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Livres - Page 20

  • L'effacement des mères...

    Les éditions L'Artilleur viennent de publier un essai d'Eve Vaguerlant intitulé L'effacement des mères - Du féminisme à la haine de la maternité. Agrégée de lettres et mère, Eve Vaguerlant est enseignante dans un collège d’Île de France et a publié Un prof ne devrait pas dire ça (L’Artilleur, 2023).

     

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    " Les femmes font de moins en moins d’enfants en France et en Occident en général. L’hexagone a longtemps tenté de résister en s’appuyant sur des politiques familiales structurées (crèches, allocations, congés spéciaux, etc…) mais l’indice de fécondité a fini par chuter nettement.
    Encourager les femmes à faire des enfants n’est pas une chose possible à l’heure actuelle pour un homme politique.
    Eve Vaguerlant remonte dans ce livre à la source idéologique de ce tabou.
    Elle y trouve principalement l’idéologie féministe issue des années 70. Elle montre que, dès son origine, le féminisme n’a pas seulement eu pour vocation de libérer les femmes de l’emprise de leur père et de leur mari, mais de les éloigner de la maternité. Et y a parfaitement réussi : aujourd’hui en Europe, c’est une femme sur quatre qui restera sans enfants. Dans le féminisme moderne, la négation de la différence des sexes a poussé à rejeter en priorité la première caractéristique du féminin, à savoir la possibilité de porter la vie. Simone de Beauvoir, restée elle-même sans enfants, y voyait une réduction de la femme à une fonction biologique.
    Aujourd’hui, les arrière-petites-filles de madame de Beauvoir prônent une idéologie qui, à terme, niera purement et simplement l’existence de l’homme et de la femme. La théorie du genre, actuellement en pleine expansion, fait du féminin un choix, un « ressenti », entièrement déconnecté de toute réalité biologique.
    A force de nier le féminin, le combat féministe risque de perdre tout sens en ne militant pour aucune des causes qui aideraient les femmes dans leur quotidien, précisément parce qu’elles refusent de les voir comme des mères potentielles.
    Ce livre se propose non seulement d’analyser les différentes origines du renoncement progressif à la maternité dans nos sociétés mais aussi de réfléchir à des solutions pour renouer à l’avenir avec la maternité. "

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  • Le Saint-Empire...

    Les éditions Armand Colin viennent de rééditer une étude historique de Claire Gantet et Christine Lebeau intitulée Le Saint-Empire (1500-1800). Claire Gantet et  Christine Lebeau sont professeurs d'Histoire moderne respectivement à l'Université de Fribourg et à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.

     

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    " Qu’est-ce que le Saint-Empire ? Mosaïque de principautés allant des Flandres au royaume de Hongrie et de la Baltique à la Méditerranée, le Saint-Empire déroute par maints aspects. Il ne s’oriente pas vers une monopolisation croissante du pouvoir dans les mains d’un unique prince mais reste jusqu’au moins la fin du XVIIe siècle fondé sur un principe féodal. Il n’est pas non plus un État territorial délimité par des frontières nettes et demeure dépourvu de capitale. Il ne possède ni exécutif commun, ni armée unifiée face à l’ennemi extérieur. Mais la fragmentation, y compris du paysage universitaire et académique, démultiplie aussi la discussion intellectuelle et les possibilités d’échanges interterritoriaux.
    Le Saint-Empire est ainsi non seulement une couronne et un espace de communication et de savoirs, mais encore un espace de paix et de conflits négociés qui n’a plus sa place dans l’Europe des nations redéfinie par le Congrès de Vienne. "
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  • Ultima Thulé, Julius Evola et Herman Wirth...

    Les éditions Ars Mana viennent de publier une étude d'un certain Arthur Branwen intitulée Ultima Thulé, Julius Evola et Herman Wirth, complétée par un texte de Claudio Mutti consacré à l'Hyperborée. Docteur en philologie et chercheur en sciences humaines, Herman Wirth (1885-1981) était  proche des milieux völkisch, et dirigea pendant deux ans l'Ahnenerbe.

     

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    " Avec Ultima Thule, Arthur Branwen se propose d’entrecroiser les pensées du folkloriste néerlandais Herman Wirth et du philosophe italien Julius Evola, afin de montrer leurs dissonances et leurs différents points de contact.

    En s’attachant à présenter la vision complexe d’un penseur aujourd’hui décrié, ainsi que la lecture qu’en fit Julius Evola au cours des années 1930/1940, Arthur Branwen prend le pouls d’une époque vouée à la recherche des origines de la civilisation européenne, et fournit une contribution essentielle à la connaissance de la pensée du grand érudit italien. En effet, malgré les critiques que Julius Evola réserva aux théories d’Herman Wirth, son intérêt pour ce dernier témoigne de sa propre évolution intellectuelle et d’un goût – jamais démenti – pour la recherche d’une primordialité civilisationnelle fondée sur l’esprit.

    En appendice, les lecteurs pourront découvrir un texte de Claudio Mutti consacré à l’Hyperborée, territoire mythique dont les contours furent décrits par un grand nombre de textes ayant émaillé les cultures eurasiatiques, de l’Antiquité gréco-romaine à la Perse, de la Chine à la Russie contemporaine. "

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  • Réflexions sur la puissance...

    Les éditions Economica viennent de publier un essai de Denis Drouin intitulé Stratégie intégrale - Réflexions sur la puissance, avec une préface de Gérard Chaliand. D'abord ingénieur dans l’industrie de défense, puis chef d'entreprise, Denis Drouin, intellectuellement très proche du général Poirier avec lequel il a longuement échangé, s’intéresse depuis plus de trente ans à la stratégie théorique. Il est déjà l'auteur de Stratégie - Les règles du Grand jeu (Economica, 2015).

     

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    " La notion de Puissance joue un rôle majeur en géopolitique, mais pour bien en cerner les contours et en maîtriser l’usage il faut d’abord l’étudier sous l’angle de la Stratégie théorique, elle seule permet d’en identifier les mécanismes fondamentaux. Alors nous nous apercevons rapidement que l’optimum est atteint en combinant les facteurs de puissance, et non pas en les superposant. Une telle manœuvre en milieu conflictuel exige la mise en place d’une stratégie intégrale bâtie autour de quelques principes à la fois simples et subtils. C’est seulement à cette condition qu’un acteur politico-stratégique peut prétendre laisser son emprunte sur le cours des évènements.

    La Puissance n’est pas une chose dont il faudrait se méfier et abandonner à l’Autre, c’est au contraire un prérequis pour ne pas subir ni se soumettre. L’Europe, et la France en particulier, ne doivent pas avoir de scrupules à défendre leur identité et à se forger une ambition politique face à l’Adversaire. "
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  • Ni romance ni repentance !

    Les éditions Via Romana viennent de  publier un livre de Philippe Delorme intitulé Contre-histoire de France - Ni romance ni repentance et préfacé par Jean Tulard. Historien spécialiste de l’Ancien Régime, Philippe Delorme est également chroniqueur et a publié de nombreux ouvrages.

     

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    " Bien des idées reçues et des a priori circulent encore aujourd'hui autour de l'Histoire de France, et jamais il n'a été plus nécessaire de démentir les unes et de contredire les autres. Notre Histoire est en effet redevenue un enjeu majeur du débat politique, sur fond de polémique sur l'identité nationale, de volonté de déconstruction et d'offensive de la cancel culture, un enjeu autour duquel se divise, parfois radicalement, l'opinion.
       Cet ouvrage, écrit par un historien reconnu, prétend au contraire s'approcher au mieux de la vérité historique, loin des passions excessives et de toutes les légendes, noires ou dorées, en combattant à la fois les simplifications du roman national et les perpétuelles dérives de la repentance.
       Dans un style vivant, et en puisant aux meilleures sources, Philippe Delorme aborde ici en 45 entrées les grandes questions de l'Histoire de France et démolit avec érudition toutes les contre-vérités admises. De l'image caricaturale des Gaulois barbares et grossiers, au mythe libérateur et égalitaire de la Commune de Paris, en passant par les idées fausses et mille fois répétées concernant les croisades, l'esclavage et le « code noir » ou la colonisation, c'est un panorama complet de notre Histoire que parcourt cet ouvrage. Un panorama dans lequel Vercingétorix, Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Jeanne d'Arc, Henri IV, Louis XIV, Marie-Antoinette, Napoléon, Clemenceau, De Gaulle, et bien d'autres, sont convoqués sans caricature ni hagiographie.
       Pour apaiser les débats et réconcilier les Français avec leur passé, il est indispensable de lire cette Contre-histoire de France, rédigée par un des historiens actuels les plus compétents pour l'embrasser tout entière. "

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  • Index obscurus...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier un essai historique d'Antoine Marcival intitulé Index obscurus - Deux siècles et demi de complot 1788-2022.

    Né en 1980, Antoine Marcival a suivi des études de lettres et s’est particulièrement intéressé à la sémiologie et aux théories de la réception. Passionné d'histoire et alerté par l’usage dévoyé et toujours plus massif du terme « complotiste », il s'est lancé dans l’écriture d’un essai historique remontant plus de deux siècles d’histoire des complots dont la conclusion est implacable : le complot est inhérent à la pratique du pouvoir telle qu’observée depuis deux cents ans.

     

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    " Apparu à la suite de la commission Warren qui enquêta sur l’assassinat du président Kennedy, le mot complotiste s’est peu à peu installé dans les débats. Ces dernières années, son succès est allé croissant au point de voir toute parole s’écartant des discours officiels et de la doxa gouvernementale taxée de complotiste. Mais qui connaît vraiment l’origine stupéfiante du mot ? Et n’est-il pas insensé de vouloir faire des complots un tabou quand ceux-ci parsèment l’histoire de l’humanité, parfois avec des répercussions redoutables ?

    De la conspiration des poignards lors du Consulat de Napoléon à l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafiq Hariri, des « Pétroleuses » de la Commune de Paris au sabotage du gazoduc Nordstream, c’est de la sorte une bonne soixantaine de sujets, ou « complots », qu’aborde Index obscurus et qui permettent de revivre plus de deux cents ans d’histoire. Démontrant à qui veut bien l’entendre que l’historien, par essence, se doit d’être complotiste. "

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