Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 312

  • Retour sur un assassinat politique...

    Les éditions Delga viennent de publier un essai historique de Michael Parenti intitulé L'assassinat de Jules César - Une histoire populaire de l'ancienne Rome. Historien et politologue italo-américain, Michael Parenti est l'auteur de plusieurs essais traduits en français dont L'horreur impériale : Les États-Unis et l'hégémonie mondiale (Aden, 2004).

     

    Parenti_assassinat de Jules César.jpg

    " Pourquoi une coterie de sénateurs romains a-t-elle assassiné un des leurs, un aristocrate et dirigeant renommé, Jules César ? L’opinion qui domine parmi les historiens, aussi bien les anciens que les modernes, est que les sénateurs avaient l’intention de restaurer les libertés républicaines en supprimant un usurpateur despotique. Dans ce livre, je présente une autre explication : les sénateurs aristocrates ont tué César parce qu’ils le percevaient comme un diri- geant populaire qui menaçait leurs intérêts et privilèges.

    Le péché de César ne fut pas de renverser la Constitution romaine, constitution non écrite, mais de desserrer l’emprise autoritaire que l’oligarchie exerçait sur elle. Pire encore, il a utilisé le pouvoir d’État pour accorder des prestations limitées aux petits fermiers, aux débiteurs et au prolétariat urbain, aux frais de la riche minorité. Peu importe que ces réformes se soient avérées limitées, les oligarques ne le lui ont pas pardonné. César connut ainsi le même sort que d’autres réformateurs romains avant lui.

    Voici donc une histoire de latifundia et d’escadrons de la mort, de maîtres et d’esclaves, de patriarches et de femmes subordonnées, de capitalistes auto-enrichis et de provinces pillées, de marchands de sommeil et d’émeutiers urbains. Voici la lutte entre quelques ploutocrates et la multitude des indigents, des privilégiés contre le prolétariat, mettant en vedette des politiciens corrompus et des élections motivées par l’argent et l’assassinat politique des dirigeants populaires. Je laisse au lecteur le soin de décider si tout cela peut entrer en résonance avec le caractère de notre époque. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Un Hussard qui ne perd pas le nord...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier, dans leur collection policière Le lys noir, un court roman de Bruno Favrit intitulé Le Hussard ne perd pas le Nord. Amateur de philosophie et de montagne, Bruno Favrit est l'auteur de recueils de nouvelles comme Ceux d'en haut (Auda Isarn, 2007), de romans, dont Le soleil d'or (Alexipharmaque, 2015) et Fort à faire (Auda Isarn, 2016) et de divers essais comme Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Esprit du Monde - œuvres en perspectives (Auda Isarn, 2011). Il a également publié Midi à la source (Auda Isarn, 2013), le journal qu'il a tenu entre 1990 et 2011, ainsi qu'un recueil d'aphorismes,Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013).

    Le livre est disponible sur le site des éditions Auda Isarn, mais également sur le site de la Librairie Mollat.

     

    Favrit_Hussard Nord.jpg

    " Même au fin fond du Lubéron, au pays de Giono, on peut faire des rencontres singulières. Ainsi en est-il pour Julien Ardant, dit le Hussard, auquel la jeune Lola demande protection. Une bonne action qui va le propulser dans l’univers des plus malfaisants prédateurs. Du Sud au Nord, aidé de son acolyte le Lansquenet et d’un jeune journaliste indépendant et rebelle, le Hussard va affronter tous les dangers. Il y aura des coups à prendre et à donner pour gagner la partie. Avec le Hussard, franc-tireur, ami de l’ordre, défenseur des justes causes, aristocrate à la longue mémoire et digne successeur d’Arsène Lupin, un héros de haute volée est né. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Intelligence dans la nature...

    Les éditions Buchet Chastel viennent de rééditer un essai de Jeremy Narby intitulé Intelligence dans la nature. Anthropologue de nationalité canadienne, diplômé de l’université de Stanford, Jeremy Narby a passé plusieurs années dans la forêt amazonienne péruvienne et a, notamment, écrit sur le chamanisme. L'écrivain Maurice G. Dantec a évoqué son œuvre dans son roman Babylon Babies (Gallimard, 1999) mais également dans son journal Le Théâtre des opérations (Gallimard, 2000).

     

    Narby_Intelligence dans la nature.jpg

    " De minuscules êtres unicellulaires savent résoudre des labyrinthes complexes ; des abeilles, dont le cerveau a la taille d’une tête d’épingle, sont capables de comprendre des concepts abstraits ; certaines plantes parasites comme les cuscutes peuvent évaluer le contenu nutritionnel de leurs victimes avant de décider de s’y installer…

    Comment nommer ces comportements ? Les humains sont-ils les seuls à posséder une « intelligence » et à prendre des décisions rationnelles en toute autonomie ?

    L’auteur montre que les bactéries, les plantes, les animaux et les autres formes de vie non humaines font preuve d’une étonnante disposition à faire des choix déterminant leurs actions. Il nous emmène dans un voyage extraordinaire – de la forêt amazonienne aux laboratoires hi-tech – à la rencontre de guérisseurs traditionnels et de scientifiques de pointe qui explorent les sciences du vivant.

    Cette nouvelle édition intègre notamment une préface de Francis Hallé qui prolonge la réflexion de Jeremy Narby sur la nature de l’intelligence des plantes. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le Romand du siècle...

    Les éditions Le Polémarque viennent de publier une biographie signée par Pierre Streit et intitulée Henri Guisan (1874-1960) - Un général suisse face à la Seconde Guerre mondiale. Historien et officier de milice, travaillant pour le Département de la défense suisse, Pierre Streit est déjà l'auteur d'un Morat (1476) L'indépendance des cantons suisses (Economica, 2013) et d'une Histoire militaire suisse (Infolio, 2017).

     

    Streit_Henri Guisan.jpg

    " Tout ou presque a été écrit sur le dernier commandant en chef de l’armée suisse, le général Henri Guisan (1939-1945). Pourtant, ce personnage qui a été désigné “Romand du siècle” en 2011 par les téléspectateurs suisses francophones continue aussi bien de fasciner que de susciter des controverses.

    Derrière le mythe, il y a un homme avec des solides racines terriennes, un soldat viscéralement attaché à l’unité de son pays et à la défense de sa neutralité, un général proche du citoyen-soldat suisse. Ce court texte n’apportera aucune révélation sur ce personnage historique central, mais se veut une invitation en peu de pages à mieux en connaître la vie et l’action, trop souvent résumée à la seule stratégie du “Réduit national”. L’histoire de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale reste à écrire dans sa globalité et le général Guisan en fait définitivement partie. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • De la décence ordinaire...

    Les éditions Allia viennent de publier un essai de Bruce Bégout intitulé De la décence ordinaire. Philosophe, maître de conférences à l’université de Bordeaux, Bruce Bégout a publié plusieurs essais, dont Zéropolis : L’expérience de Las Vegas (Allia, 2002), et Suburbia (Inculte, 2013), ainsi qu'une fable dystopique intitulé Le Park (Allia, 2010) et un recueil de nouvelles L'accumulation primitive de la noirceur (Allia, 2014).

     

    Bégout_De la décence ordinaire.jpg

    " George Orwell est connu pour avoir écrit 1984 ou La Ferme des animaux, satires du totalitarisme. Il l’est moins pour la réflexion qu’il a menée sur la condition des gens ordinaires. Bruce Bégout rend ici hommage à l’humanisme d’Orwell. Il y a, dans sa pensée, la combinaison inédite d’une lucidité pessimiste et d’une joie de vivre. En parcourant son œuvre, il cherche à définir la notion de “décence ordinaire”. La “common decency” serait ce “sens moral inné” qui incite les gens simples à bien agir. Orwell se demande quel rôle politique elle peut jouer. Partisan de l’engagement, il déplore la résignation des gens ordinaires. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme à la Dickens, il défend l’idée d’un socialisme utilisant cette décence comme arme politique. Il dénonce, par contraste, l’indécence extraordinaire des intellectuels qui s’affilient au pouvoir et les dérives d’un socialisme coupé du quotidien. S’ensuit une critique de l’évolution technique de la société occidentale et une analyse de la dérive du langage vers une novlangue. Révélant l'importance qu'occupe la question de la vie quotidienne chez Orwell, Bruce Bégout nous propose une lecture nouvelle de son œuvre et met en valeur la finesse de son jugement politique."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Ce que penser veut dire...

    Les éditions du Rocher viennent de publier Ce que penser veut dire, un recueil des textes qu'au cours des quinze dernières années, Alain de Benoist a écrit dans différentes revues, et notamment dans Le Spectacle du monde, pour présenter l’œuvre d'une trentaine de grands auteurs... Un panorama passionnant sur des penseurs essentiels !

     

    Alain de Benoist_Ce que penser veut dire.jpg

    " « Penser à » n'est pas la même chose que penser tout court. La tâche de l'historien des idées consiste à étudier et à faire connaître l'oeuvre de ceux qui ont proposé diverses grilles d'interprétation, diverses façons de voir et de comprendre le monde, révélant ainsi ce que penser veut dire.
    À l'époque moderne, Rousseau s'est efforcé de penser la nature de l'homme et l'origine de la société, Carl Schmitt la nature du politique, Karl Marx l'essence du capitalisme. Sigmund Freud et Carl Jung ont tenté de jeter les bases d'une psychologie des profondeurs, Gustave Le Bon s'est penché sur la psychologie des foules, Jules Monnerot a analysé le phénomène totalitaire, Michel Villey a entrepris de révéler la véritable nature du droit.
    C'est l'oeuvre de ces penseurs et de bien d'autres, de Heidegger à Arthur Koestler, de Goethe à Georges Sorel, de Nietzsche à Montherlant, de Leo Strauss à Jean Baudrillard, de Charles Péguy à Hannah Arendt, de Denis de Rougemont à Julien Freund, qui est présentée de façon vivante et pédagogique dans ce livre.
    Tous ces auteurs attestent que le travail de la pensée a joué un rôle décisif dans l'histoire, entraînant des mutations bien différentes des révolutions bruyantes, des grandes explosions que tout le monde connaît mais qui sont restées sans lendemain. « Les révolutions silencieuses sont les plus efficaces », disait Jünger. Ce sont peut-être aussi les plus passionnantes. "
    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!