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Livres - Page 327

  • Tolkien, auteur du siècle !...

    Les éditions Bragelonne viennent de publier dans leur collection Essais un ouvrage de T.A. Shippey consacré à Tolkien et à son œuvre et intitulé J.R.R. Tolkien, auteur du siècle. T.A. Shippey est un universitaire américain, qui a enseigné la littérature médiévale à Oxford, et, par ailleurs, un fin connaisseur de la science-fiction et de la fantaisie contemporaine...

     

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    " Écrit par le meilleur spécialiste anglais, cet ouvrage présente toute l’œuvre de J.R.R. Tolkien, depuis Le Hobbit jusqu’au Seigneur des Anneaux, en passant par Le Silmarillion, mais aussi les contes (dont Feuille, de Niggle) ainsi que les essais sur la littérature… avec un souci constant de pédagogie, mettant à la portée des profanes comme des amateurs de Tolkien les problématiques les plus complexes liées à la création d’un monde qui a marqué l’histoire de la littérature. Comment peut-on écrire une « mythologie » ? Pourquoi les Hobbits semblent-ils si proches de nous, et Le Seigneur des Anneaux, publié il y a soixante ans, si actuel ? La démonstration claire et enlevée de Shippey n’exclut pas l’humour, lorsqu’il s’en prend aux critiques qui jugent l’œuvre de Tolkien… le plus souvent sans l’avoir lue. Il répond finalement à cette question : si J.R.R. Tolkien dérange tant, n’est-ce pas parce que sa Fantasy parvient, mieux que d’autres genres, à parler au lecteur moderne de son monde et de lui-même ? "

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  • Un syndicalisme impossible ?...

    Les éditions Vendémiaires viennent de publier un essai historique de Christophe Maillard intitulé Un syndicalisme impossible - L'aventure oubliée des Jaunes. Docteur en histoire, Christophe Maillard est l’auteur de Pierre Biétry (1872-1918), du socialisme au nationalisme, ou l’aventure du leader des Jaunes à la Belle Époque (Edition de l'université de technologie de Belfort-Montbéliard, 2013).

     

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    " Les Jaunes, c’est une aventure syndicale et politique qui rassembla jusqu’à 100 000 personnes entre 1899 et 1914 – soit autant que la CGT à la même période. Derrière ce mot, devenu une insulte, se cachent des destins oubliés : ceux d’ouvriers et d’artisans qui se définissaient eux-mêmes comme de « braves travailleurs » rejetant la lutte des classes, la grève et l’affrontement au profit d’une entente avec les patrons. Leur lutte contre les Rouges fut sans merci. Ils suivirent un leader charismatique, Pierre Biétry, qui, élu à la Chambre des députés, se posa en rival de Jaurès, se concilia l’Église et les grandes fortunes, prétendit enfin fonder un « socialisme national », avant de sombrer dans des errances idéologiques qui effrayèrent ses partisans les plus modérés. Les passions populistes, les rivalités internes et les arrière-pensées de ses bailleurs de fonds contribuèrent peu à peu à discréditer le mouvement. L’itinéraire atypique de ces hommes et de ces femmes n’avait jusqu’à présent jamais fait l’objet d’une étude minutieuse, au plus près des archives. "

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  • Terrorisme : la face cachée de la mondialisation ?...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai de Richard Labévière intitulé Terrorisme, face cachée de la mondialisation, préfacé par Alain Chouet, ancien cadre de la DGSE. Journaliste, ancien rédacteur en chef à Radio France internationale et responsable jusqu'en 2011 de la revue de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale, Richard Labévière est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés au Proche-Orient et au terrorisme.

     

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    " Le terrorisme tue. Il produit émotions, compassions, malentendus et contresens. Il s'est installé au cœur même de nos sociétés comme une fatalité. De la petite délinquance à la grande criminalité, il est devenu le stade suprême de la mondialisation. À l'appui d informations inédites et exclusives, Richard Labévière remonte aux causes du phénomène. Il décrit les impasses de la « guerre contre la terreur », le cynisme mercantile des pays occidentaux envers les pétromonarchies, la désinformation de médias voyeurs qui basculent dans la propagande et les fadaises d improbables experts.
    Aujourd'hui, l'Arabie saoudite demeure l'un des principaux financiers de l'Islam radical, qui tue non seulement dans les pays occidentaux, mais aussi et surtout dans le monde arabo-musulman. Ce scandale perdure en toute impunité depuis plus de trente ans, parce qu'il engraisse marchands de canons et autres prédateurs. Le terrorisme profite aussi d'une révolution numérique dont personne ne maîtrise les effets et qui échappe au contrôle des États. Il s'agit ici de comprendre de quoi est faite la matrice qui engendre la terreur, de transformer
    l'irrationalité de l'émotion en entendement, de se donner les moyens de savoir. Après plus de vingt ans de reportages de terrain, d'enquêtes et d'analyses, Richard Labévière démonte les rouages du terrorisme moderne et avance plusieurs propositions pour en combattre la fatalité. "

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  • Le gang de la clef à molette...

    "I am a redneck myself, born and bred on a submarginal farm in Appalachia, descended from an endless line of dark-complected, lug-eared, beetle-browed, insolent barbarian peasants, a line reaching back to the dark forests of central Europe and the alpine caves of my Neanderthal primogenitors."
    -- from "In defense of the Redneck", Abbey's Road

    Les éditions Gallmeister viennent de rééditer, dans leur collection de poche, le roman d'Edward Abbey intitulé Le gang de la clef à molette. Écrivain et essayiste, Edward Abbey est un des inspirateurs de la mouvance écologiste radicale américaine...

     

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    " Révoltés de voir la somptueuse nature de l'Ouest américain défigurée par les industriels, quatre insoumis décident d'entrer en lutte contre la "Machine". Un vétéran du Vietnam accro à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame se mettent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le paysage. Armés de simples clefs à molette - et de quelques bâtons de dynamite - ils doivent affronter les représentants de l'ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert. "

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  • Ses missions secrètes...

    Les éditions du Nouveau Monde viennent de rééditer Mes missions secrètes, les mémoires d'Otto Skorzeny. Officier autrichien de la Waffen SS, en charge des opérations spéciales les plus sensibles avec son commando Friedenthal, Otto Skorzeny est bien connu notamment pour sa participation, en septembre 1943, à la libération de Mussolini, après la déposition de celui-ci par le roi Victor-emmanuel III. Cette figure charismatique poursuivra après la fin de la guerre une vie aventureuse de mercenaire au service de la lutte contre le communisme. On notera enfin que c'est Otto Skorzeny qui a inspiré le personnage du colonel Olrik à Edgar P. Jacobs, le créateur de Blake et Mortimer !...

     

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    " Surnommé par ses biographes « l'homme le plus dangereux d’Europe », Otto Skorzeny fut un des hommes de main favoris d’Hitler et l’officier commando allemand le plus médaillé de la Seconde Guerre mondiale, pour ses actions d’éclat audacieuses. À son actif, le rapt de Mussolini détenu par les insurgés royalistes en 1943, ou encore son coup de main contre le régent hongrois Horthy qui s’apprêtait en 1944 à signer une paix séparée avec Staline. Il s’illustre également lors de la bataille des Ardennes avec un commando déguisé en soldats américains qui s’infiltre dans les rangs alliés et vole des tanks Sherman : la rumeur se répand d’un projet d’assassinat contre Eisenhower obligeant ce dernier à rester confiné dans ses quartiers pendant des semaines.

    Jouissant d’un grand prestige auprès des officiers alliés, il est rapidement libéré après la guerre, sans doute parce qu’il accepte de coopérer avec la CIA. Il s’installe en Espagne où on lui prête de nombreuses activités : aide à l’évasion d’anciens nazis en Amérique du Sud, trafics en tous genres. "

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  • L'irrésistible expansion du libéralisme numérique...

    Les éditions de L'échappée viennent de publier un nouvel essai d'Eric Sadin intitulé La silicolonisation du monde - L'irrésistible expansion du libéralisme numérique. Écrivain et philosophe, Éric Sadin est notamment l'auteur d'un récit d'anticipation, Les quatre couleurs de l'apocalypse (Inculte, 2011) et d'un essai, Critique de la raison numérique (L'échappée, 2015).

     

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    " Berceau des technologies numériques (Google, Apple, Facebook, Uber, Netflix, etc.), la Silicon Valley incarne l’insolente réussite industrielle de notre époque. Cette terre des chercheurs d’or, devenue après-guerre le cœur du développement de l’appareil militaire et de l’informatique, est aujourd’hui le lieu d’une frénésie innovatrice qui entend redéfinir de part en part nos existences à des fins privées, tout en déclarant oeuvrer au bien de l’humanité.
    Mais la Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, c’est aussi et avant tout un esprit, en passe de coloniser le monde. Une colonisation d’un nouveau genre, portée par de nombreux missionnaires (industriels, universités, think tanks…), et par une classe politique qui encourage l’édification de valleys sur les cinq continents, sous la forme d’écosystèmes numériques et d’incubateurs de start-up.
    Après avoir retracé un historique de la Silicon Valley, ce livre, à la langue précise et élégante, montre comment un capitalisme d’un nouveau type est en train de s’instituer, un technolibéralisme qui, via les objets connectés et l’intelligence artificielle, entend tirer profit du moindre de nos gestes, inaugurant l’ère d’une « industrie de la vie ».
    Au-delà d’un modèle économique, c’est un modèle civilisationnel qui s’instaure, fondé sur l’organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision. C’est pour cela qu’il est urgent d’opposer à ce mouvement prétendument inexorable d’autres modalités d’existence, pleinement soucieuses du respect de l’intégrité et de la dignité humaines. "

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