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Livres - Page 324

  • Salut aux bêtes sauvages !...

    « On parlait naguère d’exception française : on parlera bientôt de singularité, pour mieux nous en faire honte. L’Europe, le monde mondialisé, tout nous est une perpétuelle injonction à “l’ouverture aux autres”, laquelle est le contraire de la “frilosité”, réputée pendable ; on s’ouvrira donc, et quel meilleur gage de sa bonne volonté que de se mettre à l’anglais commercial, une fois pour toutes, comme tout le monde ? Quant au français, encore une fois, on ne manque pas d’embaumeurs pour en prendre soin. »

     

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux ont récemment publié un essai de Philippe Barthelet intitulé Salut aux bêtes sauvages. Ecrivain et chroniqueur, Philippe Barthelet est l'auteur de plusieurs livres dont Le voyage d'Allemagne (Gallimard, 2010) et Fou forêt (Pierre-Guillaume de Roux, 2012). Il a également dirigé le dossier H sur Ernst Jünger ainsi qu'un ouvrage collectif, Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent et l'esprit Hussard (Pierre-Guillaume de Roux, 2012).

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    " La langue française a pourtant plus d’un tour dans son sac. Tantôt formelle à pleurer, tantôt enguirlandée à outrance, tantôt prisonnière d’un jargon ou d’une posture, tantôt ludique et lumineuse... La voilà prise en chasse par Philippe Barthelet dans un paysage et une Histoire aux étymologies fuyantes et complices. C’est que le génie de la langue ne tient pas en bouteille mais nous saute volontiers au visage, capable de mordre à plaisir le fruit défendu. C’est que le français n’est pas une langue de « réserve », vouée aux bêtes sauvages mais un « goût », une
    joie du palais qui a ses entrées partout en fi n diplomate, en séducteur aguerri, en inlassable pâmeur de « sens ». Érudit, drôle et gourmet... "

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  • Le nationalisme économique américain...

    Les éditions VA Press viennent de publier un essai de Christian Harbulot intitulé Le nationalisme économique américain. Introducteur en France, au début des années 90, de l'intelligence économique et fondateur de l’École de Guerre Économique, Christian Harbulot a récemment  publié Fabricants d'intox (Lemieux, 2016).

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    " Le nationalisme économique était considéré jusqu’à présent comme une pensée archaïque en voie de disparition. Donald Trump a relancé le débat en dénonçant les excès commis par des pays concurrents comme la Chine, le Japon ou l’Allemagne. Le Président des Etats-Unis prône un recours au protectionnisme pour protéger le maintien de l’emploi sur le territoire américain. La remise en cause des traités commerciaux ouvre une nouvelle ère de la mondialisation des échanges. La guerre économique n’est plus à exclure dans les confrontations économiques du XXIe siècle. Afin de mieux cerner ce renversement de situation, l’Ecole de Guerre Economique a retracé le cheminement de la pratique du nationalisme économique dans l’Histoire de la nation américaine. Il apparaît clairement que le libéralisme est d’abord un discours et non une ligne de conduite permanente qui différencie les partisans du libre-échange des souverainistes de tout bord. Les pouvoirs exécutifs qui se sont succédé à la Main Blanche ont eu comme priorité absolue de bâtir une économie en adéquation avec leur recherche de puissance sur la scène internationale.

    Cet ouvrage est une grille de lecture des décisions politiques prises par les Etats-Unis dans l’optique d’un accroissement de leur puissance par le biais économique."

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  • Lug et Cernunnos, les Jumeaux divins des Celtes...

    Les éditions Terre de Promesse viennent de publier un essai de Daniel Gricourt et Dominique Hollard intitulé Les Jumeaux divins dans le festiaire celte. Les deux auteurs travaillent à la Bibliothèque nationale de France. Spécialistes des monnayages antiques et de leur iconographie, leurs recherches se sont étendues à la religion des Celtes envisagée dans un cadre comparatiste indo-européen.

     

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    " Des travaux récents montrent l’importance des Jumeaux divins celtiques qui s’inscrivent dans le vaste cadre du dioscurisme des peuples indo-européens. Chacun d’eux, au-delà de leur gémellité, est un dieu majeur dans son domaine d’élection. Le premier frère, affin à l’eau, aux espaces et créatures sylvestres, protagoniste de morts et renaissances successives, s’incarne dans le cervin Cernunnos. Le comparatisme montre en ce dioscure ‘sauvage’ l’homologue du grec Dionysos et de l’indien Śiva. De son côté, le frère lumineux et multifonctionnel Lug(us) s’avère l’équivalent d’Apollon. Le dieu de Delphes dans son sanctuaire phocidien est d’ailleurs complémentaire de Dionysos sur les plans calendaire et fonctionnel. Ce sont les liens entre les Jumeaux celtiques et le calendrier qu’explore cet ouvrage. Chacun patronne une moitié de l’année : le semestre chaud et lumineux pour Lugus; le semestre froid et sombre pour Cernunnos. Le basculement cyclique entre ces périodes s’effectue aux 1er mai (Beltaine) et 1er novembre (Samhain). Mais l’année celtique apparaît plus complexe. Outre quatre fêtes saisonnières préservées jusqu’à nos jours en Irlande (Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samhain), liées aux phases lunaires, aux constellations, voire aux mouvements de Vénus, les quatre stations de l’année solaire que constituent solstices et équinoxes se révèlent au cœur du festiaire celtique. Textes et images montrent les dieux frères présents, isolément ou de concert, à toutes les étapes du cycle annuel. Ils jouent un rôle moteur dans la dynamique cosmique et l’alternance saisonnière. Se manifestant tour à tour en majesté au milieu de l’été (Lugus à Lugnasad) ou de l’hiver (Cernunnos à Imbolc, ancêtre de notre Carnaval), ils coopèrent à force égale lors des basculements équinoxiaux et sont en interaction différenciée lors des solstices, dramatiques ‘retournements’ de la course solaire (...) "

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  • Les idées politiques d'Henry de Monfreid...

    Les éditions du Lore viennent de publier un essai de Jean-Louis Lenclos intitulé Les idées politiques d'Henry de Monfreid. Une façon de redécouvrir sous un angle nouveau l’œuvre de l'auteur des Secrets de la Mer rouge , de La croisière du hachich ou de Mes vies d'aventure.

     

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    " Cet ouvrage inédit présente le mémoire universitaire de droit soutenu par Jean-Louis Lenclos en octobre 1977, sous la direction du Professeur De Lacharrière, à l’université de Parix X- Nanterre.

    Lorsqu’on consultait les proches d’Henry de Monfreid, ils répondaient invariablement : « il n’avait pas d’idées politiques, cela ne l’intéressait pas ; c’était un Aventurier ! »

    Contrairement à divers fantasmes colportés, Henry de Monfreid ne fut à aucun moment cet individu louche, dénué de sens moral et de scrupules que recouvre habituellement ce terme d’aventurier.

    En se penchant méticuleusement sur son œuvre littéraire prolifique, ce livre explore les idées politiques bien tranchées d’Henry de Monfreid.

    Certaines de ses idées sont à rapprocher des penseurs traditionalistes tels que Louis de Bonald ou Joseph de Maistre, mais aussi Nietzsche par certains aspects.

    Par ailleurs, Henry de Monfreid semble acquis à l’idée de hiérarchisation des races humaines. Plus surprenant, il vécut une extase quasi-religieuse en la présence de Mussolini…

    Cette étude très bien documentée vous fera découvrir les grandes lignes politiques d’un homme qui considérait l’homme comme une créature foncièrement mauvaise et qui n’eut de cesse de s’affranchir des servitudes humaines. "

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  • Les arbres de chez nous...

    Les éditions Bartillat viennent de rééditer dans leur collection de poche Omnia un ouvrage de Jacques Brosse intitulé Les arbres de France - Histoire et légendes et présenté sous forme de dictionnaire. Philosophe et naturaliste, influencé par le boudhisme, Jacques Brosse a beaucoup écrit sur les arbres et la forêt.

     

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    " Qui ne côtoie dans son jardin, dans les parcs ou la forêt voisine, l'un de ces arbres, représentant une centaine d'espèces. Jacques Brosse, amoureux et connaisseur des arbres de France, nous donne pour chacun d'entre eux leur portrait, leur histoire, leurs légendes et leurs propriétés.

    Parmi les entrées du Dictionnaire : l'abricotier, l'amandier, l'aubépine, le cèdre, le cerisier, le cyprès, le figuier, le houx, l'if, le marronnier, le sapin, le platane, le pommier, le sapin, le sorbier, le tilleul, le tremble...

    Au moment où les arbres sont de plus en plus menacés, tant par les phénomènes naturels que par les massacres de l'homme, il est grand temps de réapprendre à les aimer. "

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  • Aux armes de Bruxelles...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer Aux Armes de Bruxelles, une flânerie urbaine de Christopher Gérard. Animateur de la défunte revue d'études polythéiste AnTaios, Christopher Gérard a notamment publié aux éditions L'Age d'Homme un journal spirituel, La source pérenne (2007), plusieurs romans dont Le songe d'Empédocle (2003), Maugis (2007),  Porte Louise (2010) et Vogelsang (2012), et un journal de lecture, Quolibet (2013).

     

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    « Aux Armes de Bruxelles n’emprunte pas par hasard son titre à un restaurant célèbre, il regorge lui-même de saveurs. L’auteur se promène dans Bruxelles comme autour de sa chambre. Il entame d’ailleurs son périple en quittant le refuge d’où il peut contempler le parc Tenbosch. Et puis, par cercles concentriques mais qui seraient ceux d’un paradis urbain, il pérégrine parmi ses lieux d’élection, librairies, jardins publics, musées, maisons de thé et autres étapes hospitalières d’une capitale dont il nous confirme qu’elle est imprégnée d’un art de vivre sans équivalent. Auteur de romans érudits et raffinés, il nous donne là un ouvrage qui deviendra un talisman que se recommanderont les Bruxellois de souche et de coeur, et un sésame indispensable à ceux qui se sentent la vocation de les rejoindre. Il faut avoir son couvert à ces Armes de Bruxelles. »

    Jacques De Decker, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique

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