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Livres - Page 327

  • Du narcissisme de l'art contemporain...

     Les éditions L'Echappée viennent de publier un essai d'Alain Troyas et de Valérie Arrault intitulé Du narcissisme de l'art contemporain. Respectivement docteurs en philosophie et en arts, les deux auteurs enseignent à l'université Paul-Valéry de Montpellier.

     

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    " Aujourd'hui, en art, tout est possible. Ce que fait l'art dit contemporain en qualifiant tout et n'importe quoi d'artistique –une tache, une boîte de conserve, un corps sanguinolent, des excréments– est une négation radicale des codes et des règles, de la tradition et des critères de jugement qui, pourtant, imprègnent et structurent encore la plupart des consciences. Délivré des idéaux humanistes et de leur dimension progressiste, cet art épouse le projet du libéralisme libertaire, celui d'une classe sociale dominante, et non celui de tous. Celui d'un monde vide, où règnent le cynisme, l'opportunisme et l'égoïsme. Les pratiques artistiques qui y sont valorisées visent à bouleverser les comportements et les mentalités dans la jubilation d'une régression narcissique qui transgresse les interdits nécessaires à la construction de soi et à la vie en société. Tous les préceptes civilisationnels sont devenus des objets phobiques et des entraves insupportables à une création adepte de la subjectivité, du relativisme, de la spontanéité et de la jouissance. Situés dans la sphère freudo-marxiste, les auteurs de ce livre adoptent une approche qui combine sociologie, psychanalyse et histoire. En analysant, à l'aide de cette méthode, des oeuvres d'art considérées comme majeures, ils éclairent le renversement de valeurs opéré par un capitalisme postmoderne qui célèbre le vide, le banal, l'absurde, le déchet, le scatologique, le pornographique et le morbide. "

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  • Penser avec Heidegger, Schmitt, Freund, Baudrillard, Abellio et quelques autres !...

    Les éditions du Rocher viennent de publier Ce que penser veut dire, un recueil des textes qu'au cours des quinze dernières années, Alain de Benoist a écrit dans différentes revues, et notamment dans Le Spectacle du monde, pour présenter l’œuvre d'une trentaine de grands auteurs, complété par trois entretiens consacrés respectivement à Nietzsche, Sorel et Péguy... Un panorama passionnant sur des penseurs essentiels !

     

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    " « Penser à » n'est pas la même chose que penser tout court. La tâche de l'historien des idées consiste à étudier et à faire connaître l'oeuvre de ceux qui ont proposé diverses grilles d'interprétation, diverses façons de voir et de comprendre le monde, révélant ainsi ce que penser veut dire.
    À l'époque moderne, Rousseau s'est efforcé de penser la nature de l'homme et l'origine de la société, Carl Schmitt la nature du politique, Karl Marx l'essence du capitalisme. Sigmund Freud et Carl Jung ont tenté de jeter les bases d'une psychologie des profondeurs, Gustave Le Bon s'est penché sur la psychologie des foules, Jules Monnerot a analysé le phénomène totalitaire, Michel Villey a entrepris de révéler la véritable nature du droit.
    C'est l’œuvre de ces penseurs et de bien d'autres, de Heidegger à Arthur Koestler, de Goethe à Georges Sorel, de Nietzsche à Montherlant, de Leo Strauss à Jean Baudrillard, de Charles Péguy à Hannah Arendt, de Denis de Rougemont à Julien Freund, qui est présentée de façon vivante et pédagogique dans ce livre.
    Tous ces auteurs attestent que le travail de la pensée a joué un rôle décisif dans l'histoire, entraînant des mutations bien différentes des révolutions bruyantes, des grandes explosions que tout le monde connaît mais qui sont restées sans lendemain. « Les révolutions silencieuses sont les plus efficaces », disait Jünger. Ce sont peut-être aussi les plus passionnantes. "
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  • La voix de la Collaboration...

    « Son éloquence a retourné en quelques mois une partie de l'opinion et les hommes de la résistance peuvent voir en lui, à juste titre, le plus efficace de leurs adversaires.» François Mauriac

    « Un autre orateur a possédé les mêmes dons - extraordinaires - féériques. Puissance d'élocution, sonorité, fulgurance dans le jugement - la réplique ! Séduction. C'était Philippe Henriot.» Claude Autant-Lara

    Les éditions Perrin viennent de publier Philippe Henriot - La voix de la Collaboration, une biographie signée par Pierre Brana et Joëlle Dusseau. On peut signaler au passage que les auteurs auxquels on doit déjà une biographie d'Adrien Marquet, maire socialiste de Bordeaux et ministre de Pétain,  ont été respectivement député et sénateur pour le Parti socialiste. On notera également qu'il existait déjà un Philippe Henriot (Godefroy de Bouillon, 1996) dû à la plume de François-René Nans et que Jean-Paul Cointet a consacré un chapitre de son livre Les hommes de Vichy (Perrin, 2017) à ce personnage emblématique.

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    " Professeur obscur d'un paisible collège de province, Philippe Henriot collectionne les papillons, écrit des poèmes, mène une vie discrète et rangée. Qu'est-ce qui pousse à 35 ans ce catholique traditionnel à se lancer dans la bataille politique ? A s'engager dans une carrière qui l'amènera après-guerre des bancs de l'Assemblée au ministère de l'Information de Vichy en 1944 ? Ce champion des suspensions de séance, cet accusateur-inquisiteur a depuis toujours un ennemi viscéral, la franc-maçonnerie. Dans les années 1930, il en découvre un autre, le bolchevisme. A partir de l'invasion de l'URSS, Hitler devient pour lui le héros d'une nouvelle croisade.
    Mais Henriot, au-delà de ses prises de position, c'est d'abord une voix. Une voix qui transfigure cette figure austère, une voix qui fascine, une voix qui vide les rues des villes quand, deux fois par jour, il parle à la radio. Au point que la Résistance et la France libre commanditent son exécution. C'est aussi un homme qui brûle, qui fascine, un homme haï, même de son propre camp, symbole d'un catholicisme qui a fait le choix d'abord de la droite extrême, puis de l'extrême droite collaborationniste sous Vichy. "

     

                   

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  • Une histoire du néo-druidisme en Bretagne...

    Les éditions Ouest-France viennent de publier un essai historique de Philippe Le Stum intitulé Néo-druidisme en Bretagne - Origine, naissance et développement 1890-1914. Conservateur au musée départemental breton de Quimper, Philippe Le Stum enseigne à l'université de Bretagne-Occidentale et est l'auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur la culture régionale et l'identité bretonne.

     

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    " Le néo-druidisme, désireux de renouer avec l'ancienne tradition celtique, naquit en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle. Aujourd'hui, près d'un million de personnes dans le monde s'en réclament. En 1900, fut fondé le Gorsedd des druides, bardes et ovates de la presqu'île de Bretagne. Sa naissance et son développement forment un aspect essentiel de l'histoire du mouvement identitaire breton.
    Le Gorsedd entendit guider le régionalisme, régenter le nationalisme naissant, engager enfin la Bretagne dans un vaste courant "panceltique" européen. Retracer l'histoire du néo-druidisme en Bretagne, c'est donc retracer celle des débats intellectuels et politiques relatifs à l'identité bretonne. C'est aussi évoquer des personnalités étonnantes : militants, hommes politiques, journalistes, écrivains, chansonniers, mystiques et voyants.
    Cette étude est établie sur les archives des deux premiers "grands druides" bretons. Elle contient des correspondances de toutes les personnalités du mouvement breton et interceltique d'alors. "

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  • Sous l'oriflamme au dragon rouge...

    Les éditons Libretto viennent de rééditer un grand roman historique de John Cowper Powys intitulé Owen Glendower. Ecrivain gallois, d'inspiration païenne, John Cowper Powys (1872-1963) est notamment l'auteur des Enchantements de Glastonburry (Gallimard, 1976).

     

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    " Nous sommes à la fin du XIVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans. Profitant de ce que la couronne d’Angleterre se trouve disputée entre plusieurs factions, le baron gallois Owen Glendower prend les armes, se proclame prince de Galles et fait flotter l’oriflamme au dragon rouge sur les châteaux de la « frontière ». Dans le sillage du prince celte révolté, le jeune Rhisiart va s’initier à la vie, qui est elle-même une guerre de tous les instants. On brandit l’épée, on échange avec la même conviction horions et arguments théologiques, on invoque les génies – bienfaisants ou malfaisants – qui se cachent sous la robe de Dame Nature. On cherche la sainteté. On assassine. On fornique. Tout cela tissé de fils violemment colorés, nimbé de lumières étranges, éclaboussé de métaphores renversantes, de considérations songeuses ou provocantes, nourri de foi autant que d’hérésie. "

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  • Une guerre hybride de l'OTAN...

     « Il faut faire comprendre qu'avec l’exemple de Maïdan, l'OTAN a expérimenté une forme de « guerre hybride » qui pourrait être appliquée à d'autres pays et notamment à la France si, par exemple, le peuple français votait « mal » aux prochaines élections. Ré-informer les Français sur l'Ukraine c'est prévenir le même type d'évènements en France... » - Lucien Cerise

    Les éditions Le Retour aux sources viennent de publier un essai de Lucien Cerise intitulé Retour sur Maïdan - La guerre hybride de l'OTAN. Penseur indépendant et non-conformiste, Lucien Cerise est l'auteur de Gouverner par le chaos (Max Milo, 2010), d'Oliganarchy (Le Retour aux Sources, 2013) et de Neuro-pirates - Réflexions sur l'ingénierie sociale (Kontre Kulture, 2016).

     

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    " Les événements qui se sont déroulés à Kiev, capitale de l’Ukraine, pendant l’hiver 2013-2014 ont une portée mondiale. La révolution de Maïdan, présentée tout d’abord comme une insurrection spontanée possédant la légitimité des luttes d’émancipation nationale – par-delà Washington et Moscou – s’est avérée finalement n’être qu’une nouvelle opération coloniale de Washington et de l’OTAN. Or, si l’ingérence étrangère en Ukraine ne fait plus débat pour la révolution orange de 2004, elle relève encore du tabou pour l’EuroMaïdan de 2014. En l’espace de dix ans, les méthodes putschistes anglo-saxonnes se sont affinées, et surtout radicalisées dans leurs objectifs, de la « révolution colorée », soit le coup d’État ponctuel, à la « guerre hybride » conçue pour durer et se répandre partout. Ce processus de chaos contrôlé lancé par l’OTAN en Ukraine vient s’ajouter à toutes les menaces qui planent sur la civilisation européenne et au-delà. Cultivant le pluralisme de l’information et puisant à des sources occidentales mais aussi ukrainiennes et russes, cet ouvrage fait partie de l’arsenal défensif.

    Maïdan : place centrale de Kiev, dont le nom complet est Place de l’Indépendance (Майдан Незалежності, Maïdan Nézalejnosti).
    Étymologie : du persan « میدان », via le turc « meydan », signifie « la place ». "

     

                                        

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