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Livres - Page 22

  • L'art du combat...

    Les éditions In fine viennent de publier Duels - l'art du combat, le livre de l'exposition qui vient d'ouvrir ses portes au Musée de l'Armée, aux Invalides, à Paris.

     

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    " Qu’est-ce qu’un duel ? La littérature et la culture populaire lui réservent une place de choix mais en donnent une image souvent simplificatrice.
    Quasi universel, ce cérémonial, qui répond à des règles, explicites ou implicites, se rencontre dans des formes très diverses, selon les lieux et les époques.
    À la lumière des textes des meilleurs spécialistes et illustré de près de deux cents objets, armes, manuscrits anciens, photographies contemporaines, costumes, documents d’archives, gravures et peintures, l’ouvrage Duels, l’art du combat propose d’expliquer ce qui
    différencie le duel d’un simple affrontement, d’en révéler la spécificité, mais aussi de montrer comment réalité et fiction se sont mutuellement influencées pour ancrer durablement ce phénomène dans l’imaginaire.
    Cinq illustrateurs contemporains offrent à ce livre leur vision des grands duels de l’histoire à travers des œuvres inédites. "

     

    Au sommaire :

    Le Duel ? Des duels !
    Œuvres exposées

    Qui, où ?
    Le duel, un phénomène universel ?
    Le duel pour tous
    Femmes partout, duellistes nulle part ?
    FOCUS Un duel peut en cacher un autre…
    DUEL La Maupin / Luynes
    DUEL Musashu / Kojiro
    Œuvres exposées

    Quand ?
    Le combat singulier dans l’Histoire
    Le Duel et l’État, ou la question de l’Honneur
    La fin des duels
    FOCUS Vital d’Audiguier : « Le Vray et ancien usage du duel » (1617)
    DUEL Carrouges Le Gris
    Œuvres exposées

    Pourquoi ?
    Usages du duel : un outil d’affirmation sociale
    Le duelliste, ou de l’art de tuer considéré comme l’un des beaux-arts
    De la pratique guerrière à la pratique sportive
    FOCUS Boxes et duels pugilistes
    DUEL Mérignac / Pessina
    Œuvres exposées

    Comment ?
    Le duel et les militaires. De si singuliers combats
    Bruits d’épées à Paris : l’engouement pour le duel et ses limite (XVIe-début XVIIe siècle)
    À armes égales
    FOCUS Le chant des tribunes
    DUEL Jarnac / La Châtaigneraie
    Œuvres exposées

    Conclusion
    À la fin de l’envoi
    FOCUS Requiem pour un spectacle. La gloire éphémère du cinéma de cape et d’épée
    Œuvres exposées

    Annexes
    Bibliographie sélective des sources anciennes
    Bibliographie
    Théâtre et cinéma

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  • Le philosophe-roi...

    Les éditions Ellipses viennent de publier Platon - Le philosophe-roi, une biographie écrite par Olivier Battistini et préfacée par Michel Maffesoli.

    Maître de conférences émérite en histoire grecque à l’Université de Corse, Olivier Battistini est directeur du Labiana Callipolis, un laboratoire d'histoire grecque, associé à la Bibliotheca Classica Selecta (BCS) de l'université catholique de Louvain, et membre du comité scientifique de Conflits. Auteur de nombreux ouvrages sur la Grèce ancienne, ses domaines de recherches sont la guerre et la philosophie politique.

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    " Platon est né en 428/27, peu après le début de la guerre du Péloponnèse. Il n’a pas connu la grandeur, la puissance et l’apogée de l’empire des Athéniens maîtres de la mer, le siècle initié par les Perses d’Eschyle. Il est le contemporain d’une cité à l’agonie, bientôt vaincue, d’une démocratie devenue démagogie, tyrannie du peuple, puis de l’agrandissement menaçant du royaume macédonien.

    Il meurt en 347/346.

    Il est né, il est mort. Entre temps, il a écrit.

    Ce sont les génies qui ont les plus courtes biographies. Ils ont vécu dans leurs écrits. La biographie de Platon est intérieure. Il s’efface devant son œuvre. Elle seule subsiste et s’accompagne d’incertitudes fascinantes, d’ombres intelligentes, de subtils et d’élégants secrets pour conduire à méditer, comme pour résoudre une énigme.

    Platon fascine. Il promet l’extraordinaire. Mais son lecteur qui ne peut l’abandonner s’il a commencé à le lire doit le chercher en lui-même…

    Maître de la métapolitique, il est notre contemporain.

    Platon a déjà l’idée des ruines d’hommes et d’empires et sait les civilisations mortelles. Quelle leçon pour nous !

    Il faut lire Platon, le philosophe-roi.

    Avant qu’il ne soit trop tard… "

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  • Penser le conservatisme à gauche...

    Les éditions Le Bord de l'eau viennent de publier un essai d'Amaury Giraud intitulé Penser le conservatisme à gauche - Entre socialisme antimoderne, populisme démocratique et critique du progrès.

    Amaury Giraud est Docteur de la Faculté de droit et de science politique de l’Université de Montpellier.

     

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    " Dans sa préface au Capital en 1867, Karl Marx précisait souhaiter « dévoiler la loi économique du mouvement de la société moderne ». Lénine estimera plus tard que « cette formule même pose certains problèmes ». Cependant, et à l’inverse, bien des littérateurs marxistes ou marxiens ont depuis longtemps pris le parti d’inscrire sine die la lutte contre le capitalisme dans un rapport de confrontation radicale vis-à-vis de la modernité.

    L’auteur entend retracer la genèse et les développements intellectuels successifs d’un anticapitalisme socialiste et antilibéral relativement méconnu, voire parfois nié dans sa cohérence et sa légitimité. Il décrit un socialisme marginal aux yeux duquel les notions d’enracinement, de tradition, de patrie, de populisme ou encore d’antiprogressisme ne sont pas nécessairement d’inutilisables catégories de pensée et d’impropres repoussoirs politiques malgré le magistère monopolistique exercé par les différentes extrêmes droites, depuis toujours, sur ces sujets.

    Au risque de l’oxymore, le présent ouvrage vise donc à dessiner les contours d’un véritable « socialisme conservateur » érigeant la sauvegarde, la continuité, la préservation ou encore la permanence au rang d’indispensables impératifs catégoriques."

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  • Nicolas Machiavel, un patriote aux vertus romaines...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans la collection Longue mémoire de l'Institut Iliade un court essai de Valerio Benedetti intitulé Nicolas Machiavel - Le patriote aux vertus romaines

    Né à Rome en 1986, docteur en histoire, Valerio Benedetti est rédacteur en chef du quotidien il Primato Nazionale dans lequel il dirige notamment la rubrique « Pensées armées » et traite principalement de politique, d’histoire, de philosophie et d’économie.

     

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    " Machiavel est resté dans la mémoire collective comme l’apôtre du cynisme et de l’immoralité. Mais derrière le théoricien politique froid se cache en vérité un autre Machiavel, moins connu, un esprit positif et constructeur. En effet, sous la carapace de sa prudence, de sa circonspection et de sa sagacité, qualités acquises après de longues années de service, le cœur d’un grand patriote italien battait en lui, dont le premier souci était de libérer son pays « des mains des barbares ».

    Valerio Benedetti nous raconte ici le parcours et la pensée méconnue de celui qui aimait sa patrie plus que son âme. Au-delà des images préconçues, ce livre nous dévoile un grand admirateur des valeurs républicaines et le chantre d’une Antiquité païenne vue non seulement comme une origine digne d’exemple à laquelle se référer, mais comme un capital à la fois spirituel et politique concret en mesure de féconder n’importe quel présent. "

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  • La chute de l'empire athénien...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier le quatrième et dernier tome de la monumentale Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse de Donald Kagan, intitulé La chute de l'empire athénien. Historien américain de l'Université Yale, Donald Kagan est spécialisé dans l'étude de la Grèce antique. Un ouvrage indispensable pour tous les lecteurs de Thucydide et les amateurs de stratégie militaire !

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    " Pourquoi, alors qu’ils avaient réussi à survivre et à se remettre du désastre de l’expédition de Sicile, les Athéniens ont-ils finalement perdu la guerre ? C’est à cette question que s’attache Donald Kagan dans ce quatrième et dernier volume de sa Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse.

    L’ouvrage couvre les dix années qui vont des suites immédiates de la destruction du corps expéditionnaire athénien en Sicile en 413 jusqu’à la capitulation d’Athènes en 404. La période est marquée par le déplacement du théâtre principal des opérations en mer Égée, sur les côtes de l’Asie Mineure et dans l’Hellespont, après que l’édification par les Spartiates d’un fort permanent à Décélie et l’installation d’une armée commandée par Agis, l’un des rois de Sparte, eurent bloqué le jeu en Attique. Privés de l’Attique et de ses ressources agricoles et minières, et alors qu’ils se battaient pour garder le contrôle de leur empire et des revenus qu’ils en tiraient, la révolte de l’Eubée en 411 sema la panique chez les Athéniens. Il ne restait plus à Athènes comme seule source d’approvisionnement en blé que le grenier des pourtours du Pont-Euxin. La maîtrise des détroits (Hellespont et Bosphore) devint dès lors vitale, au moment même où elle lui était contestée.

    Dans son analyse de ce nouveau contexte, Kagan met en évidence la victoire définitive des stratégies autrefois impulsées par Démosthène et Cléon d’un côté, et par Brasidas de l’autre, sur le schéma péricléo-archidamien qui avait caractérisé les premières années de la guerre. Plus précisément, c’est en radicalisant la stratégie archidamienne (en instaurant un blocus terrestre permanent de l’Attique) et en la complétant par celle de Brasidas (ouverture de nouveaux fronts et conclusion de nouvelles alliances à l’Est) que le camp péloponnésien allait provoquer une véritable rupture dans le conflit par l’intervention d’un nouvel acteur : les Perses, animés par l’espoir de récupérer les cités d’Asie Mineure perdues après les guerres médiques.

    Cette nouvelle stratégie fut prise en charge par Alcibiade et Lysandre, qui allièrent de manière indissoluble le militaire et le diplomatique. Lysandre avait cependant l’avantage sur Alcibiade d’être meilleur tacticien et meilleur diplomate, et surtout de ne pas être décrédibilisé dans son propre camp. S’étant assuré un soutien fiable des Perses à l’arrivée aux commandes de Cyrus le Jeune, nouveau satrape d’Ionie, Lysandre put parachever le schéma brasidien en obtenant les moyens de financer et d’entraîner une puissante flotte, enfin capable de rivaliser avec celle des Athéniens. Brillant stratège et très ambitieux, Lysandre remporta alors deux victoires navales décisives à Notion (en 406) et à Aïgos-Potamoï (en 405). Cette dernière vit l’anéantissement de la flotte athénienne et le retour du gros de l’armée spartiate en Attique pour porter le siège devant Athènes. Les ruses de Lysandre condamnèrent rapidement la cité à la famine et la paix fut signée en 404. La défaite d’Athènes était totale. Mais temporaire. "

     

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  • Salazar, le dictateur énigmatique...

    Les éditions Perrin viennent de publier Salazar - Le dictateur énigmatique, une biographie du chef de l'Estado Novo établie par Yves Léonard.

    Enseignant à Sciences Po Paris, docteur en histoire, Yves Léonard est spécialiste de l’histoire du Portugal contemporain et est notamment l'auteur de Salazarisme et fascisme (Chandeigne, 2020) et Sous les œillets, la révolution (Chandeigne, 2023).

     

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    " Né en 1889, António de Oliveira Salazar a dirigé le Portugal d’une main de fer pendant quarante ans. Professeur d’université à Coimbra, spécialiste de finances publiques, chantre de l’austérité, il accède au pouvoir en 1928 en tant que ministre des Finances, avant d’être adoubé par les militaires comme président du Conseil en 1932. Il met alors en place la dictature de l’Estado Novo, avec l’aide de la police politique et de la censure, soutenu par l’Église, la hiérarchie militaire et le patronat. Ce n’est qu’en septembre 1968 qu’il doit se retirer, victime d’un AVC, avant de mourir deux ans plus tard.
    Son régime lui survit jusqu’à la révolution des œillets, il y a cinquante ans, en avril 1974. Dictateur méconnu, singulier – ni chef militaire, ni leader charismatique, mais universitaire mal à l’aise en public –, Salazar s’est montré maître dans l’art de durer, à la fois implacable et ductile, notamment sur la scène internationale pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. « Marié à la nation », « moine-dictateur » et misanthrope, il est longtemps resté un mystère que cette biographie parvient à percer, s’intéressant de près à ses origines modestes, ses vies parallèles, ses cercles relationnels et à sa vie privée.
    Si le salazarisme est mort avec Salazar, ses séquelles sont encore bien présentes, teintées parfois de nostalgie.
    Le livre référent qui manquait, fondé sur l’exploitation d’archives portugaises inédites."

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