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Livres - Page 318

  • Le diable sur la montagne...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai historique de Thierry Lentz intitulé Le diable sur la montagne - Hitler au Berghof 1922-1944. Historien, directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz est l'auteur de nombreux ouvrage sur l'Empereur et le 1er Empire. Plus étonnant, on lui doit également une enquête passionnante sur l'assassinat du président des Etats-Unis John Kennedy...

     

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    " En Haute-Bavière, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint séjourner à l'aube des années 1920. De coquettes pensions en maisons amies, il finit par adopter ces lieux qu'il disait indispensables à ses rêves et à la réflexion. Il s'y sentait si bien qu'il y acquit, face au sombre massif de l'Untersberg, un joli chalet qui, entièrement transformé, prit le nom de « Berghof ». C'en fut fini de la tranquillité de la montagne : sous la coupe des anges noirs du maître des lieux, on expulsa des populations, on construisit des casernes, des villas pour dignitaires, un théâtre, des cités pour travailleurs ; on traça des routes jusqu'au sommet du mont Kehlstein pour y bâtir un « nid d'aigle ». Pour finir, on creusa 5 kilomètres de souterrains pour échapper aux bombardements alliés.
    Ici, Hitler venait le plus souvent possible, pour des séjours parfois longs. Ainsi, entre 1940 et 1944, alors qu'il mettait le monde à feu et à sang, il passa dix-neuf mois dans son cher Berghof, servi par des SS en spencer et gants blancs, préservé du moindre souci par son âme damnée Martin Bormann, entouré d'une cour que l'on n'ose dire brillante, photographiée par la reine des lieux, Eva Braun. Il ne reste de tout cela que des ruines et un goût de cendres, à l'égal de la folie du IIIe Reich. "

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  • L'inventeur du totalitarisme...

    Les éditions Perrin viennent de publier une biographie politique du chef des bolcheviks, Vladimir Ilitch Oulianov, signée par Stéphane Courtois et intitulée Lénine, l'inventeur du totalitarisme. Historien, Stéphane Courtois reste l'homme qui dirigé la publication du Livre noir du communisme (Fayard, 1997), ouvrage au retentissement mondial.

     

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    " La biographie politique de Lénine, l'homme qui a fait basculer le monde dans le XXe siècle – l'époque des totalitarismes communistes, fascistes et nazi – par Stéphane Courtois, le maitre d'œuvre du Livre noir du communisme, best-seller mondial.

    La biographie la plus attendue du centenaire de 1917, fruit d'une vie de travail consacrée à l'étude du communisme.
    A rebours de l'idée dominante qui dédouane Lénine pour mieux accabler Staline, Stéphane Courtois établit comment le jeune intellectuel radical – marqué au fer rouge par l'exécution de son frère aîné – a pensé, voulu puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts (révolution mondiale, dictature du prolétariat, parti-État, centralisme démocratique, économie planifiée, terreur de masse) et les instruments (parti unique, police politique, Armée rouge, goulag...) du totalitarisme qui devait signer les horreurs du XXe siècle.
    D'emblée, Vladimir Ilitch Oulianov se distingue des autres opposants au tsarisme en s'opposant non seulement aux libéraux et aux démocrates, mais aussi à toutes les mouvances socialistes, qu'il vitupère à coups d'écrits et de discours incendiaires. Aidé par une force de conviction peu commune, il choisit de s'appuyer sur une minorité de révolutionnaires professionnels dévoués plutôt que sur l'agrégation des masses. Cette faiblesse apparente fait sa force : elle lui permet d'avancer dans l'ombre pour mieux se préparer à l'exercice du pouvoir, qu'il conquiert à la hussarde en octobre 1917. Nourri des échecs de la Révolution française puis de la Commune, il le conserve en l'étendant par un recours systématique à la violence conjugué à un rare opportunisme politique. Ainsi parvient-il à gagner la guerre civile puis à assurer son emprise sur la société, faisant table rase au profit de son disciple et successeur.
    Une prose limpide au service d'une démonstration implacable. "

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  • L'Europe, pas le monde...

    Les éditions du Lore viennent de publier un essai de Georges Feltin-Tracol intitulé L'Europe, pas le monde - Un appel à la lucidité. Animateur du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima et rédacteur en chef de la revue Réfléchir&Agir, Georges Feltin-Tracol est notamment l'auteur de Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013), de En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide (Bouquins de Synthèse nationale, 2014), de Thierry maulnier, un itinéraire singulier (Auda Isarn, 2014) ou de Éléments pour une pensée extrême (Editions du Lore, 2016).

     

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    " En trois quarts de siècle, le projet européen en partie formulé par les milieux non-conformistes de l’Entre-deux-guerres est devenu un cauchemar pour les peuples du Vieux Continent. Dans le cadre d’une mondialisation désormais illimitée, les sectateurs mondialistes de l’actuelle imposture européenne ne cachent même plus leur volonté d’intégrer au plus vite cet espace dans un ensemble planétaire global.

    Cette terrible désillusion favorise le souverainisme national et les revendications régionalistes. Faut-il pour autant rejeter toute idée européenne ?

    Non, affirme Georges Feltin-Tracol qui en appelle à une salutaire lucidité.
    Ancien animateur de la revue L’Esprit européen et collaborateur naguère à Éléments pour la civilisation européenne, ce Français d’Europe (ou Européen de France) considère que l’Europe n’est pas ouvert aux populations du monde entier, mais l’héritage des peuples boréens. Se détournant à la fois de l’État-nation dépassé, du mondialisme mortifère et d’un altermondialisme parodique, il envisage un autre défi continental, soucieux de la personnalité historique de ses cultures et susceptible d’assumer un destin de puissance géopolitique.

    Contribution révolutionnaire pro-européenne à la grande guerre des idées, ce recueil d’articles, d’entretiens, de conférences et de recensions démontre la persistance d’un authentique esprit européen, surtout si de nouvelles chevaleries militantes surgies des communautés populaires enracinées relèvent le nouvel enjeu civilisationnel du XXIe siècle : maintenir la spécificité albo-européenne. Pendant que se prolonge l’éclipse de l’Europe, c’est dans la pénombre que s’esquissent quelques jalons fondamentaux d’une nouvelle Europe polaire, fière et solsticiale. "

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  • De Romulus à Le Corbusier, les métamorphoses de la ville...

    Les éditions La Barque d'or viennent de publier un nouvel essai de Pierre Le Vigan intitulé Métamorphoses de la ville - De Romulus à Le Corbusier.

    Urbaniste, collaborateur des revues Eléments, Krisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012),  L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014) ou Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015).

     

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    " Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre dans des villes. Mais sont-elles encore des villes ? L’immense majorité des urbains vit en fait en banlieue ou dans le périurbain. Nos repères explosent. La France devient moche. Mais le problème des villes est mondial : la France tue ses villes moyennes, mais le monde lui-même devient un immense bidonville. La ville est mise au service exclusif de la consommation de masse. Le refus de la transmission des héritages culturels, les modèles rationalistes, conçus pour des hommes supposés « tous pareils », ont amené l’uniformisation des villes. D’immenses banlieues hérissées de centres commerciaux et de zones d'activité (désertes pour la plupart) se sont développées, comme des tumeurs cancéreuses. Le déracinement est devenu la règle et a fait le malheur des hommes. Les villes connaissent une croissance sans fin, s’abiment dans le gigantisme et l’anomie. La part des terres artificialisées ne cesse de croitre. L'histoire de la ville que relate l'auteur ouvre des pistes de réflexions et donne des raisons d'espérer et d'agir. La ville n’est pas condamnée au grand ensemble, à la marée pavillonnaire et à l’hypermarché. La relocalisation des hommes dans des villes à taille raisonnable (un million d’habitants au maximum), solidaires de leur écosystème, est possible. Les valeurs d’appartenance peuvent primer sur le nomadisme. Mais il faut pour cela rompre avec la domination du libéralisme dans l’économie et la société. Il faut libérer les villes du libre échangisme et de la marchandisation. Il faut démondialiser les villes. Voulons-nous des mégapoles ou des cités humaines ? C'est l’heure du choix "

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  • Sur les décombres des empires...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Robert Gerwarth intitulé Les Vaincus - Violences et guerres civiles sur les décombres des empires 1917-1923. Professeur d'histoire contemporaine à l'University College de Dublin, où il dirige le Centre for War Studies, Robert Gerwarth enseigne également aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, et  est l'auteur d'une biographie de Reinhard Heydrich.

     

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    " Pour les habitants de l'Europe occidentale, les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale furent des années de deuil, mais aussi de paix et de prospérité retrouvée. Mais pour peu que l'on déplace le regard à l'est du continent, c'est un tout autre paysage qui se dévoile. Sur les terres des empires vaincus, jusqu'en 1923, ce furent des années de cauchemar sans fin.

    Robert Gerwarth reconsidère l'héritage de la Grande Guerre. Pour une large part, ce n'est pas l'hécatombe des tranchées qui s'est révélée la plus dangereuse pour l'avenir de l'Europe, mais ce qui s'est joué dans les années qui ont suivi : révolutions, pogroms, expulsions de masse, guerres civiles et crimes d'une dimension génocidaire. Des millions de civils y trouvèrent la mort.
    Partout, des peuples pleins de ressentiment, avides de revanche, attendaient leur heure pour se venger d'ennemis réels et imaginaires. La violence extrême qui a déferlé sur l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale a pavé la voie des conflits génocidaires qui ont suivi : c'est la thèse centrale de ce livre novateur. "

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  • Un gentleman barbare...

    Les éditions Paulsen viennent de publier une biographie intitulée Wilfred Thesiger, gentleman barbare, signée par le journaliste Christophe Migeon. Wilfred Thesiger a sans doute inspiré plusieurs personnages d'Hugo Pratt, qui le fait apparaître dans Les scorpions du désert...

     

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    " Né à Addis Abeba en 1910, Wilfred Thesiger rejoint l’Angleterre à l’âge de 10 ans pour étudier avec la haute société britannique à Eton puis Oxford. Mais l’Europe lui déplait et à la première occasion (le couronnement de Sélassié en l’occurrence) il repart en Afrique. Il a alors 24 ans et entame une vie d’aventurier des déserts, proche des peuples nomades.
    Pendant dix mois, il peut porter la djellaba, boire un cocktail d’eau saumâtre et de pisse de chameau, grignoter une poignée de dattes véreuses, abattre un lion pour rendre service… Et réintégrer, l’espace de quelques semaines, son costume de gentleman à melon et parapluie, capable de se tordre le nez au-dessus d’une tasse d’Earl Grey trop infusée.
    Wilfred Thesiger est un caméléon, à l’aise dans tous les mondes. Mais il ne faut pas s’y tromper : les paysages ne l’intéressent guère. Ce sont les hommes qui l’aiguillonnent. Fiers bédouins du désert, guerriers soudanais nus comme des vers, pasteurs abyssins en peaux de bêtes, imprévisibles nomades afghans, Arabes amphibies de Mésopotamie… C’est à eux qu’il a consacré sa vie, explorant les terres interdites de l’Afrique et de l’Asie, pour sauver de l’oubli le monde barbare et splendide des nomades qu’il admire tant. Thesiger fut le "dernier explorateur du XXe siècle". Sa vie d’aventure le rend admirable. Et admirer Thesiger, c’est admirer le monde. "

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