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Livres - Page 316

  • Quand la presse va trop loin... ou pas assez !

    Les éditions du Toucan publient, dans leur collection L'Artilleur, un essai de Gilles Gaetner intitulé Les journalistes ne devraient pas dire ça. Journaliste d’investigation depuis plus de 30 ans, Gilles Gaetner a travaillé en Point, à l’Express et à Valeurs Actuelles. Il a publié une dizaine d’ouvrages, souvent en collaboration avec Jean-Marie Pontaut.

     

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    " Côté face, les journalistes écrivent n’importe quoi. Ils vont trop vite. Ne vérifient pas leurs sources. Sont trop politisés. Se prennent pour des stars, croient tout savoir et supportent mal d’être critiqués.

    Côté pile, les journalistes percent les secrets de la République qui, sans eux, resteraient enfouis. Voir très récemment le compte suisse de Cahuzac ou l’affaire Bettencourt.

    Au prix d’une enquête fouillée et d’entretiens avec nombre de journalistes français et étrangers, Gilles Gaetner nous offre une plongée déconcertante dans les arcanes d’une profession qui, il y a peu encore, fascinait. Il revient sur la guérilla qui a opposé les journalistes du Monde à Nicolas Sarkozy. Une guérilla très violente. Il nous emmène vers des rivages peu flatteurs : entorses à la déontologie, vénalité, connivence avec le pouvoir…ou hostilité systématique.

    Au total, un regard critique mais sans règlements de compte, un effort de lucidité qui éclaire les bons et les mauvais côtés du « 4ème pouvoir » en France. "

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  • La ruse et la force...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Jean-Vincent Holeindre intitulé La ruse et la force - Une autre histoire de la stratégie. Docteur de l'EHESS, Jean-Vincent Holeindre est professeur de science politique à l'université de Poitiers et directeur scientifique de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM). Il préside l'Association pour les études sur la guerre et la stratégie (AEGES).

     

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    " Au VIIIe siècle avant J.-C., Homère expose de manière frappante la dualité qui fonde la stratégie. Dans l'Iliade et l'Odyssée, le poète grec met en scène la guerre à travers deux personnages phares. Achille, héros de la force, est un soldat : son honneur est au-dessus de tout. Ulysse, héros de la ruse, est un stratège : seule la victoire compte. Cette opposition de la force et de la ruse structure dès l'origine l'histoire de la stratégie dans le monde occidental.
    Jusqu'à présent, la force a davantage attiré l'attention des historiens. La ruse apparaît rarement comme un élément majeur de la stratégie. Au contraire, elle fait figure de repoussoir et se présente comme l'apanage du faible ou de l'étranger. Cet « orientalisme » militaire et stratégique n'est pas recevable, parce qu'il ne reflète pas la réalité historique et se fait l'écho d'un discours idéologique. Il s'agit donc d'en finir avec cette lecture stéréotypée afin de comprendre ce que la stratégie, dans le monde occidental, doit à la ruse, en identifiant les moments clés de son histoire, des guerres antiques aux mouvements terroristes du XXIe siècle. Se déploie ainsi une histoire longue de la stratégie, dégagée des préjugés culturels et ethniques, qui met en scène, pour la première fois et de manière systématique, le dialogue ininterrompu de la ruse et de la force. "

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  • La France ciblée...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier une étude historique de Gregor Mathias intitulée La France ciblée - Terrorisme et contre-terrorisme pendant la guerre d'Algérie. L'auteur évoque un sujet méconnu et occulté, celui de la "guerre d'Algérie" en France, qui a été peu traité, sinon d'un point de vue algérien, par Ali Haroun, dans La 7e wilaya (Seuil, 1986), ou sous la forme du récit, par Raymond Muelle dans l'excellent Sept ans de guerre en France (Presses de la Cité, 1994). Une lecture qui vient utilement éclairer la situation présente, même si, à l'époque, la communauté algérienne en France ne comptait qu'à peine 500 000 personnes...

    Docteur en histoire, chercheur associé au Centre Roland Mousnier (Paris IV Sorbonne), spécialiste des relations internationales et de la guerre d’Algérie, Gregor Mathias a écrit plusieurs ouvrages sur les conflits récents en Centrafrique, au Mali et en Syrie, en s’intéressant plus particulièrement au phénomène du terrorisme djihadiste.

     

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    " Novembre 1954 : l’insurrection éclate en Algérie. Rapidement, le conflit gagne la métropole, où le FLN met en place une administration clandestine au fonctionnement efficace. Une véritable guerre l’oppose alors à son concurrent direct, le MNA.

    Très vite, des frontières invisibles apparaissent, au sein des agglomérations françaises, entre les quartiers et les rues que les ouvriers algériens appartenant à l’un ou l’autre camp ne peuvent franchir sans risquer leur vie. Depuis ses bastions, le FLN mène en outre des attaques contre des cafés et des hôtels, organise des attentats à la bombe, mitraille des policiers et des commissariats. À Paris, Lyon ou Marseille, des agents d’élite mettent en place des unités chargées d’infiltrer et de démanteler l’organisation clandestine, en s’appuyant notamment sur des harkis et des réseaux d’informateurs.

    Tous les moyens, légaux et illégaux, ont été utilisés des deux côtés, faisant de l’immigration algérienne en France métropolitaine un véritable champ de bataille où tombèrent plus de 4 000 victimes. Les dessous d’une guerre secrète qui s’est déroulée, pendant huit ans, sur le territoire français. "

                                   

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  • Ce que nous devons aux animaux...

    Les éditions Vuibert viennent de publier un essai de Brian Fagan intitulé La grande histoire de ce que nous devons aux animaux. Archéologue britannique,Brian Fagan est l'auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation et est bien connu outre-Manche...

     

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    " Et si les animaux avaient écrit avec nous l’histoire des civilisations ? Nous les avons chassés, élevés, exploités, mais sans eux, nous ne serions pas devenus ceux que nous sommes.

    Comment les premiers chiens permirent-ils à l’espèce humaine de survivre à la fin de l’ère glaciaire ? Quels bouleversements entraîna l’élevage des porcs, des boeufs et des moutons ? En quoi les ânes et les chameaux, sous différentes contrées, favorisèrent les échanges des biens et des idées ? Comment les chevaux ont-ils fait tomber des empires ? Pourquoi le XIXe siècle fut-il le siècle du chat ?

    Avec un sens du récit impressionnant, Brian Fagan nous raconte l’histoire extraordinaire de l’alliance entre les hommes et les animaux, pour le meilleur comme pour le pire. Mettant les plus récentes découvertes scientifiques à la portée de tous, il nous offre une lecture indispensable à l’heure où l’on s’interroge sur la place à donner aux animaux dans nos sociétés. "

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  • Résumons-nous....

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier, dans leur collection Bouquins, un recueil de chroniques d'Alexandre Vialatte intitulé Résumons-nous. Brillant germaniste, traducteur de Kafka, Alexandre Vialatte, qui se voulait auvergnat et européen et s'affirmait également chrétien et nietzschéen, est l'auteur de très nombreuses chroniques et aussi de quelques magnifiques romans comme Battling le ténébreux ou Les fruits du Congo.

     

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    " Pendant un demi-siècle, Alexandre Vialatte a cultivé l'art de la chronique. Ses œuvres constituent une sorte d'encyclopédie des activités humaines vues au travers du kaléidoscope d'un observateur malicieux qui sait résumer d'une sentence, lapidaire et drôle, le fond de son propos.
    Nourri de textes inédits, ce recueil témoigne des différentes formes journalistiques pratiquées par Alexandre Vialatte, des années 1920 à sa mort en 1971. Il apprend son métier en collaborant à La Revue rhénane, en même temps qu'il s'initie à l'Allemagne, découvre Goethe et Kafka, et suit de près l'actualité du pays.
    Dans Le Petit Dauphinois, comme dans l'Almanach des quatre saisons, autre florilège de sa fantaisie, Vialatte s'en donne à coeur joie, avec la plume d'un poète, l'imagination d'un conteur, l'humour d'un savant désabusé. Les chroniques cinématographiques parues dans Bel Amour du foyer constituent un volet inattendu de son oeuvre de journaliste. Vialatte s'amuse à y distiller ses conseils et ses opinions sur des films dont il raconte l'histoire à sa manière, toujours singulière et décalée.
    Il a aussi tenu pendant près de dix ans une chronique dans Le Spectacle du monde, constituée de promenades littéraires plus que de véritables critiques. Là comme ailleurs, il exprime ses goûts, ses admirations avec une intelligence savoureuse, une virtuosité et une liberté de ton qui n'ont cessé d'enchanter ses innombrables lecteurs et lui valent d'occuper aujourd'hui une place prépondérante dans notre histoire littéraire. "

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  • Les loups sont de retour...

    Les éditions TerraMare viennent de publier un essai de Thomas Flichy de la Neuville intitulé Les loups sont de retour - Du chaos vont naître de nouvelles élites. Agrégé d'histoire, docteur en droit et spécialiste des questions géopolitiques, Thomas Flichy de la Neuville enseigne à Saint-Cyr-Coëtquidan et a récemment publié 2030 - Le monde que la CIA n'imagine pas (Bernard Giovanageli, 2015). Ses travaux portent sur la capacité des civilisations à transmettre la vie sur la longue durée.

     

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    " En période de troubles, les hiérarchies du temps de paix laissent brutalement place à l’atomisation des individus. Le chaos permet alors aux meneurs de se hisser brusquement au pouvoir. Manifestant une soif continuelle de changement, ceux-ci nourrissent la révolution avant qu’elle ne s’épuise de ses propres excès. Après la tourmente, la recomposition humaine issue de la violence, favorise les dominants. Émotifs, ils sont à même de sentir la foule et de l’électriser. Actifs, ils multiplient les initiatives afin de lutter contre la tentation physiologique du repli sur soi. Voyant loin, ils s’abstiennent de décisions ne visant qu’un résultat immédiat. Ces dominants prennent rapidement la tête de petits groupes humains, sur le modèle des loups, organisés en meutes rivales. La révolution française fournit un exemple frappant de cette évolution: les maîtres d’hier, relégués en raison de leur inadaptation, sont retournés à leur néant. Quant aux dominants surgis de nulle part, après avoir erré le ventre creux, ils ne doivent le rétablissement de leur rang qu’à l’apparente beauté de l’œuvre dont ils proposent l’accomplissement. Les loups sont aujourd’hui de retour mais personne ne soupçonne encore leur existence... "

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