instructif.

    Que n’entend-on trop souvent : « Qu’a-t-on à faire d’un écrivain de la fin du XIXe siècle dont on n’a jamais entendu parler ? » Mais justement, ce sont ces auteurs-là qui sont passionnants ! Que nous sert de lire un énième article sur un auteur connu, alors que nous redécouvrons grâce à Que lire ? des auteurs qui ont fait, à leurs niveaux respectifs, modestement peut-être, mais indiscutablement, la richesse de la littérature française.

    Tout au moins, reconnaissons qu’ils en ont fait l’histoire, de cette littérature française. Ce n’est tout de même pas rien ! Et puis, Jean Mabire ne manque jamais de rappeler le succès parfois considérable, que des auteurs aujourd’hui tombés dans un oubli souvent injuste, rencontrèrent de leur vivant. Jean Mabire nous prouve son honnêteté intellectuelle – fort grande parce que naturelle – à travers chaque portrait réalisé : pas une seule mesquinerie, politique, religieuse ou littéraire, ne vient entacher sa volonté manifeste, son seul but semble-t-il, de pousser le lecteur à lire et souvent à découvrir un auteur.

    Que dire encore de Que lire ? Qu’ils sont (déjà) trop volumineux pour être sélectionnés parmi les fameux « dix livres » qu’on emporterait si on devait finir ses jours sur une île déserte ? Certes, mais en attentant, on peut les relire autant de fois que l’on veut, c’est une drogue que l’on peut – et même que l’on doit ! – consommer sans modération aucune. Bien au contraire !

    Liste des auteurs du volume 9 :Robert Aron, Ferdinand Bac, Joseph Bédier, Camille Belliard, Pierre-Guillain de Benouville, Renzo Bianchini, Maurice Blanchard, Pierre de Boisdeffre, Pierre Boutang, Jean-Pierre Calloc’h, Herry Caouissin, Jérôme Carcopino, Barbara Cartland, Dr Paul Carton, Gaston Chérau, Erskine Childers, Francisco Coloane, Edouard Corbière, Marcel De Corte, Paul Desjardins, Robert Dun, Frédéric Durand, Raymond Escholier, André Figueras, René Fonck, Léon Frapié, Théophile Gautier, Dashiell Hammett,   Philippe Henriot,  Michel Hérubel,   Thor Heyerdahl,   Eugène Ionesco,   Jerome K. Jerome,   Pierre Joubert,   Alphonse Karr,  Jules Laforgue,   Philippe Lamour,  Frédéric Le Play,   Roger Lecotté, Jacques de Mahieu, Édouard-Alfred Martel,  Harry Martinson,   Jean-Pierre Maxence, Jacques Mayol, Prosper Mérimée, Henry Miller,   Vilhelm Moberg, Jules Monnerot, Jean Moréas, Jean Noli, Sean O’Casey, Zoé Oldenbourg, Cesare Pavese, Charles-Louis Philippe, Jacques Prevel, Joseph Quesnel, Henri de Régnier, Maurice Renard, Henri-Pierre Roché, Georges Rodenbach,   Joseph Roumanille,   Gaston Roupnel, Lou Andréas-Salomé, René Schickele, Frithjof Schuon, Léopold Sédar Senghor, Paul Sérant,   Albert Simonin, Thomas Stearn Eliot,   Alexis de Tocqueville, Gustave Toudouze, Alphonse Toussenel, Paul Vidal de La Blache, Alfred de Vigny, Henry Williamson "

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  • La mythologie arthurienne en dictionnaire...

    Les éditions Imago viennent de publier un Dictionnaire de Mythologie arthurienne établi par Philippe Walter. Professeur de littérature française du Moyen Age et grand spécialiste de la littérature arthurienne et du cycle du Graal, Philippe Walter est l'auteur de monographies publiées chez Imago sur les personnages principaux de la légende comme Arthur, Merlin, Gauvain, Perceval ou Galaad mais également sur la Fée Mélusine.

     

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    " Arthur, Lancelot, Perceval, la fée Morgane, Escalibor, Brocéliande… nul n’ignore ces noms célèbres, mais qui connaît Guivret le petit, le chevalier Outredouté, Gormon Cœur Fier ou Le Beau Couard ? À vrai dire, il n’est guère facile de s’aventurer seul dans le vaste palais des mythologies arthuriennes.
    En éminent médiéviste, Philippe Walter nous offre le sésame permettant de pénétrer et de découvrir le monde foisonnant de la légende de la Table ronde. Il restitue à la matière celtique — bretonne, mais aussi galloise et irlandaise — la place privilégiée qui lui revient, sans négliger toutefois l’héritage indo-européen ou la greffe biblique si manifeste dans la quête du Graal.
    Avec près de six cents rubriques, ce dictionnaire se veut d’abord un guide de lecture, allant des premiers textes du VIIIe siècle à l’épanouissement courtois du XIIe siècle jusqu’à la christianisation tardive de la fin du Moyen Âge. Novateur dans sa démarche pluridisciplinaire, entrecroisant littérature, histoire, anthropologie, archéologie et philologie, il nous offre une synthèse magistrale jamais réalisée jusqu’alors. "

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