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Livres - Page 248

  • Sur l'essence du fascisme...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un recueil d'essais de Michel Schneider intitulé Principes de l'action fasciste. Diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, auditeur de l'IHEDN, Michel Schneider a été cadre au RPR dans les années 70, puis au FN dans les années 80, avant de retrouver les positions nationalistes -révolutionnaires de sa jeunesse à partir des années 90.

     

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    " Dans les deux écrits qui composent ce livre, Principes de l’action fasciste et Essai de synthèse pour un néo-fascisme, Michel Schneider nous décrit l’essence même du fascisme, celle qui en fait un mouvement universel et éternel.
    Le fascisme, sous la plume de cet auteur, plus qu’une réponse politique aux problèmes du quotidien est avant tout une attitude face à la vie, un refus de la décadence et des choses faciles.
    De nombreuses citations et des phrases ciselées expriment cela à merveille et l’on comprend sans mal à la lecture de ce livre que certains, en Italie comme ailleurs, puissent être nostalgiques d’une période où plus était en nous. "

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  • Le réveil du tigre nucléaire...

    Les éditions Desclée de Brouwer viennent de publier un essai de Jean-Pierre Dupuy intitulé La guerre qui ne peut pas avoir lieu. Ingénieur et philosophe, Jean-Pierre Dupuy est notamment l'auteur de Pour un catastrophisme éclairé (Seuil, 2004) et de La marque du sacré (Carnets nord, 2009).

     

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    " Nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la Guerre froide, mais la plupart des gens sont aveugles à ce danger. Ils ont appris que les armes nucléaires ne servent qu'à une chose : empêcher que les autres les emploient. C'est ce qu'on appelle la dissuasion. Ils pensent aussi que ces armes sont trop destructrices pour qu'on soit tenté de les utiliser. Telles sont les illusions qui leur permettent de dormir tranquilles.

    Entre l'été 2017 et janvier 2018, nous avons plusieurs fois frôlé une guerre nucléaire que ses protagonistes, Donald Trump et Kim Jong Un, ne voulaient nullement, pas plus que ne la voulurent Kennedy et Khrouchtchev pendant la crise de Cuba. Les intentions des acteurs comptent en effet très peu. Des « machines apocalyptiques » décident aujourd'hui pour nous, des systèmes de déclenchement semi-automatique où le faux calcul, la mauvaise interprétation ou l'accident jouent un rôle déterminant.

    On repose donc ici à nouveaux frais la question de l'efficacité et de la moralité de l'arme nucléaire. "

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  • Vilfredo Pareto, génie et visionnaire...

    Les éditions Dualpha viennent de publier un essai de Jean-Pierre Blanchard intitulé Vilfredo Pareto, génie et visionnaire, avec une préface de Georges Feltin-Tracol. Pasteur, fondateur d'une association d'aide aux Français démunis, Jean-Pierre Blanchard est également l'auteur de L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne (Dualpha, 2017).

     

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    " C’est en 1916 qu’est paru à Florence l’œuvre majeure de Vilfredo Pareto, le Traité de sociologie générale. Il n’a été lu, pour autant qu’il l’ait été, qu’après la guerre de 1914-1918. Pareto devait mourir en 1922.Tout se passe comme si cette œuvre puissante avait été censuré en Europe. Elle fut honorée du bout des lèvres en Italie. En France, le Traité fut publié en 1917-1919 dans la traduction de Pierre Boven revue par l’auteur. Les professeurs de sociologie ne parlent pas de Pareto, ils ne le mentionnent pas dans les bibliographies.

    On explique cette censure, ce phénomène de résistance, par le fait qu’il était fasciste. On oublie que le fascisme, dans les années 1920, avait droit de cité et qu’il était couvert d’éloges par des hommes d’État de pays démocratiques. D’ailleurs quand Mussolini prit le Pouvoir, le Traité était déjà paru, et tout ce que Pareto avait à dire, il l’avait dit. Certaines attitudes vis-à-vis de lui ressemblent plus à des rites de conjuration, des entités sociales qu’il aimait bafouer, ce ne sont que des pratiques propitiatoires.

    Il est temps de réhabiliter cette pensée qui a vaincu l’oubli, on peut de moins en moins impudemment l’ignorer. "

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  • Dostoïevski, un écrivain dans son temps...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier Dostoïevski, un écrivain dans son temps, une biographie de l'auteur de Crime et châtiment , signée par Joseph Frank. L'auteur a été pendant près de vingt ans professeur de littérature comparé à Princeton et a travaillé toute sa vie sur l’œuvre de Dostoïevski.

     

     

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    " Dostoïevski, un écrivain dans son temps est un modèle de biographie littéraire. Parue initialement en cinq volumes, dans les années 1970, elle a été condensée par l’auteur en 2010, avec une préface inédite.
    Joseph Frank aborde la biographie du grand écrivain russe dans une ample vision englobant littérature et temps historique : il entreprend une « reconstruction massive » de l’époque, en y insérant l’œuvre de Dostoïevski afin de mieux l’éclairer. Il s’agit plus précisément d’une expérience qui allie biographie, critique littéraire et histoire socioculturelle, tout en se concentrant sur les idées que Fiodor Dostoïevski a défendu avec vigueur durant sa vie.

    Trois qualités essentielles se dégagent de cette œuvre. La première réside dansson art de brosser des grands tableaux de la Russie de Dostoïevski et d’en dégager les idées directrices. Il y a ensuite le travail des sources : à chaque moment de la vie de l’écrivain, à chaque description, à chaque analyse de l’œuvre, Joseph Frankrefait une lecture complète des sources, si bien que sa biographie devient critique et analytique. La troisième qualité du biographe est de pénétrer la psychologie profonde, l’esprit de Dostoïevski. Chez Joseph Frank le critique littéraire et le philosophe de l’esthétique cheminent au côté de l’érudit, de l’historien et du biographe.Le travail d’analyse débouche sur des éléments originaux, jamais mis en évidence auparavant. Par exemple, l’affirmation que Dostoïevski est le seul des grands écrivains russes de la première moitié du XIXe siècle qui ne soit pas issu de la noblesse terrienne ; de ce fait, il a été le plus apte à percevoir le conflit entre l’ancien et le nouveau dans la société russe. L’écriture est alerte, ferme, concise, où l’érudition n’entrave jamais la saisie profonde du mouvement de la création. "

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  • L'héritage allemand de l'Occupation...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier un essai de Cécile Desprairies intitulé L'héritage allemand de l'Occupation, avec une préface d'Emmanuel Leroy-Ladurie. Historienne et germaniste, Cécile Desprairies est notamment l’auteur de L'héritage de Vichy (Armand colin, 2012).

     

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    " Cour d’assises, diplôme d’avocat, délit de tentative de faux et usage de faux, statut du détective privé, énergie hydroélectrique, affichage des prix, jerrican, tri sélectif, remembrement, pommes de terre Bintje, carottes râpées, vache Holstein, nouvelles races de chien… autant de dispositions qui nous viennent de l’Occupation allemande et sont passées par Vichy.
    Si à la Libération, avec le rétablissement de la légalité républicaine, la plupart des mesures de l’Occupation allemande furent abolies, certaines ont été maintenues et, avec elles, des habitudes nées de la guerre.
    Comment l’expliquer ? N’aurait-on gardé de ce régime autoritaire et répressif que ce qui relevait du quotidien ? L’affaire est complexe et chacun se fera son opinion.
    Ce livre exerce en quelque sorte un droit d’inventaire et, pour chacune de ces mesures ou dispositions qui sont restées, revient sur les raisons de leur conception et leur devenir aujourd’hui.
    Un défi passionnant, enrichi d’illustrations inédites. "

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  • Vers la guerre ?...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Graham Allison intitulé Vers la guerre - L'Amérique et la Chine dans le Piège de Thucydide ? . Politologue, professeur à Harvard, Graham Allison a exercé des fonctions de conseiller politique au secrétariat de la défense sous plusieurs administrations.

     

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    " La Chine et les États-Unis se dirigent vers une guerre dont ils ne veulent pourtant ni l’un ni l’autre. Pour éclairer ce paradoxe, Graham Allison invoque ce qu’il appelle le Piège de Thucydide, qui se met en place quand une puissance émergente vient défier la puissance régnante. C’est Athènes se dressant face à Sparte.

    Au cours des cinq derniers siècles, cette configuration mortelle s’est présentée seize fois ; à douze reprises, elle s’est soldée par une guerre. Aujourd’hui, alors que Xi Jinping comme Donald Trump prétendent « restaurer la grandeur » de leur pays, la dix-septième occurrence se profile à l’horizon de manière sinistre.

    À moins que Pékin n’accepte de modérer ses ambitions ou que Washington ne renonce à sa suprématie dans le Pacifique, un conflit commercial, une cyberattaque ou un simple incident maritime pourraient bien entraîner une rapide escalade vers la guerre…

    Vers la guerre offre la meilleure grille de lecture pour comprendre les relations sino-américaines au XXIe siècle. En s’appuyant sur de nombreux cas historiques, Graham Allison rappelle que les puissances rivales d’hier ont su bien souvent préserver la paix. Reste à espérer que la Chine et les États-Unis sauront prendre les difficiles mesures qu’il préconise, seules à même d’éviter le désastre. "

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