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Livres - Page 308

  • Nietzsche et l'éternel retour...

    " Avec le thème du Retour, Nietzsche critique bien entendu toute conceptualisation d’un temps linéaire, toute forme de conception linéaire de l’histoire, depuis le monothéisme biblique jusqu’à la philosophie historiciste de Hegel et de ses épigones. Mais il n’en revient pas non plus au temps cyclique des cultures archaïques. A la ligne, il n’oppose pas le cercle, mais la sphère. L’Eternel Retour est éternellement retour, il est éternel commencement. « A chaque instant l’Etre commence », dit Zarathoustra. " Alain de Benoist

     

    Les éditions Allia viennent de rééditer un recueil de Fragments posthumes sur l'éternel retour de Friedrich Nietzsche, avec une présentation de Lionel Duvoy.

     

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    " « Homme ! Ta vie tout entière sera toujours de nouveau retournée comme le sablier et s’écoulera toujours de nouveau. Puisses-tu alors retrouver chaque souffrance et chaque plaisir, chaque ami, chaque ennemi et chaque espoir, chaque erreur, chaque brin d’herbe, chaque rayon de soleil, la série intégrale de toutes choses. »
    La pensée de l’éternel retour a inspiré à Nietzsche certaines de ses pages les plus saisissantes. C’est dans ses très nombreux fragments posthumes que, pendant près de dix ans, il a développé, repris et approfondi cette idée.
    Afin de permettre un accès aisé à ces textes, la présente édition réunit un choix des fragments les plus significatifs se rattachant à ce thème.
    On parcourt ces lignes fiévreuses, pleines d’expérimentations et de fulgurances intempestives, comme on déambulerait dans le laboratoire d’un alchimiste : témoins d’une pensée abyssale, en pleine élaboration. "
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  • Stéphane Courtois : Lénine, l'inventeur du totalitarisme...

    Le 28 novembre 2017, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Stéphane Courtois, à l'occasion de la sortie de son livre Lénine, l'inventeur du totalitarisme (Perrin, 2017). Historien, spécialiste du communisme, Stéphane Courtois reste l'homme qui dirigé la publication du Livre noir du communisme (Fayard, 1997), ouvrage au retentissement mondial. Un entretien passionnant...

     

                                         

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  • Avril 17, la roue rouge...

    Les éditions Fayard viennent de publier le deuxième tome d'Avril dix-sept, qui est aussi le dernier tome de l'immense fresque d'Alexandre Soljénitsyne consacrée aux prodromes de la révolution bolchévique, La roue rouge. Ancien dissident soviétique, avant de devenir un dissident de l'Occident, passé par le Goulag sibérien, Alexandre Soljénitsyne est l'auteur d'Une journée d’Ivan Denissovitch, de L'archipel du Goulag ou de Deux siècles ensemble.

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    " Voici le dernier volume du grand cycle romanesque de Soljénitsyne sur la révolution russe, la Roue rouge.
    Avec Avril dix-sept s’ouvre le deuxième acte après la révolution  de Février : «  Le gouvernement du peuple  ».   Il  couvre la période du 12 avril au 5 mai du calendrier julien   (du 25 avril au 18 mai dans le calendrier grégorien).
    Le tome 1 s’arrêtait sur la victoire du peuple raisonnable de Pétrograd, uni pour soutenir le Gouvernement Provisoire après les affrontements sanglants provoqués dans les rues par des colonnes d’ouvriers armés. Le tome 2, qui s’ouvre le 23 avril (6 mai), montre la paralysie progressive et la décomposition de ce Gouvernement Provisoire, incapable de prendre le pays en main pour l’empêcher de glisser dans le chaos.   En arrêtant là son récit, après quatre nœuds sur les vingt projetés, l’auteur explique  :  «  Dès avril, le coup d’Etat d’Octobre se profile comme inéluctable.  »
    Le résumé des seize nœuds non écrits constitue la seconde partie de ce dernier volume de la Roue rouge. Récit nerveux, saisissant.
    La première partie, qui forme l’essentiel du livre, est rédigée avec le souci de polyphonie et la force d’évocation habituels. Nous sommes tour à tour ce soldat, ce jeune officier, ce paysan, ce ministre. L’enthousiasme, l’amertume ou la perplexité se communiquent à nous. Il en ressort une extraordinaire leçon de politique, mais aussi une leçon de vie. Que faire dans les grands bouleversements de l’Histoire quand tout est emporté comme par une avalanche, quand la bonne volonté est bafouée et la raison impuissante, et qu’on assiste au naufrage de tout ce qu’on aurait voulu sauver  ? Faut-il plier pour survivre  ? " 

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  • Les indo-européens et l'histoire...

    Les éditions de la Forêt viennent de publier un essai de Jérémie Benoît intitulé Les indo-européens et l'histoire. Historien d'art et conservateur des châteaux du Trianon à Versailles, Jérémie Benoit, qui a publié plusieurs essais sur les traces de la cultures indo-européenne, comme Les origines mythologiques des contes de Grimm : des mystères du nord aux forêts de l'enfance (Porte-glaive, 1997) ou Le chamanisme : origine et expansion de la culture indo-européenne, (Berg International, 2007), a récemment coordonné l'édition du Bouquin de Noël (Robert Laffont, 2016).

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    " Ce livre veut proposer une histoire trifonctionnelle de la France - dans ses deux composantes majeures, celle des mentalités culturelles et celle de l'organisation sociale -, fondée sur les réflexes mentaux, sans doute innés parce que récurrents par-delà l'espace et le temps. Le lecteur constatera ainsi que la France historique, créée par les envahisseurs Germains sur un fond gallo-romain, se fonde sur des réflexes mentaux qui recoupent parfaitement ceux des peuples antiques, et cela malgré l'irruption du christianisme dans ce débat. C'est toute la question, vitale pour notre identité, de nos racines indo-européennes que ce livre éclaire d'une façon décisive. "

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  • Dans l'épouvante...

    Les éditions des Ombres viennent de rééditer un recueil de nouvelles de Hanns Heinz Ewers intitulé Dans l'épouvante. L'auteur est le maître allemand du fantastique et de l'épouvante de la première moitié du XXe siècle.

     

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    « "Le Pays des fées", "La Jeune fille blanche", "La Fin de John Hamilton Llewellyn", "La Fiancée du Tophar", "La Mamaloi"... : autant de titres, autant d'horreur et de terreur libérées dans ce recueil de onze nouvelles de nuit et de ténèbres. Dans une veine expressionniste, Hanns Heinz Ewers (1871-1943) a élaboré une littérature de l'étrange à la lisière du fantastique et de l'épouvante. Mystérieuse, macabre, érotique, grotesque, mystique, son oeuvre est toute empreinte de l'esprit fin de siècle. »

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  • La guerre civile froide...

    Les éditions Le Retour aux sources viennent de publier un essai de Jean-Michel Vernochet intitulé La guerre civile froide - La théogonie républicaine de Robespierre à Macron. Journaliste, écrivain, ancien grand reporter au Figaro magazine, Jean-Michel Vernochet a notamment publié Iran - La destruction nécessaire (Xénia, 2012) et Les égarés - Le Wahhabisme est-il un contre islam (Sigest, 2013).

     

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    " Si les grands idéaux, Liberté, Égalité, Fraternité étaient restés ce qu’ils sont et ce qu’ils doivent être, des idéaux et non ce qu’ils sont devenus, des articles de foi et de loi, tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes républicains. Hélas des fanatiques, messianistes plus ou moins conscients, se sont mis en tête de faire tomber du ciel sur le plancher des hommes ces idéalités qui eussent dû y rester accrochées jusqu’à la fin des temps...

    L’opposition entre les deux pôles droite/gauche incarne donc jusqu’à ce jour la guerre éternelle du Bien contre le Mal. D’un côté l’Homme nouveau, forcément jeune, surdiplômé, libéral-libertaire, urbain, habitant branché des métropoles, libre de préjugé, sachant jouir sans entrave ni temps mort, mobile, ouvert au monde et chantre du village planétaire. De l’autre, des beaufs ringards et repliés sur eux-mêmes avec leurs stéréotypes hérités d’un passé obsolète, peu éduqués, l’esprit encombré de vieilleries, statiques et sédentaires, en majorité ruraux ou provinciaux, à la mobilité intellectuelle réduite, hostiles et incapables de vivre le temps présent.

    La guerre idéologique du XXIème siècle, après avoir opposé capitalisme et collectivisme, fait aujourd’hui se confronter le globalisme, soit la République universelle, aux Nations et aux traditions… "

                           

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